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19 juin 2016 7 19 /06 /juin /2016 16:55
Sheltered de Ed Brisson et Johnnie Christmas chez Akileos

Le synopsis :

« Depuis plusieurs années, les hommes et les femmes de Safe Heaven ont stocké des armes et des provisions dans leurs bunkers, et se sont entraînés à affronter toutes les catastrophes envisageables, naturelles ou provoquées par l'homme. Mais la véritable menace va venir de l'intérieur, quand leurs propres enfants se retourneront contre eux. Ces derniers, menés par Lucas, vont en effet sacrifier leurs familles pour tenter de survivre à une catastrophe qui serait sur le point d'effacer 90% de l'Amérique du Nord. Coupés du monde extérieur, les enfants vont transformer leur sanctuaire en zone de guerre. La fin du mo nde est maintenant le cadet de leurs soucis. »

C'est au USA que cette BD et plus précisément cette série composée de 15 épisodes a été publiée. Akiléos se propose de nous la faire découvrir dans un album. Le scénario est assez basique. On suit des familles vivant reclus dans un camp isolé, appelé Refuge, et qui se préparent à la fin du monde. Tout est en place. Bunkers, réserves de nourriture et d'armes sont donc de rigueur. Tout se déroule pour le mieux jusqu'à ce que les adolescents et autres enfants éliminent leurs parents.... L'histoire est bien construite. La narration est efficace. Ed Brisson est d'abord un encreur. On le connait d'abord pour cet aspect de son talent. Il a su rendre la lecture palpitante et l'on suit ce petit groupe de jeunes dans ce jeu de massacres. Les planches sont réussies. L'immersion est totale. C'est très cohérent. Le dessinateur canadien Johnnie Christmas offre un style contemporain. C'est crédible. Le décor convient bien à l'histoire. A noter un très beau travail de colorisation. Très bonne surprise, ce Sheltered plaira aux amateurs de thriller.

Ed Brisson est canadien. Il est né 13 avril 1975. Il débute dès 1990. Il travaille principalement en tant que lettreur freelance, et a travaillé pour des sociétés telles que Image, ShadowLine, et Blackline Studios, entre autres. En 2005, il lance New Reliable Press, une petite maison d'édition qui a publié huit livres, y compris les True Loves et You Ain't No Dancer, avant de cesser son activité officielle en mai 2011. En 2010, il a écrit et auto-édité Murder Book Volume 1, avec Simon Roy. Toujours en 2010, il a écrit l'histoire de The Orchard, qui a été inclus dans l'anthologie du crime Acts of Violence. En 2011, il a publié Murder Book Volume 2, avec Vic Malhotra et Michael Walsh. En 2012, il a publié le troisième volume de Murder Book. Par la suite il collabore avec Michael Walsh et travaille sur une série de bande dessinée appelé Come Back, publié par Image en Novembre 2012.

Johnnie Christmas est dessinateur et canadien. Sheltered est son premier album. Il est d'abord peintre. Il est sensible aux travaux de Marc Chagall, Gustav Klimt principalement. Pour le 9ème Art il aime Mike Mignola, Katsuhiro Otomo, Jaime Hernandez. Il apprécie le travail d'Alan Moore comme From Hell .

Sheltered de Ed Brisson et Johnnie Christmas chez Akileos
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14 juin 2016 2 14 /06 /juin /2016 06:55
Soleil froid 1 – H5N4 de Jean-Pierre Pécaud et Damien chez Delcourt.

