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11 avril 2018 3 11 /04 /avril /2018 11:05

 

« …lorsque vous représentez une réalité par le trait et au travers d’un mouvement relativement rapide, vous allez forcément essayer d’avoir une exécution rapide dans le dessin pour être capable de suivre l’élan de ce que vous représentez. Et c’est tout ceci qui est en jeu dans ce que l’on appelle le croquis. A l’inverse, lorsque vous représentez un mouvement plus lent, voire même un objet immobile, votre dessin va être plus précis, plus lent, plus posé. Il y a donc un rapport entre l’énergie qui est utilisée pour le dessin et ce que le dessin lui-même transmet d’énergie de ce qui a été représenté.. ».Tiré d’une interview donné à Courte-Focale.fr en 2014 à Guillaume Gas.

Isao Takahata était un réalisateur japonais de films d’animation. Il était né le 29 octobre 1935 à Ise et il est décédé le

Oncle Fumetti souhaitait rendre hommage à cet immense créateur par cette courte chronique tant les passerelles entre la BD et le monde de l’Animation sont nombreuses.

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4 avril 2018 3 04 /04 /avril /2018 10:30

 

Le synopsis de Casterman :

« De Grenoble à la Bérarde en mobylette. Des rappels tirés sur la façade du Lycée Champollion. Avec l'exaltation pure qui tape aux tempes, quand on bivouaque suspendu sous le ciel criblé d'étoiles, où qu'à seize ans à peine on se lance dans des grandes voies. La Dibona, le pilier Frendo, le Coup de Sabre, la Pierre Alain à la Meije, la Rébuffat au Pavé : le Massif des Écrins tout entier offert comme une terre d'aventure, un royaume, un champ de bataille parfois. Car la montagne réclame aussi son dû et la mort rôde dans les couloirs glacés. »

C’est un travail pas banal que nous proposent les deux auteurs. C’est un récit initiatique. L’aventure humaine d’un jeune garçon qui se rêve alpiniste. On peut se demander si ce n’est pas un peu autobiographique. Oncle Fumetti ne le sait pas. Pour le moins c’est une belle BD. Le scénario sort du lot et cela fait du bien. On se croirait dans le Journal de Spirou à l’âge d’Or ; celui de la jeunesse du Vieux Fumetti. Il y a du René Follet là-dedans. Les planches sont simples, sobres et ce n’est pas péjoratif. C’est limpide. Peu de textes et des couleurs fortes. C’est beau et simple à la fois. Cela se lit et cela se regarde. C’est une belle réussite.

Olivier Bocquet est scénariste mais c’est un touche à tout. Il a écrit et réalisé, pour la télévision, des programmes courts pour la jeunesse, des bandes annonces et des publicités. Après un premier roman, il s’est lancé dans le scénario de bande dessinée en 2013 avec La Colère de Fantômas publié chez Dargaud. Le voici chez Casterman avec laquelle il a enchaîné plusieurs albums dont Lune et l’autre, La Princesse des glaces, Le Prédicateur, ou encore le chapitre final du Transperceneige, avec Jean-Marc Rochette.

Jean-Marc Rochette est né en 1956. Il est, dès 1974, au sommaire d’Actuel, le magazine de la contre-culture. Deux ans plus tard, il fait son entrée à L’Écho des savanes et publie une série d’histoires courtes rassemblées dans Les Dépoteurs de chrysanthèmes. Au début des années 1980, tout en réalisant Edmond le cochon (scénarios de Martin Veyron) et Claudius Vigne, il se lance dans Le Transperceneige, grand récit de science-fiction imaginé par Jacques Lob. Il signe ensuite Requiem blanc, sur un scénario de Benjamin Legrand, avant de s’éloigner de la bande dessinée pour se consacrer à la peinture. Il y revient dans les années 1990, notamment pour prolonger Le Transperceneige dont l’ultime volet est paru en 2015 chez Casterman. Sur ce projet il est à la fois scénariste et dessinateur.

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27 mars 2018 2 27 /03 /mars /2018 06:55

 

« Après avoir achevé un scenario d'une bande dessinée, je suis lessivé et je n'ai plus de recul par rapport à l'histoire. Alors quand je me lance sur une nouvelle bande dessinée, un one-shot ou un Blake et Mortimer, c'est une bouffée d'air frais. Je fais des lectures préparatoires qui me nettoient du scénario précédent. Je retrouve les personnages comme de bon vieux copains. »

Tiré de l’interview donné à Geoffrey Priol en juin 2016 et publié sur le site de France Info.

