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13 juillet 2021 2 13 /07 /juillet /2021 06:55

Le synopsis de Grand Angle :

« Une histoire sur nos icebergs et sur le désir de ne pas sombrer sous la surface.
Romy est institutrice. Benjamin est un jeune sculpteur qui prépare sa première exposition. C’est lors d’un week-end à Cadaqués que l’impensable va se produire… »

 

C’’est un album particulier qui se présente à nous. Le binôme est intéressant. Entre un touche-à-tout brillant et un artiste complet. Deux hommes d’image de surcroît. L’histoire est improbable. On l’espère ainsi. C’est d’un romantisme désuet et cruel. L’histoire est belle et triste. Elle vous fait vous envoler et puis elle vous plaque au sol. On aspire, on espère voir les choses avancées dans le rêve comme dans un songe et on est partagé par la triste réalité et la cruauté des faits. L’analogie avec le film de Claude Sautet est évidente. Même rappel à l’éphémère des sentiments, des situations et des êtres. Elle fait penser aussi à la chanson de Brasses ; les passantes. Même sentiment de richesse et de nostalgies des choses de la vie et des sentiments. Une belle histoire et un bel album.

Jim, de son vrai nom Thierry Terrasson, est né en 1966. Diplômé de l’école de bandes dessinées d’Angoulême.Jim a publié plus de 90 bd et romans graphiques, et vendu plus d'un million deux cents mille albums : Une nuit à Rome (meilleur album 2013 au festival international de Nîmes)Petites Éclipses (Shérifs d’Or, prix Chambéry 2007)Une petite tentation (prix RTL avril 2013), L'invitationTous les défauts des mecs... Plusieurs de ses romans graphiques sont actuellement en cours d’adaptation cinéma. Jim a également écrit avec l’humoriste Cartouche le one-man show : Les hommes sont des femmes comme les autres et la pièce de théâtre L'invitation.

Laurent Bonneau est né en 1988 à Bordeaux, Laurent Bonneau suit un cursus artistique dès le lycée, afin de poursuivre par la suite ses études à l'école Estienne à Paris pendant deux ans. Il signe alors avec son frère chez Dargaud pour la trilogie Metropolitan lors de sa deuxième année, avant d'entrer en 2008 à l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en section Photo-vidéo.
Depuis ce diplôme, il vit à Narbonne, en continuant l'alliance du dessin avec la réalisation de courts métrages, qu’il est possible de voir à travers ses expositions notamment.

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29 juin 2021 2 29 /06 /juin /2021 06:55

Le synopsis de Dargaud :

« Cette année-là le Français d'origine algérienne Boughéra El Ouafi, simple ouvrier, remporta l'épreuve du marathon et devint champion olympique, affolant tous les pronostics. Retombé dans l'oubli après cet exploit, il finit pourtant tragiquement sa vie dans la misère, tué par balles dans des circonstances troubles, oublié de l'Histoire... »

 

Oncle Fumetti aime s’évader. Les mondes parallèles, les époques oubliées, les héros intergalactiques. Mais pas que…. Dans sa jeunesse Le Vieux était sportif. Il courait. Il courait.

Il sait donc ce qu’est la course de fond. Le marathon ; la distance mythique. Il a donc été touché par cet album, par ce héros et par cet univers si particulier de l’exercice athlétique en solitaire sur la distance-reine. Ce monde à part est bien rendu. Les planches sont bien construites. La colorisation très élégante. Très bel album.

Nicolas Debon est né en 1968 en Lorraine. Il a étudié aux Beaux-Arts de Nancy. En 1993, il part au Canada, où il réside une dizaine d'années, et devient notamment, dessinateur de vitraux. Un cours du soir lui fait découvrir l'univers de l'illustration jeunesse. Ses premiers travaux, publiés par des éditeurs nord-américains, sont bientôt remarqués : il est ainsi finaliste des prix littéraires...