Le synopsis de Delcourt :

« Un homme avance dans les vallées alpines, accompagné d’un robot de portage L2S. Il cherche un refuge, loin des terres basses infestées par un virus mortel. Jan ne se fait pas d’illusions : les trois quarts de la population humaine ont été emportés par l’épidémie. Restent quelques foyers isolés et un fol espoir, presque une légende… Celle d’un labo qui aurait trouvé un remède contre la nouvelle peste… »

Jean-Pierre Pécau revient au registre de l’anticipation et de la SF de ses débuts (Nash, Zentak). C'est un bien parce que ces dernières années il nous a servi beaucoup d''uchronies. Ce n'est pas un tort mais ce n'est pas de la vraie SF. Il était bien aidé par son métier de base en outre. Dans la Science Fiction les références historiques sont moins présentes. On est alors plus dans l'imaginaire. C'est alors pour le lecteur un vrai plaisir. L’ambiance est ainsi plus prenante et intéressante. Il maîtrise bien les dialogues. Le héros est de facture classique. C'est un archétype : solitaire, aguerri, opiniâtre, gonflé d’espoir, un passé trouble aussi. Son compagnon est un robot-mule dont les limites de conversation sont drôles, croisement original entre une table basse et un datacenter. Sa quête ? Evidemment, la recherche d’un monde meilleur que les ruines apocalyptiques héritées des outrances et des incompétences humaines. Enfin, qu’il s’agisse des restes de notre civilisation ou des vastes paysages de montagne enneigée. Il nous faut évoquer le travail de Damien. C'est superbe. De la ligne claire remis au goût du jour. C'est dynamique. Il forme avec Pécau un vrai bon duo. Comme dans toujours avec ces configurations on attend la suite.

Jean-Pierre Pécau est né à Paris. Il est scénariste. Il est historien de formation. Il est professeur un temps puis il travaille pour une société d’importation de jeux de rôles, Donjons et Dragons. Simultanément, il participe à la rédaction des premiers numéros du journal Casus Belli. Les connaisseurs savent de quoi il s'agit. Il se lance dans la BD avec Zentak. Suivent Little Blade, Nash et son best-seller : L’Histoire secrète. En 2010, il lance avec Fred Blanchard et Fred Duval la série uchronique Jour J. À travers la BD, Pécau renoue avec sa passion pour l’Histoire. En 2013, il participe au scénario du premier tome deL’Homme de l’année et lance une nouvelle série : Paris Maléfices En 2014, il lance deux nouvelles séries : Les 30 Deniers et Lignes de Front.

Damien Jacob est né le 28 novembre 1970 à Châtenay-Malabry. C'est à Angoulême qu'il vit. Après avoir obtenu un brevet de technicien en arts graphiques option maquettiste, il travaille en 1991 dans une agence de publicité spécialisée en produits pharmaceutiques, où il exécute des maquettes. Il abandonne son poste pour intégrer en 1992 l'Institut Saint-Luc de Bruxelles et entrer à l'École des beaux-arts d'Angoulême l'année suivante. Il fait ses premiers pas aux Éditions Le Cycliste avec La Meute, un album en noir et blanc qui révèle ses qualités graphiques. Puis il présente cet album aux Éditions Delcourt qui l'encouragent à développer un autre projet. C'est alors qu'il rencontre Jean-Pierre Pécau par l'intermédiaire de Def (dessinateur de Zentak). La collaboration avec celui-ci s'avère très fructueuse, lui laissant une grande marge d'autonomie et donc de créativité. C'est ainsi qu'ils publient ensemble les trois albums de la série Les Fées noires aux Éditions Delcourt. En 2003, il débute avec Pécau la série Arcane majeur, en y intégrant son goût particulier pour les cadrages cinématographiques. Le tome 5 est prévu pour février 2008. Aux éditions Le Cycliste, La Meute

Soleil froid 1 – H5N4 de Jean-Pierre Pécaud et Damien chez Delcourt.
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9 juin 2016 4 09 /06 /juin /2016 06:55
L'érection – Tome 1 de Jim et Lounis Chabane chez Grand Angle

Le synopsis de Grand Angle :

« Quelques jours avant Noël, Léa et Florent, la quarantaine, reçoivent un couple d’amis, qui annoncent durant le dîner être en procédure de divorce. Quand sous la table, Léa pose la main sur la jambe de Florent et découvre que, face à cette amie soudainement célibataire, il a une érection, la nuit va progressivement basculer dans une suite de situations pour le moins inattendues, où toutes les vérités éclateront… »

