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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 07:55
Satoko Inaba prend la direction éditoriale de Glénat Manga

Nous apprenons que Satoko Inaba a pris la suite de Stéphane Ferrand à la direction éditoriale de Glénat Manga. Elle a pris ses fonctions dès le 1er novembre. Elle travaille au sein des éditions Glénat depuis 7 ans. Elle est progressivement intervenue sur les choix éditoriaux et l’orientation du catalogue. Cette Dénicheuse a découvert et édité Kachou Hashimoto et sa série Cagaster en juin 2014, ainsi que Kozo Takahashi et Tsukasa Saimura pour Crueler than dead : les premiers mangas Glénat produits en direct avec des auteurs japonais. Franco-japonaise, elle a entrepris également des projets faisant le pont entre les deux cultures, comme la collaboration entre Fuyumi Soryo et le Château de Versailles pour un album sur Marie-Antoinette prévu à l’été 2016. Copyright (c) Jean Marie Hosatte (photo)

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8 novembre 2015 7 08 /11 /novembre /2015 07:55

Jiro Taniguchi est né le 12 août 1947 au Japon. Il débute dans la bande dessinée en 1970.. Il publie de nombreux ouvrages associés notamment à Natsuo Sekikawa. À partir de 1991, Jirô Taniguchi signe seul de nombreux albums, dont L'Homme qui marche, Le Journal de mon père, Quartier Lointain ou encore Terre de rêve, publiés par Casterman. Le premier volume de Quartier Lointain a remporté, lors du Festival d’Angoulême 2003 deux prix. Il est fait Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres en 2011

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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 07:55
Meta-Baron Wilhelm-100 de Frissen et Secher d'après Jodorowsky chez Les Humanoïdes Associés.

Le synopsis de Les Humanoïdes Associés :

«Dix ans après La Caste des Méta-Barons, le plus puissant guerrier de la galaxie fait son retour fracassant ! Le lancement de cette saga épique, intitulée Méta-Baron, est appuyé par un important dispositif promotionnel. Les quatre diptyques composant ce nouveau cycle seront réalisés par des dessinateurs différents, issus des quatre coins de la planète. Le premier d'entre eux est Valentin Sécher, étoile montante de la bande dessinée française. Il ouvre le bal avec Méta-Baron T1 : Wilhelm-100, le Techno-Amiral, qui est d'ores et déjà en librairie. »

C'est à un space opéra que vous êtes convoqué. Alors bon !!! On connait ou pas le Méeta-Baron. C'est un héros incontournable de la BD. Il est né à une époque déjà lointaine et sa vie s'étire sous les travaux artistiques et les narrations de créateurs différents. On ne les citera pas mais on pense fort à eux. Ce dyptique lance une nouvelle épopée et c'est une réussite. Cela peut se lire sans connaître les récits précédents. C'est une bonne idée. Pas besoin de tout se palucher et de s'offrir des intégrales ou de chercher les albums chez le voisin. Le héros est grave, puissant et sombre. Le tyran joue son rôle et le mauvais est parfait dans son style. On ne dira jamais assez l'importance du méchant. Il tient toute l'intrigue et l'envie de voir le bon lui botter le train est une bonne motivation pour le lecteur. C'est superbement dessiné et colorisé. La dramaturgie est bonne. L'intrigue avance et on pressent que certaines rencontres vont faire des étincelles. C'est une bonne BD. A lire. A noter la très bonne couverture qui ne trahit pas le livre à moins que cela ne soit l'inverse.

Valentin Sécher est né le 21 février 1988 en Maine et Loire. Il est donc dessinateur et coloriste. Il a étudié les arts appliqués à l’Ecole Pivaut. A la sortie de l’école en 2009, il entame le dessin de la série Khaal, chroniques d'un empereur galactique Le voici responsable de la destinée du Méta-Baron pour un dyptique prometteur.

