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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 14:56

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Le 16 mai dernier, le dessinateur et illustrateur belge Fred Funcken nous a quitté. Il était né le 5 octobre 1921 à Verviers. Il avait collaboré avec Tintin et Spirou dès les années 1950. On lui doit des BD très réalistes de l'époque sur des personnages de capes et d'épées (Capitan), de vikings (Harald le viking) ou de personnages romanesques (Doc Silver, Le Chevalier blanc ou Lieutenant Burton).

 

Il travailla avec Le Lombard qui le publia. On lui doit également un énorme travail d'illustrations et de vulgarisations sur les costumes militaires et les armes de toutes les époques. Il travailla longtemps avec sa femme Liliane, dessinatrice et scénariste avec laquelle la complicité professionnelle était totale. Il laissera le souvenir d'un professionnel pointu et exigeant qui influença son époque et fit travailler l'imagination des adolescents qui lirent ses albums et notamment ceux sur les fameuses histoires de l'Oncle Paul.

 

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20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 17:05

Le synopsis de Glénat :

 

 

« Après avoir été couronné roi par une communauté à lui toute dévouée, un jeune singe part à la recherche de l’immortalité... Milo Manara, sur un scénario de Silverio Pisu, adapte un célèbre roman chinois du XVe siècle,Le Roi des singes, qu’il réinvente à sa manière tout en faisant de nombreux parallèles avec le monde moderne. Ainsi, les tribulations chaotiques de ce singe anthropomorphe ressemblent plutôt aux errances oniriques de Giuseppe Bergman, voire à celles de Don Quichotte. »

 

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Quelle bande dessinée incroyable que celle-là !!! Glénat nous offre la possibilité de nous replonger dans ce livre parue initialement en 1980. Le Grand Milo Manara nous présentait une adaptation d'un conte chinois par Silverio Pisu, Le Roi des singes. Un album de 33 ans en somme. Le travail graphique est époustouflant. Il y a une créativité rarement vue. On peut clairement se demander à quoi carburaient ces deux-là quand ils ont commis cette œuvre. Milo Manara est talentueux. Cela n'aura échappé à personne. Là, il va au-delà du talent que nous lui connaissons tous. Oncle Fumetti eut aimé être une petite souris et regarder ces deux-là lors de leurs échanges, lors de la création du livre. C'est esthétiquement beau. C'est créatif au niveau du contenu. Il y a des clins d'oeil, des sous-entendus. C'est subversif à souhait. C'est politique. C'est passionnant. On tourne les parges incrédules devant tant de créativité, de qualité et de recherche. C'est un 96 pages et c'est sorti.

 

Milo Manaraest né en Italie en 1945. Il est scénariste et dessinateur. Il est un des chefs de file

de la Bande Dessinée érotique. Il collabore à une époque avec un autre géant ; Hugo Pratt. Il a travaillé avec des pointures du métier ; Alejandro Jodorowsky, Fédérico Fellini, Chris Claremont, Wilburt Smith mais aussi avec quelques fameuses maisons ; Dargaud, Albin Michel, Casterman, Les Humanoïdes Associés...

 

Silverio Pisuest à Rome en 1937. Il se met à scénariser des BD en 1971. Il est issu d'une famille d'artistes. Il est tout à tour comédien, chanteur. C'est dans l'écriture qu'il se réalise le plus.Il créé Tony Boy avec Nadir Quinto qui paraitra en France dans Akim. C'est une référence dans son métier en Italie. Il nous quitte le 31 janvier 2004. 

 


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15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 06:57

Le synopsis de Glénat :

 

 

«Ce volume nous emmène avant l’expédition de Burton aux sources du Nil. Après un scandale au Pakistan, il est contraint de quitter les Indes. Il décide alors d’entreprendre le pèlerinage à La Mecque, pour rapporter à la Société royale de géographie des données alors indisponibles : la localisation même de la ville sainte était encore inconnue en Occident. Burton se fait passer pour un derviche, puis pour un médecin afghan. Il est infiltré en profondeur mais court le risque d’être massacré s’il est reconnu comme Occidental, d’où une franche ambiance de paranoïa... »

 