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20 avril 2021 2 20 /04 /avril /2021 06:55

Le synopsis de Glénat :

« À bout de forces, un groupe composé de soldats et de civils russes s’éloigne péniblement du front. La première guerre mondiale s'étire et si cet ignoble conflit meurtrit les corps, il épuise aussi les esprits les plus sains. Pour soulager le moral des troupes, le soldat Zvoga, ancien capitaine de son état, préconise une halte dans un manoir isolé près duquel ils passent. Ce n'est pas du goût de son lieutenant, mais ce sera l’occasion pour le « Doc. » de soigner les blessés et d’offrir à ses filles qui l'accompagnent, Natalia et Irina, un peu de repos. La Baronne qui vit dans ses lieux avec les siens les accueille malgré elle, mais leur dissimule un secret. En effet, vit caché dans les murs de sa propriété un groupe d'enfants qu'elle tente de préserver de la guerre et de ses ravages. Une nuit, Natalia les découvre mais ces derniers la prennent tout de suite en amitié grâce aux histoires merveilleuses qu’elle leur conte et qui allègent leur souffrance et les tourments de la guerre. Mais la barbarie n’est jamais loin; une mutinerie se prépare au sein du groupe de soldats et des rumeurs inquiétantes circulent... On aurait vu la dernière ombre roder en ces lieux. ».

Glénat prend des risques. Et oui il faut le savoir et ce n’est pas un sarcasme. Ils ont décidé de sortie un dyptique sur deux novices enfin presque. Filippi n’en est plus un ; il a quelques années de scénar derrière lui. Des ateliers d’écriture aussi. Des contes pour enfants. Quand on s’inscrit dans la durée sur ce type de métier c’est que l’on a le feu sacré. Et cela se voit dans l’écriture de cette histoire. La dramaturgie est construite. Le suspense avance patiemment. Gaspard Yvan est un peu moins avancé dans la carrière. Pourtant la qualité est là. Le trait est maîtrisé. Pas d’innovation mais c’est un bon début. Planches maitrisées, colorisation ad-hoc. Un contexte intéressant. Une jolie collaboration. Belle première de couverture. A suivre avec le tome  2. .

Gaspard Yvan est un jeune dessinateur et coloriste qui signe avec La dernière ombre, sa première contribution BD en tant que dessinateur. Devinez où il habite…. A Angoulême bien sûr.

Denis-Pierre Filippi est passionné par la BD très tôt mais il faut attendre 1990 pour qu'il se mette sérieusement à travailler en tant que scénariste. Il débute par le conte pour enfant.  L'idée lui vient alors de demander à des dessinateurs de BD déjà édités, d'illustrer ses contes. Tout en poursuivant ses études de philosophie, il recherche des auteurs de BD. Ainsi, avec Tiburce Oger il édite son premier ouvrage aux éditions Delcourt : Orull le faiseur de nuages. Intermédiaire entre le livre illustré et la bande dessinée, le récit est publié en Mars 1998. Un drôle d’ange gardien paraît ensuite en janvier 1999.  En 2000 Denis-Pierre Filippi met fin à ses études après l'obtention de sa maîtrise de philosophie. Depuis, il a publié Ethan Ringler, agent fédéral, Les Corsaires d’Alcibiade, Nouveau Monde, Le Voyage extraordinaire et Terra Prohibita. En 2018 et en 2020, il participe à la collection des œuvres originales Disney chez Glénat en scénarisant Mickey et l'Océan perdu puis Mickey et la terre des anciens, deux récits illustrés par le talent virtuose de Silvio Camboni. Entre deux pages de découpage, il anime des ateliers d'écriture, dans les bibliothèques ou les établissements de tous ordres, du primaire à l’IUFM. Par ce biais, il réalise enfin ce rêve incroyable, qui est celui d'arriver à concilier l'écriture et le pédagogique au travers d’animations et de rencontres avec les enfants, jeunes et moins jeunes. Réside en Gironde.

 

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17 avril 2021 6 17 /04 /avril /2021 06:55

Le synopsis de Dargaud :

« La Terre fait face à une terrible menace extraterrestre, et la guerre qui fait rage dans l'espace semble perdue. Engagé sur le front, le capitaine John Bowman, navigateur d'exception, est victime d'un incident qui le fait entrer en contact avec une mystérieuse matière noire. Rapatrié et placé en quarantaine, il fait l'objet d'une surveillance constante et se retrouve en proie à des cauchemars récurrents. Épuisé, il décide de s'évader et découvre que l'entité avec laquelle il a été en contact l'a doté d'étranges pouvoirs. Il se pourrait même que ses pouvoir puissent bouleverser le cours de la guerre et... sauver l'humanité ! ».