Yves Sente n'est plus à présenter. Il est diplômé de l'American High School de Chicago.Il est licencié en Affaires publiques et Internationales. Le droit menant à tout, il se tourne vers la Bande Dessinée et l'écriture. En 1991 il devient rédacteur en chef des différents magazines de l'éditeur le Lombard. Il rénove cette maison tout en ne renonçant pas à ses scénarios. Il a repris avec brio les destinées de Blake et Mortimer pour Dargaud. Il vient de publier récemment Cinq branches de coton noir chez Dupuis.

Crédit photo : Dargaud

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22 mars 2018 4 22 /03 /mars /2018 07:55

 

Le synopsis de Dupuis :

« Philadelphie, 1776. Mrs Betsy est dépêchée par les indépendantistes américains pour concevoir le tout premier drapeau des futurs États-Unis d'Amérique. Sa domestique, Angela Brown, décide alors de transformer cet étendard en un hommage révolutionnaire, en y adjoignant en secret un symbole inestimable...Douvres, 1944. Le soldat Lincoln se morfond dans son camp militaire, entre discriminations raciales et bagarres quotidiennes. Jusqu'à ce qu'il reçoive une lettre de sa soeur, Johanna, annonçant qu'elle a découvert dans les possessions de leur tante décédée les mémoires d'Angela Brown - rien de moins qu'un témoignage d'une rareté et d'une valeur exceptionnelles. Si l'histoire relatée dans ces mémoires est réelle, alors c'est l'histoire des États-Unis qui est à récrire. »

Belle BD que celle-ci. Yves Sente a le don pour nous concocter des histoires incroyables. Il est donc normal qu’il ait ce parcours si extraordinaire dans le 9e art.  Ce livre est un vrai bijou. C’est à la fois un album très bien né car les planches sont travaillées superbement. Le style réaliste de Steve Cuzor est magnifique. C’est historiquement nickel. On s’y croirait.  Tout y est. L’idée est géniale. Elle se révèle le catalyseur de beaucoup d’émotions, d’actions et de symbolisme aussi. Les personnages sont attachants. C’est un régal à lire et voire même à relire. Cet album a sa place bien évidemment dans les BDthèques les meilleures.  Elle est dans celle d’Oncle Fumetti. En belle place. A lire absolument.

Yves Sente n'est plus à présenter. Il est diplômé de l'American High School de Chicago.Il est licencié en Affaires publiques et Internationales. Le droit menant à tout, il se tourne vers la Bande Dessinée et l'écriture. En 1991 il devient rédacteur en chef des différents magazines de l'éditeur le Lombard. Il rénove cette maison tout en ne renonçant pas à ses scénarios. Il a repris avec brio les destinées de Blake et Mortimer pour Dargaud. Le voici chez Dupuis pour ce bel album.

Steve Cuzor, né le 21 janvier 1971 à Rennes (eh oui il n’est pas américain). Il est dessinateur (et un fameux) et il est aussi scénariste de BD français. Il a déjà collaboré avec Dargaud, Soleil Productions mais aussi Nocturne Editions chez 2006.
Sauf que l'emblème américain est aux mains des Allemands nazis, qui l'ont dérobé ainsi que d'innombrables trésors, au cours de leurs pillages. S'ensuit donc la mise en place d'une opération de la plus haute importance, à laquelle participe Lincoln...

 

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15 mars 2018 4 15 /03 /mars /2018 12:22

 

Le synopsis de Steinkis

« 1929. Les Etats-Unis plongent dans une crise sans précédent. Le chômage explose, la misère est partout. The Forgotten Man se penche sur le mystère de la Grande Dépression, cette période qui suit la crise de 1929 et se prolonge tout au long des années 1930. »

Une belle équipe que celle de ces auteurs. Quand on prend le temps de faire collaborer des talents cela débouche forcément sur un livre réussi. On sent le succès poindre. Dans ce livre les auteurs nous relatent la crise de 1929. La Mère de toutes les crises, celle qui amena les guerres et le chaos. C’est passionnant à lire. C’est relaté par un personnage qui ressemble à Clark Kent façon quadra. Il y a pire pour une BD. C’est loin la Grande Crise et nous qui sommes venus après les baby-boomers on en a entendu parler mais on ne connait pas le fonds. On n’a pas idée trop des éléments déclencheurs. C’est une bonne occasion de découvrir ce phénomène et de voir la vie des gens. Ceux qui ne sont pas des nantis et l’ont prise pleine face. C’est bien dessiné. La colorisation des planches est minimaliste. Le Vieux Fumetti aime bien ce style on le sait. C’est un format 165x250 en 320 pages et c’est broché. A découvrir.

Amity Shlaes est chroniqueuse pour Forbes et préside la Calvin Coolidge Presidential Foundation. Elle est auteure d’ouvrages réputés étant des bestsellers du New York Times. Elle préside également le jury pour le prix littéraire Hayek du Manhattan Institute.

