Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 06:55

Le synopsis de Dargaud :


"New York, 1932. Malgré la grande dépression qui frappe durement l'Amérique, les buildings s'élèvent toujours plus haut dans le ciel de Manhattan et les chantiers prolifèrent. C'est là que travaille Giant, un homme taciturne à la carrure imposante. Ses collègues le chargent d'avertir la famille d'un compatriote irlandais du décès accidentel de celui-ci. Mais, dissimulant la triste vérité, le mystérieux colosse envoie une belle somme d'argent à Mary Ann, la jeune veuve, ainsi qu'une lettre dactylographiée qui pourrait être de son mari... Elle lui répond et commence alors une correspondance régulière, sans que Giant dissipe le mensonge. Vient alors le jour où Mary Ann et ses enfants débarquent à New York..."


Superbe idée que cet album. Il s'agit, il faut l'écrire, en préambule, du premier tome d'un dyptique. Tout est très novateur. Pour commencer l'époque, il est question d'une histoire romanesque qui se déroule dans les années 30 à New York. La crise de 29, la prohibition, le petit peuple des travailleurs et le développement de cette ville si moderne déjà et novatrice toujours. L'intrigue ensuite ; cet homme qui se substitue d'abord par pitié puis par attachement à son collègue mort. Le personnage, haut en couleur ; immense, taciturne et en même temps très attachant et charismatique. Les seconds rôles sont très bien travaillés. Comme au cinéma il n'y a pas de bon film sans de bons seconds rôles. Enfin le graphisme. C'est très bien travaillé. Beau style réaliste. De belles planches avec une mise en avant de la ville et de l'architecture. Des physionomies belles et vivantes. Une dramaturgie bien menée. Des pages rythmées. Il n'y a pas assez de bonnes sorties en ce moment sans que l'on se passe de celle-ci. Foi d'Oncle Fumetti !! 
Mikael  est franco-canadien. Il évolue dans le milieu de la bande dessinée depuis 2001. Il a publié plusieurs récits jeunesses dont il signa à la fois le scénario, le dessin et la couleur.  Il a reçu en 2010 la mention spéciale du jury jeunesse du Prix d'Ouessant en France pour Félice et le Flamboyant Bleu (éd. PLB), et à deux reprises en 2015 et 2016 le Grand prix de la ville de Québec au Canada, respectivement pour Promise, tome 2 : L'Homme-Souffrance et Promise, tome 3 : Incubus (éd. Glénat).Depuis 2006, il travaille sur des récits adultes aux graphismes plus réalistes, en collaboration sur certains projets avec d'autres scénaristes et dessinateurs.
 

Giant de Mikael chez Dargaud
Partager cet article
Repost0
24 mai 2017 3 24 /05 /mai /2017 06:55

Le synopsis de Warum :


"Bangalore c’est assez moche, ça n’a pas le charme désuet de Calcutta ni la folie épicée de Bombay ou la grandeur historique de New Delhi. Il n’y a quasiment que des ingénieurs, des étudiants ingénieurs et des gens qui font des métiers comme appuyer sur le bouton de l’ascenseur ou vérifier d’un oeil hagard que le ticket de caisse correspond à ce qu’il y a dans le sac de course à la sortie des supermarchés. Dans les rues de Bangalore, on trouve presque tout : des fruits et des légumes, du thé et des cigarettes, des cireurs de chaussures et parfois même des coiffeurs. La télévision se regarde au travers des vitrines des restaurants et le linge sale s’y lave en famille. Certains y dorment, d’autres y fument, boivent ou pissent contre les murs. Des serviteurs y promènent des chiens obèses et les jupes des filles raccourcissent, tandis que le corps des mères s’épaissit.Enfin, à Bangalore, on trouve aussi un dessinateur français, qui traîne dans les rues et tente de dessiner ce qui le séduit dans cette babylone moderne."


