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14 décembre 2019 6 14 /12 /décembre /2019 07:55

 

Et si le cadeau de Noël à la mode BD était cette magnifique rétrospective du travail de Manara.

Et si et si…  Le Vieux Fumetti est un absolu de cet artiste. Un des derniers grands du 9ème art. De ceux qui nous tiennent encore en haleine et pour lesquels les seuls traits suffisent à nous chavirer et à nous faire chavirer dans un autre univers. Grand Manara. C’est un 512 pages en format 299x300. Un de ces artbooks que l’on ne refuse. Bon !! C’est à ne pas mettre sous tous les sapins. Bon lecture et bon plaisir.

 

Milo Manara est né le 12 septembre 1945 en Italie. Il est auteur italien de bande dessinée. Il découvre le scultpeur espagnol Berrocal et surtout le Barbarella de Jean Claude Forest qui l’amène à la bande dessinée. Ses premières planches professionnelles — des récits érotiques — datent de 1968. Il publie Genius, pour les éditions Vanio. Viennent ensuite les aventures de Jolanda, femme pirate. En 1976, Le Singe est son premier récit remarquable. Il paraît dans Charlie Mensuel notamment. Durant la même période, il dessine des épisodes de l’Histoire de France en Bandes Dessinées et de La Découverte du monde en bandes dessinées aux éditions Larousse. En 1983 sa carrière prend une nouvelle direction avec Le Déclic qui fait instantanément de lui un des maîtres de la bande Dessinée érotique. En 1987 Hugo Pratt devient son scénariste pour Un été indien, expérience qu'ils rééditent sept ans plus tard avec El Gaucho. Aujourd'hui, Milo Manara continue une production régulière d'histoires érotiques avec Albin Michel rééditées ensuite par Drugstore. Enfin il participe régulièrement à des projets plus originaux, comme la série Borgia avec le scénariste Alejandro Jodorowsky.

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4 décembre 2019 3 04 /12 /décembre /2019 07:55

 

Le synopsis de Dargaud :

« Alors qu'il patrouille aux abords d'une réserve indienne, le lieutenant Blueberry assiste au meurtre de deux femmes de la tribu apache tuées par trois jeunes Blancs. Les deux victimes sont la femme et la fille d'un guerrier, Amertume : un double meurtre qui risque d'embraser la région en déclenchant une nouvelle guerre... »

Un bel album pour Noël. On reste dans la valeur sûre. Un personnage légendaire de la BD. Un univers et une époque tout aussi mythique que le héros ; le Western. Le Lieutenant Blueberry au travers de la plume et du crayon de nos deux créateurs reprend vie et revient dans une contrée connue de lui ; le territoire Apache. Il y vit des aventures et nous entraine dans une histoire au suspense solide et bien mené par Blain et Sfar. Il y a une version N&B d’un, plus que, très bel effet. C’est solide, classique et gouleyant comme un Grand Bordeaux. Une solide reprise de Giraud et Charlier. Cela ne peut pas faire de mal et encore une fois c’est un beau cadeau pour la fin d’année.

 

Christophe Blain est né en 1970. Trois semaines en fac de droit, deux années en école de graphisme et une courte immersion dans l'art contemporain aux Beaux-Arts de Cherbourg n'auront heureusement pas raison de sa vocation : le dessin. Il fréquente l'atelier des Vosges, où il côtoie la nouvelle génération d'auteurs des années 1990 (Sfar, Bravo, Trondheim, David B., Satrapi, etc.), le décide enfin à se consacrer au neuvième art, dans lequel il fait une entrée remarquée en 1997 avec "La Révolte d'Hop-Frog" (Dargaud, scénario de David B.) avant d'obtenir la reconnaissance publique et critique avec les séries "Isaac le Pirate", "Socrate le demi-chien" et "Gus" (Dargaud). En 2010 sort le premier volet du diptyque "Quai d'Orsay, chroniques diplomatiques" (Dargaud) avec Abel Lanzac, coscénariste, qui lui confie ses expériences au ministère français des Affaires étrangères lors de l'ère Villepin ; il les retranscrit avec humour et clairvoyance dans cette oeuvre originale. "Quai d'Orsay" devient un véritable best-seller (plus de 500 000 exemplaires vendus !) et est adapté au cinéma en 2013 par Bertrand Tavernier. Il a reçu à deux reprises le prix du meilleur album du festival d'Angoulême, pour le premier tome d'"Isaac le pirate" (en 2002) et pour le tome 2 de "Quai d'Orsay" (en 2013), ce qui fait de lui l'un des rares auteurs à avoir obtenu deux fois cette distinction.

