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3 avril 2016 7 03 /04 /avril /2016 06:55

Cette vidéo présente une interview dans sa langue de Craig Thompson. Elle a été tournée en 2012 à Londres lors de la présentation de Habibi une de ses oeuvres-phares et monumentale. Il parle aussi de Blankets qui est ressorti chez Casterman ce mois et qu'Oncle Fumetti a présenté cette semaine. Noter qu'il dédicace au bic quatre couleurs !!!! Notamment...

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1 avril 2016 5 01 /04 /avril /2016 06:55
Exposition monographique consacrée à Jirô Taniguchi du 12 mars au 15 mai 2016 à Versailles.

Pitch de l'exposition :

« Conçue par l’agence 9e art (Nicolas Finet), l’exposition Jirô Taniguchi, l’homme qui rêve rendra compte du talent et du parcours créateur de cet artiste complet. Autour de 300 pièces de collection, chaque visiteur pourra devenir à son tour, par l’entremise de quelque 300 originaux et reproductions, un « homme qui marche » au fil d’une œuvre multiforme, à la rencontre de quelques-uns des thèmes majeurs qui structurent le travail du maître japonais : les grands espaces et la nature, la relation profonde aux racines, aux origines, à la famille, l’art de la narration paisible, le sens de l’écoulement du temps mais aussi l’hommage aux plaisirs de la table, célébrés non seulement dans Le Gourmet solitaire -sa série la plus populaire au Japon, mais dans presque tous ses livres. Au fil de la déambulation sera aussi évoquée l’originalité du lien qui, de Moebius à Benoît Peeters ou Igort, unit Taniguchi à ses pairs européens ».

Durant le printemps de déroulera dans le nouvel espace d'exposition culturel versaillais l'Espace Richaud une exposition consacrée à Jirô Taniguchi. Jirô Taniguchi est né le 12 août 1947 au Japon. Il débute dans la bande dessinée en 1970.. Il publie de nombreux ouvrages associés notamment à Natsuo Sekikawa. À partir de 1991, Jirô Taniguchi signe seul de nombreux albums, dont L'Homme qui marche, Le Journal de mon père (notre illustration ci-dessous), Quartier Lointain ou encore Terre de rêve, publiés par Casterman. Le premier volume de Quartier Lointain a remporté, lors du Festival d’Angoulême 2003 deux prix. Il est fait Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres en 2011

Exposition monographique consacrée à Jirô Taniguchi du 12 mars au 15 mai 2016 à Versailles.
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30 mars 2016 3 30 /03 /mars /2016 06:55
Blankets de Craig Thompson chez Casterman.

Le synospis de Casterman :

«Nouvelle édition du chef-d’œuvre autobiographique de Craig Thompson. Quand la découverte de l'amour - et la passion du dessin - évitent à un homme en devenir l'écueil du fondamentalisme religieux.La naissance d'un auteur phare de sa génération ».

C'est une réédition que propose Casterman ce mois. Il s'agit d'un livre majeur de Craig Thomson. C'est un roman graphique. Comme le synopsis l'indique c'est auto-biographique. Craig grandit dans un cadre idyllique, dans une ferme isolée dans les bois du Wisconsin. Il côtoie biches, renards, ours, blaireaux. La ville où il va à l'école est emblématique de l'Amérique profonde : repliée sur elle-même, violente, raciste. Lassé de l'autoritarisme de son père et des brimades vécues à l'école, Craig se réfugie dans le dessin, plaisir frivole dont s'efforcent de le détourner ses éducateurs. Sa culpabilité ou son sentiment de culpabilité atteint son sommet lorsqu'il tombe amoureux fou de Raina, rencontrée dans un camp de vacances paroissial. Une passion qu'il parviendra tout de même à vivre jusqu'au bout et qui lui redonnera goût au dessin, pour notre plus grand bonheur. C'est une œuvre attachante. Humaine. Sensible et belle. A noter les participations de Alain David pour la traduction et des maquettistes : Sabrina Muzi, Omar Martini, Dimitri Moretti.

