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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 07:55
Alix Senator Les Démons de Sparte de Valérie Mangin et Thierry Démarez  d'après Jacques Martin chez Casterman.

Le synopsis de Casterman :

«Alix part en Grèce, sur ordre d'Auguste, pour rapporter les recueils de prophéties des oracles d'Apollon. Des Spartiates, contestant l'autorité de Rome, tentent de le devancer. Alors que Khéphren agit en sous-main pour faire échouer sa mission, Alix fait la rencontre d'Héraklion, Spartiate dénonçant les agissements de ses compatriotes rebelles. »

C'est toujours un plaisir de retrouver ce personnage d'Alix Senator. Oncle Fumetti écrit «ce personnage » à dessein. Car même si c'est Alix le héros de cette série il est très différent de son jeune et plus ancien devancier. Il paraît presque normal de lire ces livres et celui-ci n'échappe pas à la règle. Notre héros est à la fois le même et en même temps très différent. Le graphisme aussi est intéressant. Thierry Démarez est assez habile pour garder les codes de Martin et y mettre malgré tout sa patte et son trait. C'est Alix mais pas tant que cela. Les planches sont belles. Belles vues sur les villes romaines. Qualité du rendu historique. Un bon scénar. Bref c'est « du cousu main ». Un vrai plaisir. Un clin d'oeil à Denis Bajram qui est maquettiste sur ce projet.

Valérie Mangin est nancéenne. C'est une historienne par son parcours universitaire. Elle se lance pourtant dans le récit et la narration. Elle rencontre Denis Bajram qu'elle épouse. Elle travaille sur des concepts à base historique avec Gajic sur le fléau des Dieux puis vient le Dernier Troyen. Elle collabore avec Soleil et crée Quadrants. Son style entre Histoire, Space opéra et fantastique est novateur. Elle nous propose sa relecture du cycle d'Alix.

Thierry Demarez est né à Drancy. Il a un parcours très riche. Il maîtrise plusieurs techniques et devient décorateur de théâtre. Il entre à la Comédie Française. La Bande Dessinée le tarode. Il rencontre Denis Bajram. Il collabore avec l'épouse de celui-ci sur le Dernier Troyen. Puis vient Alix Sénator. Il quitte alors la Comédie Française et se consacre uniquement au 9ème Art pour notre grand plaisir.

Alix Senator Les Démons de Sparte de Valérie Mangin et Thierry Démarez  d'après Jacques Martin chez Casterman.
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2 décembre 2015 3 02 /12 /décembre /2015 07:55
la page érotique d'Oncle Fumetti...Gwendoline et John Willie.

Gwendoline est une icône fétichiste des années 50. Ces histoires vous réservent quelques belles surprises. Gwendoline est une jeune femme ingénue et très naïve. La pauvre Gwendoline connait des tas d'aventures ou plutôt de mésaventures. C'est un peu le style dans ce genre de récits. Quoi qu’elle fasse, elle tombe dans tous les pièges et se retrouve invariablement ligotée. Heureusement, la superbe U-69 vient à son secours et ses ennemies finiront en prison. Le scénario signé John Willie est quasi inexistant et est très indigent. Vous serez attiré ; voire émerveillé par le dessin et par la profusion de détails qu’il contient. John Alexander Scott Coutts ou John Willie était un spécialiste du bondage en tant que photographe, scénariste et dessinateur anglais de bandes dessinées. La série qui le mît au sommet de la gloire est« The Adventures of Sweet Gwendoline », cette fameuse« Gwendoline » qui devint même l’objet d’un film en 1984, réalisé par Just Jaeckin. C'est vraisemblablement un must du genre. C'est très travaillé artistiquement. On peut aussi aimé le style graphique sans s'intéresser au thème. Difficile toutefois de ne pas voir. Ne soyons pas hypocrite.

John Alexander Scott Coutts ou John Willie pour son nom d'artiste est né en décembre 1902 à Singapour. Il est mort en août 1962. Il est donc le photographe du bondage. Ses albums sont sortis entre 1946 et 1958. Les éditions Delcourt ont republié les albums.

la page érotique d'Oncle Fumetti...Gwendoline et John Willie.
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29 novembre 2015 7 29 /11 /novembre /2015 07:55

Ce dimanche quatre monstres sacrés du 9ème art. Tac au tac qu'Oncle Fumetti a déjà présenté et utilisé sur ce blog était une émission de l'ex ORTF qui présentait des créateurs de BD qui se défiaient feutres en main. Imaginez que nous ayons ces jours-ci de Crécy, Larcenet, Blutch et d'autres se mesurant sur un plateau TV actuel. Difficile à concevoir. merci à l'INA.