 

Joann Sfar est né en 1971 à Nice. Dessinateur et scénariste de bandes dessinées, romancier, réalisateur, chroniqueur : son curriculum vitae tient de l'inventaire à la Prévert (normal, c'est l'un de ses écrivains préférés). Chef de file de la génération qui a renouvelé la bande dessinée dans les années 1990, il compte plus d'une centaine d'albums à son actif, de "Donjon" à "Pascin" et de "Klezmer" à "Chagall en Russie", sans oublier "Petit Vampire". Son chef-d'oeuvre reste "Le Chat du rabbin", publié chez Dargaud (plus d'un million d'exemplaires vendus). Une série culte qu'il a adaptée en 2011, en collaboration avec Antoine Delesvaux, sous la forme d'un film d'animation qui a reçu un César. Une distinction qu'il avait déjà obtenue pour son "Gainsbourg (vie héroïque)", une biographie filmée du chanteur. Un « touche à tout » brillant.

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21 novembre 2019 4 21 /11 /novembre /2019 07:55

 

Mesdames et Messieurs l’échéance approche. Il va falloir mettre quelques choses sous le sapin !! Quelques propositions pour vous aider. Juste quelques images, les titres et le synopsis. Le reste vous saurez faire !! Allez c’est la semaine du blockbuster !!!!! Du lourd et du lourd.

 

Le Scorpion tome 12 – Le Mauvais Augure chez Dargaud : « Nelio Trebaldi, le Scorpion, les différentes familles..., tous souhaitent ardemment découvrir le secret de la fortune des Trebaldi. Afin de trouver réponse à ses questions, le Scorpion part en compagnie du Hussard et de son soi-disant fils Charles-Henri en direction du château de Tarquinio, demeure ancestrale de la riche famille. Mais tout ne se passe pas comme prévu : le Chevalier de Trèfle, l'assassin des Trebaldi, s'intéresse de près à cette histoire et à l'art divinatoire de la lignée. Il enlève Charles-Henri et propose un marché au Scorpion : en échange de la vie de l'enfant, il lui ouvrira les portes du château. »

Thorgal tome 37 – L’ermite de Skellingar chez le Lombard : « Thorgal a enfin retrouvé sa famille. Mais avant de pouvoir vivre en paix avec eux, il lui reste à enterrer un fantôme du passé : celui de Shaïgan, le redoutable pirate qu'il est devenu lors de son amnésie. En souvenir d'une jeune fille qui fut sa victime, Thorgal part en direction de l'Ile de Skellingar. Dans ce lieu désolé et hostile, il devra affronter un culte étrange qui pousse ses adeptes au suicide. »

Corto Maltese tome 15 – le jour de Tarowean chez Casterman : « Tasmanie, automne 1912. Corto et Raspoutine libèrent un jeune homme, Calaboose, emprisonné sur une île abandonnée. Ils l’emmènent avec eux à travers l’océan indien jusqu’à Bornéo, où ils rencontrent le sultan de Sarawak, potentat anglais, qui règne sur l’exploitation de l’hévéa par les indigènes. Cette ressource naturelle est indispensable à l’Empire britannique et la révolte qui gronde chez les Dayaks menace les intérêts de la couronne. Corto se retrouve à jouer les médiateurs et à prendre sous son aile une jeune paralytique, Ratu « la sirène », dont Calaboose tombe amoureux. Corto et ses amis prennent ensuite la direction du Pacifique Sud et de l’île d’Escondida, pour y retrouver le commanditaire de leur mission, le mystérieux Moine, qui a une idée bien précise quant à l’avenir du couple de tourtereaux... Une nouvelle aventure qui fleure bon les embruns du Pacifique, dans la droite ligne du premier épisode mythique de la série, La Ballade de la mer salée. »