Paul Rivoche est dessinateur. C’est dans les années 80 qu’il co-crée le personnage iconique de Mister X.Il est pluri—disciplinaire. Cela va de la réalisation de bandes dessinées en passant par l’écriture de-scénarios pour des romans graphiques ou la réalisation de couvertures pour les comics. Il a travaillé pour le département d'animation TV de Warner Bros. 

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6 mars 2018 2 06 /03 /mars /2018 07:55

 

Le synopsis de Hi comics :

« Dans un avenir étrangement proche de nos préoccupations contemporaines, où l'air et l'eau sont devenus les plus précieuses de nos richesses, deux frères rebelles découvrent une femme effondrée, au coeur de la forêt. Contre son coeur, un bébé. Serré entre ses doigts, un revolver. Lorsque les jeunes hommes décident de lui porter secours, ils allument la mèche à combustion lente de la vengeance et de la trahison. Des combustibles bouillonnant dans l'âme humaine, que bien peu sont en mesure d'apaiser. Un combat désespéré pour ce qu'il reste des Etats-Unis les attend. La révolution, ou la mort. »

Très bonne BD que celle-ci. Elle a été publiée il y a quelque temps aux Etats Unis. Le sujet est la vengeance sur fond de structures sociales et économiques très dégradées. Sur fond de déséquilibres écologiques aussi. C’est une création graphique très travaillée. Les planches sont très différentes de ce que nous, européens, pouvons voir. Il est vrai que le marché américain est plus ouvert et que les créations doivent se différencier. Il en résulte une création très originale. C’est à la fois artistiquement intéressant, novateur et différent. Le scénario est donc très actuel même si les ressorts sont assez classiques. Pas mal !!. C’est à lire en tout cas. C’est un 336 pages avec une couverture cartonnée.

Hayden Sherman est un dessinateur américain. Il est situé à Providence. Il a collaboré avec Marvel et Dark Horse notamment.

Sean Lewis est un scénariste américain de comics books. Il est connu pour avoir co-écrit la série "SAINT" publiée par Image comics.

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1 mars 2018 4 01 /03 /mars /2018 07:55

 

« On m’a posé beaucoup de questions sur la nature des liens qui unissent Alix et Enak. Ce sont des liens d’amitié et d’affection réciproques. Cela dit, j’accepte bien volontiers que certains lecteurs laissent courir leur imagination. Il est possible que les relations entre Alix et Enak soient très tendres de temps en temps. Les mœurs de l’époque le permettaient, et c’était  chose courante, admise par tous. » Tiré de Avec Alix page 119 de T.Groensteen et J. Martin.

Jacques Martin, né en 1921 à Strasbourg. Il est un fameux créateur et auteur de bandes dessinées français surtout connu pour ses séries Alix et Lefranc. Il a également contribué à plusieurs albums de Tintin.  À sa mort en 2010 à Orbes en Suisse, Jacques Martin laisse des centaines d'albums vendus à quinze millions d'exemplaires et traduits en plus de dix langues, y compris le latin.

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26 février 2018 1 26 /02 /février /2018 12:21

 

Le synopsis de Ca et là :

« Sam, jeune anglais désœuvré de 27 ans, se remet d’une dépression chez sa mère quand, par un curieux concours de circonstances, il se retrouve engagé comme assistant d’un certain Keith Nutt. Quinquagénaire bedonnant que la mère de Sam ne laisse pas indifférent, Keith a une mini entreprise, KLN Ltd, spécialisée dans « la distribution et le transport  », mais son travail semble consister uniquement à faire la tournée de petites entreprises des zones d’activité économique locales pour faire signer des papiers à des interlocuteurs que Sam ne voit jamais. Coincé dans la voiture de Keith la plus grande partie de la journée, Sam s’attarde sur les petits détails du quotidien de la ville et des habitants qu’il croise chaque jour. Dans un premier temps très distante, la relation de Sam et Keith évolue progressivement et les problèmes de communication cèdent le pas à une certaine forme de connivence. »

Un joli roman graphique que celui-là. C’est très anglais dans l’esprit. Dans la ligne de ces films que nous français trouvons si drôles et tendres. C’est sur la base d’un « road movie » que se joue cette intrigue. Deux personnes aux caractères diamétralement opposés se rencontrent et font un bout de chemin ensemble. Très vite une amitié se tisse. C’est un joli travail de portraitiste que nous livre le très doué Joff Winterhart. Les situations parfois tragi-comiques mais le plus souvent simplement comiques se nouent et se dénouent. Les physionomies sont drôles et ressortent d’un décor parfois minimaliste. C’est finement trouvé et l’on sourit très souvent. Chaque lecteur aura son personnage préféré mais les deux héros sont drôles et éminemment tendres. C’est un vrai plaisir de lire et de regarder cet album. Un format : 26x26 cm, relié (évidemment) et un 128 pages couleurs. C’est sorti le 18 février.

