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17 mai 2017 3 17 /05 /mai /2017 06:55

"Très petit, enfant, je salissais tout, je remplissais tout, les murs, les portes, les agendas ; dès qu’il y avait un espace blanc. J’étais plus à l’aise à l’intérieur qu’à l’extérieur, je préférais rester chez moi plutôt que de sortir et voir des gens, et j’ai choisi le dessin plutôt que le foot. Mais j’ai un peu dompté cette manie, je l’ai canalisée. Je suis plus à l’aise en société : quand je suis au restaurant, je ne dessine plus sur la nappe…". tiré d'une interview donnée aux inRocks le 2 févier 2009. 


Blutch, Christian Hincker est né en 1967 à Strasbourg. Il publie depuis une vingtaine d'années. Il est découvert lors d'un concours de Fluide Glacial. On le dit influencé par Jean Claude Forest et Daniel Goossens. A chacun son avis. Il a beaucoup publié et a été primé. Il a travaillé avec Le Seuil , Futuropolis, L'Association, Dargaud. Il a été découvert par Fluide Glacial. Il est un dessinateur-phare de son époque.

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15 mai 2017 1 15 /05 /mai /2017 06:55

Encore un très beau travail de la revue Beaux Arts qui n'en finit plus d'explorer le monde de la Bande Dessinée en profondeur. Cette fois-ci le thème est le polar. Il est vrai qu'il a produit nombre de héros plus fameux les uns que les autres. C'est très bien construit parce que des univers variés sont abordés. On nous explique la genèse et l'importance que des créations et des auteurs aussi divers que Dick Tracy et Chester Gould, Lefranc et Jacques Martin, Nestor Burma et Jacques Tardi ont apporté et ont pu prendre. La liste n'est pas exhaustive puisque ce sont pas moins de 10 personnages qui sont étudiés. Oncle Fumetti vous recommande la partie sur le Spirit et le Grand Will Eisner. Bien évidemment la revue est pleine de belles planches, de belle photos et surtout d'articles et d'interventions pertinentes. C'est très complet et très riche. De la belle ouvrage. C'est un plaisir à parcourir, à lire et relire

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13 mai 2017 6 13 /05 /mai /2017 16:00

Le synopsis de Mosquito :


"Personnage étrange et inquiétant, UT porte un masque qui lui donne l'aspect d'une momie, certainement pour cacher sa naïveté. Capable des pires horreurs au service de Decio, il hante cet univers insolite à la recherche de l'immortalité... pour son chat. Le monde d'UT, à mi-chemin entre ceux d'Edgar Poe et de Lovecraft, est dominé par le docteur Caligari qui tient sous sa coupe une population prête à tout pour manger....".


La maison d'édition Mosquito est toujours force de proposition et notamment sur la BD italienne. Cette maison s'en est faite une spécialiste en mettant à la portée des connaisseurs et des néophytes des oeuvres triées sur le volet. Battaglia, Toppi ou d'autres, c e sont toujours des artistes de très haut niveau. Cette fois-ci, ill s'agit de Carrado Roi. La divine péninsule ne nous a pas offert que des empereurs ou des philosophes. On sait que l'Italie a des écoles des Beaux Arts renommées qui constamment font émerger des génies de l'Art Graphique. Ce Corrado là est un grand artiste. Purement dans la tradition. Trait classique et réaliste mais d'une élégance rare. Les plans sont soignés, les physionomies sont travaillées. les planches distillent avec finesse la dramaturgie. Les rythmes de la narration sont mis en valeur. Il est rejoint par Paola Barbato qui maîtrise avec une aisance et une originalité incroyable ce récit passionnant. Enfin du renouvellement et un univers riche. A ceux qui ne connaissent pas foncez. C'est un triptyque et c'est magnifique. 

Corrado Roi est un dessinateur virtuose qui s’est fait connaître en Italie par sa participation à la série Dylan Dog, on peut le considérer comme le digne héritier artistique du grand Dino Battaglia.