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27 novembre 2015 5 27 /11 /novembre /2015 07:55
Immersion au cœur du 36, quai des orfèvres chez La Martinière... Interview de Titwane.

Titwane est illustrateur, notamment, pour la presse et l’édition. Coauteur d’Enquêtes générales, immersion au cœur de la Brigade de répression du banditisme (Éditions de La Martinière, 2013), il collabore à la Revue dessinée et a illustré plusieurs ouvrages aux Éditions Plume de carotte ainsi que des séries de romans pour Bayard ou Albin Michel jeunesse. Il vient de sortir Immersion au cœur du 36, quai des orfèvres avec Raynal Pellicer chez La Martinière. Oncle Fumetti a voulu en savoir plus...

Quel est le lien entre le livre sorti en 2013 et celui-ci. Est-ce une suite ? C'est un autre sujet ?

Ce livre n’est pas la suite du livre précédent mais le résultat de l’envie de poursuivre ce travail de reportage avec Raynal Pellicer, de tester à nouveau ce format particulier. Il existe un autre lien entre ces deux livres : c’est l’existence du premier qui a rendu possible le deuxième. C’est le livre « Enquêtes générales » qui nous a ouvert les portes très fermées de la brigade criminelle.


Qu'est ce qui différencie artistiquement le premier carnet de celui-ci ?

Il est assez semblable dans le format et dans le principe de mise en page mais il est aussi différent parce que j’ai pu partir des acquis du premier livre pour développer et approfondir le travail de mise en relation du texte et des illustrations. Je me suis aussi libéré de certaines barrières que je m’étais fixées et expérimenter plus de doubles pages par exemple.


En quoi l'expérience du premier carnet aura influencé ta créativité ?

J’aime dessiner parce que chaque dessin est une leçon, chaque illustration nous apprend quelque chose (soit parce qu’elle est réussie, soit parce qu’elle est ratée !). J’ai appris beaucoup en faisant le premier livre et j’ai pu poursuivre sur le deuxième. Parfois on repart de zéro mais là j’avais un socle, une petite voix qui me disait « ça, ça marche, donc tu peux pousser un peu plus loin les recherches ».


Quel est ton regard sur le milieu que tu décris ? Après un deuxième travail dans le milieu policier comment l'as-tu perçu ?

Même si les deux brigades que nous avons prises pour sujet sont très différentes l’une de l’autre, les hommes qui s’y trouvent se ressemblent beaucoup. Je reprends à mon compte l’expression d’un des policiers de la crim’ : des hommes (ou des femmes) ordinaires confrontés à des situations extraordinaires. Je suis à la fois impressionné par les choses qu’ils doivent traverser dans leur métier et rassuré par le fait de constater qu’ils ne sont pas insensibles à ces réalités.

Immersion au cœur du 36, quai des orfèvres chez La Martinière... Interview de Titwane.

Comment est apprécié ton travail par le milieu policier ? Ton travail est-il censuré ? Y-a-t-il un droit de regard ? As-tu du refaire des dessins ?

Les retours que nous avons sont très bons et beaucoup offrent les livres à leur proches comme un moyen d’expliquer leur quotidien qui est par ailleurs difficile à verbaliser. Le livre sur la brigade criminelle a fait l’objet d’une relecture et d’une validation par la brigade et le parquet, notamment pour des questions de respect du secret de l’instruction. Nous avons dû refaire des pages, et donc des dessins, pour remplacer des éléments qui ne pouvaient être publiés mais on ne m’a jamais fait modifier de dessin.

Y aura-t-il une troisième œuvre de ce style ?

On y travaille. Nous aimerions faire un tryptique « police » mais aussi tester le format sur d’autres types de sujets.


En quoi un carnet de dessins est-il un support adapté pour ce style de récit ?

Le dessin permet de mettre un filtre par rapport à la réalité, de respecter un certain anonymat. Il a l’avantage de permettre de montrer partiellement certaines choses, de mettre l’accent sur certains éléments tandis que d’autres sont juste suggérés. c’était très utile sur les scènes de crime par exemple. Le carnet était pour nous le moyen de nous éloigner de toute fiction. Un traitement en bandes avec des cases aurait suggéré une histoire alors qu’on est sur du reportage.


Comment as-tu travaillé ? D'après photos ? Sur place directement ? Ou de mémoire ?