The Red Clay Chronicles Chez Glénat : « Kansas, 1854. Un enfant échappe au massacre de sa famille par une bande de desperados. Recueilli par des Comanches alors qu’il erre, délirant, en pleine forêt, il devient membre à part entière de la tribu. Entraîné à tuer, il devient Red Clay, un enfant assassin et participe à des razzias d’une violence inouïe – sa peau blanche est un atout pour s’infiltrer en territoire ennemi. Devenu homme, Red Clay s'apprête ensuite à partir pour le Texas, pour prendre part aux guerres indiennes contre les États-Unis et le Mexique. Mais avant de s'assurer du triomphe de la nation Comanche, il a un compte à régler... »

Des BD pour Noël…. Les choix d’Oncle Fumetti.
Des BD pour Noël…. Les choix d’Oncle Fumetti.
Des BD pour Noël…. Les choix d’Oncle Fumetti.
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13 novembre 2019 3 13 /11 /novembre /2019 07:55

 

Le synopsis de Grand Angle :

« L’époque des cow-boys tire à sa fin. Bientôt, ce sont les trains qui mèneront les vaches jusqu'aux abattoirs de Chicago. Accompagné de Benett, un jeune simplet de 20 ans, Russell a décidé de raccrocher ses éperons pour devenir fermier dans le Montana. En route, ils font halte à Sundance. Au petit matin, on retrouve Benett mort. Le maire préfère penser à un accident plutôt qu’à l'éventualité d'avoir un assassin parmi ses concitoyens et chasse Russell de son village. Mais le vieux cow-boy revient à la tête d'une bande d'Outlaws pour exiger la vérité sur la mort de Benett… ».

Les deux fonds la paire. Ces deux créateurs, l’un étant l’élève de l’autre, se joignent encore une fois pour travailler ensemble. Cette fois-ci c’est par amour du Western. C’est un thème classique en BD. Nous avons tous les mêmes références et les mêmes auteurs que nous aimons et que nous admirons. Ces deux-là viendront au fur et à mesure s’agglomérer aux autres et feront leurs places. L’album est bien né. C’est classieux. Cela respecte les codes du genre. C’est bien construit. Le trait est classique mais beau ce qui n’est pas antinomique. Le personnage principal est charismatique. Jérôme Félix maîtrise son scénar et son élève le seconde bien comme il faut. Une bonne BD pour la fin d’année. On n’en aura pas eu de trop !!!

Jérôme Félix, après ses études à l’école BD d’Angoulême, a illustré des documentaires pour enfants chez Flammarion et dans le magazine pour enfants Mon Petit Quotidien. Il scénarise par la suite deux albums distribués régionalement, Le Fleuve mauve et Mystère sous la falaise (éditions A.N.B.D). En 2003 sort l'album L'Arche, suivi de Un Pas vers les étoiles, très remarqué à l’époque.  En 2009, vinrent 3 nouvelles séries chez Grand Angle : L'Héritage du diableHollywood boulevard et Deuxième Chance.

Paul Gastine est né à Caen le 25 août 1985. En 2001, il s'inscrit à un atelier BD proposé par la Mairie de Blainville sur Orne et dirigé par le scénariste Jérôme Félix qui est convaincu de son potentiel. En mars 2006, il signe un contrat avec Jérôme Félix et Grand Angle pour dessiner les quatre volumes de L'Héritage du Diable.

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3 novembre 2019 7 03 /11 /novembre /2019 07:55

Pour faire suite à la chronique de mardi dernier, une interview de Guillaume Sorel. Merci aux éditions Glénat. 