Paola Barbato est milanaise. C'est une romancière italienne et auteur de bandes dessinées. Elle fait partie de l'équipe de rédaction de la bande dessinée italienne Dylan Dog, publié par Sergio Bonelli Editore. Elle a publié trois romans pour Rizzoli. Elle a également publié des romans illustrés, publiés par Sergio Bonelli Editore. Elle a co-écrit pour Filmmaster la fiction In the Name of Evil avec Fabrizio Bentivoglio, diffusée sur Sky Channel en juin 2009.  En plus d'être écrivainne Paola Barbato est impliqué dans des activités sociales. Elle est présidente de "Mauro Emolo" une ONG qui s'occupe de personnes souffrant de la maladie de Huntington

UT - Les Venelles de la faim de  Paola Barbato et Corrado Roi chez Mosquito.
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11 mai 2017 4 11 /05 /mai /2017 06:55

"Des gens bizarres" de Nicolas de Crecy est une des oeuvres intermédiaires de cet auteur. Si on considère que sa carrière a débuté en 1989  et surtout en 1991 avec Foligatto ce livre de 2004 est au milieu de son parcours. C'est un plus livre illustré. Pas tout à fait une BD. Toutefois il a sa place dans toutes les bonnes bibliothèques de spécialistes. Idéalement c'est mieux si vous avec une édition originale, une EO. Cela classe votre collection et c'est aussi un plaisir pour le fan. Ce livre est le prétexte pour notre auteur favori de se livrer à son onirisme que l'on aime tant. On croise au détour des pages ; l'ange du rétroviseur, l'oiseau rare, Barnabé le singe savant ou encore la machine à sécher les chaussettes et bien d'autres. C'est drôle, charmant et délirant. Le style est là. Chaque personnage est accompagné de son texte. C'est un bijou. C'est aussi un collector. A découvriiiiir. Oncle Fumetti est fan. 

Nicolas de Crécy est né en 1966. Il fait partie de la première promotion de l'école de Bande Dessinée des Beaux Arts d'Angoulême. Il en sort diplômé en 1987. Il travaille ensuite pour les studios Disney de Montreuil. Il publie en 1991 son premier livre, Foligatto, sur un scénario de Tjoyas, immédiatement salué par la critique. Il a publié pas loin de 22 livres. Il se dit que son style ait été plagié lors de la réalisation du film d'animation «Les Triplettes de Belleville ». Il est plusieurs fois primé et il a notamment le prix « Max und Moritz » de la meilleure BD étrangère en 1993 en Allemagne.

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6 mai 2017 6 06 /05 /mai /2017 06:55

Le synopsis de Delcourt :


"Vous débordez d’ambition ? Votre vie sociale est d’une richesse inouïe ? Les responsabilités ne vous font pas peur et l’âge adulte représente pour vous un défi passionnant ? Alors ce livre n’est pas pour vous !"


Ce livre est fait pour la génération Y. Vous savez celle tant décriée par les sociologues, les pédagogues, les psychologues.... On les dit paresseux, centrés sur eux-mêmes etc... Et si c'était le doute, la peur de mal faire. En tout cas Sarah Andersen par une série de petits strips avec un classique mais difficile à négocier  4 cases et à l'aide de son personnage drôlatique nous propose un portrait ou plusieurs portraits d adulescents. Elle présente ces jeunes adultes dans des situations marrantes. C'est raffraichissant et simple en même temps. Cela nous vient de la blogosphère. L'avantage c'est que cela casse les codes. Et le Vieux Fumetti aime bien quand les codes sont cassés. Bing !!!!!

Sarah Andersen vit à Brooklyn. Elle débute en publiant ses strips sur le web, via Facebook, Instagram, Tumblr en 2013, alors qu’elle étudie l’art au Maryland Institue College. Elle privilégie la publication de ces planches sur le web, afin de recueillir directement l’avis de ses lecteurs – ce qui l’aide à persévérer. En 2016, les éditions Andrews McMeel, publie les aventures de Sarah en bande dessinée. La voici chez Delcourt
 

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3 mai 2017 3 03 /05 /mai /2017 06:55

le synopsis de Glénat :