Jerry Frissen est un scénariste. Il est né en Belgique et vit à Los Angeles. Il est l'auteur des Zombies qui ont mangé le monde et de Lucha Libre. Entre décembre 2000 et mars 2005, il a travaillé en tant que directeur artistique chez Humanoids. Inc, la branche américaine des Humanoides Associés.

Meta-Baron Wilhelm-100 de Frissen et Secher d'après Jodorowsky chez Les Humanoïdes Associés.
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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 07:55
Sous le tamarinier de Betioky... Interview de Geneviève Marot.

Le mois dernier est sorti le livre de Geneviève Marot « Sous le tamarinier de Bétioky » chez La Boîte à Bulles. Oncle Fumetti a voulu en savoir plus. L'auteure répond à ses questions.

Bonjour Geneviève Marot. Comme tout le monde ne vous connait pas et si vous vous présentiez à nous ? Qui êtes vous ? Comment en vient-on à dessiner pour gagner sa vie ?
Il paraît qu’à la maternelle, j’ai été la première de ma classe à dessiner un bonhomme. Ça m’a encouragée pour la suite : j’ai plus jamais arrêté de dessiner des bonhommes ! C’était plus facile pour moi que les maths. Le dessin, la peinture, pour gagner sa vie, c’est très aléatoire...Il s’agirait plutôt de gagner une place dans la vie. Avoir une petite place dans le monde. C’est simplement ma manière d’exister.

Comment vous définissez vous ? Etes vous dessinatrice ? Illustratrice ? Carnettiste ? Ou tout cela à la fois ?
Je suis gribouilleuse multiple, dans des carnets, sur des bouts de carton cradoc ou de belles feuilles volantes de tout poil, qu’importe. Quel que soit mon travail, qu’il soit de commande ou qu’il naisse d’une création spontanée et personnelle, il y a des liens interactifs, ils découlent tous de nombreuses années de travail et se nourrissent les uns des autres. Même si bien évidemment, ils n’ont pas tous le même poids d’un point de vue de mon implication artistique et affective.

Pourquoi les carnets ? Pourquoi est-ce votre mode d'expression principal ? Et pourquoi ?
C’est joli, un carnet, c’est intime, secret, ça se glisse dans la poche ou dans le sac à dos, ça permet de noter (écrits et dessins) des tas de choses pour ne pas oublier, pour témoigner, pour capter, dénoncer, rigoler, se décharger des pensées les plus inavouables, construire une réflexion...C’est une manière d’être présent au monde tout en étant dans sa bulle.
Sous forme de carnet ou pas, le croquis sur le vif est un incroyable vecteur de rencontres, où que l’on se trouve dans le monde. Je suis toujours fascinée par la magie qui s’opère autour d’un trait de crayon, d’une touche d’aquarelle. Dessiner, c’est ma façon d’honorer la vie, de ne pas laisser mon âme glisser vers l’indifférence, de renouveler mon regard sur le monde.

Quand on va sur votre site on y découvre un univers très vaste. Cela va du travail de commande aux carnets de voyage ou aux livres pour enfants et bien d'autres choses. Tout est-il compatible ? Eprouvez vous le même plaisir à tout faire ?
Tout ce que je fais, que ce soit une illustration, un logo, une mise en page, un faire part de naissance illustré, un portrait, un reportage dessiné, a de l’importance pour moi et engage mon savoir-faire que je dois prouver encore et encore. Je ne suis jamais sûre de moi, je doute continuellement. Je ne cherche pas la compatibilité entre mes différents univers. Juste de donner le maximum dans chaque chose que je fais. Mais non, le plaisir n’est pas toujours le même...

Sous le tamarinier de Betioky... Interview de Geneviève Marot.

