Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 février 2018 2 20 /02 /février /2018 12:30

 

Le synopsis de Glénat :

« La vie de Grue, étrange humanoïde des profondeurs de l’océan, bascule lorsqu’il découvre des œuvres de Shakespeare enroulées dans une bouteille de coca... Venu à la surface pour tenter de se faire des amis, Grue est rejeté et se met alors en tête de retrouver la personne qui a jeté les pièces dans la mer. Ce qu'il trouve, c'est l'amour dans les bras de la belle Giulietta... Mais avec son passé trouble et sordide, Grue doit décider s’il est prêt à renoncer à sa véritable nature pour devenir un homme nouveau. »

Très déroutant que cet album. Le sujet est déroutant. Le traitement est déroutant. Alors le sujet du marginal qui veut rejoindre le monde normal est récurrent dans les comics. C’est un thème central mais dans le cas présent le choix du « monstre des profondeurs » est particulier. C’est philosophique. Il est assez intéressant de suivre les méandres du créateur du livre dans sa réflexion. C’est à la fois drôle dans le rendu avec ces crabes qui sont autant de consciences que dans capacité du personnage central à passer du sombre au lucide quand ce n’est au poétique. Le traitement graphique est particulier. Du noir et blanc et on sait que le Vieux Fumetti aime cela. C’est un style très fluide et beau. Simple aussi. Et on sait souvent que la simplicité en mode graphique est difficile.  On est donc gâté. Bref c’est un roman graphique novateur qui casse les codes du comics pour se rapprocher de la franco-belge sans en être vraiment. Et pourquoi pas !!! Déroutant vous dis-je. A découvrir absolument. C’est un format 215 x 293 mm. Un one shot en 208 pages.

 Jonathan Case est un auteur de comics américain. En 2011, son premier roman graphique, Dear Creature, est déjà succès critique. Suivront Green Killer River chez Dark Horse et Batman ’66 chez DC Comics, entre autres. Jonathan est également peintre et expose régulièrement à Portland où il vit avec sa femme et ses deux enfants. En 2012 il reçoit le prix Eisner du meilleur travail inspiré de la réalité pour le Tueur de la Green River. Bon ok !!! le Green River killer… C’est un signe non ?

Partager cet article
Repost0
18 février 2018 7 18 /02 /février /2018 07:55

En marge du FIBD 2018 une exposition retrace la carrière de Jacques Martin, le dessinateur d'Alix, Lefranc, Jhen ou Orion. Sans oublier qu'il aura fait parti du studio Hergé et que sa contribution à de nombreux albums de Tintin a été essentielle. Merci au FIBD pour cet emprunt. Bon visionnage.

Partager cet article
Repost0
15 février 2018 4 15 /02 /février /2018 12:41

 

Le synopsis de Mosquito :

« En 2012, quelques mois avant sa disparition, Sergio Toppi réalise vingt illustrations en couleur sur le poème La Perla de Roberto Mussapi, un auteur contemporain milanais. Ce livre est publié à l'occasion d'une exposition d'oeuvres de Toppi à Florence au printemps 2018. Le poème La Perla est en italien. »

On ne peut pas s’appeler Fumetti et ne pas aimer Sergio Toppi. On ne peut pas s’appeler Fumetti et ne pas aimer Sergio Toppi. On ne peut pas s’appeler Fumetti et ne pas aimer Sergio Toppi. On ne peut pas s’appeler Fumetti et ne pas aimer Sergio Toppi. On ne peut pas s’appeler Fumetti et ne pas aimer Sergio Toppi. On ne peut pas s’appeler Fumetti et ne pas aimer Sergio Toppi. On ne peut pas s’appeler Fumetti et ne pas aimer Sergio Toppi… Quand on aime on ne compte pas. Et voilà !!!... C’est un 80 pages couleurs en format 34 x 25.

Sergio Toppi est né en 1932. Il débute dans l'animation. Dans les années 70, il se révèle en faisant se développer la bande dessinée transalpine. Dans les années 80, Toppi va développer un style profondément original et novateur. Dans les années 2000, Les planches de Toppi seront sélectionnées pour l'exposition «les maîtres de la bande dessinée européenne» à la Bibliothèque Nationale puis au Musée de la bande dessinée d'Angoulême. Sa contribution au 9ème Art est immense et son travail prolixe est d'une créativité exceptionnelle. Le 21 août 2012, Toppi décède à Milan des suites d'un cancer.