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31 octobre 2019 4 31 /10 /octobre /2019 07:55

 

Le synopsis de Le Lombard :

« Son quartier l'avait prévenu : « Il faut que tu choisisses, Ismaël. Ta famille ou le gang ». Mais c'est bel et bien le gang qui a choisi pour lui, en abattant sa soeur Maria et son neveu Gabriel. Alors Ismaël a laissé hurler toute la colère qu'il tente de contenir depuis son retour du front irakien. Et cette colère porte un nom : Papak. A présent, Papak va plonger la cité des anges dans un chaos sans précédent. »

Il règne dans cet album une atmosphère lourde et épaisse comme à fendre à la machette. Les planches sont limpides et superbement colorisées. Le trait est classique et sérieux. La dramaturgie est distillée à la perfection. On s’attache au personnage très facilement et on aime le suivre dans ce scénario sombre voire glauque. On aimerait le suivre encore quelques temps d’ailleurs dans une suite par exemple. Un perso à l’avenir récurrent, on le souhaite. Violences, sexe et bien d’autres choses encore à découvrir. C’est pour les + de 15 ans et c’est un album de 120 pages. Voilà !!!

Le cœur de Joaquim Diaz penche tôt fortement vers son amour de jeunesse : la bande dessinée. Il suit son ami de longue date, Guillaume Bianco sur les bancs du studio Gottferdom, et réalise ainsi ses premières histoires courtes dans le Lanfeust Mag : « Captain Perfect », des strips humoristiques, parfois écrits par Bianco. Il est remarqué par la profession, il entame alors deux tomes de « Jerry Mail ». Deux albums qui le voient affiner son style. Maître de l'ellipse et du stop motion en bande dessinée, Joaquim Diaz a mis longtemps à revenir à son medium préféré. Perfectionniste insatiable, il souhaitait que son « Harden », publié aux Éditions du Lombard, soit le chef d'oeuvre dont il a rêvé depuis les premières lectures de maîtres tels que Darrow, Buscema ou Charest. Du beau monde

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29 octobre 2019 2 29 /10 /octobre /2019 07:55

 

Le synopsis de Glénat :

« Écosse, XIe siècle. De retour dans leur fief après un long combat contre les armées norvégiennes, Macbeth et Banquo, deux valeureux guerriers, rencontrent trois sorcières sous l’orage. Leur prophétie est formelle : le premier deviendra roi, tandis que le second verra ses descendants le devenir... »

 

Guillaume Sorel est une valeur sûre. On connait son style, son trait et ses planches très aquarellisées.

Il aime les romans, les ambiances fantastiques sans vouloir aller jusqu’à l’onirisme. Il est un familier maintenant de l’adaptation de romans classiques. Le voici au chevet de Macbeth et de Shakespeare. Il s’est adjoint le concours de Thomas Day qui scénarise tout cela fonctionne bien. La suite est plus que connue : meurtres, drames et trahisons composeront l’un des plus célèbres textes de Shakespeare. Ils nous proposent une nouvelle lecture de cette œuvre majeure. De nouveaux éléments sont en appui de la pièce d’origine, les auteurs y intègrent de nouveaux éléments issus de la légende écossaise à la source du personnage et mettent également en avant la très machiavélique Lady Macbeth. A découvrir absolument.

 

Guillaume Sorel est né le 25 mars 1966 à Cherbourg. Diplômé des Beaux-Arts à Paris, il démarre sa carrière dans l'illustration de jeux de rôles chez Oriflam, Casus Belli ou encore Jeux Descartes. C'est ici qu'il rencontre Thomas Mosdi avec qui il réalise L'Île des morts. Avec Mathieu Gallié, il met en scène les aventures d'Algernon Woodcock : une fable féérique à mi-chemin entre les chroniques d'un médecin de campagne écossais et l'imaginaire celtique, le tout mâtiné d'accents de malt bien tourbés. En 2012, il dessine l'adaptation du roman de Laurent Seksik Les Derniers jours de Stefan Zweig. En 2013 et 2014, il enchaîne deux albums en solo : Hôtel particulier et Le Horla (d'après Maupassant). Chez Vents d’Ouest, il dessine sur un scénario de Le Tendre J’ai tué Abel. En 2018, il publie chez Glénat le one shot Bluebells Wood. Le style de Guillaume Sorel révèle une grande admiration pour le fantastique et l'imaginaire sous toutes ses formes, jouant sur le contraste et la torture des couleurs.