"Abandonnée à l’âge de 5 ans, passée par la case « orphelinat », Amber Blake grandit au sein du programme CLEVERLAND. Ce réseau d’écoles ultra-modernes créé par un richissime philanthrope indien a pour but de venir en aide à des enfants défavorisés du monde entier. Sauf que le directeur de la branche londonienne, Jeff Kavotz, est un diabolique pervers qui n’hésite pas à abuser d’élèves dont il a la charge. En fin d’études, témoin du meurtre de sa meilleure amie, Amber parvient à s’échapper de Cleverland. Elle est aussitôt récupérée par ARGON, une organisation secrète qui combat les crimes contre l’être humain comme la pédophilie, la prostitution ou l’esclavage. Jeune, brillante et déterminée, Amber forme une recrue de choix. Maintenant qu’elle a survécu à l’enfer, elle fera tout pour l’éviter aux autres. Mais elle voit surtout dans Argon et les outils futuristes mis à sa disposition le moyen de retrouver Kavotz. Ce dernier a disparu. Et Amber veut le faire payer."

Le Vieux Fumetti vous attend les amis. Il vous entend déjà. Ah oui c'est la femme de Lagardère. Forcément elle a eu droit à son livre. N'allez pas si vite en besogne !  Est-ce que être mariée avec un magna des médias doit nuire à la créativité  Que nenni !!! Cette jeune femme à de bonnes idées. Déjà prendre une héroïne. C'est vrai que nous devons arriver à la parité et cela doit se faire dans la BD aussi. On se souvient des débats lors d'une Festival d'Angoulême encore récent. Ensuite il y a la caution US avec le fameux Butch Guice. Vous croyez vraiment que le dessineux américain a du temps à perdre et qu'il cherche le cacheton en France. Cela serait injurieux. Non cet album c'est de la bonne BD. Des planches bien conçues. Un trait classique. Une fort jolie colorisation. Un récit basique mais qui tient la route. En plus la perspective d'une série au long cours. Allez-y voir dans votre librairie habituelle. 

Jade Lagardère est née le 26 septembre 1990 en Belgique. Elle devient mannequin très jeune. C'est son premier métier.  À l’âge de 20 ans, elle rencontre puis épouse Arnaud Lagardère avec qui elle aura trois enfants. Lors de sa deuxième grossesse, Jade revient à ses premières amours en imaginant et créant le personnage d’Amber Blake, un scénario littéraire qu’elle adapte en format BD.
Jackson « Butch » Guice est un dessinateur de comics américain. Il rejoint dans les années 1980 Marvel où il dessine la série The Micronauts et collabore, entre autres, sur des épisodes de Dr. Strange, The New Mutants, IronMan, X-Factor et Thor. Il signe ensuite chez DC Comics et travaille sur le reboot de The Flash, mais également sur des séries telles que Batman, Superman, Agent Liberty, Action Comics, Resurrection Man, Birds of Prey ainsi que sur le projet DC/Marvel, All Access. En 2001, il quitte DC Comics pour CrossGen, où il co-écrit et dessine la série Ruse. Aux Humanoïdes associés, outre les 2 tomes d’Olympus, on lui doit la série Mandalay terminée en 2015.

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28 avril 2017 5 28 /04 /avril /2017 06:55

Le synopsis de La Boîte à Bulles :

«En 2007, Vincent Croguennec se rend à Cluj, en Roumanie, dans le cadre d’un échange Erasmus. Ses rencontres et ses errances dans la ville et autour des voies du chemin de fer le mènent jusqu’au seuil de la Remarul 16 Februarie, une immense usine ferroviaire. Quelques mois plus tard, il revient en Roumanie avec le projet de croquer, plusieurs mois durant l’activité de cette gigantesque usineoù l’on modernise, répare et rénove le matériel roulant du monde entier. Vincent y découvre ses ouvriers et surtout, son cœur flamboyant : sa forge. Car la 16 ne possède pas un seul ordinateur qui intervienne dans la conception ou la fabrication de quelque pièce que ce soit... »

De prime à bord, c’est un roman graphique. Parce que si un roman graphique c’est un roman avec des dessins nous sommes en plein dedans avec ce livre de Vincent Croguennec. Après vient l’appréciation graphique que l’on veut bien donner à l’œuvre ainsi nommée. C’est vrai que c’est graphique : les croquis sont pris sur le vif. Les traits sont charbonneux. C’est dynamique. Dans un deuxième temps, c’est aussi un carnet. Comme un journal intime d’une personne qui voyagerait et nous relaterait son voyage et rapporterait ses impressions et son vécu. Il y a aussi des photos. Comme un album de photos. En fait c’est un roman graphique, carnet de voyage avec des photos. Au-delà de cela c’est intéressant intellectuellement parce que l’on découvre un pays proche mais dont on ne soupçonne pas ce qu’il est. On découvre un peuple attachant qui quelque part partage les mêmes attentes et les mêmes craintes que nous français connaissons. On découvre cette usine aussi. Bref, c'est une œuvre à tiroir pour laquelle plusieurs niveaux de lecture sont possibles. C’est enrichissant et passionnant. Une vraie découverte. A lire absolument pour la forme et le fond.