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Après l'expédition aux sources du Nil avec John Speke, Burton nous relate son voyage à La Mecque. Il fut le premier occidental à s'y rendre. Bien évidemment à une époque aussi ancienne un catholique et un éuropéen de surcroît n'y avait pas sa place. Ce diable de personnage par sa culture linguistique et sa hardiesse, d'aucuns diront sa folie y alla déguisé en afghan. Il ramena une étude incroyable. Ce livre nous donne accès et illustre les aventures et le récit de ce personnage du XIXème siècle. C'est passionnant. L'atmosphère de suspicion autour de cet explorateur est bien rendu. Il n'est pas certain que les honneurs qui lui sont dus en tant que chercheur et scientifique l'aient été. Cet album nous en donne l'occasion. Le dessin est précis et la mise en page intéressante. Le changement de dessinateur n'a pas affecté le dynamisme de l'ensemble. Ce n'est pas qu'un livre sur la géographique. C'est aussi un formidable livre d'aventures. Il y a de l'action et des personnages puissants. Cela se lit comme une BD classique. C'est agréable. Les deux livres peuvent se lire séparément ou ensemble. N'hésitez pas à lire le livret en fin de livre sur ce personnage illustre et méconnu. L'album est sorti.

 

 

Alex Nikolavitch est né en 1971. Il a traduit nombre de comics américains, notamment des albums de Grant Morrison ou de Warren Ellis. En tant que scénariste, on lui doit «La dernière cigarette » ou « Spawn Simony ». Il a collaboré avec Vertige Graphic ou Les Humanoïdes Associés. On lui doit l'essai « Mythe & Super-Héros ». Il a travaillé sur le tome 1 de Burton comme scénariste. Il poursuit son travail sur le tome 2.

 

Christian Clot est un explorateur. Il organise et participe à des expéditions extrêmes dans des conditions extrêmes. Il est conseillé technique sur cet album.

 

Lionel Martyest né en 1971 à Aurillac. Il a un début de carrière chaotique. Il sort une première série qui fait date dans le début des années 2000 ; Mort Linden qui travaille avec Eric Omond.

Il a actuellement le vent en poupe car le voilà plus prolifique depuis 3 ou 4 années avec Dupuis ou Glénat. Il signe le dessin de cet album.

 

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14 juillet 2013 7 14 /07 /juillet /2013 15:21

Le synopsis de Dargaud :

 

 

«Dans ce troisième tome de Valentine, Vanyda expose sa jeune héroïne à l'une des plus grandes épreuves de l'adolescence : l'entrée au lycée ! La bande des quatre filles se retrouve éparpillée. Valentine n'est pas la plus chanceuse, quand on voit les boulets de sa classe ! Mais peut-être serait-il temps de ne plus s'arrêter aux apparences ? Juliette, une jeune fille cool, ouverte aux autres et curieuse, pourrait lui montrer que ce n'est pas si compliqué. »

 

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Ah l'entrée au lycée !!!.. Un cap que dis-je, C'est un cap ? C'est une pénincule...Bon Le Vieux Fumetti s'égare. L'entrée au lycée, c'est toujours un moment difficile pour nos jeunes. Ils jouent les fiers avec leurs smartphones, leurs pages Facebook ou Twitter mais ce n'est pas facile. Changement d'univers. Changement de profs. Changement de camarades. C'est ce qu'à souhaité

montrer Vanyda. Elle fait tout la Miss de Casternaudary. Elle scénarise. Elle dessine et elle colorie. Elle nous propose une jolie chronique illustrée de l'adolescence qui s'écoule doucement. Elle en est au tome 3 des aventures de Valentine. Cela rappelle des souvenirs aux vieux et cela fait sourire les intéressés qui se reconnaîtront dans ce portrait croisé et charmant. Un joli travail d'analyse des rapports humains à un age difficile où l'on cherche à se situer. C'est bien fait et bien vu. Un joli livre à partager. Il est sorti le 5 et c'est un 96 pages.

 

Vanyda est née en 1979 à Castelnaudary. Elle a fait ses études à l'académie de Tournai. Une référence.Elle est installée à Lille et travaille dans un atelier avec ses camarades de promo : Duprat, Bolvin et Delestret. Elle est primée notamment, en 2004 au Festival de Darnétal, cher à Oncle Fumetti ; pour son travail sur « L'immeuble d'en face ». Une artiste confirmée en somme.

 

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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 14:37

Le Synopsis de Cornélius :

 

 

«Fritz the Cat est sans conteste le personnage le plus célèbre de Robert Crumb, mais sa renommée repose sur une équivoque. La plupart des gens ne connaissent en effet Fritz que comme le héros du dessin animé que le réalisateur Ralph Bakshi a sorti en 1972, d’après les bandes dessinées de Crumb publiées quelques années plus tôt. Premier dessin animé classé X, le long-métrage de Bakshi a connu un tel succès commercial qu’il a durablement tordu la perception que l’on peut avoir du matou original, celui que Crumb dessinait depuis l’adolescence pour son propre plaisir. »

 

