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13 novembre 2017 1 13 /11 /novembre /2017 07:55

 

Le journal de Spirou a été pour beaucoup de lecteurs anciens (vers 50 ans et plus) la possibilité d'accéder à une forme de BD différente de celles des journaux de Mickey, de Pif Gadget, de celui de Tintin ou encore du journal  Métal Hurlant quand ils avaient grandi sans vouloir être exhaustif. La Une est toujours l'occasion de mettre en avant ce qui se passe à l'intérieur ou encore de mettre en avant la série- phare du moment. La couverture du Journal Spirou a souvent fait l'objet d'animations évoluant au gré du temps. Dès 1953 - et ce jusqu'en 1964 -c'est Franquin qui a réalisé chaque semaine une illustration pour mettre en avant l'une ou l'autre des séries. Il avait le talent pour.  Aujourd'hui, ces illustrations apparaissent comme un fantastique témoignage de ce que fut l'âge d'or du Journal de Spirou, alors dirigé par Yvan Delporte, et les commentaires associés racontent en filigrane le lien infini entre Franquin et l'hebdomadaire. Ces bandeaux-titres sont présentés pour la première fois dans leur intégralité. Cela sera présenté en plusieurs volumes. Le premier sort maintenant. Alors qu'ils étaient publiés originellement dans des conditions techniques difficiles, ils ont fait ici l'objet d'une restauration minutieuse, propre à mettre en valeur le travail de Franquin. Ce sont de vrais trésors à revoir ou à découvrir. Cette fois-ci ce sont les années 53 à 60 qui sont à l'honneur. 


Franquin naît en 1924 à Etterbeek en Belgique.Tout d'abord un trait et un style très identifiable. André Franquin a été aussi un mentor pour beaucoup de jeunes dessinateurs qu'il conseilla et encouragea. On parle ici de Jidéhem, Roba...Il aura mis le pied à l'étrier à bon nombre de créateurs directement ou non. Les personnages qui nous laissent sont incroyablement différents et aussi riches. Il est traduit en 24 langues dont le chinois et l'indonésien. Preuve s'il en fallait de l'importance du Maître. Il nous quitte en 1997 à Saint Laurent du Var.

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29 octobre 2017 7 29 /10 /octobre /2017 07:55

Pour faire le lien avec le livre paru ces derniers jours sur l'œuvre de Paul Nash par Dave Mc Kean chez Glénat. Une vidéo passionnante.

Dave McKean, né en 1963, est un artiste britannique illustrateur, photographe, dessinateur de comics, cinéaste et musicien. Il a notamment illustré des romans de Ray Bradbury ou de Stephen King. Il commence sa carrière dans la bande dessinée  avec Neil Gaiman en publiant le roman graphique Violent Cases en 1987 il dessinera avec ce même auteur, Black Orchid, Signal to Noise (Eisner Award du meilleur album en 1993) ainsi que les mythiques couvertures de Sandman. Il nous fera ensuite découvrir Arkham Asylum sur un scénario de Grant Morrison, qui bouleverse les codes du comics américain. McKean illustre également des albums de musique d'Alice Cooper, Tori Amos, Machine Head, Michael Nyman ou Testament. Un très grand artiste contemporain

 

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27 octobre 2017 5 27 /10 /octobre /2017 06:55

 

Le synopsis de Glénat : 

« Peintre surréaliste de la première moitié du XXe siècle, Paul Nash a vécu l’atrocité des tranchées de la Première guerre mondiale. Les cicatrices de cette épreuve ont marqué son œuvre à tout jamais. »

Dave McKean est une Star. C’est une Star de la BD et du comics US. Il transcende ses scénarios ou les sujets qu’il entreprend de mettre en image. Dans le cas de ce livre il décide de rendre un hommage à Paul Nash au travers cette biographie un peu fantasmée. Entre réalité, onirisme et fantastique, il explore la création de cet artiste. Dave Mc Kean parvient à transmettre  par le dessin et l’illustration, parce que cette œuvre navigue dans ces deux domaines, l’image de l’œuvre du peintre. Il rend très bien les effets dévastateurs et les traumatismes légués par la guerre. Il nous offre une plongée dans les replis de l’âme déchirée d’un artiste meurtri. Dans ce que l’on appelle les syndromes de stress post-traumatiques. Une œuvre déroutante, rare et passionnante.