Vincent Croguennec est domicilié à Saint-Denis dans le 93. Il est membre du collectif Briche Foraine. C’est un ancien étudiant de l’école Estienne à Paris et des Arts décoratifs de Strasbourg. Il a un parcours éclectique comme l’édition, le spectacle vivant, l’animation, le documentaire. Son film d'animation "L'intérimaire" a reçu le Prix Mediapart "Filme ton travail" du festival "Filmer le Travail" à Poitiers. 16 Februarie, Romania est son premier ouvrage.

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5 avril 2017 3 05 /04 /avril /2017 06:55

Le synopsis de Futuropolis :

"Dans un futur incertain, un père et ses deux fils comptent parmi les survivants d'un cataclysme dont on ignore les causes. C'est la fin de la civilisation. Il n'y a plus de société. Chaque rencontre avec les autres est dangereuse. Le père et ses deux fils, comme les quelques autres personnages rencontrés, la Sorcière, Anguillo, les jumeaux Grossetête, les Fidèles, adeptes fous furieux du dieu Trokool, vivent dans un monde néfaste et noir. L'air est saturé de mouches, l'eau empoisonnée. L'existence du père et de ses deux fils est réduite au combat quotidien pour survivre. Le père écrit chaque soir sur un cahier noir. Qu'écrit-il ? Quel est son secret ? Nous l'ignorons, ses fils aussi. Ils aimeraient bien apprendre à lire, ils aimeraient bien savoir comment on vivait "avant". Mais le père, lui, refuse d'en entendre parler…."

Ecrire qu'un livre de Gipi ne ressemble à aucun autre, c'est un peu une lapalissade. C'est un peu comme enfoncer une porte ouverte. Il suffit de tourner les pages, de regarder le dessin. On ne voit cela que rarement. On peut trouver une personnalisation d'un style chez d'autres, comme Blutch, De Crécy ou quelques autres mais Gipi est sincèrement à part. Il est coutumier des chroniques de ce blog. C'est la preuve de rien mais de beaucoup quand même. Pour faire simple c'est un album à regarder plus qu'à lire. C'est un roman graphique de Gipi. Rien d'autre à ajouter. A découvrir absolument. 

 

Gipi de son vrai nom Gianni Alfonso Pacinotti est un surdoué. Il est italien et dès 1994 il publie ses premiers strips. Son talent est plus que reconnu ; ses récompenses sont légions ; Son livre Notes pour une histoire de guerre reçoit un prix à Angoulême en 2006 pour le meilleur album, prix Max und Moritz à Erlangen pour le meilleur album étranger, le prix au Romics pour le meilleur livre de l'Ecole italienne en 2004....un autre prix à Naples et même une nomination au Eisner awards toujours en 2006. Un plébiscite. Un artiste à suivre de très près encore et toujours.
 

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3 avril 2017 1 03 /04 /avril /2017 06:55

Le synopsis de Glénat :


"Un étranger décide de poser ses valises dans un hôtel situé dans le tranquille et petit village d’Ipen. Les habitants sont très vite perturbés par la venue de ce mystérieux scientifique qui cache sans arrêt son visage et préfère la solitude. Et lorsqu’ils découvrent que sous ses innombrables bandages se cache en réalité un homme invisible, ils prennent peur et décident de le chasser. Mais il reviendra pour se venger... Le paisible village ne va pas tarder à se retrouver hanté par un esprit rempli de haine."