 

Thomas Day est né en 1971 à Paris, est un écrivain de SF et de fantasy de langue française. Il a publié une quinzaine de romans depuis 2002, parmi lesquels L’Instinct de l'équarrisseur ou Le Trône d’ébène. Son roman La Voie du Sabre (adapté en bande dessinée aux éditions Glénat) a reçu le Prix Julia Verlanger en 2003. En bande dessinée, on lui doit les scénarios de Juste un peu de cendres (dessins de Aurélien Police) et de Wika (dessins d’Olivier Ledroit). Il mêle fréquemment des éléments fantastiques à ses récits, qui se caractérisent par un imaginaire très documenté et une écriture percutante. Infatigable voyageur, il aime tout particulièrement l’Asie du sud-est, les Rocheuses et l’Ecosse. Quand il n’écrit pas, il travaille comme directeur de collection dans une grande maison d’édition. Il réside en région parisienne

 

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24 octobre 2019 4 24 /10 /octobre /2019 06:55

 

Le synopsis de Soleil :

« San Quentin. Dans la prison d’État de Californie, Darrell Standing, ingénieur agronome, s’apprête à être pendu. Pour supporter les tortures que lui infligent les geôliers, il s’évade au gré de voyages astraux dans des vies passées. Il se retrouve sous les traits du comte Guillaume de Sainte-Maure au coeur du Paris de Louis XIII ; sous ceux d’un enfant sur les pistes de la conquête de l’Ouest ; en ermite hystérique ; en migrante irlandaise ; ou encore en Viking devenu soldat romain... »

 

C’est au sein de la collection Noctambule que Riff’s Rebs nous propose cette libre adaptation d’un roman de Jack London. Nous avions eu le Loup des Mers déjà. Tous les fans de ce narrateur, de ce conteur reconnaitront son style si caractéristique. Avec ses grands aplats, ces colorisations si particulières. Cela ne laisse pas indifférent. On peut supposer que certains n’aiment pas. Ce n’est pas le cas du Vieux Fumetti qui ne se lasse pas de présenter les créations de cet artiste. C’est un récit fantastique qui nous projette dans l’univers carcéral et c’est clairement un clin d’œil aux amateurs d’imaginaire. Cela vous sort de votre fauteuil, de votre lit pour vous emmener ailleurs. Un régal. A ne pas manquer.

Jack London est né en 1876 à San Francisco. De son vrai nom John Griffith Chaney, il était un auteur dont les thématiques principales étaient l'aventure et la nature sauvage. Il tira de sa vie et de ses lectures des histoires au contenu social très engagé. Il écrivit notamment l'appel de la forêt plusieurs fois adapté au cinéma et une cinquantaine de nouvelles ou de romans. Il fut l'un des premiers américains à faire fortune dans la littérature. Il mourut d'un empoisonnement du sang à quarante ans en 1916.

Riff Reb's est né en 1960 en Algérie. Il passa une partie de son enfance au Havre.Dès 1983 sortent ses premières planches. En 1984 il crée avec Qwak l'atelier Asylum où les rejoindront Cromwell, Ralph, Edith et Joe Ruffner. ..En quelques années, cet auteur est devenu un leader du 9ème art.

