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5 avril 2017 3 05 /04 /avril /2017 06:55

Le synopsis de Futuropolis :

"Dans un futur incertain, un père et ses deux fils comptent parmi les survivants d'un cataclysme dont on ignore les causes. C'est la fin de la civilisation. Il n'y a plus de société. Chaque rencontre avec les autres est dangereuse. Le père et ses deux fils, comme les quelques autres personnages rencontrés, la Sorcière, Anguillo, les jumeaux Grossetête, les Fidèles, adeptes fous furieux du dieu Trokool, vivent dans un monde néfaste et noir. L'air est saturé de mouches, l'eau empoisonnée. L'existence du père et de ses deux fils est réduite au combat quotidien pour survivre. Le père écrit chaque soir sur un cahier noir. Qu'écrit-il ? Quel est son secret ? Nous l'ignorons, ses fils aussi. Ils aimeraient bien apprendre à lire, ils aimeraient bien savoir comment on vivait "avant". Mais le père, lui, refuse d'en entendre parler…."

Ecrire qu'un livre de Gipi ne ressemble à aucun autre, c'est un peu une lapalissade. C'est un peu comme enfoncer une porte ouverte. Il suffit de tourner les pages, de regarder le dessin. On ne voit cela que rarement. On peut trouver une personnalisation d'un style chez d'autres, comme Blutch, De Crécy ou quelques autres mais Gipi est sincèrement à part. Il est coutumier des chroniques de ce blog. C'est la preuve de rien mais de beaucoup quand même. Pour faire simple c'est un album à regarder plus qu'à lire. C'est un roman graphique de Gipi. Rien d'autre à ajouter. A découvrir absolument. 

 

Gipi de son vrai nom Gianni Alfonso Pacinotti est un surdoué. Il est italien et dès 1994 il publie ses premiers strips. Son talent est plus que reconnu ; ses récompenses sont légions ; Son livre Notes pour une histoire de guerre reçoit un prix à Angoulême en 2006 pour le meilleur album, prix Max und Moritz à Erlangen pour le meilleur album étranger, le prix au Romics pour le meilleur livre de l'Ecole italienne en 2004....un autre prix à Naples et même une nomination au Eisner awards toujours en 2006. Un plébiscite. Un artiste à suivre de très près encore et toujours.
 

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3 avril 2017 1 03 /04 /avril /2017 06:55

Le synopsis de Glénat :


"Un étranger décide de poser ses valises dans un hôtel situé dans le tranquille et petit village d’Ipen. Les habitants sont très vite perturbés par la venue de ce mystérieux scientifique qui cache sans arrêt son visage et préfère la solitude. Et lorsqu’ils découvrent que sous ses innombrables bandages se cache en réalité un homme invisible, ils prennent peur et décident de le chasser. Mais il reviendra pour se venger... Le paisible village ne va pas tarder à se retrouver hanté par un esprit rempli de haine."


Dobbs est un habitué des ambiances Steampunk ou de l'époque victorienne. Le Fossile n'est donc pas surpris de le retrouver sur ce projet. On parle de deux tomes ; le deuxième sortant en juin. C'est donc un projet serré au niveau du tempo. Dobbs sait y faire en matière d'adaptation de littérature classique anglo-saxonne. Vous verrez qu'il viendra à adapter Lovecraft. Cela lui irait bien. On revient sur cet homme invisible. Il a été de nombreuses fois adapté. C'est un classique. Une BD sur ce sujet n'est pas facile. Autant au cinéma on peut animer des objets, faire jouer la lumière ou des courants d'air pour situer le personnage mais en dessin c'est plus ardu. Nos deux compères ont su faire. C'est bien construit et bien amené. Christophe Regnault est talentueux. Il sait traduire les idées de Dobbs. Le bougre de toutes les manières en bon scénariste sait mener une BD, concevoir les planches etc... A noter que la couverture est fort jolie. Bonne lecture. 