 

Dave McKean, né en 1963, est un artiste britannique illustrateur, photographe, dessinateur de comics, cinéaste et musicien. Il a notamment illustré des romans de Ray Bradbury ou de Stephen King. Il commence sa carrière dans la bande dessinée  avec Neil Gaiman en publiant le roman graphique Violent Cases en 1987 il dessinera avec ce même auteur, Black Orchid, Signal to Noise (Eisner Award du meilleur album en 1993) ainsi que les mythiques couvertures de Sandman. Il nous fera ensuite découvrir Arkham Asylum sur un scénario de Grant Morrison, qui bouleverse les codes du comics américain. McKean illustre également des albums de musique d'Alice Cooper, Tori Amos, Machine Head, Michael Nyman ou Testament. Un très grand artiste contemporain.

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25 octobre 2017 3 25 /10 /octobre /2017 06:55

 

Le synopsis de ça et là :

« Rio, années 1870. Le jeune Sergio, âgé de 11 ans, entre au prestigieux pensionnat l’Athénée, réservé à la fine fleur de l’aristocratie et de la bourgeoisie brésilienne. Le pensionnat est dirigé d’une main de fer par son directeur, Aristarco, qui mélange un certain paternalisme avec l’humiliation en public des élèves aux mauvais résultats. Sergio se retrouve plongé dans cet univers violent dont il ne maîtrise pas encore les codes, où les enfants ont le choix entre devenir victimes ou tortionnaires. Au cours des deux années qu’il passera à l’Athénée, Sergio va se lier d’amitiés parfois troubles avec certains pensionnaires mais il va aussi se faire de dangereux ennemis, dans ce monde clos où les femmes sont presque absentes à l’exception de Dona Ema, la femme du Directeur, dont Sergio va s’amouracher. »

C’est une histoire sur le passage de l’adolescence à l’âge adulte. C’est une adaptation d’une oeuvre écrite par  Raul Pompeia en 1888 et elle est considérée comme un classique de la littérature brésilienne. A la base pour être franc, Oncle Fumetti ne connait pas. C’est esthétiquement joliment adapté par Marcello Quintanilha. C’est bien découpé. C’est travaillé. Réaliste. La traduction a été assurée par Dominique Nédellec. Cela nous donne un peu accès à la littérature brésilienne que l’on connait peu et cela ne fait pas de mal. En plus le livre est beau. Une bonne raison pour le lire.

Marcello Quintanilha est né en 1971 à Niterói (État de Rio de Janeiro). Autodidacte, il a commencé sa carrière de dessinateur en 1988 dans la bande dessinée d’horreur, puis il a travaillé dans le dessin animé pendant une dizaine d’années. Il devient ensuite illustrateur pour de nombreux magazines et journaux brésiliens.  En 2002, il signe avec les éditions du Lombard pour réaliser les dessins de la série "Sept Balles pour Oxford" sur des textes de Jorge Zentner et Montecarlo (sept albums publiés à ce jour). Son premier roman graphique, "Tungstène", publié en 2015 en France aux éditions çà et là, a remporté le Prix du Polar au Festival d’Angoulême 2016. "Talc de Verre" a ensuite été publié en 2016. Marcello Quintanilha a reçu de nombreux autres prix, notamment à la Biennale internationale de bande dessinée de Rio de Janeiro en 1991 et 1993. Il habite et travaille à Barcelone.