Craig Thompson est né le 21 septembre 1975 dans le Michigan. Il étudie les arts graphiques à Milwaukee. Il accumule les petits métiers pour financer sa passion pour le dessin et boucle dans un premier temps quelques strips. Il se lance par la suite dans la réalisation de Chunky Rice qui est sorti en 2002 chez Delcourt. Il publie ensuite Blankets et Un Américain en balade chez Casterman dans la collection Écritures. Il est un spécialiste des récits fleuves Les bandes dessinées de Craig Thompson s’inscrivent dans le registre de l’autofiction. En 2011 est paru en France Habibi, sélectionné à Angoulême.

Blankets de Craig Thompson chez Casterman.
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27 mars 2016 7 27 /03 /mars /2016 06:55

Alain Dodier est un scénariste et dessinateur de Bande Dessinée, français, né en mai 1955 à Dunkerque. Il est notamment connu pour sa série Jérôme K. Jérôme Bloche. Il a collaboré aussi avec Makyo et Le Tendre. Il a reçu en 2010 le Prix de la série à Angoulême. Il sort son 25e album et nous le découvrons en 2009 dans cette vidéo intéressante. On le connait peu et on le découvre mieux.

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26 mars 2016 6 26 /03 /mars /2016 07:55
Jérôme K. Jérôme Bloche 25 – Aïna de Alain Dodier chez Dupuis

Le synopsis de Dupuis :

«Parfois, de grands drames se nouent sous nos yeux, au détour d'une rue. Mais parfois, avec un peu de chance, ils se déroulent sous ceux de Jérôme K. Jérôme Bloche, le célèbre détective privé.
C'est le cas de celui de la jeune Aïna, poursuivie par un impressionnant colosse dans les rues de Paris. Le hasard l'entraîne d'abord dans l'épicerie de Burhan, qui alerte son ami Jérôme. Puis elle trouve refuge dans l'église du père Arthur, qui s'interpose entre elle et son agresseur et qui lui offre gîte et couvert.
Mais la jeune femme ne parle que swahili, et en dehors de son air effrayé, difficile d'en savoir plus... Quelques heures plus tard, Arthur reçoit la visite d'hommes qui se présentent comme ses employeurs, récupèrent la jeune fille de force et s'enfuient dans des voitures aux plaques diplomatiques. »

Il est long ce synopsis... Le plus long depuis cinq années de blog. Pas grave c'est pour la bonne cause. Rendez vous compte !!!! C'est le 25e album de cette série commencée en 1985. Il y a trente années. C'est rare dans l'Art au sens large qu'une création dure aussi lontemps. Il n'y a guère que dans James Bond au cinéma que des héros sont aussi récurrents. Le 9ème art est coutumier du fait. C'est difficile de comprendre ce processus qui ferait que des créateurs s'installeraient dans un confort artistique et accompliraient de manière constante des créations qui concerneraient les mêmes personnages sur des années. C'est ce qui rend cet art si agréable. S'inscrire dans la durée et accompagner sa vie durant un personnage de fiction qui grandit avec vous. C'est le cas de ce jeune détective humain et charmant. Un bon Jérôme K. Jérôme Bloche. Un bon Dodier. Allez-y sans peur. De la bonne ligne claire des familles.

Alain Dodier est un scénariste et dessinateur de Bande Dessinée, français, né en mai 1955 à Dunkerque. Il est notamment connu pour sa série Jérôme K. Jérôme Bloche. Il a collaboré aussi avec Makyo et Le Tendre. Il a reçu en 2010 le Prix de la série à Angoulême.

Jérôme K. Jérôme Bloche 25 – Aïna de Alain Dodier chez Dupuis
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25 mars 2016 5 25 /03 /mars /2016 07:55
Riposte de Dan Christensen chez Scutella.