C'est une BD à caractère sociologique. Il faut en préambule préciser que c'est un album pour adultes de 72 pages. 16 ans et +. C'est l'éditeur qui le précise. Quand on sait que la majorité sexuelle est à 15 ans on n'est pas sûr de bien comprendre mais donc et c'est noter ce n'est pas à mettre entre toutes les mains. Nos deux artistes proposent d'étudier les rapports humains et de couple. Qu'est ce qui déclenche le désir. Qu'est que la tromperie. Les rapports homme/femme, la pérennité du couple etc... C'est bien construit et bien étudié. Les planches sont très belles. De factures classiques dans un style très réaliste. La colorisation est superbe. La première page est très travaillée. Très détaillée. C'est à relever. Des couleurs chaudes. Peut-être pour réveiller nos sens. Allez le Vieux va se calmer. C'est un premier opus. On a envie d'en savoir plus. D'autant plus que la dernière planche entretient le suspense. A découvrir.

Louis Chabane est formé aux Arts Décoratifs à Paris. Il est le dessinateur de Golden Up et Carmen + Travis chez Delcourt, Ligue Zéro chez Soleil ou Mesrine chez Casterman. Chez Grand Angle il propose Si seulement au dessin avec, excusez du peu, Rodolphe au scénario. Une vraie reconnaissance.

Jim est né en 1966. son vrai nom est Thierry Terrasson. Il est diplômé de.Diplômé de l’école de bandes dessinées d’Angoulême, il intègre un studio d’animation (Média 6) en temps que storyboarder. Jim publie sous les noms de Téhy des récits de genre fantastique et sous le nom de Jim des comédies principalement axées sur les rapports amoureux.

L'érection – Tome 1 de Jim et Lounis Chabane chez Grand Angle
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7 juin 2016 2 07 /06 /juin /2016 06:55
Le Petit Prince – Hommages – de Collectif chez Glénat.

Le synopsis de Glénat :

«Le Petit Prince, né sous la plume d’Antoine de Saint-Exupéry, est l’un des personnages de la littérature les plus reconnus à travers le monde. Son univers, infiniment graphique, a été maintes fois transposé à l’image – dernièrement dans le magnifique film d’animation de Mark Osborne –, et notamment en bande dessinée. Ce livre vous propose de retrouver une compilation des plus beaux hommages en cases et en bulles réalisés par quelques grands auteurs de la bande dessinée, toutes générations confondues : de Mœbius à Tebo, en passant par Griffo, Mathieu Bonhomme ou Makyo... Des interprétations sous forme d’histoires courtes de 2 à 4 pages, aussi réussies que variées, d’un personnage mythique de la littérature française et internationale. »

Ce livre charmant de 56 pages est une réussite. Il réunit autour de ce personnage et de cette œuvre emblématique de la littérature moderne quelques uns des meilleurs dessinateurs contemporains. Moebius, Loisel, Ptiluc, Hugues Micol, Griffo ou Matthieu Bonhomme et d'autres encore. Tous ces créateurs nous présentent à l'aide de petites histoires leurs interprétations de ce personnage tendre et sympathique autant qu'onirique.Les styles sont différents mais la magie du récit et du héros restent. C'est pour tous les âges. C'est joli, intelligent et charmant. Un joli cadeau à faire pour ceux que vous aimez. Je vous laisse contempler la couverture de Loisel.

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6 juin 2016 1 06 /06 /juin /2016 06:55
Les tontons – Eparpillés façon puzzle de Chanoinat et Da Costa chez Glénat.