 

Un comics franco-belge sous format franco-belge. Quelle bonne idée. Un scénario pour commencer qui fleure bon Les 4 fantastics. Un personnage pas si lambda que cela, mais qui se trouve doté de pouvoirs extraordinaires. Quand vous sublimez le commun pour le sortir des normes cela vous ouvre des horizons vers l’impossible et quand vous confiez cette idée à Rodolphe tout de suite vous en avez pour votre argent. Rodolphe que l’on ne présente plus a le génie souvent renouvelé de nous emmener dans des dimensions parallèles. Confiez son récit, sa dramaturgie à un artiste talentueux et vlan nous voici avec entre les mains du bon et même du très bon. Une bonne BD des familles. Bonne lecture.

Rodolphe de son vrai nom, Daniel Jacquette est né en 1948 en région parisienne. Il est écrivain et scénariste de bandes dessinées. Il est professeur de lettres. Son talent lui fait côtoyer les plus grands...Jacques Lob, Jacques Fernandez...Il révèle la quête de l'oiseau du temps de Loisel et Le Tendre. Un très grand scénariste. Un des référents de son époque dans son domaine.

Bertrand Marchal est né à Verviers, en Belgique, au mois de mai 1974. Il entreprend des études artistiques supérieures à l'École de recherche graphique (ERG), à Bruxelles. Il y suit des cours de dessin d'après modèle et de bande dessinée. Son parcours est maintenant long et riche. En 1995, il produit et publie à compte d'auteur "La Reine", un mini-album scénarisé par son frère. En 1998 qu'il se lance dans la BD comme professionnel. Il commence modestement en agrémentant de gags les pages de l'hebdomadaire ‘Spirou‘. En 2000, il publie, avec le scénariste Toldac, le triptyque "Les châtiments de l'an mil" (Glénat, 2000-2003). Puis, de sa rencontre avec Rodolphe naît une fructueuse collaboration : "Frontière" (Le Lombard, quatre tomes entre 2003 et 2007) ; "Le Village" (chez Bamboo, trois albums entre 2008 et 2011) et surtout "Namibia" (Dargaud, cinq albums entre 2010 et 2015). Dans cette dernière saga, qui est la saison 2 de "Kenya", il succède à Leo, celui-ci cosignant toujours le scénario. Une troisième saison, "Amazonie", voit le jour en 2016. En 2013, Bertrand et Rodolphe lancent une nouvelle série, "Memphis" (Glénat), dont le tome 2 parait dès l’année suivante.

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14 avril 2021 3 14 /04 /avril /2021 09:14

« Je sens que j'ai encore beaucoup de choses à faire, que je dois faire, et que je suis le seul à pouvoir accomplir. Ce qui me préoccupe, c'est mon devoir. Pas les autres. Au risque d'être mal compris, les autres ne m'intéressent pas. » : tirés d’une interview de 2016 parue dans Libération.

Katsuhiro Ōtomo (大友 克洋) est un dessinateur japonais de Manga, scénariste et réalisateur de films d’animation. Il est l’auteur de Akira et de Steamboy. Grand Prix de la ville d’Angoulême en 2015.. Notamment.  C’est son anniversaire aujourd’hui.

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9 avril 2021 5 09 /04 /avril /2021 06:55
Ne reste que l’aube de Thierry Murat chez Futuropolis

Le synopsis du livre :