Le synopsis de Scutella :

« victime d’une machination et traqué par la police, un maître d’armes au passé sombre tente de
démasquer le vrai coupable avant qu’il ne soit trop tar
d. »

C'est un polar. En cela rien de bien original mais l'action est transposée dans les années 40. Dans le milieu de l'escrime aussi. C'est suffisamment atytique pour que le Vieux Fumetti s'y intéresse. Graphiquement c'est très intéressant. C'est un mélange en fait car l'auteur nous vient du roman graphique. C'est aussi un personnage à cheval sur deux mondes ; le comics et la ligne claire. Le BD US et la BD franco-belge. On sent bien les deux univers qui cohabitent. Cela donne un œuvre différente. Le personnage est plaisant. On apprend vite à l'aimer. Il est mystérieux mais très franc aussi. Le fait qu'il évolue dans le monde d'Hollywood rajoute une touche de « je ne sais quoi » qui donne du piment à l'ensemble. Bref c'est un album sympa que l'on lit avec plaisir. C'est il faut le noter un 120 pages et un format 19 x 27.7 cm . Il est sorti en janvier mais vous le trouverez facilement. Enjoy !!!!

Dan Christensen naît en Californie, grandit en Arizona, puis déménage en France. Après deux années passées à l’École des Beaux-Arts d’Angoulême, il obtient son diplôme et se lance dans la bande dessinée. Il est l’auteur de plusieurs romans graphiques, dont Red Hands, Paranormal, et Archer Coe & The Thousand Natural Shocks (avec Jamie S. Rich au scénario). En parallèle de son travail d’auteur de bande dessinée, Dan est également traducteur pour Ankama, Dargaud et Futuropolis, et a illustré de nombreux livres pour l’éditeur de jeux de rôles américain Hero Games.

Riposte de Dan Christensen chez Scutella.
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20 mars 2016 7 20 /03 /mars /2016 07:55

Winsor McCay est un dessinateur et un scénariste de bande dessinée. Il naît dans le Michigan en 1869. Il est aussi un des pionniers du dessin animé. Il est donc le créateur de ' »Little Nemo » un personnage tout aussi attachant que la Alice de Lewis Carroll. Par la qualité, voire l’audace de ses dessins, par la subtilité de sa réflexion sur le monde du rêve, Little Nemo reste un exemple inégalé. Chaque planche est une merveille de mise en pages et d’ornementation. McCay invente sans arrêt, il déforme tout avec humour, ses coloris sont subtils, ses panoramas ont une splendeur architecturale. Winsor McCay décède le 26 juillet 1934. Cette vidéo courte évoque son travail.

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19 mars 2016 6 19 /03 /mars /2016 07:55
Interview de Alex W. Inker pour Apache chez Sarbacane.

Alex W. Inker alias Alex Widendaele vient de sortir son premier album, Apache, chez Sarbacane. Oncle Fumetti a souhaité aller à sa rencontre pour en savoir plus. Il répond à ses questions.

Présentez-vous Alex. Inker. Qui êtes-vous ? D’où venez-vous ? Pourquoi ? Comment ? Et pourquoi ce pseudo ?

Je dirais un passionné d'images quelles qu'elles soient. Et surtout de récits en images. Ce qui m'a amené à la bande dessinée et au cinéma dans mon cursus. Un passionné de dessin aussi, c'est quelque chose que je sais faire pas trop mal, et que j'ai toujours fait, donc ce serait dommage de s'en priver.

Je viens du Nord et plus précisément de l'Avesnois. J'ai pas mal bougé dans ma vie, mais finalement j'y suis encore.

Alex W. Inker, c'est à peine un pseudonyme. C'est plus comme une carte de visite. Alex — mon prénom — W. pour mon nom de famille, d'origine flamande, donc compliqué à écrire correctement et à retenir — et Inker — "encreur" en anglais, un des métiers de la bédé, et surtout l'une des choses que je préfère dans la pratique, l'encrage, au pinceau dans le cas présent. Mon nom et ma fonction.

Votre cursus semble contenir un passage à Saint Luc. Pourquoi cette école ? Et comment passe-t-on du cinéma à la BD ?

