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31 octobre 2019 4 31 /10 /octobre /2019 07:55

 

Le synopsis de Le Lombard :

« Son quartier l'avait prévenu : « Il faut que tu choisisses, Ismaël. Ta famille ou le gang ». Mais c'est bel et bien le gang qui a choisi pour lui, en abattant sa soeur Maria et son neveu Gabriel. Alors Ismaël a laissé hurler toute la colère qu'il tente de contenir depuis son retour du front irakien. Et cette colère porte un nom : Papak. A présent, Papak va plonger la cité des anges dans un chaos sans précédent. »

Il règne dans cet album une atmosphère lourde et épaisse comme à fendre à la machette. Les planches sont limpides et superbement colorisées. Le trait est classique et sérieux. La dramaturgie est distillée à la perfection. On s’attache au personnage très facilement et on aime le suivre dans ce scénario sombre voire glauque. On aimerait le suivre encore quelques temps d’ailleurs dans une suite par exemple. Un perso à l’avenir récurrent, on le souhaite. Violences, sexe et bien d’autres choses encore à découvrir. C’est pour les + de 15 ans et c’est un album de 120 pages. Voilà !!!

Le cœur de Joaquim Diaz penche tôt fortement vers son amour de jeunesse : la bande dessinée. Il suit son ami de longue date, Guillaume Bianco sur les bancs du studio Gottferdom, et réalise ainsi ses premières histoires courtes dans le Lanfeust Mag : « Captain Perfect », des strips humoristiques, parfois écrits par Bianco. Il est remarqué par la profession, il entame alors deux tomes de « Jerry Mail ». Deux albums qui le voient affiner son style. Maître de l'ellipse et du stop motion en bande dessinée, Joaquim Diaz a mis longtemps à revenir à son medium préféré. Perfectionniste insatiable, il souhaitait que son « Harden », publié aux Éditions du Lombard, soit le chef d'oeuvre dont il a rêvé depuis les premières lectures de maîtres tels que Darrow, Buscema ou Charest. Du beau monde

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