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11 octobre 2015 7 11 /10 /octobre /2015 06:55

Ce matin une courte vidéo qui présente une fable de Wilhem Busch ; "Die fromme Helene".

Pour ce qui concerne Oncle Fumetti, il place Wilhelm Busch comme étant un des pionniers de la Bande Dessinée. Il naquit en 1832 à Wiedensahl en Allemagne et mourut en 1908. C’était un dessinateur mais aussi un poète. Un moraliste. On pourrait dire que son « art » consistait à raconter des histoires burlesques en y incluant une morale à la fin du récit. Bien entendu le format n’était pas celui de nos bandes dessinées et il n’y avait pas nos phylactères habituels mais bien des textes pour éclairer le lecteur. Il eut un succès fantastique avec « Max und Moritz ». Deux galopins qui terrorisaient leur entourage par leurs farces cruelles. Ils furent copiés notamment par Pim, Pam, Poum de l’américain Rudolph Diks.Bibi Fricotin fût peut être un disciple également avec son camarade Razibus.  Ils sont depuis entrés de plein pied dans le folklore allemand. Ils sont encore très lus et publiés chez nos voisins d’Outre-Rhin. Wilhelm Busch eut une œuvre très riche avec d’autres livres. A titre personnel, Oncle Fumetti retient « Fipps der Affe ». Fipps le singe. 

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 06:55
La page érotique d'Oncle Fumetti...Madame de Beaufleur et Giovanni Venturi.

« France, XVIe siècle. Monsieur de Beaufleur, riche noble de la cour, meurt empoisonné. De forts soupçons pèsent sur son épouse et, afin d'éviter tout scandale, le Roi envoie ses mousquetaires à la poursuite de la veuve. Las, l'un d'eux est un ancien amant de Madame de Beaufleur qui a une certaine propension à régler ses affaires par le sexe et qui ne manquera pas d'atouts pour le convaincre à nouveau ». Il s'agit là du synopsis de la Maison Delcourt. Cet album est sorti chez cet éditeur en 2013 dans le cadre de la collection Erotix. Cette œuvre y a bien sa place. La charmante personne qu'est Madame de beaufleur prise dans une intrigue mêlant politique, héritage et capes d'épées, nous entraîne dans des aventures sexuelles des plus prolifiques et ce dès les premières planches, sodomie dès la troisième planche, double pénétration six pages plus loin,éjaculations faciales, l'inévitable scène lesbienne et le viol collectif. C'est assez osé. On a même pu parler de pornographie. Bref les amateurs seront satisfaits. L'intrigue classique passe un peu après alors que tout y est pour que le contenu romanesque apporte également. Un regret sans doute.

Giovanni Venturi est un dessinateur italien. Il est de la lignée des Manara et de Frollo. Le trait est soigné et très travaillé. On alterne les dessins très fins avec des physionomies très réussies. On trouve aussi des ombrages et les aplats qui mettent en valeur les courbes de toutes sortes. Un livre réussie dans le cadre stricte de l'érotisme.

La page érotique d'Oncle Fumetti...Madame de Beaufleur et Giovanni Venturi.
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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 06:55
Le voyage de Phoenix de Jung chez Soleil.

Le synopsis de Soleil :

«Phoenix : oiseau légendaire qui symbolise les cycles de morts et de résurrections. Résilience : aptitude individuelle à faire face aux épreuves majeures de la vie. C’est une re-naissance…3 destins s’entrecroisent : Jennifer, fille d’un soldat américain passé en Corée du Nord. Fille d’un père absent, communiste et traître, l’Amérique la rejette. Elle consacre sa vie à un orphelinat de Séoul. Aron adopte un petit garçon et s’attache tant à lui qu’il délaisse sa fille ; il s’enfonce dans la dépression lorsque son fils tombe gravement malade.Doug, le meilleur ami d’Aron, est militaire et orphelin depuis longtemps. C’est lui qui a poussé Aron d’adopter. Il se sent responsable de ce qui se passe.»

C'est un très joli livre que nous proposent Jung et Soleil Prod. Il s'agit du parcours de trois personnages dont les destins se croisent. On suit leurs vies et leurs pérégrinations. Ils sont tous les trois attachants et dès les premières pages, dès les premières planches on est intéressé par leurs destins et la vision qu'ils portent sur leurs parcours et leurs aspirations. C'est très agréable et touchant. Le travail graphique de Jung est superbe. Cela change des œuvres que nous pouvons suivre et feuilleter habituellement. Les cases sont larges et amples. La colorisation est tendre. C'est une œuvre différente et qui ne laisse pas indifférent. C'est vraiment à découvrir.

