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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 10:10

Le synopsis de Les Enfants Rouges :

 

 

«Antoine Simiac, surnommé « le poète », est un jeune et charismatique leader d’un parti de gauche. Son ascension vers les sommets de l’état est fulgurante. Mais quelques mois avant l’élection présidentielle, qu’il avait toutes les chances de remporter, Simiac est assassiné. Son meurtrier, François Mastrado, est arrêté et écroué. Cependant, doutes et questions subsistent : cet homme a-t-il vraiment agi seul et de son plein gré ? L’ a-t-on manipulé ? Qui avait réellement intérêt à éliminer le poète de la course au pouvoir ? Lorsque, dix-sept années plus tard, l’assassin sort de prison, l’heure est peut-être venue d’obtenir des réponses et de solder les comptes… »

 

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La maison d'édition de Nathalie Meulemans, Les Enfants Rouges, nous propose une œuvre originale le 6 mars. Il s'agit de l'adaptation en Bande Dessinée ou sous forme de roman graphique, de ce qui était initialement une pièce radiophonique. C'est pour le moins pas banal. C'est un roman noir. Une histoire politico-policière sombre et dramatique. C'est bien écrit et bien scénarisé. Vincent Gravé que les profanes connaissent encore peu, met tout son talent à la réalisation de ce roman graphique. C'est très intéressant graphiquement à regarder. C'est transgressif...Ne vous attendez pas à une BD classique avec ses cases, ses planches et ses phylactères. Il faut savoir s'affranchir des codes et prendre ce travail à la fois comme un roman et à la fois comme une création artistique. C'est tout l'intérêt de ce style de travaux qui nous sortent de nos routines bédéesques. Cela laisse de la place pour chacun ; le scénariste, le graphiste et le lecteur qui  prend aussi ce qu'il veut y trouver. C' est moins bordé que dans nos albums à strips. Cela fait du bien à la tête. C'est du bon roman graphique avec du bon scénario. A découvrir.

 

Vincent Gravé est né en 1973. Il dessine depuis l'enfance. Il est enseignant et illustrateur. Il a travaillé avec Eric Liberge. Il a dessiné sur un scénario de CharlElie Couture Loin du Mythe chez Carabas.Il reçoit le Prix Cognac Polar 2009 avec son compère Joseph Incardona.

 

Marcus Malte alias Marc Martiniani est né en 1967. C'est un écrivain de roman noir. Son livre Garden of Love publié chez Zulma en 2007 et repris par Folio en 2010 a été plusieurs fois primé.

 

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 08:24

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Le tome 2 de Radiant le manga de Tony Valente publié chez Ankama sort le 7 mars. Nous avons souhaité en savoir plus. Tony revient dans nos colonnes pour répondre à nos questions.

 

 

Bonjour Tony et bienvenu !!! Alors pour commencer, comment a été reçu le premier tome de Radiant ?

 

Trèèèèèèès très bien! Beaucoup mieux que ce à quoi je m'attendais en fait! On réimprime beaucoup de tome 1 pour la sortie du tome 2, les libraires sont au taquet... C'est la première fois que le démarrage est aussi bon pour un de mes titres. Les retours des lecteurs sont hallucinants ! Il y a déjà de vrais fans, certains ont relu le tome 1 près de 10 fois... Ca met une sacré pression pour la suite ! Mais une bonne pression ! Qui fait un peu peur quand même...

 

 

Qu'est ce que cela change de voir son talent reconnu encore un peu plus  ?

 

 

Je ne suis pas sûr que ce soit une reconnaissance d'un talent ou quoi que ce soit d'artistique... Il me semble que la vraie différence cette fois-ci, c'est l'adhésion aux personnages que j'ai créés. Quand je vais en festival ou en librairie dédicacer, beaucoup de lecteurs me parlent des personnages, comme si ils les connaissaient mieux que moi. Ca c'est génial !! J'ai aussi eu des témoignages super touchants de la part de tous jeunes, notamment un petit gars pas très bien dans sa peau et qui est victime de rejet à l'école. Il m'a dit que l'attitude de Seth face aux regards des autres le motivait beaucoup et l'inspirait pour garder le moral. Jamais j'aurais imaginé toucher à ce point quelqu'un ! Pour le coup c'est ce petit lecteur qui m'a motivé pour la suite !

 

 

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Tu as été très sollicité dans les salons et notamment à Japan Expo. C'est agréable ou pas ?

 

Je viens pour rencontrer les lecteurs, alors quand il y a une file interminable pour la dédicace, c'est vraiment motivant. Surtout que les lecteurs qu'on rencontre en faisant du manga sont plus investis dans ce qu'ils lisent, ils ne viennent pas accumuler des dédicace de tous les auteurs, ils viennent parce qu'ils ont aimé lire mon bouquin. Ca change pas mal de l'expérience que j'avais des salons lorsque je faisais de la bd...