Christophe Regnault est né en 1982. Il se fait parfois appelés "Bis". Il dessine depuis toujours. Après 4 années d'études de dessin académique à Lyon, il illustre pour du jeu de rôle (2d sans face). Il travaille pour différents projets de bande dessinées pédagogiques (Une Bulle en Plus) et pour la presse vidéoludique telle que Dofus Mag et IGMag (Ankama). Il publie Chasseurs de Scoops en septembre 2012 chez Glénat, pour qui il inaugure également en 2014 la collection "Ils ont fait l'Histoire" en signant le dessin de Philippe Le Bel.
Olivier Dobremel alias Dobbs est formateur, scénariste et conférencier. Il est montpelliérain. Il collabore maintenant depuis plusieurs années avec Jean Luc Istin et avec Soleil sur des scénarios portant sur des livres tels que : Ed Gein, Mr Hyde contre Frankenstein, Allan Quatermain ou encore Alamo. Le  voici chez Glénat. 
 

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1 avril 2017 6 01 /04 /avril /2017 06:55

Le synopsis de Casterman :


"En Corse, on nomme MAZZERU l'homme ou la femme qui part chasser dans son sommeil, l'arme à la main. De ses songes, il rapporte une prédiction. Dans la gueule de la bête q'uil a tuée ou blessée, la mazzera ou le mazzeru reconnaît une personne de son entourage qui subira le même sort dans l'année. Victimes de leur don, les mazzeri annoncent malgré eux un événement funeste contre lequel il est déconseillé d'agir...".


Le Vieux Fumetti aime le noir et blanc. Le Vieux Fumetti aime les romans graphiques. Donc si vous suivez le raisonnement tout part pour le mieux et c'est vrai que ce bouquin partait gagnant avec le Fossile. Mais ce serait retirer ou ne pas tenir compte des autres qualités de cet album. Déjà la dramaturgie est intéressante. Le récit est bien mené. L'intrigue intrigue et le suspense perdure. C'est déjà ça. Vient ensuite le trait. C'est charbonneux. On croirait ce livre dessiné au fusain. Cela donne une humeur sombre à ce livre et c'est bien évidemment totalement adapté au propos. Le paysage corse est magnifiquement rendu. On s'y croirait. C'est beau et même en noir les vues de villages sont superbes. Ce qui plait aussi c'est l'absence de phylactères. Le récit se noue dans la marge. A côté des cases. C'est particulier. Ce n'est pas inintéressant. Pour peu on se croirait dans une BD à l'ancienne de Benjamin Rabier ou de Wilhelm Busch. Bon ! la comparaison s'arrête là. Pour les fans de Larcenet et les autres !!!! C'est un super album. A découvrir. 
Jules Stromboni est diplômé de l’école des Gobelins. Forcément il a du croiser Winschluss car il a commencé sa carrière dans l’animation, travaillant notamment sur Persépolis, de Marjane Satrapi. Il a travaillé aussi sur Tueur de cafards, de Tardi et Benjamin Legrand. En 2008, il publie son premier album de bande dessinée intitulé Le Futuriste déjà chez Casterman.  Par la suite, il dessine ensuite L’Ultime défi de Sherlock Holmes pour la collection Rivages/Casterman/Noir. Après avoir participé à la bande dessinée numérique Les Autres gens, Jules Stromboni publie L'Épouvantail en 2012, puis la biographie Isadora Duncan l’année suivante chez Naïve. Le voici aux commandes de Mazzeru. 
 

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28 mars 2017 2 28 /03 /mars /2017 06:55

Le synopsis de Presque Lune :
"histoire d'une métamorphose où Tom, adolescent, devient peu à peu "Arborescent". Élève discret et différent, à l'apparence désuète, il subit régulièrement les sarcasmes des autres élèves de son école. La solitude est sa compagne de tous les jours, une solitude contrainte qui le pousse peu à peu à se retirer du monde. C'est lors d'une sortie en forêt, qu'il réalise son osmose végétale et ressent comme une force spirituelle qui s'immisce en lui pour lui donner un réconfort qu'il n'a pas ressenti depuis très longtemps. Dès lors, la métamorphose est en route l'éloignant toujours plus de ses congénères. Combien même il essaiera de trouver un chemin dans cette société afin de continuer à vivre à peu près normalement, il suffira d'un déclic pour le replonger dans les affres du passé et déclencher ainsi l'irrémédiable."