Le synopsis de Glénat :

«Dire des Tontons flingueurs qu’il s’agit d’un film culte relève de l’euphémisme. Par ses répliques géniales signées Michel Audiard et ses acteurs inoubliables, il incarne le symbole d’une certaine idée du cinéma français : ces comédies au délicieux cachet d’époque et pourtant indémodables. »

Ce livre rend hommage à un monument du cinéma français. Un des chef-d’œuvres de Georges Lautner. Le livre passe dans le détail le film et nous livre quelques éléments-clefs. C'est en texte et en image que chacun des personnages du film y est présenté par le biais d’une « fiche d’identité » rédigée par Philippe Chanoinat et illustrée par Charles Da Costa. Retrouvez et ce n'est pas rien pas moins de vingt-deux caricatures de scènes cultes, vingt-deux textes, pour un hommage sincère, drôle et dans le même temps instructif à ce film qui restera à jamais gravé dans l'imaginaire des Français, dont Georges Lautner assure lui-même la préface. Nous n'oublierons pas non plus les dialogues de Michel Audiard qui associés au jeu des acteurs, à leurs « tronches » constituent les autres éléments qui marquèrent cette œuvre. C'est donc plus qu'un livre, c'est une encyclopédie sur ce film. Autant découverte que marqueur d'une époque et d'un certain cinéma. Pour les fans et Oncle Fumetti en est.

Philippe Chanoinat est Bourguignon et passionné de cinéma, de musique et de littérature au sens large du mot. Il déteste les étiquettes et n’en n’accepte qu’une, car c’est celle qui lui correspond vraiment : Rocker. Il compte parmi ses vrais amis Fred Marniquet, Laurent Gerra, Charles Da Costa et Georges Lautner, mais aussi quelques illustres inconnus gominés qui ont une place à tout jamais dans son coeur. Il écrit depuis vingt ans et adore raconter des histoires pour distraire le public, il a à son actif plus de 70 d’albums et compte bien ne jamais prendre sa retraite.

Charles Da Costa est né en 1969. Il choisit de suivre des études d'art appliqués et de peintures, l'une de ses passions avec le cinéma, la bande dessinée et, bien sûr, la caricature. Il a déjà publié plusieurs ouvrages rendant hommage aux figures emblématiques du 7e Art. On peut citer : Les Tontons éparpillés façon puzzle, Les Barbouzes, Allons, messieurs ne nous fâchons pas, La Dernière séquence ou Les Films du dimanche soir.

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3 juin 2016 5 03 /06 /juin /2016 06:55
La page technique d' Oncle Fumetti... Les grands types de personnages.

Lorsque l'on se lance dans la création d'une histoire il est important de bien caractériser ses personnages. Il est plus qu'indispensable que les héros de votre histoire soient reconnaissables. Les lecteurs doivent au premier coup d'oeils cernés les personnages et savoir à qui ils ont affaire. Cela facilite la nararration et fait gagner du temps surtout dans une BD franco-belge qui ne fait qu'une cinquantaine de pages. On vient plus vite ainsi à l'intrigue. Dans les grandes lignes il y a trois grands types de personnages ; comme suit :

le type musculaire : Il est grand, fort, musclé ; Morphologiquement il a un buste très développé et les hanches sont étroites. Psychologiquement il est actif, énergique. Il a un sens pratique certain. C'est le prototype même de l'homme d'action. On en connait plein dans le monde du 9ème art ; Thorgal, Flash Gordon, Prince Vaillant, Le Scorpion, Lone Sloane, Tarzan, Batman, Superman...Ils ont franchi les époques et les âges de la BD. On peut classer dans cette catégorie Astérix aussi.

Le type cérébral : Il est plutôt grand, mince, sa cage thoracique à contrario est étroite. Ses membres sont fins. Psychologiquement il est réfléchi, calme, introverti et plutôt inhibé. C'est le conseiller, le magicien, le scientifique ou le savant. En vrac, vous les connaissez comme Merlin, Enak, Alfred le majordome de Batman ou le Professeur Tournesol. Par la suite il peut évoluer et devenir un mauvais... Allez savoir. On peut mettre Panoramix.