 

Comment évolue ton perso dans le tome 2 ?

 

Alors ça... Je ne sais pas trop... Disons qu'il est toujours le même, mais peut-être qu'il commence à se formuler un peu plus pourquoi il veut détruire le Radiant.

 

Comment évolue l'histoire ? 

 

Il y a une dimension un peu plus politique que dans le tome 1, sur le fond... Mais en surface ça reste boules de feu et blagounettes.

 

Par curiosité tu comptes faire combien de tomes ?

 

10 ou 15 me paraît être correct si je vais en ligne droite jusqu'à la fin de mon histoire... Mais j'ai tendance à prendre un peu de place, on peut tout à fait imaginer que ce soit plus long ! Pour ça il faut que je tienne le coup et que les lecteurs suivent. Il y en aura déjà 4, ça c'est sûr. On verra si ça tourne assez pour continuer ou pas !

 

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Tu continues à tout faire tout seul ?

 

Oui, pour l'instant...

 

Comment travailles tu ? Tu fais un storyboard ou tu avances au gré à gré avec un scénario écrit ?

 

J'ai les grandes lignes de l'histoire en tête ou dispatchées sur tout un tas de notes, mais je me laisse la liberté d'écrire chaque chapitre selon l'envie et l'inspiration du moment... en jalonnant le récit d'éléments importants. J'écris chaque chapitre sous forme de story-board ( croquis rapide de mise en place) puis je crayonne et j'encre le tout.

 

C'est pas trop difficile de tenir la cadence ? Le tome 1 étant sorti en juillet cela fait

le deuxième tome, 6 mois après c'est rapide non ? Tu y passes tes nuits et tes jours ?

 

Si c'est très dur ! Je passe beaucoup de temps à écrire l'histoire et lorsque je passe au dessin je suis obligé de sprinter comme pas possible... ça fait des journées bien harassantes, matin au soir et toutes les soirées quasiment... Plus les week-ends régulièrement et quelques fois les nuits. Ca fatigue, j'avoue...

 

Ton trait est précis. Tu refais beaucoup tes planches ou cela vient comme cela ?

 

Il m'arrive de crayonner plusieurs fois une case quand ça ne vient pas, il m'arrive aussi de réécrire un chapitre entier lorsqu'il n'est encore qu'à l'état de story-board, mais une fois l'encre posée et le dessin fini, je ne refais pas... Je ne refais jamais de page en fait. Ce n'est pas de la flemme, c'est juste que slorsque je fais des erreurs, elles restent sous mon nez. Quand je revois mes pages, les erreurs me sautent aux yeux et me forcent à faire gaffe sur les pages suivantes. Ca m'aide à progresser un peu, en plus de permettre un rythme plus soutenu ! Et puis je ne suis pas illustrateur, améliorer un dessin sans cesse me prend vraiment la tête... Je ne trouve mon plaisir qu'en faisant vivre des personnages et en racontant des histoires !

 

Tu as le temps de réfléchir à d'autres choses ?

 

Oui, mais c'est un vrai malheur... Finalement Je fonctionne vraiment d'avantage comme un scénariste que comme un dessinateur, du coup j'ai des dizaines d'idées de projets par an, mais absolument pas le temps de les développer! Je trouve un certain équilibre en ramenant le maximum de choses possible dans l'univers de Radiant. Pas mal d'idées qui devaient donner lieu à d'autre projets sont venu enrichir l'univers ou la suite de l'histoire. Mais j'ai quand même au moins deux autres histoires qui me taraudent assez régulièrement et qui ne trouvent pas leur place dans Radiant... Si je ne trouve pas le temps de les faire, peut-être que dans quelques temps j'écrirais pour d'autre dessinateurs !

 

Eh bien merci et bon succés à Radiant 2. A bientôt avec Oncle Fumetti.

 

 

 

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21 février 2014 5 21 /02 /février /2014 08:14

Le synopsis de De la Martinière :

 

 

«Paris, au cœur de l'île de la Cité, se trouve le siège de la B.R.B : Brigade de répression du banditisme. Chargée de traquer voleurs, escrocs, auteurs de cambriolages, braquages, et autres attaques à main armée en bande organisée, la brigade se veut secrète, scrupuleusement protégée. Cas exceptionnel, Raynal Pellicer a obtenu l’autorisation de suivre quatre mois durant le quotidien d’une équipe d’enquêteurs. L’ouvrage se veut ainsi une immersion sous la forme d’un « carnet de voyage ». Les dessins à l’aquarelle de Titwane, se mêlent aux textes de l’auteur, apportant un regard unique sur l’un des plus prestigieux services de la Police judiciaire. »

 

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Superbe carnet que celui-là. Dans un premier temps, on se demande si c'est de la BD. Qu'est-ce qui sépare l'illustration de la Bande Dessinée ? Difficile de savoir. Fumetti dira qu'il s'agit d'un roman graphique. Cela permet tout et surtout cela permet de sortir du cadre. Pour le moins ce livre est magnifique. Titwane que le Vénérable découvre est un artiste incroyablement doué. Son travail est ciselé. Les dessins parfois simples à la mine de plomb, à la plume sont parfois aquarellisés.