Parlez nous de votre dernier livre...Ou plutôt carnet.Tenez-vous à ce mot d'ailleurs ? Et pourquoi ne pas en avoir fait une BD ?préférez vous la liberté du carnet en regard des cases et des planches plus strictes ?
Ben si, c’est une BD! C’est vrai, j’ai fait sauter les cases. C’est un parti pris de respiration, sûrement une liberté née du carnet-croquis sur le vif. Mais il y a une narration, des bulles, un début, une fin. Ce livre est le fruit d’une dizaine de voyages à Madagascar. C’est du vécu. Le passé de Jean Piso enfant se mêle au présent afin de faire comprendre ce qu’il est devenu. Je me mets en scène pour ancrer mon récit dans la réalité et pour faire comprendre aussi que ce que je raconte est vu à travers le prisme de mon regard.

Alors... « Sous le tamarinier de Betioky » ...De quoi s'agit-il ? Qui est ce Jean Piso ? Dites nous tout...
Mes pas m’ont menée ces six dernières années à plusieurs reprises à Madagascar, pays qui nourrit ma création depuis. Jean Piso est un accordéoniste très connu à Madagascar. Il a plus de 50 ans de carrière musicale derrière lui. Je l’ai rencontré en faisant un reportage dessiné sur lui et d’autres musiciens malgaches pour la production de l’orchestre dont il faisait alors partie. De fil en aiguille, il est devenu mon guide lors de mes différentes missions, garant de ma tranquillité dans ce pays à l’insécurité grandissante. Une belle amitié s’est forgée avec le temps.
Je me demandais sous quelle forme restituer mon travail, mes émotions, mon vécu là bas, les rencontres. Jean Piso m’a livré petit à petit des anecdotes de son enfance, notées en quelques lignes dans mes carnets. J’aimais beaucoup ces histoires que je pensais insérer dans une BD plus générale sur ma découverte du pays. Finalement, parler de Madagascar au travers des yeux d’un petit garçon, (et pas n’importe lequel! ) était une façon idéale de parler de Madagascar, en plongeant le lecteur dans l’intimité de la culture malgache.

Combien de temps vous a pris cette création ? Quel était votre rythme de travail ? Avec quels outils et avec quels techniques avez vous travaillé ?
J’ai commencé à noter des anecdotes dès mon premier voyage en 2010. Les 25 premières planches ont été exposées à l’Alliance Française d’Antananarivo en 2013 dans le cadre du festival de BD Gasy Bulles. Mais tout a réellement démarré dès lors que j’ai signé chez la Boite à Bulles en novembre 2014. A partir de là, je me suis mise au boulot tous les jours dès 5 ou 6 heures du matin, j’ai érigé des remparts autour de mon atelier, recluse dans un isolement digne d’un moine copiste, alternant des périodes de doutes abyssaux et de joyeuses exaltations! Finalement, j’ai lâché la pierre et le burin pour le crayon, l’aquarelle et la bonne vieille plume plongée dans l’encre sépia. C’était plus rapide.

En quoi cette œuvre est-elle différente des autres ?
D’abord, c’est ma première BD, c’est forcément différent !
J’ai un peu l’impression d’être une intruse dans un territoire interdit, ce qui est très excitant. (La bd, c’était le domaine de mon grand frère: pas touche!). Mais surtout, ça m’a fait accéder à un monde merveilleux ou l’expression artistique s’ouvre sur de vastes territoires d’expression très libres et très complets. En fait, on retrouve cette sensation de liberté dans le carnet. C’est un outil extrêmement vivant pour parler des gens, de lieux, d’époques...
Et puis moi, ce que je voulais, c’est que mon histoire soit lue par mes amis malgaches, qui, parce que le livre est un produit de luxe dans un pays où la population vit avec moins de 2$ par jour, n’ont pas développé de grande capacité de lecture. Je crois que la BD parle à un plus grand nombre qu’un “beau” livre avec de longs textes.