J’ai à nouveau travaillé à partir des photos prises par Raynal lors de l’immersion mais je me suis également rendu sur place. Ce façon de travailler permet cette précision de dessin qui ne serait pas possible avec des illustrations réalisées in situ. Sans compter qu’il n’était pas possible pour les policiers d’avoir deux personnes sur le dos en permanence !


Quel a été ton rythme de travail ? Sur quelle durée as-tu travaillé ? Quels sont tes outils ?

Une fois les textes écrits par Raynal, la préparation du découpage, la réalisation des dessins et la mise en page prennent environ 8 mois. Je travaille principalemant à la plume et à l’encre de Chine puis à l’aquarelle pour les couleurs, parfois à l’acrylique ou au brou de noix. Je fais des crayonnés très sommaires pour conserver de la vivacité et de la tension à l’encrage.


Quels sont tes projets futurs ?

Je continue à travailler comme illustrateur pour d’autres éditeurs (Plume de Carotte, Albin Michel Jeunesse). J’ai le projet de continuer à travailler avec Raynal Pellicer sur du reportage parce que la réalité est tellement plus forte que toutes les fictions que je serais capable d’écrire !

Immersion au cœur du 36, quai des orfèvres chez La Martinière... Interview de Titwane.
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24 novembre 2015 2 24 /11 /novembre /2015 07:55
Nous, les morts tome 4 de Kordey et Macan chez Delcourt

Le synopsis de Delcourt :

«Au coeur de la mort, une nouvelle vie est née... Le prince Manco et sa compagnie de racailles continuent leur voyage désespéré autour du globe, spectateurs de toutes les nuances de haine entre les vivants et les morts. Au bout de ce chemin les attend le Céleste Empire, la civilisation la plus brillante au monde mais aussi, peut-être, la plus corrompue et la plus fragile. »

Dans le tome de fin de cette série, le scénariste poursuit son récit uchronique à travers les continents. Les peuples se croisent, s'affrontent et se mêlent de la manière la plus furieuse qu'il soit. C'est dur, violent, sanglant, gore aussi... ça tue, cela décapite. La menace des hordes de mort-vivants est devenue une réalité d' Ouest à l'Est du continent européen. Et toujours la violence qui est envahissante et reste de mise. L'absence totale de morale aussi dans les rapports humains. La série sera restée brûlante et violente de bout en bout. Il y a du Corben dans le style. Macan ne cherche absolument pas à conclure une intrigue protéiforme. La conclusion de ce récit fait que tout semble ouvert il est en effet difficile de trouver une chute classique. Cela ressemble à un morceau de Pink Floyd ou à un livre de Philip José Farmer, cela semble être endless mais c'est au moins aussi créatif et improbable. A lire ou pas...Si à lire finalement.

Darko Macan est croate. Il est né en 1966. Il est scénariste de BD et auteur de SF. Essayiste aussi. Il est historien et archéoloque de formation. Il a travaillé pour Dark Horse, la Marvel et d'autres....

Igor Kordey (né à Zagreb en 1957) est un dessinateur de bande dessinée croate. Il encre et colorie généralement lui-même ses dessins. Il peint également principalement sur ses travaux de couverture.

Nous, les morts tome 4 de Kordey et Macan chez Delcourt
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22 novembre 2015 7 22 /11 /novembre /2015 07:55

Grzegorz Rosinski est polonais. Il arrive en Belgique en 1976. Il avait déjà une carrière très aboutie dans son pays d'origine. Il se frotte au style «franco-belge ». Il rencontre Jean Van Hamme avec lequel il crée Thorgal en lui donnant sa physionomie. La success-story commence. Cela ne l'empêchera pas de créer en parallèle ; Hans, la complainte des landes perdues ou le Grand Pouvoir du Chinkel avec Dufaux ou Duchateau. Un moment dans son atelier que l'on aurait aimé partager "pour de vrai".

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21 novembre 2015 6 21 /11 /novembre /2015 07:55
Kriss de Valmor – Tome 6 – l'île des enfants perdus de Surzhenko, Dorison et Mariolle chez Le Lombard.