Jung est né le 2 décembre 1965 à Séoul, en Corée du sud. Il est adopté par une famille belge en 1971. Il suit des études d'Humanités Classiques (latin et mathématiques) avant de fréquenter un an, en 1985, l'atelier Saint-Luc de Bruxelles. Il étudie ensuite à l'académie des Beaux-Arts de Bruxelles. En 1987 que sa carrière prend un tournant décisif, puisqu'il rencontre Marc Michetz, qui le présente au magazine Spirou. Il travaille alors quelques mois dans l'atelier d'Yslaire et de Darasse. En 1997, en collaboration avec Martin Ryelandt, il réalise La Jeune Fille et le Vent, aux éditions Delcourt. L'univers asiatique de cette série d'heroïc-fantasy est un retour à ses origines coréennes, et le fantastique lui permet de renforcer le côté évocateur de son dessin, notamment pour le héros : le Vent. En 2001 il publie avec Jee Yun « Kwaïdan (3 tomes)«aux éditions Delcourt , une nouvelle série qui frappe par la beauté des couleurs directes et la poésie subtile et raffinée qui émane de ce conte nippon. En 2006 , toujours en collaboration avec Jee Yun , il publie Okiya, un conte érotique japonais(1 tome). Début 2010 l travaille sur « Kyoteru » une histoire sur le monde des enfants ninjas pour Delcourt et sur « Couleur de peau :miel » un récit autobiographique en noir et blanc déjà pour le label Quadrants.

Le voyage de Phoenix de Jung chez Soleil.
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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 06:55
Brigade Criminelle - Immersion au cœur du 36, quai des orfèvres de Titwane et Raynal Pellicer chez La Martinière.

Le synopsis de La Martinière :

«La "Crim’" est considérée comme le plus prestigieux des services de la Police judiciaire parisienne. Ce livre relate le quotidien de groupes d’enquêtes de droit commun et de la Section anti-terroriste et propose un large panorama d’affaires, du crime passionnel aux règlements de comptes, en passant par les filières syriennes. ».

Pellicer et Titwane ont reconstitué leur duo, deux années, et sûrement presque trois pour nous présenter après «Enquêtes générales, immersion au cœur de la Brigade de répression du banditisme » ce nouveau livre. Une autre immersion ; embedded comme disent les anglais. Et encore un travail exceptionnel qui est présenté à notre regard. C'est passionnant et c'est beau à voir. Rarement travaux auront été si intéressants. On apprend à connaître mieux et pourquoi pas le dire à découvrir l'univers de ces hommes et de ces femmes courageux, opiniâtres et passionnés par leur métier ; maintien de l'ordre et protection des populations. Surtout à une époque comme la nôtre si dangereuse et chahutée. C'est une découverte essentielle à laquelle vous êtes conviés. C'est beau esthétiquement tant le carnet proposé par Titwane est superbe et c'est, encore une fois écrit, passionnant par le travail de narration de Raynal Pellicer. C'est sorti.

Raynal Pellicer est réalisateur pour la télévision de documentaires, magazines, programmes courts et courts-métrages. Il est également l’auteur de plusieurs livres pour les éditions de La Martinière : Enquêtes générales, immersion au cœur de la Brigade de répression du banditisme (2013), Version originale, la photographie de presse retouchée (2013) un livre photo qui fit l’objet d’une grande exposition aux Rencontres d’Arles ; Photomatons (2011) et Présumés coupables (2008).


Titwane est illustrateur, notamment, pour la presse et l’édition. Coauteur d’Enquêtes générales, immersion au cœur de la Brigade de répression du banditisme (Éditions de La Martinière, 2013), il collabore à la Revue dessinée et a illustré plusieurs ouvrages aux Éditions Plume de carotte ainsi que des séries de romans pour Bayard ou Albin Michel jeunesse.

Brigade Criminelle - Immersion au cœur du 36, quai des orfèvres de Titwane et Raynal Pellicer chez La Martinière.
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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 06:55
Les légendes de la Bande Dessinée par Oncle Fumetti...Iron Man et George Tuska.

George Tuska est un dessinateur de l âge d'or des Comics américains né le 26 avril 1916 à Hartford. Il est issu d'une famille d'émigrés russes. Il a étudié au "National Academy School of Art" à New York en 1939. Il commence par la joaillerie en dessinant des bijoux. Il entre dans la carrière comme assistant sur le Comics Strip Scorchy Smith. Il enchaîne ensuite les studios et pour commencer celui de Will Eisner. Ses séries sont publiées par de nombreuses maisons d'édition assez peu connues comme Fiction House ou Harvey Comics. Il lui arrive de dessiner des aventures de Captain Marvell. Il retourne ensuite travailler pour Will Eisner et l'assiste sur The Spirit. Durant la guerre, il est appelé sous les drapeaux mais il reste sur le sol américain. Après la guerre il travaille sur de nombreux projets. Il s'emploie sur des séries de Westerns, des policiers ou des récits de guerre. À partir de 1959, il prend un autre strip, Buck Rogers dont il dessine le strip quotidien jusqu'en 1965.A la fin des années 1960, il travaille pour Marvel Comics, principalement sur Iron Man. Il part ensuite chez DC. À partir de 1978, il signe les aventures de Superman dans son strip quotidien. Il garde la série jusqu'à sa retraite en 1993. Il meurt le 15 octobre 2009.