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18 octobre 2017 3 18 /10 /octobre /2017 06:55

Le monde du 9ème Art connait Nicolas de Crécy. Il a signé une trentaine d'ouvrages de bande dessinée, d’illustrations et de dessins qui lui ont permis d'imposer un style original et reconnu. Depuis Foligatto en passant par les Carnets de Kyoto et bien d’autres, il a proposé des oeuvres diverses, développées autour d’une narration et d’un graphisme singuliers. Il est un des artistes-phares de sa génération. Ce que l’on sait un peu moins c’est qu’en 2013 il a participé au projet « Lyrics » cher à Olivier Dermaux le concepteur et le commissaire d’une exposition hors norme. Elle eut lieu à la galerie Bailly. C’était le prétexte à ce que des artistes contemporains de premier plan illustrent 26 portraits de Rocks Stars grâce aux textes d’une de leurs chansons. Les Rollings Stones, U2 ou encore Pete Doherty furent parmi les sujets.  Alëxone, Bleu Noir, Gao Jié, JonOne, Jef Aérosol ou Nasty furent quelques-uns des artistes choisis… A cet occasion, Nicolas de Crécy, lui aussi invité, eut à illustrer les paroles de la chanson Lullaby de The Cure, qui parle d’un garçon terrorisé par la visite dans son lit, la nuit, d’une araignée monstrueuse. L’occasion pour lui de s’immerger dans l’univers très particulier de cette chanson. Le résultat fut une grande fresque aux airs gothiques. On remarquera à quel point les deux univers sont proches et se complètent. L’œuvre dans son intégralité ainsi que quelques « close up » illustrent cette chronique.  A l’occasion de la réalisation de ce travail et de l’exposition, un tirage de trente estampes fut fait sur un papier adapté. Ce sont des œuvres recherchées et bien entendu très difficiles à trouver. Allez !!! Oncle Fumetti vous aide et vous file un tuyau ; si vous contactez Olivier Dermaux il vous mettra peut être sur leurs pistes…Contactez le : olivier.dermaux@marcelww.com

Nicolas de Crécy est né en 1966. Il fait partie de la première promotion de l'école de Bande Dessinée des Beaux Arts d'Angoulême. Il en sort diplômé en 1987. Il travaille ensuite pour les studios Disney de Montreuil. Il publie en 1991 son premier livre, Foligatto, sur un scénario de Tjoyas, immédiatement salué par la critique. Il a publié pas loin de 22 livres. Il se dit que son style ait été plagié lors de la réalisation du film d'animation «Les Triplettes de Belleville ». Il est plusieurs fois primé et il a notamment le prix « Max und Moritz » de la meilleure BD étrangère en 1993 en Allemagne.

Olivier Dermaux est créatif dans la communication. Il a été le concepteur et le commissaire de l'expo "Lyrics", qui a réunie des créations originales de JonOne, Nicolas de Crecy, Jean Julien, McBess, Jef Aérosol... Une oeuvre de l'exposition (celle de Supakich) a été acquise par l'Institut Bernard Magrez à Bordeaux, pour intégrer leur exposition permanente.​ Le livre tiré de l'exposition a été intégré dans la sélection des livres chez Colette, La Hune, Artcurial et Centre Pompidou. Il a gagné le Prix des directeurs artistiques 2014, et un prix au New York Festival. 
 

Lullaby de The Cure par Nicolas de Crécy.... Une oeuvre graphique exceptionnelle.
Lullaby de The Cure par Nicolas de Crécy.... Une oeuvre graphique exceptionnelle.
Lullaby de The Cure par Nicolas de Crécy.... Une oeuvre graphique exceptionnelle.
Lullaby de The Cure par Nicolas de Crécy.... Une oeuvre graphique exceptionnelle.
Lullaby de The Cure par Nicolas de Crécy.... Une oeuvre graphique exceptionnelle.
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13 octobre 2017 5 13 /10 /octobre /2017 06:55

 

Le synopsis d'Akileos :


"Réfugié dans son bordel, le Triste Sire est acculé par ses ennemis dirigés par le Rouennais. Parallèlement, dans les bas-fonds, un complot se met en place pour détrôner le Grand Coësre et installer Saïf à sa place. En surface comme sous-terre, la tension est à son paroxysme, les armes ont été sorties de leurs fourreaux, et c’est tout Paris qui tremble sur ses bases…".