En voilà un livre qu'il est particulier. L'auteur nous présente son Bangalore. Alors forcément comme on est curieux et intéressé on le suit. C'est complètement fascinant. Graphiquement c'est du Noir & Blanc. C'est très cartésien et c'est rigoureux. C'est très beau aussi. Poétique par bien des aspects. On croit ce que l'on voit parce qu'évidemment on ne connait pas. C'est totalement dépaysant. On est sidéré par la modernité et le côté passéiste aussi de ce que l'on découvre. C'est incroyablement passionnant. En fait c'est difficile à narrer. Raconter ce livre par le texte cela n'a pas de sens. Cela se regarde... Donc regardez le. C'est Oncle Fumetti qui vous le dit. C'est sorti le mois dernier et cela coûte 22€. 


Simon Lamouret est un illustrateur et auteur de Bande dessinée né à Toulouse en 1987. Après avoir étudier l'illustration à l'Ecole Estienne, aux Beaux Arts d’Angoulême et aux Arts Décoratifs de Strasbourg, il dessine. En 2013 il part en Inde pour vivre et enseigner.
 

Bangalore de Simon Lamouret chez Warum.
Partager cet article
Repost0
19 mai 2017 5 19 /05 /mai /2017 06:55

Le synopsis de DBD :


" L'année du 70e anniversaire de la création de Blake et Mortimer et trente ans après la disparition de son auteur, Edgar P. Jacobs, dBD publie un numéro spécial sur Jacobs et ses personnages qui, par la magie des reprises, continuent de vivre des aventures de papier.."


Ah l' oeuvre de Jacobs !!!! C'est un vrai monde. Tout au long de nos lectures de ces aventures  passionnantes, décrites grâce à la ligne claire chère à Hergé et à son ancien assistant devenu célèbre, avons nous tout retenu, tout vu et tout perçu. Sûrement pas. Journalistes, personnalités, proches et fins connaisseurs, de cet oeuvre réalisée à plusieurs mains et à l'aide de tant d'imagination, se sont réunis dans ce numéro pour nous raconter ces origines et ces dessous. ce travail a été publié initialement sous la forme d'un magazine hors série de 100 pages distribué en kiosque. Cette fois-ci, c'est une version enrichie sous un format livre que nous vous proposons avec la présente édition. A noter que la couverture est de Juilliard. Une preuve si nécessaire de sérieux. Bonne lecture. C'est un livre de 116 pages. 

Partager cet article
Repost0
17 mai 2017 3 17 /05 /mai /2017 06:55

"Très petit, enfant, je salissais tout, je remplissais tout, les murs, les portes, les agendas ; dès qu’il y avait un espace blanc. J’étais plus à l’aise à l’intérieur qu’à l’extérieur, je préférais rester chez moi plutôt que de sortir et voir des gens, et j’ai choisi le dessin plutôt que le foot. Mais j’ai un peu dompté cette manie, je l’ai canalisée. Je suis plus à l’aise en société : quand je suis au restaurant, je ne dessine plus sur la nappe…". tiré d'une interview donnée aux inRocks le 2 févier 2009. 


Blutch, Christian Hincker est né en 1967 à Strasbourg. Il publie depuis une vingtaine d'années. Il est découvert lors d'un concours de Fluide Glacial. On le dit influencé par Jean Claude Forest et Daniel Goossens. A chacun son avis. Il a beaucoup publié et a été primé. Il a travaillé avec Le Seuil , Futuropolis, L'Association, Dargaud. Il a été découvert par Fluide Glacial. Il est un dessinateur-phare de son époque.

Partager cet article
Repost0
15 mai 2017 1 15 /05 /mai /2017 06:55

Encore un très beau travail de la revue Beaux Arts qui n'en finit plus d'explorer le monde de la Bande Dessinée en profondeur. Cette fois-ci le thème est le polar. Il est vrai qu'il a produit nombre de héros plus fameux les uns que les autres. C'est très bien construit parce que des univers variés sont abordés. On nous explique la genèse et l'importance que des créations et des auteurs aussi divers que Dick Tracy et Chester Gould, Lefranc et Jacques Martin, Nestor Burma et Jacques Tardi ont apporté et ont pu prendre. La liste n'est pas exhaustive puisque ce sont pas moins de 10 personnages qui sont étudiés. Oncle Fumetti vous recommande la partie sur le Spirit et le Grand Will Eisner. Bien évidemment la revue est pleine de belles planches, de belle photos et surtout d'articles et d'interventions pertinentes. C'est très complet et très riche. De la belle ouvrage. C'est un plaisir à parcourir, à lire et relire