Iron Man (littéralement l'Homme de Fer) est un super-héros de comics créé en 1963 par Stan Lee pour Marvel Comics. Apparu pour la première fois dans Tales Of Suspense #39, la série était scénarisée par Larry Lieber et dessinée par Don Heck. À partir de 1968, le personnage a eu son propre comics qui a été publié par Marvel jusqu'en 1996 avec le no 332. Au début de sa carrière de super-héros, avait pour principale occupation de lutter contre les communistes dans le contexte de la guerre froide. Ce cadre historique a progressivement disparu, au profit d'aventures de science-fiction. Le contexte de la série Iron Man a ensuite continué d'évoluer avec les années, le personnage affrontant en majorité des menaces de type technologique. Son corps est celui d'un humain normal sans pouvoir surnaturel ou surhumain, rendu surpuissant par une armure de haute technologie conçue à l'aide de ses compétences impressionnantes en technologie. Cette armure pouvant voler jusqu'à atteindre Mach 8, lui confère une force très supérieure à celle d'un humain, en plus d'être équipée de multiples armes et capteurs et de systèmes de soin. Il s'associe avec d'autres héros au sein d'organisations telles que The Avengers. Au fil du temps la psychologie du personnage a évolué. Il a été l'objet d'adapations en films d'animation ou de films avec Robert Downey Junior qui lui prête sa physionomie et son jeu.

Credit photo. Marvel

Credit photo. Marvel

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 06:55

Revoir et entendre encore et encore Hugo Pratt parler de son héros et de son inspiration. Un pur moment de plaisir et de nostalgie.

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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 06:55
Corto Maltese – Sous le soleil de minuit de Canales et Pellejero chez Casterman.

Le synopsis de Casterman :

«Une reprise fidèle et moderne d’un grand mythe contemporain. Rubén Pellejero s’empare des codes graphiques d’Hugo Pratt tout en réussissant à les investir de sa propre sensibilité, à travers le soin apporté aux décors, les personnages secondaires et la mise en couleurs. La nouvelle histoire imaginée par le scénariste Juan Díaz Canales réactive les ressorts de la geste prattienne (fidélité à la parole donnée à un ami, chasse au trésor, faits historiques authentiques, etc.). Les dialogues percutants de ce grand récit d’aventures réjouiront les afficionados autant qu’ils séduiront les nouveaux lecteurs. »

Curieux pour Fumetti le Vieux d'aller chercher chez son libraire habituel le nouvel album de Corto Maltese. Fumetti le Jeune découvrait dans un passé de moins en moins récent les aventures de son héro dans Pif Gadget. En plus ce n'est plus le divin Vénitien qui dessine et narre les histoires exotiques du Magnifique Maltais. Bien sûr le moment est excitant et inquiétant aussi. Il a été beaucoup écrit et déclaré sur ce nouvel opus et surtout les fans purs et durs fronçaient dejà fortement les sourcils. Le résultat est bon. Même très bon. L'oeuvre n'est pas trahie. Canales et Pellejero ont respecté le travail du créateur, Hugo Pratt. L'évocation de Jack London est une excellente idée. Les personnages croisés sont pittoresques et intéressants. Le suspense et la dramaturgie sont maîtrisée. Le trait est beau et respecte le travail de Pratt. Les ombrages et les à-plats sont réussis, foi d'Oncle Fumetti !!! De toutes manières il est certain que Patrizia Zanotti n'aurait pas laissé faire n'importe quoi. L'argent n'est pas tout et il est évident qu'elle a veillé à ce que ce chef d'oeuvre de la littérature et pas seulement du 9ème art soit respecté. Oncle Fumetti a aimé et d'ailleurs il acheté le tirage de tête et l'album colorisé en format classique. Il a une tendresse plus forte pour le noir et blanc... Mais c'est normal !!! C'est un vieux schnock !!! Bonne lecture. A ne pas rater.