« Jørgen Nyberg est un peintre célèbre de la deuxième moitié du XXIe siècle. Il a installé sa notoriété grandissante avec des peintures de scènes intimistes aux formats gigantesques. D’une modernité implacable, ses toiles ont la particularité d’être exécutées avec une technique très ancienne de la Renaissance italienne. Ses œuvres font autant parler d’elles sur le Workin’glass, le réseau social dominant, que la volonté de l’artiste de ne jamais apparaître en public. Avant d’être Jørgen Nyberg, il fût l’une des figures marquantes du Cinquecento, Giacomo della Fenice. Malheureusement, il meurt à 46 ans, en 1531, en Toscane, mordu à mort dans une ruelle de Sienne. L’immortalité lui est offerte par son agresseur, un vampire et collectionneur d’art qu’il n’a jamais revu. Cinq siècles plus tard, il vit et travaille dans un immense loft au 153e étage d’une tour de Stockholm où il réside, la lumière de l’aube y étant plus confortable. Un jour, Yris, l’intelligence artificielle qui gère son lien avec le monde extérieur, lui conseille vivement d’accepter un rendez-vous avec Niels, un jeune artiste étudiant fasciné par l’œuvre et la troublante personnalité de Jørgen Nyberg. Une rencontre qui va bouleverser leurs vies. »

Après un tel synopsis qu’écrire… Comment ne pas rallonger la sauce inutilement…Une histoire de vampire survivant dans un loft New Yorkais. C’est déjà fait mais cela peut être refait. Thierry Murat s’y colle cette fois-ci. On pourrait s’attendre à une redite. Déjà c’est une BD. Ann Rice elle est une romancière comme Bram Stoker. Donc on échappe à la lecture classique d’un roman. Le récit est intéressant. L’utilisation de l’intelligence artificielle apporte sa touche de nouveauté. Le graphisme plus encore. C’est très travaillé. Le noir mis à dessein est très bien utilisé. Oncle Fumetti raffole du noir et blanc et il en a pour son… argent. La colorisation est aussi très bien venue. Très présente mais à bon escient. C’est adapté artistiquement et c’est un parti pris esthétique qui met bien en valeur le récit. Très plaisant. A lire absolument.

Thierry Murat est né en 1966 à Périgueux.Après des études d’arts appliqués à Poitiers, il est d’abord graphiste et s’intéresse à l’illustration. En 2002, il fait paraître son premier livre jeunesse, Kontrol 42 (Éditions du Rouergue). D’autres titres viendront. Il se lance dans la bande dessinée. Après plusieurs ouvrages de collaboration, il se lance dans l’adaptation de romans : Les Larmes de l'assassin, librement adapté du roman d'Anne-Laure Bondoux et, en 2014, Le Vieil homme et la mer, d’après le roman d'Ernest Hemingway. Mais c’est avec son premier grand récit en tant qu’auteur complet,  Étunwan qu’il obtient le Prix Première du roman graphique et le Prix Cheverny de la bande dessinée historique à Blois.

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31 mars 2021 3 31 /03 /mars /2021 09:42

« Pour mes premiers pas, mon père m'a donné un crayon, et j'ai eu le sentiment de m'appuyer sur quelque chose… Au bout d'un certain temps, j'ai compris que le dessin, l'art pouvait être une possibilité de m'en sortir. » Plantu. 22/08/2019 sur France Culture.

 

Jean Plantureux, dit Plantu, est un dessinateur de presse, caricaturiste et sculpteur français. Il est né le 23 mars 1951 à Paris. Il est encore pour aujourd’hui encore (pour la dernière fois) le dessinateur du quotidien Le Monde.

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30 mars 2021 2 30 /03 /mars /2021 06:55

Le synopsis de Glénat : 

« Dans un monde voué à mourir, une femme continue de se battre.

La société a implosé. Les années, en passant, ont transformé les villes en cimetières où seul règne le silence. L’horizon n’offre désormais au regard qu’un désert de misère et dans ce contexte, Larkia accouche d’un petit garçon bien décidé à vivre, mais dont les yeux restent clos. Le lendemain de sa naissance, alors qu’elle se remet à peine de l’opération, ils sont tous deux pris en chasse par des miliciens aussi enragés que surarmés. Sans relâche, la mère et l’enfant fuient, car ni repos, ni réponses ne leur sont accordés. Quelque part, dans le passé, se trouve une explication... l’origine de cette course poursuite violente et insensée.»

Une bonne BD dans un contexte post-apocalyptique. Ce n’est pas un genre nouveau.