Partager cet article
Repost0
13 mai 2017 6 13 /05 /mai /2017 16:00

Le synopsis de Mosquito :


"Personnage étrange et inquiétant, UT porte un masque qui lui donne l'aspect d'une momie, certainement pour cacher sa naïveté. Capable des pires horreurs au service de Decio, il hante cet univers insolite à la recherche de l'immortalité... pour son chat. Le monde d'UT, à mi-chemin entre ceux d'Edgar Poe et de Lovecraft, est dominé par le docteur Caligari qui tient sous sa coupe une population prête à tout pour manger....".


La maison d'édition Mosquito est toujours force de proposition et notamment sur la BD italienne. Cette maison s'en est faite une spécialiste en mettant à la portée des connaisseurs et des néophytes des oeuvres triées sur le volet. Battaglia, Toppi ou d'autres, c e sont toujours des artistes de très haut niveau. Cette fois-ci, ill s'agit de Carrado Roi. La divine péninsule ne nous a pas offert que des empereurs ou des philosophes. On sait que l'Italie a des écoles des Beaux Arts renommées qui constamment font émerger des génies de l'Art Graphique. Ce Corrado là est un grand artiste. Purement dans la tradition. Trait classique et réaliste mais d'une élégance rare. Les plans sont soignés, les physionomies sont travaillées. les planches distillent avec finesse la dramaturgie. Les rythmes de la narration sont mis en valeur. Il est rejoint par Paola Barbato qui maîtrise avec une aisance et une originalité incroyable ce récit passionnant. Enfin du renouvellement et un univers riche. A ceux qui ne connaissent pas foncez. C'est un triptyque et c'est magnifique. 

Corrado Roi est un dessinateur virtuose qui s’est fait connaître en Italie par sa participation à la série Dylan Dog, on peut le considérer comme le digne héritier artistique du grand Dino Battaglia.

Paola Barbato est milanaise. C'est une romancière italienne et auteur de bandes dessinées. Elle fait partie de l'équipe de rédaction de la bande dessinée italienne Dylan Dog, publié par Sergio Bonelli Editore. Elle a publié trois romans pour Rizzoli. Elle a également publié des romans illustrés, publiés par Sergio Bonelli Editore. Elle a co-écrit pour Filmmaster la fiction In the Name of Evil avec Fabrizio Bentivoglio, diffusée sur Sky Channel en juin 2009.  En plus d'être écrivainne Paola Barbato est impliqué dans des activités sociales. Elle est présidente de "Mauro Emolo" une ONG qui s'occupe de personnes souffrant de la maladie de Huntington

UT - Les Venelles de la faim de  Paola Barbato et Corrado Roi chez Mosquito.
Partager cet article
Repost0
11 mai 2017 4 11 /05 /mai /2017 06:55

"Des gens bizarres" de Nicolas de Crecy est une des oeuvres intermédiaires de cet auteur. Si on considère que sa carrière a débuté en 1989  et surtout en 1991 avec Foligatto ce livre de 2004 est au milieu de son parcours. C'est un plus livre illustré. Pas tout à fait une BD. Toutefois il a sa place dans toutes les bonnes bibliothèques de spécialistes. Idéalement c'est mieux si vous avec une édition originale, une EO. Cela classe votre collection et c'est aussi un plaisir pour le fan. Ce livre est le prétexte pour notre auteur favori de se livrer à son onirisme que l'on aime tant. On croise au détour des pages ; l'ange du rétroviseur, l'oiseau rare, Barnabé le singe savant ou encore la machine à sécher les chaussettes et bien d'autres. C'est drôle, charmant et délirant. Le style est là. Chaque personnage est accompagné de son texte. C'est un bijou. C'est aussi un collector. A découvriiiiir. Oncle Fumetti est fan. 