Portraits, scènettes, architectures, véhicules ou armes, tout est prétexte à illustrer la narration de Raynal Pellicer. Il s'agit de 208 pages de pur bonheur avec des récits d'enquêtes. On sort de la fiction pour entrer dans la réalité. On découvre un monde méconnu et mis en relief par le dessin. C'est élégamment mis en page. C'est passionnant et esthètiquement beau. Arriver à rendre superbe un livre sur du journalisme policier n'est pas sans mérite. A découvrir absolument tant c'est une réussite.

 

Raynal Pellicer nous vient du documentaire et de la télévision. Il est le scénariste de ce livre. Il a travaillé pour Arte, France 3 ou Canal +. Il est aussi écrivain. Il apublié toujours chez ce même éditeur «présumés coupables » en 2008 ou « Photomatons » en 2011.

 

Titwane de son vrai nom Pierre-Antoine Thierry est illustrateur et graphiste. Il a travaillé beaucoup dans le monde de la communication. Il a collaboré en 2011 en travaillant sur le carnet de l' émission « Ce soir on dîne ailleurs ». Il est membre de l'atelier Cachalot. Il est installé à Tours.

 

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 06:07

Le synopsis de Paquet :

 

 

«Alors qu’elle nage au détour d’une rivière, Mila rencontre Agnès. Entre ces deux filles solitaires va naître une amitié profonde, fraternelle, presque physique. D’histoires en escapades, de bosquets en ravins, Mila la brune et Agnès la blonde nous emmènent hors du temps, dans un espace où les règles s’abolissent, un terrain de jeu libre et ouvert. »

 

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Récit onirique et magnifique de Sandoval. On connait l'oeuvre de ce créateur hors pair. Ce livre est dans la lignée des précédents. Deux personnages, deux jeunes filles qui dès leur rencontre sont fascinées l'une par l'autre. Leurs jeux sont à la fois naîfs et en même temps sont autant

de rites iniatiques. Leurs échanges sont aussi jolis que doucement pervers. Ce récit onirique laisse la part belle à une histoire érotico-fantastique. Les décors sont fantasmagoriques. De but en blanc on a le sentiment que le livre est destiné à une population juvénile pourtant il ne faut pas se laisser distraire par le graphisme recherché et fin de Sandoval. Ce livre peut choquer par certaines scènes comme celle du baiser, du vomissement. Cela reste un récit féérique et parfois macabre qui ne laisse pas insensible la rétine du lecteur. C'est à découvrir autant pour le graphisme que l'on connait maintenant bien tant il est identifiable que par ce récit merveilleux autant qu'étrange. A découvrir absolument.

 

 

Tony Sandoval est mexicain. Il est né en 1973. Il est à la fois scénariste et dessinateur. Il commence à avoir une place importante dans le 9ème art. La qualité de son travail et son originalité l'ont fait se révéler au grand public ces dernières années. On lui doit quelques ouvrages de qualité tels que « les Bêtises de Xinophixérox » ou « le cadavre et le sofa ».

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 12:35

Le synopsis de Carabas :

 

 

« Un polar en noir, blanc et rouge, signé Jason. Une poignée de billets jetés au travers la figure, un chat perdu et retrouvé, un père égaré lui-aussi et une jeune femme, elle, perdue pour de bon. Au grand dam de Danny Delon, détective privé en gabardine et chapeau mou. Le même qui arpente les kilomètres d'asphalt des films noirs.

 

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Difficile de raconter une histoire. C'est parfois le résultat d'un style graphique. Une histoire de mise en place des cases dans la planche pour guider le regard du lecteur mais parfois pas. Dans le livre publié par Carabas et proposé par Jason les planches et les dessins sont minimalistes. Il ne s'agit pas de dire que le travail est mal fait ou limité. Il s'agit de dire qu'il y a un parti pris dans la présentation de la narration. Jason nous destine une œuvre simple dans le concept. Le charme opère et passe aussi par l'imaginaire du lecteur. Il s'agit et le synopsis l 'explique bien, de raconter une histoire policière. Les planches sont de quatre cases. Peu de phylactères, peu de mouvements accentués, pas d'ombrage. Simple et efficace. On ne peut pas demander moins. Le lecteur suit et comprend l'histoire. C'est cela aussi la BD. Tout se passe dans la suggestion. C'est à ce titre que cette œuvre est singulière et intéressante. Proposer et suggérer. Le Vieux Fumetti achèèèète. Bonne lecture et bonne découverte.