Appelez cela la chance du débutant ou autrement. En tout  cas ce livre est une réussite et il semble que ce soir le premier roman graphique de Pieter Coudyzer. C'est difficile à croire mais on va le prendre pour argent comptant. En tout pour ce qui est du scénario c'est incroyablement original. La BD nous livre rarement des dramaturgies de ce calibre. On avait eu Kafka et voici Coudyzer. Cette métamorphose est une idée formidable. Cela nous sort de notre quotidien de BDphile. C'est un coup de poing et un incroyable plaisir de découvrir cette histoire. Au niveau graphique c'est tout aussi fascinant. On reste pantois devant les planches. Bon chacun aura la possibilité de ne pas aimer mais il y a quand même une recherche étonnante, de l'originalité. Bref c'est une première oeuvre qui on l'espère en appellera d'autres. On n'espère pas en rester là. Merci Monsieur Coudyzer. 

Pieter Coudyzer, auteur belge flamand, a fait ses études d’art dans la célèbre Académie royale des Beaux-Arts de Belgique. Il est primé plusieurs fois pour ses courts métrages d’animation (festival du film d’animation à Bruxelles pour le grand prix Anima 2004 et 2014, nomination au cartoon d’or 2004, prix Francis Pycke Award 2003,  et il a été en compétition pour le festival du film d’animation d’ Annecy juin 2016 pour son film "Beast".

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26 mars 2017 7 26 /03 /mars /2017 06:55

Ce dimanche pour évoquer la sortie du livre Smart Monkey chez Cornélius, nous vous proposons de découvrir une vidéo sur le personnage par son auteur. A découvrir.

NB : Winschluss de son vrai nom Vincent Paronnaud est en 1970 à La Rochelle. Selon la bio de Cornélius il passe son enfance à faire semblant d’être un garçon plein d’avenir. Pourtant il est rapidement écarté du système scolaire (c’est parfois souhaitable). Il se rappelle qu’il aimait la bande dessinée. Il s’impose en quelques années seulement comme le nouveau maître de l’humour « coup de boule ». Depuis, il livre à son rythme des œuvres. Il multiplie les expériences de la revue Ferraille illustrée avec ses compères Cizo et Felder ou en co-réalisant avec Marjane Satrapi le film Persepolis (Prix spécial du Jury à Cannes), avant de remporter le prix du meilleur album en 2009 pour Pinocchio lors du festival d’Angoulême. Toutes choses qui constituent un bien bon début dans la vie.

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24 mars 2017 5 24 /03 /mars /2017 07:55

Le synopsis de Cornélius :

« Renouant avec la grande tradition de la bande dessinée animalière et du dessin animé slapstick, Winschluss nous offre avec Smart Monkey un travail époustouflant de maîtrise et de concision qui le classe parmi les meilleurs auteurs-dessinateurs de sa génération et le confirme comme l'un des plus grinçants moralistes du moment. »

 

C’est d’une réédition dont il s’agit. La petite maison d’édition qui monte, qui monte qu’est Cornélius nous propose de lire et de relire l’œuvre de Winschluss et donc de retrouver Smart Monkey. Pour Oncle Fumetti ce sera lire. Eh oh ! on peut pas tout avoir lu. Bref, c’est un livre intéressant, moqueur, cynique et qui retrace l’évolution humaine. L’auteur grâce à son petit personnage balaie l’humanité par bonds successifs. La présentation est une première sous ce format en cartonné et en grand format. C’est drôle, sympa, bien dessiné. C’est aussi philosophiquement grinçant et Le Vieux Fumetti aime l’irrévérence. Qu’on se le dise. A bientôt…Oh c’est sorti hier. Pas en retard le Vieux cette fois.

 

Winschluss de son vrai nom Vincent Paronnaud est en 1970 à La Rochelle. Selon la bio de Cornélius il passe son enfance à faire semblant d’être un garçon plein d’avenir. Pourtant il est rapidement écarté du système scolaire (c’est parfois souhaitable). Il se rappelle qu’il aimait la bande dessinée. Il s’impose en quelques années seulement comme le nouveau maître de l’humour « coup de boule ». Depuis, il livre à son rythme des œuvres. Il multiplie les expériences de la revue Ferraille illustrée avec ses compères Cizo et Felder ou en co-réalisant avec Marjane Satrapi le film Persepolis (Prix spécial du Jury à Cannes), avant de remporter le prix du meilleur album en 2009 pour Pinocchio lors du festival d’Angoulême. Toutes choses qui constituent un bien bon début dans la vie.