Partager cet article
Repost0
13 février 2018 2 13 /02 /février /2018 12:18

 

Parfois un bon « Hors-série » c’est mieux qu’une BD. Ces jours-ci la revue Histoire propose aux fans de Jacques Martin et de Alix d’aller plus loin dans la découverte de cette œuvre si particulière que celle de ce héros mythique de la BD franco-belge et de la ligne claire. Pas loin d’une centaine de pages avec des planches, des interviews d’historiens, de spécialistes de la BD, de scénaristes ou de dessinateurs ; excusez du peu : Avec Jean-Pierre Adam, Gaëtan Akyüz, Jean Andreau, Claude Aziza, Romain Brethes, Patrice Brun, Damien Chaussende, Jean-Michel David, Michel Éloy, Paulin Ismard, Valérie Mangin, Pascal Montlahuc, Pascal Ory, Yann Potin, Maurice Sartre, Claire Sotinel, Olivier Thomas, Giusto Traina. Tout sur Alix et bien plus encore. Le Vieil Oncle Fumetti s’est régalé. Allez -vous replonger dans le passé jusqu ‘à nos jours puisque c’est en 1948 que Jacques Martin imagina le personnage du jeune Gaulois ami de César. On en est à 36 albums, avec des ventes au-delà des 12 millions d’exemplaires et des traductions dans 15 langues. N’oubliez pas qu’une grande exposition se tient à Angoulême jusqu’au mois de mai. C’est dans tous les kiosques !!!

Partager cet article
Repost0
28 janvier 2018 7 28 /01 /janvier /2018 07:55

En hommage à Osamu Tezuka disparu en 1989 qui fait l'objet d'une exposition du 25 janvier au 11 mars 2018 au musée d'Angoulême. Bon visionnage.

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2018 4 25 /01 /janvier /2018 12:37

 

« Tout le monde voudrait penser que nous avons un style propre… mais il est avant tout un mélange de beaucoup d'influences, dont certaines qu'on ignore nous-même. Je crois pouvoir dire que j'ai un style réaliste, mais comme j'entre dans une histoire par le dessin, je suis souvent excité par une certaine action, un caractère ou même une émotion qui permet ainsi de mettre l'accent sur des choses ou même de les exagérer, comme ses yeux ou ses mains par exemple. Je ne vois pas les changements que je concrétise comme une variation du réalisme. »

Tiré d’une interview sur Planete BD en 2012.

Richard Corben est né le

Crédit photo : Le Progrès.

Partager cet article
Repost0
23 janvier 2018 2 23 /01 /janvier /2018 12:06

 

Dans deux jours les fans et les autres, auront le plaisir de découvrir une exposition éphémère sur un des plus grands et peut-être le plus grand mangaka de l’histoire. En tout cas il aura influencé les autres. Il s’agit de Osamu Tezuka.

 

Il est né le 3 novembre 1928 à Toyomaka près d’Osaka. Une passion lui vient durant l’enfance sous l’influence de son père fan de Chaplin et de Disney. Pourtant il fait des études en médecine, tout en cultivant son goût pour le dessin. Dès ses débuts, le jeune mangaka rencontre le succès après-guerre avec principalement, Astro le petit robot (publié chez Glénat et Kana).

 

Paradoxalement, la guerre aura été bénéfique à la carrière de Tezuka puisqu’il découvre avec l’arrivée des américains dans l’archipel nippon les comics US. Avec la fin de la guerre on reconstruit et une ère de renouveau se fait jour. Le genre du manga n’y échappe pas. Il lui apporte toute sa créativité : plus de 170 000 pages dessinées au cours de sa carrière. Il signe autour de 700 œuvres sans évoquer les dessins animés eux aussi nombreux. On parle de plus de 120 millions de mangas vendus depuis sa disparition en 1989. Quatre thématiques majeures sont parties prenantes dans son œuvre : Le respect de l'environnement naturel, le respect de la vie et de toutes les créatures vivantes, un profond scepticisme envers la science et la civilisation, et un solide engagement pour la paix et contre la guerre.

 

Il fonde successivement les studios Mushi productions puis Tezuka Productions. La première série animée japonaise avec une diffusion hebdomadaire, Astro Boy en 1963, et une des premières séries en couleurs, Le Roi Léo en 1965 (diffusé en France bien plus tard) en sont issus. Il nous quitte en 1989 à Tokyo.

 

Depuis 1971, une récompense à son nom est décernée tous les ans. Elle récompense le talent d'un créateur de manga une œuvre dont le scénario est particulièrement intéressant.

 

C’est donc un créateur extrêmement important qui aura plus que marqué son Art que présente cette exposition à ne manquer sous aucun prétexte. Jusqu’au 11 mars au musée d’Angoulême et pendant le Festival. Bonne Exposition.