 

Jason alias John Ame Sæterøy est norvégien et est né en 1965. Il découvre la BD avec Tintin. Dès 15 ans il propose ses propres travaux, des strips à un journal de son pays. Il est prolixe dès les années 2000. Il est un dessinateur de la BD indépendant. Il ne publie que des « One shots ». On remarquera « J'ai tué Adolf Hitler ». Une vingtaine d'albums a son actif. Celui-ci est sa dernière production.

 

 

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 12:51

Le synopsis de Futuropolis :

 

 

«Dans ce récit envoûtant, Miriam Katin relate son parcours avec sa mère en Hongrie durant la Seconde Guerre mondiale, alors que toutes les deux fuient les persécutions nazies. Tandis que son père est enrôlé dans l'armée hongroise, Miriam et sa mère sont contraintes de quitter Budapest, refusant d'être parquées avec les autres juifs promis à la déportation. Elles se font passer pour une servante russe et sa fille illégitime, vivent dans la clandestinité, croisent des officiers allemands, une ribambelle de traîtres et de collaborateurs, des paysans dépassés et des soldats soviétiques sans foi ni loi. Dans cette fuite éperdue, certains d'entre eux vont pourtant les aider. »

 

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C'est un livre remarquable et fort que souhaite évoquer Oncle Fumetti aujourd 'hui. Il s'agit d'un très beau libre dessiné et conçu par Miriam Katin. Cette autobiographie graphique en noir et blanc a été éditée en janvier dernier par Futuropolis. Il s'agit du récit de la vie de cette auteure venue sur le tard à la Bande Dessinée. Elle nous narre le périple et la vie qui a été la sienne durant la seconde guerre mondiale avec sa mère. Nous connaissons peu ce qui a pu se passer par delà nos frontières et ce qu'ont pu connaître les peuples d'Europe Centrale pris dans l'étau entre armée allemande et armée soviétique. Cela se déroule sur fond de déportations de juifs. C'est poignant à lire et instructif. Dans ce genre de configurations, la bande dessinée se fait vectrice de la culture et vectrice de l'Histoire. Les planches sont fortes et brutes. Le trait est à l'image du récit, lourd. Ce n'est pas péjoratif. Il apporte son surplus de gravité. Le noir et blanc est propice à la narration. C'est simple et grave. C'est une belle découverte.

 

Miriam Katin est née à Budapest en 1942. Elle quitte la Hongrie en 1956. Elle s'installe en Israël

où elle devient « artiste graphique » dans l'armée. En 1963 elle s'installe à New York. Il y travaille dans la décoration. C'est en 2000 qu'elle vient à la Bande Dessinée. En 2006 sort «We are on our own », Seules contre tous, qui sera primé en 2008. Elle a sorti depuis « Lâcher prise » qui est aussi autobiographique. Il est sorti également chez Futuropolis.

 

 

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:22

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Le synopsis de Caraïbéditions :

 

«...Ben y en a pas !!!!!......C'est pas grave. »

 

 

Les voilà de retour. Ils nous ont manqué. Ces deux personnages drôlatiques nés en 1996 de l'imagination de Stéphane Bouzon sont de retour. Avec ces deux-là on revient à la genèse du 9ème art quand la BD était d'abord un encart dans un quotidien à côté du «mots croisés » dans la page détente. Tout est parti des Etats Unis. C'est tout un art de distraire et faire rire en trois cases. L'auteur pratique à la fois du comique de situation, du comique de mots et de satyre. Essayez vous en trois cases avec le dessin. C'est court. Stéphane Bouzon sait faire. C'est décapant et drôle. Ces personnage anthropomorphes travestissent nos contemporains. Peu de texte, un dessin minimaliste et la magie opère. Cela fait totalement rire le Vieux Fumetti. Il y a peu de maîtres de cette forme d'art...Il est dommage que ce créateur incroyable de talent dans la concision soit obligé de passer d'un éditeur à un autre ou de s'auto-publier. Le talent n'est pas toujours reconnu que voulez-vous !!! En tout cas Le Vénérable Vieillard est content de le lire de nouveau. Longue vie à Trip & Trash et à leurs camarades de jeux.

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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 09:58

Bonjour François Le Bescond, vous êtes le Directeur éditorial adjoint de Dargaud. Nous voulons en savoir plus sur votre métier et sur ce qu'est le domaine éditorial dans le monde de l'éditions de BD.