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La Maison d'édition Cornélius se lance dans un exercice périlleux. Elle réédite les aventures de Fritz The Cat. Il s'agit pour les profanes d'une des premières BD de Robert Crumb. Selon la petite histoire ce personnage sortirait tout droit de l'enfance de Mr Crumb. Il l'aurait conçu à cette époque. Il n'en reste pas moins vrai qu'adulte il  devint une icône de la BD Underground ou plus exactement du film d'animation. En effet Ralph Bakshi en fit le premier personnage classé X du film d'animation. Il apparaît dans les années 60. Il est une référence en matière de détournement à une époque où les chats sont encore des personnages sympathiques et bon enfant. Fritz devient un peu malgré lui et malgré son créateur une icône de la libération sexuelle. Ce film d'animation n'eut pas les faveurs de Robert Crumb qui fit tuer son héros pour marquer son rejet de ce qu'il considéra comme un ratage. Ce personnage de chat anthropomorphique eut une vie courte mais il contribua à casser des barrières à une époque encore assez pudibonde. Certains héros auront eu pour rôle d'accompagner une certaine idée de la liberté sexuelle et de casser les codes. Fritz The Cat a ne pas confondre avec Félix The Cat beaucoup plus ancien et beaucoup plus sage. Bonne découverte et bonne lecture.

 

Robert Crumb est américain. Il est né en 1943. Il est un des précurseurs et un des maîtres de la BD underground dans les années 60 à une époque ou la BD très cadrée et bien pensante. Il est fait en 1999 grand prix de la ville d'Angoulême. Il vit depuis 1995 dans le sud de la France à Sauve. Le Musée d'Art Moderne de la ville de Paris lui a consacré une rétrospective en 2012.

 

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7 juillet 2013 7 07 /07 /juillet /2013 11:50

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Nous voyons aujourd'hui notre deuxième technique relative à l'encrage. Le style «Trait pur » On pourrait, et Le Vieux Fumetti le croit, rattaché ce style à la fameuse «Ligne Claire » propre à Hergé, Jacobs, Vandersteen ou encore après Bob de Moor (même si ce créateur nous apparaît comme plus complet). Il s'agit d'un dessin sans modelé. L'image est simple, pâle et assez creuse. On peut relever que cette technique peut être un peu suranné se caractérise ainsi ; des contours systématiques, des: traits noirs, une épaisseur régulière, identique pour tous les éléments qu'ils soient personnages, vêtements, décors. Les exemples sont mutiples chez donc Hergé avec Tintin comme dans L'affaire Tournesol,publiée chez Casterman, ci-dessus. Chez E.P Jacobs avec Blake et Mortimer, la Marque Jaunepubliée par Le Lombard en Belgique et Dargaud en France, comme ci-dessous.

 

Les grandes zones blanches que l'on retrouve dans les créations qui répondent à ces critères sont propices à l'emploi de la couleur. En effet, étendue sur les larges et franches plages dégagées, la couleur déposée en à-plats ou en dégradée viendront modeler le visage ou les surfaces à coloriser. Ce style convient assez peu à la BD réaliste pour adulte qui demande plus de style et de sophistications.

 

Blake et Mortimer La Marque Jaune extrait 3-copie-1

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 14:28

Le synopsis de Casterman :

 

 

« Taku Ryûmon, le détective spécialisé dans la recherche de chiens de chasse perdus ou volés, est de retour avec son fidèle Joe. Un an après l’affaire du chien guide d’aveugle, le voilà confronté à une enquête bien plus spéciale. Tout commence par un chien disparu, certes… Mais avec lui, ce sont son maître et un cheval qui ont disparu !
Au premier abord, retrouver un tel groupe ne semble pas une tâche ardue. Problème : ils se sont complètement évanouis dans la nature…et Taku ne dispose que de maigres indices pour débuter. Il va ainsi partir à leur recherche en sillonnant tout le Japon, non sans difficultés. En effet, prenant sa tâche trop à coeur, il sera directement impliqué dans la suite d’événements qui verra un cheval et son maître traverser tout le pays avec à leurs trousses des individus sans scrupules. »

 

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Fumetti aime bien Taniguchi. Cet auteur est capable de tout mais toujours du meilleur. Il est capable de nous présenter une œuvre comme quartier lointain et puis il bascule dans autre chose et nous adapter des nouvelles de Itsura Inami. Nous revoici replongés dans une aventure de Taku le détective spécialisé dans la recherche de chiens perdus…Déjà pris comme cela le sujet paraît insondable et bien non. Il nous sort une pépite et c’est passionnant. Il est extrêmement doué graphiquement. Ce n’est pas une découverte mais la qualité dans la narration laisse pantois. Il sait présenter l’histoire et nous tenir en haleine. On se prend dans l’histoire et on a envie de comprendre, de savoir. Le Vieux Fumetti ne vous racontera pas la fin. A vous d’aller découvrir ce livre et si ce n’est pas déjà fait cet auteur.