Le synopsis de le Lombard :

«Naufragée, Kriss a été recueillie et soignée par Osian l'herboriste et Erwin, son apprentie. A son réveil, elle ne souhaite qu'une chose, repartir vers son royaume et retrouver sa couronne. Mais Kriss et ses nouveaux compagnons, pourchassés par des soldats de Magnus, sont forcés de s'aventurer dans les eaux troubles et agitées du lac-océan. La violence des flots les fait s'échouer non loin d'une île habitée par de curieux enfants, aussi doux qu'inquiétants... »

Kriss de Valnor a toujours été un personnage-phare de la série Thorgal. Petit à petit son espace se crée et elle devient une entité récurrente très crédible. Ses capacités et « son charisme » font d'elle une créature sur papier glacé très intéressante et pas seulement par sa plastique. On a plaisir à suivre ses aventures et à constater que les scénarios prennent de la densité et de l'intérêt. Après certains vous diront que les épisodes ne sont pas tous du même calibre. Il y a des pauses dans le récit et parfois des effets moins évidents. Cet épisode est très bien réussi. Il est simplement un peu moins captivant que certains des premiers. Malgré tout on passe un joli moment et cet opus est indispensable à la narration, à la suite de la dramaturgie et au futur de cette héroïne que nous sommes nombreux à apprécier. A lire.

Roman Surzhenko est né en 1972. Il a un parcours très riche en Russie et en Ukraine. Ses références vont vers Serpieri, Gimenez, Rosinski, Manara, Giraud, Bilal… Youri Jigounov. De belles références. Il a dessiné Louve et Kriss de Valnor.

Xavier Dorison est né en 1972. Il se met très tôt à l'écriture. En effet dès 1997, il écrit le scénario du premier tome de la série « Le Troisième Testament », dessinée par Alex Alice. Le succès sera immédiat. Par la suite, il travaillera avec Christophe Bec sur la série « Sanctuaire », puis avec Mathieu Lauffray à la série « Prophet ». En 2006 sort le film Les Brigades du Tigre, adaptation de la série télévisuelle du même nom, qu'il a co-scénarisé avec Fabien Nury. Puis vient la série « W.E.S.T. », dessinée par Christian Rossi. En 2008, les éditions Dargaud font appel à lui, pour l'écriture du scénario de XIII Mystery. C'est un auteur très prolifique.

Mathieu Mariolle est né en 1978. Il est parisien. Il est passionné de BD. Il est scénariste. Il dirige quelques années un département de traduction dans le jeu vidéo. Il se consacre désormais à l'écriture de bande-dessinée. Il publie depuis 2004 des séries dans plusieurs genres très variés, du polar à la science-fiction, de la jeunesse haute en couleurs au récit d'aventure.

Kriss de Valmor – Tome 6 – l'île des enfants perdus de Surzhenko, Dorison et Mariolle chez Le Lombard.
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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 07:55
Les Grands Peintres – Bosch - Le Jugement dernier de Griffo chez Glénat.

Le synopsis de Glénat :

«Dans la Flandre du XVe siècle, il est un peintre qui surprend par l’originalité et l’ampleur de ses tableaux. Son nom : Hieronymus Bosch. On le dit fou. Car d’où peuvent bien provenir les formes étranges et hallucinatoires, les créatures, les monstres hideux et fascinants qui parcourent ses œuvres, si ce n’est de l’esprit d’un dément ? De nos jours, Mathilde de Vlaeminck, une jeune et brillante spécialiste de l’université de Gand, entreprend justement la restauration d’un tableau du maître. À mesure que son travail avance, elle va plonger malgré elle dans son œuvre, naviguant entre un univers fantastique, hallucinant, et la réalité. Mais la frontière entre ces deux mondes, opposés en apparence, est-elle aussi tranchée qu’elle n’y paraît ? »

Que nous apprend Wikipédia sur Jheronimus van Aken ou Jérôme Bosch ou Jheronimus Bosch ? C'est un peintre hollandais. Cet homme est né en 1453 à 'S-Hertogenbosch d'une famille modeste originaire d'Aix la Chapelle (van Aken = d'Aix-la-Chapelle) en Allemagne. Elle est venue s'installer aux Pays Bas deux générations plus tôt. Son grand-père Jan van Aken, son père Anthonis van Aken, son frère Gossen et trois de ses oncles ont aussi exercé le métier de peintre. Il intègre la noblesse par la mariage. Il se partage entre sa femme, son atelier et une confrérue qu'il a intégré.C'est une association religieuse consacrée au culte de la Vierge, dont il devient naturellement le peintre attitré. C’est dans ses lectures et dans l’atmosphère d’hérésie et le mysticisme régnant à son époque que Bosch puise une inspiration nouvelle, qui lui fait délaisser l’iconographie traditionnelle de ses débuts pour s’orienter vers des œuvres « sacrilèges » où le religieux se confronte au péché et à la damnation. Son style est caractérisé par des personnages caricaturaux issus des bestiaires du Moyen Age comme les grylles, mis en scène dans des diableries. Jérôme Bosch est l'inventeur d'un style repris ensuite par plusieurs artistes. C'est dans ce contexte artistique que Griffo nous propose un vision romanesque mêlant le parcours de ce personnage particulier et un récit à notre époque. L'homme est talentueux et son sens de la dramaturgie lui donne l'autorité pour nous présenter une histoire fantastique tant il est intéressant de s'appuyer sur ce peintre pour rejoindre l'onirisme, la fantasmagorie et le fantastique tout simplement. Encore faut il avoir le talent pour le maîtriser...Ce qui est fait ici. Livre plaisant et intéressant. Un des meilleurs de cette série passionnante.