Comme je disais, je savais dessiner pas trop mal, je voulais profiter de cette chance. Donc, mon bac en poche, j'ai tenté le concours d'entrée de Saint-Luc, c'était la seule école de bédé que je connaissais, et j'y ai passé trois super années à dessiner en suivant les conseils de très chouettes profs au milieu d'un medley de jeunes dessinateurs aux styles et aux idées complètements différentes. C'était il y a plus de dix ans maintenant. Rétroactivement, ce qu'il me reste vraiment c'est la discipline que j'y ai appris et qu'impose la bédé. Le cinéma c'était après. Je suis sorti de Saint-Luc à vingt ans, j'avais encore des choses à apprendre et je ne me sentais pas de me lancer dans une quelconque carrière de dessinateur si jeune. Je suis parti rejoindre mon frère à la fac en cinéma et j'ai continué à apprendre pas mal de choses sur le montage, la narration, et surtout j'ai pu, jusqu'en thèse (que je n'ai pas eu l'occasion de terminer), consacrer mes recherches aux rapports qu'ont tissé cinéma et bande dessinée au fil de leur histoire respectives voire de leur préhistoires.

Interview de Alex W. Inker pour Apache chez Sarbacane.

Parlez-nous de « Apache ». Pourquoi ce livre, cette époque ? Pourquoi ce sujet ?

APACHE est un exercice. J'allais devenir papa, ce qui impliquait financièrement que je mette ma thèse qui n'était pas financée en stand-by. Ma thèse me prenait tout mon temps du coup j'étais un peu plus libre pour réfléchir à un projet et je me suis dit que c'était le moment ou jamais. Je me suis donc imposé un petit exercice : j'ai pris un fait divers dans un vieux numéro de L'Illustration sur une soirée hippique parisienne et je me suis acheté une moleskine. De là, j'ai imaginé une petite galerie de personnages et j'ai brodé un polar. Le but du jeu c'était de remplir la moleskine à raison d'une page par jour au minimum. Ce qui me laisser le reste de la journée — que je passais à travailler dans une imprimerie — à réfléchir à la tournure que prendrait la suite des évènements, à réfléchir aux dialogues, etc.

Parlez-nous de votre style si reconnaissable ? Pourquoi ce trait ? Pourquoi cette colorisation ? C’est une façon de vous singulariser ? De marquer votre territoire et votre empreinte ?

Non, pas du tout, c'est juste l'outil qui a fait le style. J'aime l'encrage au pinceau comme je disais. La colorisation en revanche s'ancre dans l'époque du récit. Je suis allé dans mes archives sortir des vieilles pages de Félix, de Zig et Puce, de Frisepoulet, etc.

Pourquoi un jeune auteur dans ce qui semble être une première œuvre ou au moins son premier album s’attaque-t-il à sujet si difficile et si peu travaillé dans le 9ème art ?

Heureusement qu'il reste des sujets peu travaillés dans le 9ème art. On tournerait en rond sinon.

Comment travaillez-vous ? Avec quels outils ? Alors mine de plomb ou Photoshop ?

Sur ce point j'avoue être un peu old-school entre mes encrages au pinceau et mon lettrage à la sergent major.. Je ne suis pas psychorigide, c'est surtout que j'aime garder une trace directe de mon travail. J'ai un peu de mal avec l'idée de dématérialiser com

Interview de Alex W. Inker pour Apache chez Sarbacane.

Qu’est-ce qui vous intéresse le plus ? La narration ou le dessin ?

La narration définitivement. Si mon appartement prenait feu et qu'il fallait que je sauve mon travail, je laisserais brûler mes planches mais j'emporterais mes moleskines.

Quels sont vos modèles dans le dessin ? Vos références.

Dans ceux qui encrent au pinceau, je pense à Milton Caniff, Seth, Charles Burns... mais je me souviens d'avoir été particulièrement soufflé devant la finesse de l'encrage d'une planche de Floyd Gottfredson.