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22 mars 2017 3 22 /03 /mars /2017 07:55

le synopsis de Glénat :


"Antigone, fille d’Œdipe, s’apprête à braver l’interdit du roi de Thèbes en accomplissant les rites funéraires destinés à son frère, le paria Polynice. Pour ce geste, elle risque la mort. Mais c’est le prix à payer pour ce qu’elle estime être son devoir : envers l’amour qu’elle porte à son frère, envers les dieux. Son propre oncle, le roi Créon, ira-t-il jusqu’à la condamner en dépit des lois divines, non écrites et éternelles ? Antigone, son fiancé Hémon et le devin Tirésias parviendront-ils à le faire changer d’avis ?"


Ca y est ! Cela s'agite. C'est le printemps. Le monde de la BD s'éveille. Il faut dire qu'il a hiberné dur. Bon Dieu !!! Que l'on s'est emmerdé. Si peu de sorties intéressantes. Là on sent qu'il se passe quelque chose. Un classique de Sophocle. Revu façon BD. Régis Penet nous la fait artiste peintre. Il est vrai que cela le fait. C'est très travaillé. Cela renforce le ton grave du récit et de cette tragédie grecque. Alors ne vous attendez pas à de la ligne claire. C'est sérieux. On sent que le Monsieur a pensé son oeuvre. On est loin de la franco-belge classique. Les planches sont travaillées. Les plans sont comme peints. C'est de la BD peinture. L'éditeur nous précise que c'est un "époustouflant travail graphique en peinture sur bois". Cela semble vrai et c'est très beau. Il y a une profondeur qui accentue le sens du récit de ce conte philosophique. C'est une vision de l'oeuvre. Cela la fait sortir de son classissisme. Ce n'est pas inintéressant. Enfin !!! La BD revit. Pourvu que cela dure. 

Régis Penet a étudié l'art et est titulaire d'un diplôme d'études supérieures en histoire. En 2001, il signe un premier contrat chez Soleil avec l'album Fleurs carnivores. L'aventure continue chez le même éditeur avec la sortie, en mai 2004, de Marie des Loups sur un scénario de Frédéric L'Homme. Après le très beau Lorenzaccio, il démarre en 2014 une collaboration avec Jean Dufaux : Koba, chez Delcourt. Début 2015, il rejoint l’épopée Roma (scénario de Convard, Adam et Boisserie, d’après une idée originale de Gilles Chaillet) dont il dessine les tomes 1 et 5.

Sophocle  est l'un des trois grands dramaturges grecs dont l'œuvre nous est partiellement parvenue, avec Eschyle et Euripide. Il est principalement l'auteur de cent vingt-trois pièces (dont une centaine de tragédies), mais dont seules huit nous sont parvenues. Il est né à Colone en Grèce en -495 avant notre ère. Il meurt en -406. Un age avancé pour son époque ce qui explique la richesse de son oeuvre. 

Antigone de Sophocle et Régis Penet chez Glénat
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15 mars 2017 3 15 /03 /mars /2017 07:55

Le synopsis de Mosquito :
"Dans le Japon médiéval, un odieux Samouraï Washizu fait régner la terreur, massacre le bon prince et terrorise les pauvres paysans avec ses sbires. Un gamin, Momotaro va lui donner bien du fil à retordre."

Un Toppi qui est réédité c'est toujours un évènement. La Vénérable Maison Mosquito est la spécialiste de Toppi. Faire connaître et reconnaître ce génie du dessin et de l'illustration est un de leurs objectifs. Cet album qui est déjà en terme d'objet d'édition  simplement superbe. Après le contenu est sublime. On ne dira jamais assez que ce créateur nous a laissé une oeuvre plus que de premier plan. C'est une Bande Dessinée poussée à son plus que meilleur. Le trait reste inégalé. La mise en planche ou en page comme vous le souhaitez, même des années après la parution originale est magnifique.C'est de l'art.  Le récit n'est légèrement en retrait mais c'est normal et il n'altère pas l'ensemble. On se résume ; un auteur de génie, un style inimitable, un objet-livre beau... Que du plaisir. Alors bien sûr c'est toujours mieux d'avoir une édition originale mais Mosquito sait nous surprendre tout en maintenant la qualité du travail de Toppi. A ne manquer sous aucun prétexte. C'est sorti.
Sergio Toppi est né en 1932. Il débute dans l'animation. Dans les années 70, il se révèle en faisant se développer la bande dessinée transalpine. Dans les années 80, Toppi va développer un style profondément original et novateur. Dans les années 2000, Les planches de Toppi seront sélectionnées pour l'exposition «les maîtres de la bande dessinée européenne» à la Bibliothèque Nationale puis au Musée de la bande dessinée d'Angoulême. Sa contribution au 9ème Art est immense et son travail prolixe est d'une créativité exceptionnelle. Le 21 août 2012, Toppi décède à Milan des suites d'un cancer.