Les lecteurs de Team Chaos connaissent ces deux Messieurs. Ils sont quasi inséparables pour notre grand plaisir et font leurs trous dans le 9ème Art. C'est le troisième tôme et dernier de la série. Rare que le Vieux Fumetti écrive une chronique comme cela à retardement. C'est donc que c'est une bonne série. Les personnages sont sympas. Ces ribauds sont intéressants à suivre. C'est bien construit au niveau de la dramaturgie. Les effets sont maîtrisés. Le graphisme de l'ami Ronan Toulhoat est beau ; pour preuve la couverture qui tient son rôle d'accroche. La déjà jolie maison d'édition Akiléos sait nous proposer des pépites. Ce Roy des Ribauds en est une. 


Vincent Brugeas est né en 1985. Il est un historien de formation à la base. Il a une maîtrise en histoire contemporaine. Il publie en 2010 en tant que scénariste qui est son deuxième métier, Block 109, une uchronie. Ronan Toulhoat est son compère. Sa formation l’amène à utiliser son domaine de compétence en créant des scénarios sur des bases historiques ou d’extrapoler sur des bases géo-politiques.
Ronan Toulhoat est graphiste, illustrateur, story-boarder...Il est le double version dessinateur de Vincent Brugeas. Ils développent un style créatif bien typé et particulier ensemble. Ils ont créé tous les deux le label Vinwatt pour publier sur internet Chaos Team. A noter qu’il a dessiné la couverture de Sherlock : Crime Alleys tome 1 paru chez Soleil Production en ce début d’année. le début de la reconnaissance.
 

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4 octobre 2017 3 04 /10 /octobre /2017 06:55

Le synopsis de Dargaud :

« Quels sont les albums qui vous ont le plus marqué ? Blutch, en authentique passionné de la bande dessinée et de son histoire, répond ici à cette question et redessine, relit, parfois joue et modifie une page ou une séquence d'un grand maître. Fascinant exercice qui voit un des auteurs de bandes dessinées les plus intéressants au monde reprendre, pour chercher « à comprendre comment ils faisaient », entre autres Morris, Franquin, Jacobs et aussi Manara, Graton, Lauzier, Pétillon et beaucoup d'autres ».

Oncle Fumetti s’est souvent posé les questions « Mais que pensent les auteurs de BD de nos grands anciens ? », « Mais quels sont leurs albums préférés ? » ou encore « Mais que lisent-ils ? ». Ce travail est un début de réponse. Pas besoin d’en faire des tonnes dans le commentaire. Fascinant et terriblement intéressant, c’est un régal.

Blutch, Christian Hincker est né en 1967 à Strasbourg. Il publie depuis une vingtaine d'années. Il est découvert lors d'un concours de Fluide Glacial. On le dit influencé par Jean Claude Forest et Daniel Goossens. A chacun son avis. Il a beaucoup publié et a été primé. Il a travaillé avec Le Seuil , Futuropolis, L'Association, Dargaud. Il a été découvert par Fluide Glacial. Il est un dessinateur-phare de son époque.

 

 

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1 octobre 2017 7 01 /10 /octobre /2017 06:55

"Tac au Tac" est une émission de télévision française diffusée entre 1969 et 1975 sur les chaines de l'ORTF. Imaginée, réalisée et présentée par Jean Frapat, elle rassemblait quelques dessinateurs, généralement issus du monde de la bande dessinée ou de la caricature de presse. Coopérant ou s'affrontant, les invités se livraient à des dessins improvisés, souvent collectifs, encadrés par des contraintes inspirées des jeux surréalistes comme le cadavre exquis. Le principe de l'émission a été ensuite repris dans la plupart des festivals de bande dessinée. Un plaisir de revoir cette émission et de voir Hugo Pratt dessiner. Bon !!! en plus il est mieux que bien entouré.