Le type digestif : Il est enrobé pour ne pas dire gros. Ses membres sont courts. C'est le compagnon. Il est drôle. Il est le côté récréatif de l'histoire. Il amène de la fantaisie. C'est le bon vivant qui souvent commet des gaffes. C'est dans la littérature : Sancho Panza, Planchet le serviteur de d'Artagnan . Nous en connaissons tous. Ils sont le pendant naturel du héros, son double ou son négatif si vous préférez. C'est Obélix pour en finir et prendre pour exemple les personnages de Uderzo et Goscinny.

Dans la littérature, vous retrouvez ces morphotypes dans les trois mousquetaires avec D'Artagnan, Aramis et Porthos ; le héros jeune et hardi, Le dandy cérébral et fin et pour finir Porthos le bon vivant adepte des banquets. A vous maintenant...

La page technique d' Oncle Fumetti... Les grands types de personnages.
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18 mai 2016 3 18 /05 /mai /2016 06:55
Rumble – La couleur des ténébres de John Arcudi et James Harren chez Glénat.

Le synopsis de Glénat :

«Ok, par où commencer ? C’est l’histoire d’un épouvantail qui rentre dans un bar... et qui plonge une ville américaine moderne dans un conflit mythique et plurimillénaire ! Après une longue absence, Rathraq est de retour – et il n’est pas content du tout. Mauvaise nouvelle pour ses vieux ennemis, certes, mais pire encore pour tous les autres ! Car le dieu-guerrier épouvantail n’a pas l’habitude de faire dans la dentelle... »

Drôle de livre dans lequel tout semble possible. John Arcudi et le dessinateur James Harren ont imaginé une drôle d'histoire avec ce Rumble. On fait la connaissance d'un héros très grand et puissant nommé Rathraq, une sorte de Conan le barbare dont le corps est celui d'un épouvantail. Qu'est ce que c'est et pourquoi ? Ces questions qui trouveront très vite leurs réponses dans ce premier opus. Il cherche à engager une vengeance pour châtier des monstres qui l'ont fait longtemps souffrir. Ce guerrier n'utilise qu'une méthode : la manière forte. A côté de lui, nous retrouvons deux humains normaux, Bobby et Del, qui viendront aider ou non, on se pose parfois aussi la question, Rathraq dans sa quête. C'est tonique et dynamique. La violence est très présente, les deux auteurs ont inclus pas mal d'humour, que ce soit par le biais des dialogues ou de détails visuels. Notre dessinateur, James Harren fait un travail remarquable. Son style est d'une grande justesse et l'artiste évite toutes fioritures inutiles. Complété par une galerie d'études préliminaires de James Harren sur la série, ce premier album s' installe et on attend la suite. C'est sorti. A lire absolument.

John Arcudi est scénariste et il commence sa carrière dans des magazines comme Savage Tales ou Cracked. Il travaille sur un certain nombre de comics adaptés de films, comme RoboCop, Terminator, Alien et The Thing. Il intégre Dark Horse et y développe la seconde incarnation du personnage de The Mask, qui servira de base au scénario du film avec Jim Carrey. Chez DC Comics, il publie la série Major Bummer, dessinée par Doug Mahnke. Par la suite, il travaille sur B.R.P.D.avec Mike Mignola.

James Harren est né en 1986. Il est donc un dessinateur américain résidant à Brooklyn. Son style est dynamique. Il se pose comme l’une des stars montantes du comics. Il a dessiné quelques épisodes de Conan The Barabarian, et collabore avec John Arcudi sur différentes séries, comme B.R.P.D. et, aujourd’hui, Rumble.

Rumble – La couleur des ténébres de John Arcudi et James Harren chez Glénat.
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15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 06:55

Ce dimanche une interview de Paco Roca en espagnol, normal pour ce valentian. On ne comprend pas forcément tout mais c'est l'occasion de découvrir l'univers de ce créateur important de la BD ibérique. Cela fait le lien avec la sortie de "La Maison" cette semaine chez Delcourt. Bonne leçon d'espagnol.