Momotaro de Sergio Toppi chez Mosquito.
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2 mars 2017 4 02 /03 /mars /2017 07:55

le synopsis de Casterman :
"De retour d'un voyage d'affaires, Hiroshi fait un détour involontaire par sa ville natale, où il perd connaissance. A son réveil, il retrouve son corps d'adolescent et son passé. Une chance inespérée d'empêcher l'évènement qui va bientôt déchirer sa famille ?".
Il y a peu de sorties intéressantes ces derniers temps. De quoi écrire quelques chroniques. De quoi lire quelques albums mais quand même quelle pauvreté. Trop de livres tuent les livres. Comme qui dirait "Il vaut mieux la qualité que la quantité". Donc comme Casterman rend hommage à Jiro Taniguchi en rééditant "Quartier lointain" profitons en tristement. Cet auteur a sorti beaucoup de bons albums. C'était le plus français des mangakas japonais et ce livre est sûrement son chef d'oeuvre. Alors plutôt que lire des daubes relisons ce livre. Il vaut mieux lire et relire une oeuvre aboutie qu'autre chose. Parfois c'est mieux....
Jiro Taniguchi est né le 12 août 1947 au Japon. Il débute dans la bande dessinée en 1970. Il publie de nombreux ouvrages associés notamment à Natsuo Sekikawa. À partir de 1991, Jirô Taniguchi signe seul de nombreux albums, dont L'Homme qui marche, Le Journal de mon père, Quartier Lointain ou encore Terre de rêve, publiés par Casterman. Le premier volume de Quartier Lointain a remporté, lors du Festival d’Angoulême 2003 deux prix. Il est fait Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres en 2011. Il nous quitte en février dernier. 

Quartier lointain de Jiro Taniguchi chez Casterman.
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28 février 2017 2 28 /02 /février /2017 07:55

Le synopsis de Glénat :
"Travis est un type comme les autres : il a un chien, un boulot médiocre, un patron odieux et il a peur de s’engager avec sa copine. Sauf que Travis a un certain penchant pour la violence. Orphelin de naissance, il se dit que son enfance difficile explique probablement ses déviances. C’est alors que son frère adoptif lui remet la carte d’un groupe d’entraide pour orphelins devenus adultes. Alors qu’il se rend à une première réunion, Travis retrouve son passé et découvre que sa véritable famille est liée à un obscur culte démoniaque...".
Un thriller démoniaque US. C'est un comics donc. Déjà on va commencer par le graphisme. Les gars !!! et les filles aussi !!! C'est top. Une mise en page et des planches intéressantes. On sent pas trop le dessin avec ordi. C'est que les américains aiment beaucoup Photoshop mais alors beaucoup... Là on le sent pas trop. C'est bien. Tony Infante a du talent. Il y a de tout. Je pense notamment un grand plan. Très beau. De grandes planches avec des personnages très travaillés. D'autres avec des cases qui jouent les unes avec les autres. Bref de la diversité. Le tout cohabite bien. Pour l'histoire Brian Buccellato est le scénariste de cette bonne histoire.  C'est une série donc il va y avoir des rebondissements. D'ailleurs  à ce sujet le suspense est bien mené. Donc c'est de la bonne BD US. C'est sorti et c'est bien agréable à lire. 

Brian Buccellato est un auteur de comics né à New York et résidant aujourd’hui à Los Angeles. Il commence sa carrière comme coloriste en 1994. Puis, en tant que scénariste, il collabore pour les plus grands éditeurs : Marvel (Spider-Man), DC (Batman, Injustice, The Flash…), Dynamite et Image où il est le co-créateur de Sons of the Devil.
Toni Infante est un illustrateur free-lance et dessinateur de comics espagnol né en 1987. Il travaille plusieurs années dans l’illustration pour Disney avant de se lancer pour sa première série de comics : Sons of the Devil.
 

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