Joff Winterhart est anglais. C’est un portraitiste, illustrateur et cinéaste. Il vit à Bristol. Oncle Fumetti va tâcher d’en savoir plus.

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23 février 2018 5 23 /02 /février /2018 07:55

 

Le synopsis de Marvel Dark :

« Trois histoires courtes du Punisher et trois visions de la justice (expéditive) menée par Frank Castle. On y retrouve notamment Punisher The End où l’on découvre le vigilante parmi les rares survivants d’une catastrophe nucléaire mondiale. »

Si vous voulez une manière de découvrir Richard Corben qui vient d’être sacré au FIBD 2018 vous pouvez l’aborder d’une bonne façon au travers de cet album collectif sorti en 2016. Il signe le troisième récit et c’est du pur Richard Corben avec sa colorisation si particulière et ses traits si reconnaissables. Dans ce sacré bouquin on  trouve trois nouvelles du célèbre Frank Castle dit Punisher. Bon !!! C’est un album de la série Dark chez Marvel. Il passe bien avec cette collection. C’est sombre, violent, gore…. Bref si vous aimez les ambiances avec de l'adrénaline et de la testostérone,  c’est pour vous. Un petit point d’orgue avec le deuxième récit scénarisé par Garth Ennis et dessiné par Lewis LaRosa. Une pure merveille graphique avec un récit lourd de chez lourd. Un régal. Le Vieux Oncle Fumetti a adoré. Lewis LaRosa a un vrai talent pour les physionomies et dans cet opus carcéral les ombrages et les colorisations saturées font merveilles. Il est dans toutes les bonnes librairies et sur le net. Pour bien finir une petite bio de Lewis LaRosa. Il n'a pas de Wikipédia celui-là !!!! Enjoy.

 

Lewis LaRosa est dessinateur, encreur et coloriste. Il est né  en 1978 aux Etats Unis. Il vit En Georgie à Marietta. Il a beaucoup été cantonné aux encrages et à la colorisation sur des projets de la Marvel et de Panini Comics des deux côtés de l’Atlantique sur notamment ; Punisher, Deadpool ou Shadowman. Un artiste indépendant à suivre.

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20 février 2018 2 20 /02 /février /2018 12:30

 

Le synopsis de Glénat :

« La vie de Grue, étrange humanoïde des profondeurs de l’océan, bascule lorsqu’il découvre des œuvres de Shakespeare enroulées dans une bouteille de coca... Venu à la surface pour tenter de se faire des amis, Grue est rejeté et se met alors en tête de retrouver la personne qui a jeté les pièces dans la mer. Ce qu'il trouve, c'est l'amour dans les bras de la belle Giulietta... Mais avec son passé trouble et sordide, Grue doit décider s’il est prêt à renoncer à sa véritable nature pour devenir un homme nouveau. »

Très déroutant que cet album. Le sujet est déroutant. Le traitement est déroutant. Alors le sujet du marginal qui veut rejoindre le monde normal est récurrent dans les comics. C’est un thème central mais dans le cas présent le choix du « monstre des profondeurs » est particulier. C’est philosophique. Il est assez intéressant de suivre les méandres du créateur du livre dans sa réflexion. C’est à la fois drôle dans le rendu avec ces crabes qui sont autant de consciences que dans capacité du personnage central à passer du sombre au lucide quand ce n’est au poétique. Le traitement graphique est particulier. Du noir et blanc et on sait que le Vieux Fumetti aime cela. C’est un style très fluide et beau. Simple aussi. Et on sait souvent que la simplicité en mode graphique est difficile.  On est donc gâté. Bref c’est un roman graphique novateur qui casse les codes du comics pour se rapprocher de la franco-belge sans en être vraiment. Et pourquoi pas !!! Déroutant vous dis-je. A découvrir absolument. C’est un format 215 x 293 mm. Un one shot en 208 pages.

 Jonathan Case est un auteur de comics américain. En 2011, son premier roman graphique, Dear Creature, est déjà succès critique. Suivront Green Killer River chez Dark Horse et Batman ’66 chez DC Comics, entre autres. Jonathan est également peintre et expose régulièrement à Portland où il vit avec sa femme et ses deux enfants. En 2012 il reçoit le prix Eisner du meilleur travail inspiré de la réalité pour le Tueur de la Green River. Bon ok !!! le Green River killer… C’est un signe non ?

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