 

Quel est le rôle d'un Directeur éditorial ? Dans quelles domaines intervient-il et pourquoi ? Est-ce différent d'un directeur de collection ?

 

 

Un directeur éditorial ou un directeur de collection sont tous deux éditeurs, c'est juste une différence subtile : le directeur éditorial est le supérieur hiérarchique. Dans l'absolu un directeur de collection  s'occupe  de certaines collections précises, mais chez nous la notion de collection n'existe pas vraiment, on parle plutôt de séries. Fondamentalement les éditeurs regroupés dans le comité éditorial lisent et choisissent parmi les projets qu'ils reçoivent chaque jour ou sont à l'origine de projets en proposant à des auteurs des sujets ou en "mariant" des auteurs entre eux, comme cela a été le cas avec Marion Montaigne et les sociologues Pinçon-Charlot sur l'album Riche pourquoi pas toi ? Les éditeurs  accompagnent ensuite les auteurs dans leur travail de création jusque la parution de l'album. Dans la pratique le champ d'intervention de l'éditeur est beaucoup plus large et complexe : il doit négocier les contrats avec les auteurs, il doit avoir un regard artistique (l'essence même du métier), il est amené à communiquer avec tous ceux qui vont travailler sur les livres : le chef de fabrication, l'attachée de presse, le webmaster, le marketing et le commercial, les droits étrangers, le diffuseur, etc. Bref c'est extrêmement varié et du coup passionnant.

 

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Définissez nous ce qu'est une ligne éditoriale ? Pourquoi est-il nécessaire d'en avoir défini une ? Pour combien de temps est-ce défini et pourquoi ? 

 

Je préfère parler de philosophie éditoriale. C'est un mélange de notre histoire, un héritage que l'on doit aux auteurs et aux éditeurs qui sont passés avant nous chez Dargaud à commencer par René Goscinny et Guy Vidal pour lesquels j'ai un immense respect. Le passé, donc, mais aussi le présent et la vision que l'on a d'une maison comme la notre qui existe depuis longtemps. Cela ne se résume pas à une équation mathématique, rien n'est figé, rien n'est écrit dans le marbre, il est toujours difficile d'expliquer ça en fait car c'est un ressenti dû à des convictions (plutôt qu'à des certitudes…).

 

Sachant qu'une ligne éditoriale se décide tôt et que vous signez tôt avec
les auteurs, N'est-il pas risqué de fonctionner en se limitant à un type rédactionnel ?

 

Dargaud est depuis longtemps un éditeur généraliste qui s'explique par le journal Pilote qui a posé les fondements d'une vision large. Pilote c'était Reiser à côté de Tanguy & Laverdure, Fred à côté de Blueberry,  Druillet à côté de Valérian ou Bretécher à côté de Barge Rouge ! Un mélange de grands classiques avec des auteurs au regard plus personnel, plus décalé, plus moderne diront certains. Cette ouverture perdure et permet d'accueillir une génération d'auteurs aux personnalités souvent très différentes, c'est ça qui fait notre richesse éditoriale. Par contre on veille à avoir une forme de cohérence et une réelle exigence dans ce que l'on fait .

 

  

Est-ce que le choix des dessinateurs est fonction de cette ligne ? Doivent-ils obligatoirement s'y adapter ?

 

Non, nous décidons en fonction d'un projet proposé par des auteurs qui choisissent les thèmes abordés et la façon de le faire. On sait assez vite si ce sera pour nous ou pas mais ce sont les qualités intrinsèques d'un projet qui font la différence surtout que, encore une fois, le catalogue de Dargaud est suffisamment généraliste pour accueillir des choses très différentes. Quand un projet nous plaît on discute alors avec l'auteur de façon plus détaillée. Il faut savoir que la relation humaine est fondamentale dans notre métier, l'envie de travailler avec certains auteurs est souvent aussi liée à cette relation dans le travail.

 

Comment s'y prend-on pour créer de l'homogénéité dans ce travail éditoriale entre les différents albums ?

C'est en amont que cela se fait, une fois le projet déterminé. Ensuite l'album concrétisera tout ce travail accompli avec les auteurs.Nous passons aussi beaucoup de temps à définir quelle sera la forme et pas seulement le fond : quelle maquette ? Quel papier ? Quel format ?… C'est discuté au cas par cas.

 

Est-ce que cela ne disqualifie pas certains artistes ? La porte est-elle fermée aux créateurs qui voudraient vous proposer un projet personnel ?

 

J'y ai répondu : nous sommes ouverts à tout ou presque mais les auteurs envoient leur projet aux éditeurs qu'ils choisissent eux mêmes.

 

 

Soyons concrets ...Quel est (sont) la (les) lignes éditoriales de Dargaud si ce n'est pas secret ?