Nicolas de Crécy est né en 1966. Il fait partie de la première promotion de l'école de Bande Dessinée des Beaux Arts d'Angoulême. Il en sort diplômé en 1987. Il travaille ensuite pour les studios Disney de Montreuil. Il publie en 1991 son premier livre, Foligatto, sur un scénario de Tjoyas, immédiatement salué par la critique. Il a publié pas loin de 22 livres. Il se dit que son style ait été plagié lors de la réalisation du film d'animation «Les Triplettes de Belleville ». Il est plusieurs fois primé et il a notamment le prix « Max und Moritz » de la meilleure BD étrangère en 1993 en Allemagne.

Partager cet article
Repost0
6 mai 2017 6 06 /05 /mai /2017 06:55

Le synopsis de Delcourt :


"Vous débordez d’ambition ? Votre vie sociale est d’une richesse inouïe ? Les responsabilités ne vous font pas peur et l’âge adulte représente pour vous un défi passionnant ? Alors ce livre n’est pas pour vous !"


Ce livre est fait pour la génération Y. Vous savez celle tant décriée par les sociologues, les pédagogues, les psychologues.... On les dit paresseux, centrés sur eux-mêmes etc... Et si c'était le doute, la peur de mal faire. En tout cas Sarah Andersen par une série de petits strips avec un classique mais difficile à négocier  4 cases et à l'aide de son personnage drôlatique nous propose un portrait ou plusieurs portraits d adulescents. Elle présente ces jeunes adultes dans des situations marrantes. C'est raffraichissant et simple en même temps. Cela nous vient de la blogosphère. L'avantage c'est que cela casse les codes. Et le Vieux Fumetti aime bien quand les codes sont cassés. Bing !!!!!

Sarah Andersen vit à Brooklyn. Elle débute en publiant ses strips sur le web, via Facebook, Instagram, Tumblr en 2013, alors qu’elle étudie l’art au Maryland Institue College. Elle privilégie la publication de ces planches sur le web, afin de recueillir directement l’avis de ses lecteurs – ce qui l’aide à persévérer. En 2016, les éditions Andrews McMeel, publie les aventures de Sarah en bande dessinée. La voici chez Delcourt
 

Partager cet article
Repost0
3 mai 2017 3 03 /05 /mai /2017 06:55

le synopsis de Glénat :


"Abandonnée à l’âge de 5 ans, passée par la case « orphelinat », Amber Blake grandit au sein du programme CLEVERLAND. Ce réseau d’écoles ultra-modernes créé par un richissime philanthrope indien a pour but de venir en aide à des enfants défavorisés du monde entier. Sauf que le directeur de la branche londonienne, Jeff Kavotz, est un diabolique pervers qui n’hésite pas à abuser d’élèves dont il a la charge. En fin d’études, témoin du meurtre de sa meilleure amie, Amber parvient à s’échapper de Cleverland. Elle est aussitôt récupérée par ARGON, une organisation secrète qui combat les crimes contre l’être humain comme la pédophilie, la prostitution ou l’esclavage. Jeune, brillante et déterminée, Amber forme une recrue de choix. Maintenant qu’elle a survécu à l’enfer, elle fera tout pour l’éviter aux autres. Mais elle voit surtout dans Argon et les outils futuristes mis à sa disposition le moyen de retrouver Kavotz. Ce dernier a disparu. Et Amber veut le faire payer."

Le Vieux Fumetti vous attend les amis. Il vous entend déjà. Ah oui c'est la femme de Lagardère. Forcément elle a eu droit à son livre. N'allez pas si vite en besogne !  Est-ce que être mariée avec un magna des médias doit nuire à la créativité  Que nenni !!! Cette jeune femme à de bonnes idées. Déjà prendre une héroïne. C'est vrai que nous devons arriver à la parité et cela doit se faire dans la BD aussi. On se souvient des débats lors d'une Festival d'Angoulême encore récent. Ensuite il y a la caution US avec le fameux Butch Guice. Vous croyez vraiment que le dessineux américain a du temps à perdre et qu'il cherche le cacheton en France. Cela serait injurieux. Non cet album c'est de la bonne BD. Des planches bien conçues. Un trait classique. Une fort jolie colorisation. Un récit basique mais qui tient la route. En plus la perspective d'une série au long cours. Allez-y voir dans votre librairie habituelle. 