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12 mai 2016 4 12 /05 /mai /2016 06:55
La Maison de Paco Roca chez Delcourt

le synopsis de Delcourt :

«Un an après le décès de leur père, deux frères et leur soeur reviennent dans la

maison de leur enfance pour en organiser la vente. Mais chacune des vieilleries qu’ils jettent réveille une part enfouie de leur mémoire. La crainte que les souvenirs de cette vie passée au côté de leur père s’évanouissent au fur et à mesure que la poubelle se remplit les engage dans un échange empreint de nostalgie. »


Paco Roca est très présent dans ce blog. Il y avait déjà été chroniqué pour « La tête en l'air » en 2013 chez le même éditeur. Preuve du bon goût de ce support voué à la BD. Cet auteur nous revient avec une œuvre différente. Il reste dans le monde des émotions mais dans un registre autre. Celui du souvenir de l'enfance, de ses objets qui la peuplent et lui donnent corps. Cest chargé. C'est chargé d'émotions, de sensations que nous connaissont quand nous retournons sur des lieux connus et parfois laissés ponctuellement de côté. Le travail graphique est fin. Cet artiste ne fait pas que raconter de jolies histoires. Il maîtrise la narration. Qui plus est le format à l'italienne peu utilisé ou pas assez en BD oblige à contrôler le récit. C'est réussi dans ce livre. La colorisation est fine et colle bien à l'histoire. C'est devenu au fil des livres un outil pour insister ou mettre en exergue des points à accentuer. Paco Roca sait en jouer. Bref un joli livre et un beau récit ou l'inverse. A découvrir.


Paco Roca est espagnol. Il est né en 1969. Il est un des leaders de la nouvelle vague de la BD de ce pays qui rend compte et s'interroge sur la société humaine. Ces livres sont autant d'études sociologiques sur nos sociétés. Il a dessiné et conçu puisqu'il est dessinateur et scénariste, un livre sur Salvador Dali qui est une référence « le jeu lugubre », paru chez La Cupula. En France outre Delcourt, il a collaboré avec l'éditeur Six pieds sous terre pour Le Phare.

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11 mai 2016 3 11 /05 /mai /2016 06:55
Bart is back de Soledad Bravi chez Denoël Graphic.

Le synopsis de Denoël Graphic :

«En 2015 à Tampa, Floride, un chat enterré depuis cinq jours sort de la tombe à la stupeur de son propriétaire et à l'effroi de ses voisins. Les médias le surnomment aussitôt Zombie Cat. S'inspirant de ce fait divers réel, Soledad Bravi imagine, dans le droit fil des maîtres du New Yorker, une ode malicieuse à la vie et à la liberté. »

Charmant, marrant et beaucoup plus profond qu'il n'y paraît. Soledad Bravi nous livre un livre attachant. Ce chat entre dans la mythologie des chats de BD. Ils sont nombreux. Ce livre est drôle, ironique et plus simplement intéressant. Les planches sont simples mais c'est beaucoup plus facile

à écrire qu'à faire. C'est une histoire à tiroirs...multiples. On peut la lire au premier degré ou alors y chercher des ressorts personnels pour se l'accaparer. Une sorte de fable de 128 pages qui se déguste page après page et planche après planche. Cela sort aujourd'hui. Ne boudez pas votre plaisir.

Soledad Bravi est née en 1965 à Paris. Elle est fille d'éditrice. Elle est diplômée de l’École supérieure d’arts graphiques Penninghen en 1988. Elle travaille par la suite comme directrice artistique dans la publicité, puis enchaîne par le travail d' illustratrice professionnelle en 1993. Elle a déjà une bibliographie abondante avec des collaborations multiples chez différents éditeurs (Marabout, Gallimard, Seuil, Mila). Elle a surtout collaboré avec L'Ecole des Loisirs. Elle collabore aussi avec Monoprix, Colette, le pâtissier Pierre Hermé. Depuis mai 2012, elle signe une page hebdomadaire dans Elle.

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