 

Idem, j'y ai répondu : chez Dargaud  il s'agit d'une philosophie éditoriale générale, rien n'est écrit, rien n'est figé, rien n'est secret.

 

A titre personnel, quel livre vous aura marqué en 2013 ? Pourquoi ?

 

Comment ne citer qu'un seul livre ?.. Il y en a tant que j'aime, y compris chez d'autres maisons d'édition. En fait si : Un Magnéto dans l'assiette de Fred car c'est un livre d'entretiens que j'ai fait avec Fred, c'est une histoire d'amitié qui remonte à 24 ans ! Pendant plusieurs années nous faisions une rubrique dans feu le magazine La Lettre, le principe était que Fred racontait à chaque fois une anecdote sur son travail, sa vie. Plus tard Fred a souhaité, alors que nous préparions l'ultime album de Philémon, que ces entretiens soient réunis dans un ouvrage. Il a lu les dernières épreuves au début de l'année 2013, il en était très fier mais il était très fatigué. Ils nous a quittés le 2 avril 2013, quelques semaines avant que l'album ne soit imprimé, à l'âge de 82 ans. Il est évident que cet album a pour moi une valeur particulière….

 

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Quel livre vous marquera en 2014 ?  Lequel attendez-vous avec impatience ?

 

Il y en a beaucoup... Au moment où je vous parle je viens de relire les épreuves de deux albums qui ne vont pas tarder à sortir : La Banque qui est une saga familiale passionnante dans le monde de la finance par Pierre Boisserie, Philippe Guillaume et Julien Maffre et Une année au lycée, un album drolissime signé Fabrice Erre autour de son autre métier : professeur d'histoire & géo ! Ces deux livres concrétisent justement une collaboration avec des auteurs que j'ai envie de défendre et d'accompagner. 


Sous le nom de Dargaud trois livres sur trente cinq étaient dans la sélection
officielle du 41ème Festival d'Angoulême. La concurrence était de qualité il est vrai avec beaucoup de petits éditeurs très présents. C'est bien ou pas assez ?

 

2 livres sur 35 étaient en fait dans la sélection officielle puisque, et je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi, Tyler Cross était dans la catégorie polar qui ne fait pas partie de la sélection officielle… Si vous me demandez si le fait que Dargaud avait deux livres sur 35 est suffisant, ne comptez pas sur moi pour vous dire oui… Et au final il y en a aucun qui a été retenu parmi les indispensables, c'est le choix du jury….


Qu'est-ce qui différencie ces trois livres (Paco les mains rouges, Saga et les voleurs de Carthage) ?

 

Saga (qui est une excellente série) est éditée chez Urban Comics qui fait partie du "groupe" Dargaud, il est vrai. Paco les mains rouges (que j'ai suivi en tant qu'éditeur) et Les Voleurs de Carthage sont les deux albums de Dargaud retenus dans la sélection officielle, ils sont effectivement deux super bouquins.  Chacun de ces livres possèdent ses propres qualités dues aux talents de Fabien Vehlmann et Eric Sagot pour le premier et Hervé Tanquerelle et Appollo pour le second.

 

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Dans la sélection jeunesse, c'est deux sur douze pour Dargaud et 4 sur 12
pour le Groupe Média Participations. Est-ce là votre vrai marché, le signe de
votre savoir-faire ?

 

Dargaud n'a eu que deux albums, une nouvelle fois, dans la sélection jeunesse : Le Monde de Milo et Battling Boy qui a été fait en co-édition avec Urban Comics (l'auteur étant l'Américain Paul Pope).Là encore aucun n'a été récompensé. Et autant les éditions Dupuis ont un savoir faire qui remonte à longtemps dans ce que l'on appelle la jeunesse (ou le "tout public" grâce notamment au Journal de Spirou), autant Dargaud est historiquement plus présent sur la bande dessinée ado-adulte.  Encore une fois !'héritage de Pilote qui fut le premier magazine de BD pour adultes !

 

Merci beaucoup François Le Bescond pour ces réponses. A bientôt avec Oncle Fumetti.

 

 

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 12:09

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photo : planetebd.com

 

Gaétan Georges est le coloriste de Rock & Stone l'album nouvellement sorti chez Delcourt avec Nicolas Jean au scénario et Yann Valéani au dessin. Oncle Fumetti a souhaité le questionner. Voici ses réponses.

 

Bonjour Gaétan. Alors !!!! Même exercice que votre camarade Yann Valeani. On vous connaît peu. Présentez vous. Qui êtes vous ? Que faîtes-vous ?