Dobbs est un habitué des ambiances Steampunk ou de l'époque victorienne. Le Fossile n'est donc pas surpris de le retrouver sur ce projet. On parle de deux tomes ; le deuxième sortant en juin. C'est donc un projet serré au niveau du tempo. Dobbs sait y faire en matière d'adaptation de littérature classique anglo-saxonne. Vous verrez qu'il viendra à adapter Lovecraft. Cela lui irait bien. On revient sur cet homme invisible. Il a été de nombreuses fois adapté. C'est un classique. Une BD sur ce sujet n'est pas facile. Autant au cinéma on peut animer des objets, faire jouer la lumière ou des courants d'air pour situer le personnage mais en dessin c'est plus ardu. Nos deux compères ont su faire. C'est bien construit et bien amené. Christophe Regnault est talentueux. Il sait traduire les idées de Dobbs. Le bougre de toutes les manières en bon scénariste sait mener une BD, concevoir les planches etc... A noter que la couverture est fort jolie. Bonne lecture. 


Christophe Regnault est né en 1982. Il se fait parfois appelés "Bis". Il dessine depuis toujours. Après 4 années d'études de dessin académique à Lyon, il illustre pour du jeu de rôle (2d sans face). Il travaille pour différents projets de bande dessinées pédagogiques (Une Bulle en Plus) et pour la presse vidéoludique telle que Dofus Mag et IGMag (Ankama). Il publie Chasseurs de Scoops en septembre 2012 chez Glénat, pour qui il inaugure également en 2014 la collection "Ils ont fait l'Histoire" en signant le dessin de Philippe Le Bel.
Olivier Dobremel alias Dobbs est formateur, scénariste et conférencier. Il est montpelliérain. Il collabore maintenant depuis plusieurs années avec Jean Luc Istin et avec Soleil sur des scénarios portant sur des livres tels que : Ed Gein, Mr Hyde contre Frankenstein, Allan Quatermain ou encore Alamo. Le  voici chez Glénat. 
 

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1 avril 2017 6 01 /04 /avril /2017 06:55

Le synopsis de Casterman :


"En Corse, on nomme MAZZERU l'homme ou la femme qui part chasser dans son sommeil, l'arme à la main. De ses songes, il rapporte une prédiction. Dans la gueule de la bête q'uil a tuée ou blessée, la mazzera ou le mazzeru reconnaît une personne de son entourage qui subira le même sort dans l'année. Victimes de leur don, les mazzeri annoncent malgré eux un événement funeste contre lequel il est déconseillé d'agir...".


Le Vieux Fumetti aime le noir et blanc. Le Vieux Fumetti aime les romans graphiques. Donc si vous suivez le raisonnement tout part pour le mieux et c'est vrai que ce bouquin partait gagnant avec le Fossile. Mais ce serait retirer ou ne pas tenir compte des autres qualités de cet album. Déjà la dramaturgie est intéressante. Le récit est bien mené. L'intrigue intrigue et le suspense perdure. C'est déjà ça. Vient ensuite le trait. C'est charbonneux. On croirait ce livre dessiné au fusain. Cela donne une humeur sombre à ce livre et c'est bien évidemment totalement adapté au propos. Le paysage corse est magnifiquement rendu. On s'y croirait. C'est beau et même en noir les vues de villages sont superbes. Ce qui plait aussi c'est l'absence de phylactères. Le récit se noue dans la marge. A côté des cases. C'est particulier. Ce n'est pas inintéressant. Pour peu on se croirait dans une BD à l'ancienne de Benjamin Rabier ou de Wilhelm Busch. Bon ! la comparaison s'arrête là. Pour les fans de Larcenet et les autres !!!! C'est un super album. A découvrir. 
Jules Stromboni est diplômé de l’école des Gobelins. Forcément il a du croiser Winschluss car il a commencé sa carrière dans l’animation, travaillant notamment sur Persépolis, de Marjane Satrapi. Il a travaillé aussi sur Tueur de cafards, de Tardi et Benjamin Legrand. En 2008, il publie son premier album de bande dessinée intitulé Le Futuriste déjà chez Casterman.  Par la suite, il dessine ensuite L’Ultime défi de Sherlock Holmes pour la collection Rivages/Casterman/Noir. Après avoir participé à la bande dessinée numérique Les Autres gens, Jules Stromboni publie L'Épouvantail en 2012, puis la biographie Isadora Duncan l’année suivante chez Naïve. Le voici aux commandes de Mazzeru. 
 

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