Vous êtes une des fondatrices et une des membres des Carnettistes Tribulants. Qui sont ces carnettistes et quelles sont leurs actions ?
Nous sommes un groupe d’une douzaine d’artistes d’horizons divers. Nous explorons goulûment des sujets qui vont de la banlieue parisienne (“Banlieue Nomade”), au carnet intime sur notre aimé(e) (“Ce que j’aime en toi”), en passant par des portraits dessinés et écrits de personnes âgées qui ont beaucoup à nous apprendre (“Vivre Vieux!”), les femmes agricultrices en France (“Paysannes”), et l’immigration racontée à travers un focus sur des objets ayant appartenus à des immigrés (“Bringuebalés”). Nous avons vécu deux fabuleuses expériences en Chine (“Grattes ciel et Soupe de Nouilles”), et actuellement, nous initions un travail axé sur le Grand Paris.

Quels sont vos projets ? Vers quoi vous dirigez vous ?
Une autre BD qui parlera encore de Madagascar, car j’ai beaucoup de choses à raconter. Mais d’abord, je veux porter “Sous le tamarinier de Betioky”, qui sera présenté par l’Institut français et l’Alliance française à Madagascar en mars 2016, suivi d’une tournée de Tana à Tulear (1000km) avec un concert dessiné et une expo itinérante, des ateliers et le lancement d’un concours pour révéler des talents malgaches.

Voilà un futur très actif. Merci pour vos réponses et ces anecdotes intéressantes. A bientôt.

Sous le tamarinier de Betioky... Interview de Geneviève Marot.
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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 07:55

Alberto Breccia est né en 1919 à Montevidéo en Uruguay avant de migrer pour Buenos Aires. Dès 1939, il collabore avec des magazines tels que Tits Bits ou encore Rataplan dans lesquels il crée des comics strips. En 1950, il devient membre du Groupe de Venice qui rassemble des membres de la diaspara italienne en Amérique du Sud. Il y croise Hugo Pratt, Horacio Lalia ou Faustinelli. Avec le créateur de Corto Maltese, il crée la Pan American School of Art à Buenos Aires. En 1957, il rejoint l'éditeur Editorial Frontera. Il y travaille sous la direction de Hector German Osterheld, génial scénariste et directeur de collection. Ils travaillent ensemble sur de nombreux projets dont notamment le très étonnant Sherlock Time. En 1962, les deux hommes collaborent sur ce qui sera leur projet le plus aboutis ; Mort Cinder...

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 07:55
Sous le tamarinier de Betioky de Geneviève Marot chez La Boîte à Bulles

Le synopsis de la Boîte à Bulles :

«Quand le petit Jean est né, tous l’ont cru mort. Mais, alors qu’on emmenait son corps, il s’est mis à miauler…Si bien que l’enfant a hérité du surnom de Piso, le « chat » en malgache.Aujourd’hui, Jean Piso est l’accordéoniste attitré du groupe Ny Malagasy Orkestra, qui porte haut les couleurs de l’île de Madagascar à travers le monde.
Geneviève Marot a fait sa connaissance alors qu’elle accompagnait le groupe sur la route, pour réaliser les visuels de leurs prochains CD et affiches. Jean Piso lui a conté son enfance : sa découverte de l’accordéon, les jeux, les incidents entre enfants et plus généralement la vie dans un petit village du Sud de Madagascar, Betioky. Et Geneviève a mis ces souvenirs en images... »

Très joli livre que celui-ci. Le sujet est tout d'abord atypique. On ne connait pas la vie sur la Grande Île. On ne connait pas ses habitants. Le récit mené de mains de maître par Geneviève Marot nous fait découvrir un univers très différent du notre. Il nous amène à connaître une population simple et humaine. C'est d'abord enrichissant. En suite vient le dessin. Geneviève Marot nous propose une BD qui ressemble aussi à un carnet. Un carnet de vie. On y fait la connaissance de Jean Piso. Ce personnage singulier dès la naissance nous raconte sa vie et elle nous est narrée en dessins. C'est très différent de ce à quoi nous sommes habitués en terme de travail. C'est à la fois naîf, sans que cela soit péjoratif mais aussi sophistiqué au sens plein du terme. Un vrai moment de plaisir, de découverte et de partages. Un joli travail.