Partager cet article
Repost0
10 janvier 2018 3 10 /01 /janvier /2018 07:55

 

Le synopsis de Le Lombard :

« Et si demain, des enfants blonds aux yeux bleus naissaient dans des familles d'origine arabe, asiatique, africaine ? Comment est-ce que la population, l'armée, les politiques, le gouvernement, les communautés religieuses réagiraient ? Comment est-ce que nous, nous réagirions ? ».

Clarke est un trublion. Il propose toujours des œuvres transversales qui débordent des cadres classiques et sont dans la proposition. Reprenez « Réalités obliques » déjà chez Le Lombard. C’était novateur et dérangeant. Il remet cela avec ce premier tome assez incroyable quant à la dramaturgie. Et si les blonds ne naissaient plus dans les familles traditionnelles ; européennes de souche quoi ! Pour utiliser une périphrase diplomatique… Qu’en serait-il des rapports entre les communautés ? C’est ce que vous devrez découvrir et c’est assez intéressant. Qu’est-ce que le racisme ? Sur quoi est basée et construit une communauté ? Bref !!! Oncle Fumetti vous invite à le rejoindre dans cette lecture. Vivement le deuxième tome.

Clarke de son vrai nom Frédéric Séron est né à Liège en 1965. Il est issu d'une famille d'artistes. Son oncle n'est-il pas le dessinateur des « petits hommes » que Fumetti lisait dans Spirou ? Après un passage par les Beaux-Arts, il se met très vite au travail et suit le chemin de ces « ancêtres ». Il collabore notamment avec Dupuis ou Fluide Glacial. Il travaille entre autres avec Gilson, Yann ou Midam. Excusez du peu !!! Un dessinateur chevronné qui nous présente un très bon livre et n’est pas à son coup d’essai.

Partager cet article
Repost0
7 janvier 2018 7 07 /01 /janvier /2018 07:55

 

George Joseph Herriman est né en 1880 à la Nouvelle Orléans. Il est donc le créateur de ce personnage improbable de Krazy Kat. Il débute tôt au Los Angeles Hearld comme illustrateur. Il migre pour New Yort et travaille pour le journal The New York World de Pulitzer. Dès les années 1920, cette série est très populaire : on en tire des produits dérivés. Il meurt en 1944. L'œuvre de Herriman aura marqué son époque mais aussi l’actuelle. Il aura été un des pionniers des mondes oniriques dans lesquels le fantastique le dispute à la poésie. Hommage à ce créateur de génie.

Partager cet article
Repost0
4 janvier 2018 4 04 /01 /janvier /2018 12:10

 

Le synopsis de Les Rêveurs :

« George Herriman a situé l’histoire de ses trois personnages Krazy Kat, un chat dont le sexe est inconnu, Ignatz Mouse et un chien, le Sergent Pupp (Officer Pupp) dans le comté de Coconino, au Nord de l’Arizona. Krazy Kat est plein d’amour pour Ignatz Mouse qui s’en fiche éperdument et qui au contraire, à la moindre occasion lui envoie une brique à la tête que le chat prend comme une preuve d’amour. Au milieu, le Shériff de la région, Pupp essaye de coffrer la souris avant qu’elle ne parvienne à lancer sa brique. Chaque strip est construit sur cette relation triangulaire dans les décors somptueux de l’Arizona, et parfois enchassé par des rencontres avec d’autres personnages ou des éléments naturels non prévisibles. Mais sous cette apparence d’histoire très simple, chaque planche du dimanche explose par une mise en page inventive et un dessin toujours au service de la narration, de l’humour et de la poésie. »

Les Rêveurs aiment Georges Herrimann et son chat fou !!! Déjà en 2015 ils nous avaient proposé un album en format à l’italienne. Ils continuent leur démarche en nous proposant une nouvelle parution. C’est pour ce qu’en pense Oncle Fumetti une bonne idée. Le Vieux est fan. C’est dans la lignée avec des différences de Lewis Carroll, Winsor McCay ou même un Walt Disney. C’est poétique, onirique et encore très actuel.  C’est un 272 pages et c’est le tome 4 qui couvre les strips sortis entre 1940 à 1944.

Georges Joseph Herriman est né en 1880 à la Nouvelle Orléans. Il est donc le créateur de ce personnage improbable de Krazy Kat. Il débute tôt au Los Angeles Hearld comme illustrateur. Il migre pour New Yort et travaille pour le journal The New York World de Pulitzer. Dès les années 1920, cette série est très populaire : on en tire des produits dérivés. Il meurt en 1944. L'œuvre de Herriman aura marqué son époque mais aussi l’actuelle. Il aura été un des pionniers des mondes oniriques dans lesquels le fantastique le dispute à la poésie.

Partager cet article
Repost0