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28 septembre 2017 4 28 /09 /septembre /2017 06:55

Le synopsis de Casterman :

 

« 1911, entre Venise et les jungles d'Afrique équatoriale, Corto recherche le « miroir du prêtre Jean », un mystérieux objet rapporté des croisades. Sur sa route, il croise trois jeunes femmes aux destins étrangement complémentaires : Aïda, journaliste entreprenante, Ferida, exploratrice en quête de son père disparu, et Afra, ancienne esclave. »

 

Revoici notre héros. Culte, fétiche, etc… A vous de trouver votre qualificatif. C’est le deuxième opus de l’ère Diaz/Pellejero. Alors comme chaque fois qu’un personnage de ce niveau est repris il y a les pour et les contre. Oncle Fumetti est pour. Déjà Hugo Pratt ne s’était pas opposé à une suite et à une reprise. En outre les deux auteurs sont des vrais pros et des vrais fans du beau Corto et pour en finir la gestionnaire de l’œuvre du divin Hugo est particulièrement regardante. Pour le reste, l’album est sympa. Pas de trahison. Le scénario est sérieux et bien dans la lignée des albums de son créateur. Il y a pas grand-chose à se mettre sous les yeux en ce moment et les réfractaires auront tort de se priver de ce livre. Bonne lecture !!!

Juan Diaz Canales est madrilène. Il nait en 1972. Il est le scénariste de Blacksad. Il a fait également les Beaux Arts. Il est pluridisciplinaire. Scénariste, dessinateur, il supervise des séries TV et des films d'animation. Il a créé son propre studio en Espagne où il demeure. Il reprend Corto Maltese le légendaire personnage de Hugo Pratt pour Casterman avec Ruben Pellejo.

Rubén Pellejero est un dessinateur espagnol. Il est né en 1952. Il débute comme illustrateur et, il commence la bande dessinée en 1983 pour une série sur Barcelone. Il collabore principalement avec le scénariste argentin Jorge Zentner pour le compte de Casterman. Il a aussi publié deux albums chez Dupuis sur des scénarios de Denis Lapière et Franck Giroud. Il reprend pour la deuxième fois Corto Maltese après Hugo Pratt. Enorme challenge.

 

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27 septembre 2017 3 27 /09 /septembre /2017 06:55

Le pitch de « Rue de Sèvres » : Dernière création de Jirô Taniguchi, cette bande dessinée en

couleurs occupe une place à part dans l’oeuvre du maître. Suite au divorce de ses parents et à la maladie de sa mère, Wataru est accueilli par ses grands-parents. Pour le jeune garçon tokyoïte, cette nouvelle vie à la campagne est un bouleversement. Il découvre sa nouvelle école, son nouvel environnement. La forêt en particulier l’impressionne et semble lui communiquer une force presque surnaturelle, venue du fonds des âges. Lorsqu’il devra faire ses preuves face au groupe d’enfants qui le mettent au défi, c’est d’elle que lui viendra un courage intérieur qui lui était inconnu. Les pages en couleurs et à l’italienne de Jirô Taniguchi nous invitent à la contemplation de cette nature séculaire. Elles seront complétées d’un entretien poussé avec l’éditeur japonais avec également du matériel inédit provenant des carnets personnels de l’auteur.

 

Jirô Taniguchi est né en 1947 au Japon. Il publie son premier album Un Été desséché en 1970. Découvert en France avec L’homme qui marche en 1995, sa quarantaine de titres traduits depuis rassemble autant les lecteurs de BD que de mangas ou de littérature classique. Ses récits intimistes ont également amené un public féminin à la bande dessinée. Aussi à l’aise dans les westerns que les récits historiques ou d’aventure, Jirô Taniguchi se caractérise surtout par l’émotion qu’il réussit à susciter avec ses livres. Il nous a quitté en février dernier.

 

Caractéristiques : Album en couleurs, dans le sens de lecture occidental. C’est une BD tout-public de 70 pages avec comme indiqué précédemment une interview de son éditeur japonais sur les coulisses de ce projet, et le story-board de la suite de l’histoire.

La forêt millénaire de Jirô Taniguchi chez Rue de Sèvres.
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