Griffo est né en 1949 en Belgique . Il entre à l'Académie des Beaux-Arts d'Anvers en 1965, à 15 ans. En 1975 il reprend une série pour le Journal de Tintin et puis il poursuit dans le Journal de Spirou. Sa rencontre avec Dufaux, au milieu des années 1980, marque un tournant dans sa carrière. Ils lancent ensemble Beatifica Blues, Samba Bugatti, SOS Bonheur etMonsieur Noir. Après avoir dessiné Giacomo C., et Vlad avec Yves Swolfs au scénario, il a travaillé sur L'Ultime Chimère, série à plusieurs mains sur un scénario de LF Bollée, avant de s’attaquer à la série L’Oracle della Luna, adaptée du roman de Frédéric Lenoir, dont le tome 3 est paru en 2013. Sur un scénario de Desberg, il a signéSherman et Golden Dogs au Lombard. Pour l'ensemble de son œuvre, Griffo a été fait Chevalier des Arts et des Lettres par la Ministre de la Culture française.

"Le jugement dernier" de Jérôme Bosch.

"Le jugement dernier" de Jérôme Bosch.

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 07:55
Les légendes de la Bande Dessinée par Oncle Fumetti...Cori le moussaillon et Bob de Moor.

Robert Frans Marie De Moor, dit Bob de Moor, est un dessinateur belge né à Anvers le 20 décembre 1925 à Bruxelles. Il a dessiné et a collaboré à de nombreuses séries de BD et il a été notamment le bras droit d'Hergé et ce, notamment pour plusieurs albums de Tintin. Après avoir suivi les cours de l'Académie Royale des Beaux-Arts d'Anvers, sa ville natale, Bob De Moor commence sa carrière dans un studio de dessins animés, Afim. En 1949, Bob de Moor travaille pour le magazine Kuifje, le coincurrent flamand du Journal de Tintin, en aidant notamment son ami d'enfance Willy Vandersteen et ses nombreuses séries, dont Bob et Bobette. La même année, Bob de Moor entre au journal Tintin. C'est encouragé par Hergé qu'il il conçoit Barelli, un jeune comédien et détective, et notre sujet du jour, Cori le moussaillon tout en illustrant Conrad le Hardi. C'est aussi lui qui invente le slogan de l'hebdomadaire : « le journal des jeunes de 7 à 77 ans », bien entendu obsolète de nos jours. C'est un partisan de la ligne claire. C'en est même un promoteur naturel puisque c'était le style graphique emblématique de l'époque. Celui d'hergé et de Tintin pour nos amis néophytes. En 1989, il termine Mortimer contre Mortimer, la seconde partie de les 3 formules du Professeur Sato resté inachevée à la mort de son grand ami Edgar P. Jacobs. La même année, il est nommé directeur artistique aux Editions du Lombard et préside également le conseil d'administration du CBBD; Centre Belge de la Bande Dessinée jusqu'à sa mort le 26 août 1992. Il reste une légende de la BD franco-belge. Cori le Moussaillon est une série de bande dessinée dont le scénario, les dessins et les couleurs sont intégralement de Bob de Moor entre 1951 et 1993. Dès 1945, de Moor dessinait déjà une série proche : Bart le Moussaillon (Bart de Scheepsjongen). Cori est un jeune mousse ce qui constitue un pléonasme. Il navigue sur des bateaux ; corsaire ou pirate. Il devient un agent secret de la reine Elisabeth, au sein de l'Invinsible Armada. Il y aura 4 aventures développées par Bob de Moor. Il reçut l'Alfred du meilleur album pour la jeunesse au festival d'Angoulême en 1988 pour l'album « L'expédition maudite ».

Les légendes de la Bande Dessinée par Oncle Fumetti...Cori le moussaillon et Bob de Moor.
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15 novembre 2015 7 15 /11 /novembre /2015 07:55

La barbarie ne passera pas. La barbarie ne gagnera pas.

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