 

 

Jiro Taniguchi  est né le 12 août 1947 au Japon. Il débute dans la bande dessinée en 1970.. Il publie de nombreux ouvrages associés notamment à Natsuo Sekikawa. À partir de 1991, Jirô Taniguchi signe seul de nombreux albums, dont L'Homme qui marche, Le Journal de mon père, Quartier Lointain ou encore Terre de rêve, publiés par Casterman. Le premier volume de Quartier Lointain a remporté, lors du Festival d’Angoulême 2003.

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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 13:54

 

Et si on les emmenait à la plage ?!?!...Non pas les gosses. Nos BD…S’il nous prenait l’envie de les mettre dans le sac et toc !!! On les lirait allongé sur le drap de bain. Mais lesquelles emmener…Allez Oncle Fumetti vous propose sa sélection. Elle ne va pas plaire à tout le monde mais tant pis. Bon !!! Par ordre alphabétique et sur les 6 derniers mois :

 

 

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Camargue Rouge de Michel Faure chez Glénat : Un artiste chevronné, Buffalo Bill, les amérindiens, les guardians, les taureaux, la Carmargue et surtout une jolie histoire de rencontres et de tolérance.

On le prend.

 

Douce tiède et parfumée – Le Doute de Ignacio Noé chez Glénat : Une atmosphère incroyable à la Lewis Carroll. Une œuvre graphique et onirique de très haut niveau. Un artiste argentin dans la lignée des Breccia. Une atmosphère mystérieuse et  envoutante. Du très haut niveau.

 

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 Fragments de Stefano Casini chez Mosquito : L’Italie pendant la deuxième guerre mondiale, des histoires de famille, un graphisme tendre et aquarellisé. Un auteur sensible et doué. C’est beau, agréable, dépaysant. Lui aussi il est du voyage.

 

Hôtel particulier de Guillaume Sorel chez Casterman : Un fantôme, une histoire d’amour impossible, une atmosphère particulière, un artiste superbe au graphisme incroyable. Trop peu connu Guillaume Sorel. A emmener absolument.

 

 

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Le Loup des mers de Riff Reb’s chez Soleil : Jack London, Riff Reb’s. Le Loup des Mers. Le Prix de lecteurs de la FNAC et surtout de la créativité, des portraits incroyables, une colorisation étonnante. C’est puissant et superbe.

Long John Silver – Guyanacapac de Lauffray et Dorison chez Dargaud : Deux pointures au diapason, un chef d’œuvre de la littérature mondiale. Une vision. Du talent de partout. C’est puissant, cinématographique. C’est la chute de l’histoire. On le prend.

 

 

 

Voilà. C’est le choix du Vieux Fumetti...Lui il emmène Game of thrones. Il les a déjà lu !!

 

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 09:36

Le synopsis de Soleil :

 

 

« À Londres, les jeunes femmes respirent de nouveau… Elles peuvent enfin sortir sans craindre de rencontrer celui que l’on nommait Carfax : ce tueur fou n’est en effet plus une menace, car il vient d’être mis hors d’état de nuire par les actions conjuguées de Scotland Yard et de la pègre. Malgré ce succès l’inspecteur Gregson et son équipe savent qu’ils doivent mettre la main sur l’autre monstre qui s’est échappé de la prison de New Gate, et qui se cache toujours dans l’ombre. Sa traque finale débute alors que l’alliance entre policiers et malfrats montre ses limites.
Renfield, un nouveau cas clinique extrême pour le docteur Seward…Un terrifiant buveur de sang ayant régressé de façon quasi-animale après une enfance traumatisée. Un aliéné qui faisait trembler jusqu’à la plus grosse crapule de la prison. Un chasseur solitaire en quête de la seule chose qui puisse lui rappeler sa part d’humanité : les poupées d’une enfance brisée. »

 

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Voici le tome 2 de Scotland Yard, cet excellent dyptique développé par Dobbs et Stéphane Perger est dans les bacs aujourd’hui. Jean Luc Istin a favorisé une belle rencontre, celle de ces deux créateurs qui auront su créer une atmosphère particulière sur ces deux livres. La maîtrise narrative de Dobbs est très bien complétée par les graphismes de Perger qui sait créer un climat de tensions pour le plaisir des lecteurs. Les planches s’enchainent et l’on est entraîné dans l’histoire. Les cases et les mises en page sont travaillées pour distiller un univers où se mêle enquêtes et tensions.On en arrive même à regretter que le cycle s’arrête. On avait pris plaisir à ce monde tendu et glauque.Décidément cette époque victorienne est propice aux mystères, aux ambiances difficiles et aux serial killers même si on ne les appelait pas ainsi à l’époque. C’est donc sorti et à ne pas rater.