 

Je m’appelle Gaétan Georges et j’ai 27 ans. J'ai quitté tard l'école car j'ai mis du temps à trouver ma voie... C'est donc en 2010, à la sortie d'études longues et un diplôme d'ingénieur en poche que j'ai décidé de me réorienter vers l’illustration et la bande dessinée. Je suis actuellement coloriste sur plusieurs albums édités en grande partie aux éditions Delcourt depuis un peu plus de trois ans.

 

Comment devient-on coloriste ? Qu'est-ce que le métier de coloriste et pourquoi en a-t-on besoin ?


Pour ma part, j’ai eu un apprentissage autodidacte en dessin et en peinture numérique, je me suis ensuite spécialisé dans la couleur par affinité et par facilité. J’ai participé à quelques essais, via des forums comme cfsl.net, j’ai eu très vite des retours positifs et les collaborations se sont enchaînées.

 

J’aime l’idée du travail en équipe dans la bande dessinée, où les compétences se complètent. Être auteur de bande dessinée c’est choisir un métier solitaire donc en travaillant à plusieurs sur un album on y échappe un peu, c’est plus facile. On a plus de recul et il y a plus d’émulation, c’est très motivant ! Certains dessinateurs étant plus à l’aise au trait ne se sentent pas de faire les couleurs, d’autres, après avoir passé du temps sur le dessin préfèrent avoir le regard extérieur d’un coloriste pour finir les planches. C’est là que j’interviens !

 

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La question qui fâche !!! Le coloriste est-il un dessinateur maudit ?


Je ne le vois pas comme ça, c’est un métier à part entière distinct du dessin et du scénario. C’est une spécialisation avec une approche artistique différente, elle est en pleine essor avec l’évolution des outils numériques. Pour ma part j’en suis venu à faire de la couleur par opportunité et parce que ça me plaît, même si je m’intéresse également au dessin et à l’illustration ce sont des spécialités à part entière.

 

Vous avez déjà de belles collaborations à votre actif ; Donsimoni, Bessadi, Créty pour ne citer qu'eux. Comment se font les rencontres ?


 

Avec la mise en couleurs de 7 naufragés, le premier album sur lequel j’ai travaillé, j’ai eu la chance de rencontrer le directeur de collection David Chauvel. Il m’a offert beaucoup d’opportunités et j’ai pu collaborer avec Bruno Bessadi et Stéphane Créty sur leurs super-séries respectives, Bad Ass et Masqué. Mais c’est aussi grâce à lui que j’ai rencontré Yann Valeani et pu participer à cette fantastique histoire qu’est Rock & Stone. Avec Régis Donsimoni c’est le hasard qui a bien fait les choses, je lui avait dessiné un fan-art d’Angus à l’époque où il cherchait un nouveau coloriste, il m’a ensuite proposé la collaboration. J’ai la chance de travailler avec des dessinateurs et scénaristes très ouverts qui m’intègrent entièrement dans l’équipe créative, ils me donnent beaucoup de libertés et les pages se peaufinent au fil des échanges.

 

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Quels sont vos univers ?


J’aime être confronté à des univers complètement différents et varier les plaisirs, mais certains thèmes me parlent plus particulièrement. Je me suis plongé dans les univers super-héroïques avec Badass et masqué, J’ai relu pas mal de comics et j’en ai découvert également, ça m’a passionné. J’ai aussi un faible pour la science-fiction qui souvent est parfaite pour refléter notre présent. Pour le coup j’ai la chance de travailler sur Rock & Stone qui réunit tout ce que j’aime avec un mélange entre une quête initiatique et un road movie, le tout au milieu de robots et méchas... J’aime aussi m’inspirer des dessins animés qui m’ont marqué pendant mon enfance et après... que ce soit les films de Hayao Miyazaki, Mamoru Osada, les nombreuses collaborations franco-japonaises, les séries de super-héros américaines, les univers Pixar et j’en oublie...

 

Je suppose que les échanges techniques se font pour l'essentiel avec les dessinateurs. Quelles sont vos relations avec les scénaristes ?


 

Tout dépend des projets, les échanges se font au sein de l’équipe créative, chacun apporte son point de vue. En général, avec le scénariste on se met d’accord en amont sur l’atmosphère, l’heure de la journée, la météo, j’essaie ensuite de faire ressortir au mieux l’intention narrative et l’ambiance qui se prête au scénario.

 

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Parlez-nous de votre façon de faire votre métier. Quels sont vos outils ? Comment travaillez-vous ?


Je travaille principalement avec des outils numériques et à l’aide d’une tablette graphique. Cela me permet d’être rapide et d’explorer plusieurs styles, plusieurs possibilités. J’aime trouver le style de couleur qui peut s’associer le mieux au trait du dessinateur, épuré ou détaillé, arrondi ou anguleux... En général, je lis le scénario en amont, je réfléchis sur la totalité de l’album pour définir les ambiances et les progressions de couleurs. J’essaie au mieux d’apporter une mise en couleur narrative qui permet de fluidifier la lecture et de mettre en évidence les éléments importants. Les ambiances sont réalisées à l’aide de références photos ou en m’inspirant de peintures, de films... Mes mises en couleurs sont alors discutées entre le dessinateur, le scénariste, le directeur de collection et moi- même.