Jade Lagardère est née le 26 septembre 1990 en Belgique. Elle devient mannequin très jeune. C'est son premier métier.  À l’âge de 20 ans, elle rencontre puis épouse Arnaud Lagardère avec qui elle aura trois enfants. Lors de sa deuxième grossesse, Jade revient à ses premières amours en imaginant et créant le personnage d’Amber Blake, un scénario littéraire qu’elle adapte en format BD.
Jackson « Butch » Guice est un dessinateur de comics américain. Il rejoint dans les années 1980 Marvel où il dessine la série The Micronauts et collabore, entre autres, sur des épisodes de Dr. Strange, The New Mutants, IronMan, X-Factor et Thor. Il signe ensuite chez DC Comics et travaille sur le reboot de The Flash, mais également sur des séries telles que Batman, Superman, Agent Liberty, Action Comics, Resurrection Man, Birds of Prey ainsi que sur le projet DC/Marvel, All Access. En 2001, il quitte DC Comics pour CrossGen, où il co-écrit et dessine la série Ruse. Aux Humanoïdes associés, outre les 2 tomes d’Olympus, on lui doit la série Mandalay terminée en 2015.

Partager cet article
Repost0
28 avril 2017 5 28 /04 /avril /2017 06:55

Le synopsis de La Boîte à Bulles :

«En 2007, Vincent Croguennec se rend à Cluj, en Roumanie, dans le cadre d’un échange Erasmus. Ses rencontres et ses errances dans la ville et autour des voies du chemin de fer le mènent jusqu’au seuil de la Remarul 16 Februarie, une immense usine ferroviaire. Quelques mois plus tard, il revient en Roumanie avec le projet de croquer, plusieurs mois durant l’activité de cette gigantesque usineoù l’on modernise, répare et rénove le matériel roulant du monde entier. Vincent y découvre ses ouvriers et surtout, son cœur flamboyant : sa forge. Car la 16 ne possède pas un seul ordinateur qui intervienne dans la conception ou la fabrication de quelque pièce que ce soit... »

De prime à bord, c’est un roman graphique. Parce que si un roman graphique c’est un roman avec des dessins nous sommes en plein dedans avec ce livre de Vincent Croguennec. Après vient l’appréciation graphique que l’on veut bien donner à l’œuvre ainsi nommée. C’est vrai que c’est graphique : les croquis sont pris sur le vif. Les traits sont charbonneux. C’est dynamique. Dans un deuxième temps, c’est aussi un carnet. Comme un journal intime d’une personne qui voyagerait et nous relaterait son voyage et rapporterait ses impressions et son vécu. Il y a aussi des photos. Comme un album de photos. En fait c’est un roman graphique, carnet de voyage avec des photos. Au-delà de cela c’est intéressant intellectuellement parce que l’on découvre un pays proche mais dont on ne soupçonne pas ce qu’il est. On découvre un peuple attachant qui quelque part partage les mêmes attentes et les mêmes craintes que nous français connaissons. On découvre cette usine aussi. Bref, c'est une œuvre à tiroir pour laquelle plusieurs niveaux de lecture sont possibles. C’est enrichissant et passionnant. Une vraie découverte. A lire absolument pour la forme et le fond.

Vincent Croguennec est domicilié à Saint-Denis dans le 93. Il est membre du collectif Briche Foraine. C’est un ancien étudiant de l’école Estienne à Paris et des Arts décoratifs de Strasbourg. Il a un parcours éclectique comme l’édition, le spectacle vivant, l’animation, le documentaire. Son film d'animation "L'intérimaire" a reçu le Prix Mediapart "Filme ton travail" du festival "Filmer le Travail" à Poitiers. 16 Februarie, Romania est son premier ouvrage.

Partager cet article
Repost0