 

Stéphane Perger est né en 1975. Il vient du Nord. Il est à la base graphiste. Il a collaboré avec la belle Maison «6 pieds sous terre» et Jade. Il enchaîne avec Emmanuel Proust Edition puis Marvel Comics. Le voilà chez Soleil pour ce deuxième tome de ce dyptique. A découvrir son interview par Oncle Fumetti dans ce blog.

  

Olivier Dobremel alias Dobbs est formateur, scénariste et conférencier. Il est montpelliérain. Il collabore maintenant depuis plusieurs années avec Soleil sur des scénarios portant sur des livres tels que : Serial killers,  r Hyde contre Frankenstein, Allan Quatermain ou encore Alamo. Il a sorti 12 albums depuis 2009. Il est prolixe mais c'est de la prolixité talentueuse. 

 

 

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 06:44

Le synopsis de Glénat :

 

 

« Réclamée à cor et à cri depuis des mois par les canardophiles, voici enfin la réédition de ces aventures cultes de l’oncle Picsou ! Non, Picsou n’a pas toujours été un vieux canard pingre au coffre empli de dollars… De 1877 à 1947, du manoir McPicsou aux filons d’or du Klondike, en passant par le pont d’un bateau ou par les bras de Goldie O’Gilt, Picsou a embrassé le passage du XIXe au XXe siècle en vivant des aventures dignes d’un Hemingway ou d’un Jack London ! »

 

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Grosse journée aujourd'hui, le tome 2 des Intégrales Don Rosa sort. Sept mois après le premier tome, nous replongeons avec délice dans ces pages qui nous rapprochent de l'enfance et qui dans le même temps nous rassérènent. En effet, nos lectures de l'enfance ne sont pas ringardes. Comme le Vieux Fumetti l'a écrit dans sa précédente chronique en décembre ; Oncle Scrooge n'est pas un art mineur dans la BD. Ce n'est pas de la BD au kilomètre et à bas coût. Il y a une vraie créativité, une vraie ligne rédactionnelle et une progression de l'histoire et du héros. C'est de la BD comme on l'aime avec des hommages rendus à Carl Barks et des clins d'oeil multiples.Il y a aussi et c'est intéressant des commentaires de Don Rosa au début de chaque histoire. Cela permet de comprendre mieux les enchainements et d'avoir des éclairages sur le contenu. Seul regret même si le livre est beau et s'inclut allègrement dans une bibliothèque on aurait aimé une couverture en dur..genre Hardcover. Mais cela reste malgré tout un plaisir. On relève les goodies à la fin avec des couvertures inédites. C'est un 287 pages au prix de 29,50 euros. 

 

Ken Don Hugo Rosa dit Don Rosa est né en 1951 dans le Kentucky. Il est un ingénieur. Il est aussi dessinateur de comics. Il est un spécialiste de Donald Duck et de Donaldville. Il s'attache plus particulièrement à l'Oncle Picsou. Du fait de son talent et de sa connaissance de cet univers .Don Rosa apparaît comme le digne successeur de Carl Barks, le « père » de Balthazar Picsou. Don Rosa crée ainsi des histoires qui font référence aux histoires du Maître. Pour preuve de son admiration et de son respect, Don Rosa cache systématiquement dans la première image de ses histoires l'acronyme D.U.CK. qui signifie Dedicated to Unca Carl from Keno.

 

Carl Barks est américain et est né en 1901 dans l'Oregon. Dès 1931 il vend ses dessins. En 1935 il apprend que Disney cherche des dessinateurs. Il entre dans la grand maison une année après la naissance de Donald Duck en 1934, personnage auquel il est très attaché. Il quitte Disney en 1942 suite à un différend. Il continue à dessiner autour de Donald. C'est lui qui crée Uncle Scrooge (Oncle Piscou) en 1947. Il invente aussi Géo Trouvetout ou la sorcière Miss Tick. Pendant trois décennies, Carl Barks ne cesse d'écrire et de dessiner autour du canard Donald. Retraité en 66 Il obtient l'autorisation exceptionnelle de Disney de peindre des tableaux à l'huile représentant ses personnages. Il décède à 99 ans le 25 août 2000 d'une leucémie.

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