 

N'avez vous pas envie de montrer d'autres facettes de votre métier ? Ferez-vous cela toute votre vie ou est-ce un palier pour autre chose ?


Si bien sûr, j’aime toucher à tout ! Pour l’instant la qualité des projets sur lesquels je travaille et les très bonnes rencontres que je fais font que je continue dans la lancée. Mais dans un futur proche j’aimerai diversifier un peu mon activité, faire plus d’illustrations et pourquoi pas toucher au dessin ou au scénario dans le cadre d’un projet BD... Tout en gardant un pied dans les pots de peinture numériques car j’y prends quand même beaucoup de plaisir !

 

Y-a-t-il dans votre métier des références ? Des maîtres ?


Je n’ai pas de préférence particulière et je ne les connais pas tous mais certains noms résonnent plus que d’autres, sur le marché des comics américains j’aime beaucoup ce que font Laura martin et Dave Stewart. En Franco-belge, j’aime bien les couleurs de Bengal, Marcial Toledano sur Ken Games, Lou sur Le Labyrinthe entre autres. En Asie je pense à Benjamin avec ses couleurs surprenantes et contrastées...

Et j’en oublie plein... Si j’élargis et que je sors un peu du domaine de la couleur, je pense directement à Miyazaki et Moebius.

 

Quels sont vos projets futurs ? Vous verra-t-on enfin au dessin ?


Je suis actuellement sur le tome 3 de Bad Ass, le tome 2 de Rock & Stone et le tome 5 d’Angus qui va conclure la série. Je participe aussi à la série « 7 merveilles » dirigée par David Chauvel et scénarisée par Luca Blengino, je mets en couleurs un album dessiné par Antonio Sarchione. J’envisage aussi de dessiner un peu plus cette année, rien de concret pour l’instant, je préfère prendre mon temps et avoir un scénario qui me convient.

 

 

Merci Gaétan pour toutes vos réponses. A bientôt avec Oncle Fumetti.

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9 février 2014 7 09 /02 /février /2014 10:33

Le synopsis de Glénat :

 

 

«Profitant des grandes vacances scolaires, accompagné du Scrameustache, Khéna vient rendre visite à ses parents sur le Continent des deux lunes d’Aktarka. Impatient d’y retrouver son frère Thibaut et sa sœur Bérengère, il apprend que ceux-ci sont en stage d’archéologie sur l’île d’Iménoca dans l’archipel des Mille Terres. Khéna et le Scrameustache s’y rendent à leur tour et y découvrent le squelette d’un géant mesurant près de 4 mètres ! Après moult recherches, nos archéologues en herbe vont se rendre compte qu’une incroyable légende entoure ce mystérieux « Géant d’Iménoca »… »

 

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Le Scrameustache...Il s'agit vraisemblablement d'une des séries les plus longues qui ait été dessinée par le même créateur à savoir Gos...Alors certes depuis des années il est associé à son fils Walt. En tout cas elle existe depuis 1973. C'est assez rare pour que ce blog lui rende hommage même s'il y en a d'autres....Astérix par exemple qui est encore plus ancien. Il s'agit pour faire simple des aventures de Khéna un jeune garçon et son ami un extra-terrestre Le Scrameustachedont le nom vient d'un acronyme dont nous vous faisons grace. Un nouvel opus sort ce mois. Cela peut paraître incroyable mais c'est pourtant vrai. Le style est inimitable. C'est de la vieille bonne BD d'avant avec ses codes et sa naïveté. Certains trouveront cela ringard et daté mais c'est charmant. Pour l'ancienne génération des plus de 50 ans c'est la nostalgie qui se prolonge mais pour les plus jeunes c'est un personnage à leur portée qui est plaisant à découvrir.

Il est à noter que cette série est passée au fil des années de Dupuis à Glénat. C'est suffisamment assez rare pour être signalé.Une sortie sympathique donc. Chez tous les bons libraires.

 

 

Gosest né en 1937 en Belgique. Il se lance dans la BD en 1964. Il travaille avec Peyo, le père des Stroumpfs.Il collabore avec Franquin. Ilécrit deux aventures de Natacha pour Walthéry et reprend les aventures de Gil Jourdan de Maurice Tillieux en 1970. Deux ans plus tard, il crée Khéna et le Scrameustache dans Spirou. Il se consacre désormais aux aventures de ces personnages chez Dupuis, puis chez Glénat à partir de 2004.

 

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