Juan Diaz Canales est madrilène. Il nait en 1972. Il est le scénariste de Blacksad. Il a fait également les Beaux Arts. Il est pluridisciplinaire. Scénariste, dessinateur, il supervise des séries TV et des films d'animation. Il a créé son propre studio en Espagne où il demeure. Il vient de reprendre Coro Maltese le légendaire personnage de Hugo Pratt pour Casterman avec Ruben Pellejo.

Rubén Pellejero est un dessinateur espagnol. Il est né en 1952. Il débute comme illustrateur et, il commence la bande dessinée en 1983 pour une série sur Barcelone. Il collabore principalement avec le scénariste argentin Jorge Zentner pour le compte de Casterman. Il a aussi publié deux albums chez Dupuis sur des scénarios de Denis Lapière et Franck Giroud. Il reprend Corto Maltese après Hugo Pratt. Enorme challenge.

Corto Maltese – Sous le soleil de minuit de Canales et Pellejero chez Casterman.
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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 06:55
Crédit photo : Uno Y Cero Editiones.
Crédit photo : Uno Y Cero Editiones.

« ...Ruben Pellejero et moi pensons avoir fait du bon boulot. Et on en est très heureux, tant nous avons pour Pratt un immense respect, et pour Corto beaucoup d'affection. Ils ont nourri notre jeunesse et notre parcours professionnel ; nous avons grandi avec eux, avec un temps de retard - il était impensable de trouver Pif Gadget édité par le parti communiste français, dans l'Espagne des annnées soixante-dix... ». Propos tirés de l'interview donné par Juan Diaz Canales au journal Casemate d'octobre 2015.

Juan Diaz Canales est madrilène. Il nait en 1972. Il est le scénariste de Blacksad. Il a fait également les Beaux Arts. Il est pluridisciplinaire. Scénariste, dessinateur, il supervise des séries TV et des films d'animation. Il a créé son propre studio en Espagne où il demeure. Il vient de reprendre Coro Maltese le légendaire personnage de Hugo Pratt pour Casterman avec Ruben Pellejo.

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27 septembre 2015 7 27 /09 /septembre /2015 06:55

Comme vous ne le savez peut-être pas Burne Hogarth était un maître technicien et un anatomiste parmi les meilleurs. Il avait une façon de dessiner le corps humain d'une manière très réaliste. On lui doit un Tarzan légendaire. L'Université de Turin lui rendit hommage. Superbe vidéo. Magnifique idée.

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26 septembre 2015 6 26 /09 /septembre /2015 06:55
Derniers jours de guerre - Bosnie 1995 1996 de Joe Sacco chez Rackham.

Le synopsis de Rackham :

«Soba était en train de devenir une rock star avant que la guerre éclate et l’oblige à partir se battre. Maintenant, la paix en Bosnie est proche, Soba évoque son passé et s’interroge sur son futur. Que va-t-il faire quand la guerre finira ? Va-t-il rester dans la Sarajevo qu’il aime tant et pour laquelle il a risqué sa vie ? Va-t-il partir ailleurs, où la vie sera sans doute plus facile et le succès semble à portée de main ? Zigzaguant sur des routes boueuses, s’arrêtant à des innombrables checkpoints, trois reporters traversent la Bosnie pour essayer de rencontrer Radovan Karadzic, le chef serbo-bosniaque. L’homme ne fera qu’une apparition rapide, entouré de ses gardes du corps ; Sacco se contentera de l’observer de loin, enchaînant ses réflexions et brossant d’un portrait de Karadzic bien plus poignant qu’une simple interview... »


Un livre de Joe Sacco est toujours un événement. Cet artiste sait se faire journaliste, correspondant de guerre. Son trait est son article. Son dessin se fait témoin et il rapporte. Il rapporte la vie des autres, la guerre. Après Goradze et The Fixer, Joe Sacco achève son travail de reportage. Il nous emmène avec lui sur le théâtre d'un des conflits les plus sanglants de la histoire européenne récente. C'est passionnant. Cela nous informe. Alors certes ce livre est paru en 2006 mais les éditions Rackham ont la bonne idée de nous le proposer dans une nouvelle édition revue et corrigée. C'est une bonne nouvelle tant le travail de Sacco est essentiel. A lire et à relire. C'est sorti.

Joe Sacco est né en 1960 sur l'île de Malte. Il émigre en Australie puis au Etats Unis à 12 ans. Il est auteur de bande dessinée. En 1981 il obtient une maîtrise d'Art dans l'Orégon. En 1992 il passe plusieurs mois en Palestine et en Israel et publie en France deux albums : « Palestine : Une nation occupée » ( en 1993) et « Palestine : Dans la bande de Gaza », regroupés ultérieurement. Ce sera sa première œuvre majeure. D'autres suivront...

Derniers jours de guerre - Bosnie 1995 1996 de Joe Sacco chez Rackham.
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