Genevière Marot est diplômée de L'ESAG. Elle est graphiste et illustratrice. Elle nous a déjà proposé des carnets dans lesquels elle nous présente ses voyages. Elle a aussi collaborée avec le monde de l'édition et de la presse (Gazette de l'Hôtel Drouot, reportages dessinés pour divers magazines...). Elle est un des membres fondateurs des Carnettistes Tribulants regroupant une vingtaine d’artistes désireux d’apporter un regard neuf sur le carnet de voyage.

Sous le tamarinier de Betioky de Geneviève Marot chez La Boîte à Bulles
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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 07:55
Drawings de Miles Hyman chez Glénat.

Le synopsis de Glénat :

«Miles Hyman est sans doute le plus français des dessinateurs américains. Voyageant sans arrêt des deux côtés de l’Atlantique, il expose régulièrement dans des galeries prestigieuses à travers le monde. Ce livre reprend des dessins parus sur différents supports : presse, édition, publicité et travaux personnels.Sur des textes de Michel Rime, Jean-Luc Fromental, Marc Villard, Étienne Robial, François Guérif, Matz, Jean-Bernard Pouy et Jérôme Charyn, Miles nous emmène pour un voyage en dessin à travers les différents lieux et thèmes qui l’inspirent. Son trait élégant, ses couleurs vives, ses cadrages cinématographiques rappellent le naturalisme d’un Edward Hopper. On y découvre : son amour pour Paris, sa passion pour les livres, sa vie américaine ainsi que, à travers quelques photos d’archives, des moments-clés de sa vie.Ainsi, à travers tous ces éléments, cet ouvrage – quasi monographique – révèle un grand dessinateur dans son entièreté, aux influences et aux talents multiples. »

Miles Hyman est un dessinateur mais pas seulement. Son œil photographie les lieux ou les êtres et ses mains les restituent. Son sens de la couleur anime et crée de la beauté. Son regard propose des angles, son sens du cadrage et sa virtuosité rendus par le fusain ou le pastel captivent dès le premier coup d’œil et témoignent de sa singularité. Tout cela se retrouve dans ce superbe ouvrage. Il regroupe quelques-unes de ses plus belles œuvres, le tout agrémenté de textes écrits par ses amis et des gens avec lesquels il a collaboré (Etienne Robial, Jean-Bernard Pouy, François Guérif…). Tout cela est découpé en chapitres ou en thématiques. Le livre nous entraîne dans des lieux ou des villes chers à l’artiste et ses sources d’inspiration (les femmes et le film noir), nous plonge, avec passion et enthousiasme, dans l’univers de cet illustrateur exceptionnel. C'est sorti le 21 de ce mois. C'est 208 pages de pur plaisir.

Miles Hyman est sans aucun doute le plus français des dessinateurs américains. Né dans le Vermont en 1962, il est installé dans l’Hexagone depuis de nombreuses années ; il est l'un des illustrateurs les plus courus de sa génération. Il promène ses crayons et ses pinceaux à travers le monde, au gré de ses projets et de ses expositions. Un grand artiste.

Drawings de Miles Hyman chez Glénat.
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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 07:55
La page érotique d'Oncle Fumetti...Madame Georgette et Leone Frollo