Après il y a tout le travail des créateurs qui vous proposent un cadre avec une dramaturgie.

Le dessin, le trait, le découpage des planches. La colorisation aussi. Tout ce qui fait l’univers que nous aimons et qui nous amène à faire des choix et d’en prendre une plutôt qu’une autre dans les bacs… Quand on pouvait aller prendre dans les bacs des libraires. Celle-ci serait choisie. Allez bonne lecture.

Ingrid Chabbert est une autrice née en 1978 à qui l’on doit un roman jeunesse et de nombreux scénarios d'albums jeunesse et de bande dessinée. À ce jour, elle a publié plus d'une cinquantaine d'ouvrages. Capable de manier une grande palette de styles, elle parvient à s'adresser aux tout-petits (Un Crocodiles sur mon toit édité chez Kilowatt et dessiné par Lisa Blumen, Elma, une vie d'ours édité chez Dargaud, dessiné par Léa Mazet), aux adolescents (Les amis de Papiers édité chez Bamboo dessiné par Cécile) et aux adultes (Écumes et En attendant Bojangles, édités chez Steinkis et dessinés par Carol Maurel). Dans Larkia, son premier ouvrage publié chez Glénat, elle livre un récit post-apocalyptique libérateur et jubilatoire.

Patricio Angel Delpeche est un illustrateur et dessinateur argentin qui a notamment publié dans diverses revues étrangères dont FierroTerminusV1 et Heavy Metal. En 2020, avec Elles se rendent pas compte (adaptation du roman de Boris Vian), il réalise sa première collaboration avec les éditions Glénat ainsi que ses premiers travaux pour une maison d'édition française. Réside à Buenos Aires.

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9 mars 2021 2 09 /03 /mars /2021 07:55

Le synopsis de Ankama Editions

« 2011 : L’ETA dépose les armes. Un armistice inédit qui bouleverse le destin d’une Espagne divisée par la haine et le nationalisme. Au cœur de ce conflit, deux familles, deux femmes : Bittori et Miren amies d’enfance séparées par le terrorisme : L’une est la femme d’un « assassiné », l’autre la mère d’un terroriste. 2011 résonne différemment chez elles. Deux points de vue, deux destinées… Librement adapté du best-seller de Fernand Aramburu, ce roman graphique bouleverse par la portée de ses textes et la forc de son trait et de ses couleurs taillés dans le vif de la violence terroriste. »

 

Et si le roman graphique était le futur de la BD. C’est un peu tôt pour l’annoncer mais cela pourrait être le cas. Si vous êtes un puriste et que vous êtes attaché au graphisme et à la créativité, il est difficile de trouver sa « ration » dans la BD franco-belge actuelle. Oncle Fumetti n’hésite pas à écrire que le 9ème art est devenu un No man’s land dans lequel les marchands du temple occupent les meilleures places avec les rééditions pompeusement appelées des « intégrales » etc… Tout cela n’est plus que de la gestion de patrimoine éditoriale. Cet album propose autre chose… De la créativité, de la prise de risque, une mise en page décalée et travaillée. Rien que pour la forme c’est réussi le Vieux vous laisse découvrir le fond. Bonne lecture.

Toni Fejzual est serbe. Né en 1980 il a maintenant un parcours certain dans la BD ; une vingtaine d’années.

 

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2 mars 2021 2 02 /03 /mars /2021 07:55

« … Le noir et le blanc c’est le Yin et le Yang, la dualité par contraste, comme dans la peinture chinoise ou japonaise, une grande maîtrise du trait et de la tâche. J’ai fait du manga. Pour les Japonais, le sexe est au cœur des choses, contrairement à notre civilisation judéo-chrétienne qui traite le sexe à la légère… ».

Tirée d’une interview de 2012 sur Génération BD.

Alex Varenne est né le  et il meurt en 2020. Il était un dessinateur et un auteur de Bande Dessinée érotique français. Il aura été un des précurseurs de cette branche du 9e art pas toujours convenablement assumée par le milieu qui trouvait ce mode d’expression vulgaire et sans doute un peu facile. Il n’en reste pas moins que les créateurs de cette partie étaient et son t de très fins artistes graphiques.

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