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17 octobre 2019 4 17 /10 /octobre /2019 06:55

Le synopsis des Enfants Rouges :

« L’été brille sur un parc, ses arbres et ses bancs. Un jeune homme attend et se souvient, dans le murmure des feuilles qui parlent au-dessus de lui. L’automne approche, les feuilles s’inquiètent de leur chute prochaine : elles vont tomber doucement, gauchement, comme des mots maladroits. Elles vont s’entasser, s’emmêler jusqu’à ressembler à tous ces gens qui ont vécu ensemble sans jamais se connaître. Les saisons passent : vingt années n’en font plus qu’une, quatre histoires se croisent, quatre monologues qui se heurtent au silence des êtres et au vacarme du monde. ».

Il n’y a pas de mal à relire une BD. Quand on l’a évidemment ! Cela permet de se replonger dans une ambiance connue mais un peu oubliée. Cela remet en mémoire un trait, une planche, une couleur. Un chocolat chaud, un canapé accueillant et une bonne BD d’il y a 12 ans. En effet celle-ci est sortie en 2007. Un roman graphique déjà. Cétait pas trop la mode en ces temps anciens. Il n’y a que Les Enfants Rouges et le regard de Nathalie Meulemans pour publier une pépite comme cela. Prendre le risque. Jolie histoire et joli moment. Merci Nathalie, Merci Laurent et merci à Anton pour leurs talents.

Laurent Bramardi est scénariste. Il a une bibliographie maintenant étoffée. Il a travaillé déjà avec Anton pour cet album puis sur Pénélope et Marguerite avec Lorenzo C encore chez Les Enfants Rouges.  Il a collaboré avec Ankama également. Il est très « Roman Graphiquement » compatible…Il a un peu disparu… Eh oh Monsieur !!! Reviens quoi !!!

Anton est dessinateur. Il a collaboré avec Laurent Bramardi sur la série MIki chez Glénat. Très beau trait. Original.

 

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3 octobre 2019 4 03 /10 /octobre /2019 06:55

 

Le synopsis de Paquet :

« Sur le bateau à vapeur Karnak qui emmène de riches touristes voguer sur le Nil, Hercule Poirot doit élucider un mystérieux meurtre. Linnet Ridgeway, très récemment mariée à Simon Doyle, est retrouvée tuée d’une balle dans la tête. Chacun des passagers ayant au moins une raison d'avoir assassiné la riche américaine, l'enquête n'en est que plus difficile pour le célèbre détective. Mort sur le Nil est l'un des plus célèbres best-seller d'Agatha Christie, la "Reine du crime". »

Nous connaissons tous Agatha Christie. Nous connaissons tous Hercule Poirot. Nous connaissons tous « Mort sur le Nil. Rien de neuf et pourtant il faut s’arrêter sur cette adaptation. Parce que chacun a le droit et doit avoir la possibilité d’apporter son imaginaire dans cette entreprise et parce que la BD est un support qui permet une autre approche de ce récit. Callixte et Isabelle Bottier ont su créer leur version. Ils apportent un climat avec sa différence. La ligne Claire de Callixte est élégante. Rien de révolutionnaire mais c’est bien fait. Isabelle Bottier a su adapter l’histoire et la dramaturgie. Une planche n’est pas une pellicule ou une prise de vue. Faire passer les sentiments par le truchement de cases est une vraie performance. A découvrir absolument.

Callixte exerce depuis 2002 la profession de dessinateur comme illustrateur et coloriste. En 2010, il réalise « Eightball Hunter », scénarisé par Michek Koeniguer tout en travaillant comme coloriste sur les enqutes de Margot. Il devient co-dessinateur avec O. Marin, sur les tomes 3 et 4. En 2014, il crée Gilles Durance, dans la collection Cockpit.

 

Isabelle Bottier fait ses premières armes en tant que scénariste sur la série TV « Un gars, une fille ». Puis elle renoue très vite avec son pays d’origine : l’enfance. Elle participe alors à l’écriture de différentes séries d’animation (Mini-Loup, Grabouillon, Tchoupi…). En parallèle, elle travaille pour la presse et met son imaginaire au service de la bande dessinée pour le Journal de Mickey et Super Pif.

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