Leone Frollo n'est plus à présenter. C'est un artiste majeur de la Bande Dessinée. C'est aussi un spécialiste de la Bande Dessinée érotique. Sa contribution dans ce genre si particulier est majeure. On lui doit d'excellents albums. Il a pu et il a su également ce qui est plus rare, proposer une série ; Casino. Ce n'est pas aisé parce qu' il faut savoir se renouveler sans lasser et il faut aussi l'éditeur qui accepte de vous suivre sur le projet. Dans le premier tome Leone Frollo avec l'aide de son scénariste ; Rubino Ventura, nous propose trois contes ou trois nouvelles à votre convenance comme suit : « Un ministre tente de passer une soirée incognito au bordel » ; « trois prostituées envoyées en mission dans L'Orient Express » ; « un client à la recherche de la dernière vierge de Paris »... Trois historiettes qui prennent pour cadre une maison de passe de la fin du XIXe siècle, un endroit charmant où aucune perversion n'est proscrite, car chez Madame Georgette, il suffit de payer pour obtenir les services voulus. Pour ce qui est de l'histoire c'est rien que du classique. L'époque et le lieu, une maison close, permettent des histoires basiques mais fines et élégantes. Le graphisme est superbe tant cet artiste est précis et doué pour mettre en valeur, la et les beautés féminines. C'est donc une vraie réussite. Plusieurs albums sont sortis chez Delcourt. Découvrez les sans hésitations. C'est pas mal !!! Foi de Vieux Fumetti.

La page érotique d'Oncle Fumetti...Madame Georgette et Leone Frollo
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25 octobre 2015 7 25 /10 /octobre /2015 07:55

Hayao Miyazaki est né le 5 janvier 1941 à Tokyo. C'est un mangaka, un réalisateur de films d'animation et le fondateur du très fameux Studio Ghibli. Pendant longtemps, il est quasiment inconnu en Occident sauf des lecteurs de mangas. La sortie de Princesse Mononoké est le début de la révélation. Ses sujets et les thèmes centraux de ses œuvres sont ; la relation de l’humanité avec la nature, l’écologie et la technologie. Les personnages de ses films sont le plus souvent des jeunes filles ou femmes fortes et indépendantes, et les « méchants » ont des « qualités » qui les rendent moralement ambigus. Ses œuvres sont tout aussi accessibles aux enfants qu’aux adultes. En Occident on le compare parfois à Walt Disney même si son univers est très différent. C'est un plaisir de le découvrir au travail dans son studio. A noter la 2 cv sur l'étagère...

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24 octobre 2015 6 24 /10 /octobre /2015 07:15
Vente Schoofs chez Sotheby's samedi 24 octobre à 14h30.

Ce samedi à partir de 14h 30, les amateurs plus que fortunés seront aux anges. Le collectionneur Jean Arnold Schoofs disperse une partie de sa collection chez Sotheby’s. Une sélection d’une soixantaine de pièces est proposée le 24 octobre. J-A Schoofs fut parmi les premiers collectionneurs à estimer qu’une collection de qualité doit intégrer les pères fondateurs, tant européens qu’américains. Hergé, Uderzo, Franquin répondent, entre autres, à McCay, Caniff et Herriman.

Ce voyage d’une telle qualité au sein du 9e Art débute à l’aube du vingtième siècle avec les humoristes américains (Gottfredson, Segar, Outcault, etc.) et se termine avec l'immédiat après-guerre pour les franco-belges (Jacobs, Peyo, Tillieux, etc.) en passant par les années 30-40 pour les réalistes américains (Raymond, Foster, Hogarth, etc.). Hergé et Franquin sont parmi les pièces-phare de la vente. Un rassemblement d’une qualité et d’une rareté inouïe.

Les Pirates du Silence est un des albums légendaire de la série Spirou et Fantasio. Une planche de cet album fera partie également de la vente. Une autre planche en vente estimée elle à 200 000.00 euros concernera Astérix et Obélix. Le clou de la vente sera constitué par une double planche de Hergé tirée du sceptre d’Ottokar estimée entre 600 000.00 à 800 000.00 euros. Un planche de Little Nemo de Winsor Mc Cay sera également proposée. A ce prix peu d’amateurs pourront enchérir. Restera le plaisir de voir des travaux d’une grande beauté et de participer à un évènement qui fera date par la qualité des pièces proposées dans le marché spéculatif du 9ème art au XXIe siècle.

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