Qu’évoque pour vous Little Nemo in Slumberland

L'attraction bien sûr, mais surtout l'immersion. Winsor McCay est un dessinateur génial doublé d'un showman hors pair, c'est un forain et c'est dans les foires du dix-neuvième siècle qu'est né l'entertainment du vingtième siècle. Il a vite compris qu'avec le peu de moyen qu'offre la bande dessinée il avait un pouvoir illimité. J'ai les grandes rééditions de chez Delcourt, les planches y sont au format de leur publication dans le New York Herald, elles font littéralement écran. Et ce sont des écrans poreux, tout dans ses planches est organisé pour travailler le lecteur au corps, s'adresser directement à lui, le dessin, la perspective, la couleur... Dans les années dix quand il se met au cinéma d'animation, l'écran est toujours poreux, soit c'est McCay lui-même, bonimenteur, qui invite le spectateur dans le film comme dans Gertie the Dinosaur (1914), soit ce sont les personnages qui sortent du film comme dans Bug Vaudeville (1921) ou alors il efface les limites de l'écran, l'obscurité de la salle se marie à celle du film, et invite les spectateurs à le suivre dans l'espace où l'emmène The Flying House (1921), c'est le même principe que pour Gravity (2013). Sur le papier tout est possible.

Et vos futurs projets quels sont-ils ?

J'ai deux moleskines qui se remplissent. Pour l'instant je vais rester discret sur leur contenu.

Merci Alex et à bientôt.

Interview de Alex W. Inker pour Apache chez Sarbacane.
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17 mars 2016 4 17 /03 /mars /2016 07:55
Centaurus tome 2 : Terre étrangère de Léo, Rodolphe et Zoran Janjenov chez Delcourt.

Le synopsis de Delcourt :

«Ça y est ! Une première équipe de reconnaissance a débarqué sur cette mystérieuse planète qui pourrait être LA terre d'accueil pour les habitants du vaisseau-monde en quête de planète habitable depuis plus de 400 ans. Mais qui dit mission d'exploration dit dangers potentiels, et ce ne sont pas les étranges visions de June qui vont simplifier les choses ni rassurer qui que ce soit. »

Voici un livre sympa. Le scénario est bien construit. Bien entendu c'est un peu du déjà vu mais ce n'est pas si facile que cela a mettre en strips et puis il faut savoir construire la dramaturgie. Donc on peut dire que le travail des auteurs est de qualité. On passe un bon moment. Après ou avant selon ce que vous préférez vient le graphisme. C'est bien dessiné. La colorisation est typique. On se croirait dans une BD des années 80 à l'époque de Aleph Thau ou d'un album de Moebius avec ces couleurs soutenues. C'est de la ligne claire travaillée. On connait tous bien maintenant Zoran Janjenov. Il livre comme toujours un travail propre. C'est basic mais superbe. C'est du 7 ou 8 cases par planche et c'est découpé avec idée pour mettre en scène le récit. C'est plaisant. Les fans de SF y trouveront leurs comptes. Un joli moment à passer avec ce bouquin.

Zoran Janjenov est un dessinateur de bandes dessinées et aussi peintre. Il est né en 1961. Il a étudié au Beaux Arts de Novi Sad. Il a dessiné les séries Avant l'Incal et les Technopères. Il a maintenant une carrière d'une trentaine d'années.

Rodolphe de son vrai nom, Daniel Jacquette est né en 1948 en région parisienne. Il est écrivain et scénariste de bandes dessinées. Il est professeur de lettres. Son talent lui fait côtoyer les plus grands...Jacques Lob, Jacques Ferrandez...Il révèle la quête de l'oiseau du temps de Loisel et Le Tendre. Un très grand scénariste. Un des référents de son époque dans son domaine.

Luiz Eduardo de Oliveira, est plus connu sous le pseudonyme de Leo. C'est un auteur de bandes dessinée brésilien de langue française. Il est né à Rio en 1944.

Centaurus tome 2 : Terre étrangère de Léo, Rodolphe et Zoran Janjenov chez Delcourt.
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15 mars 2016 2 15 /03 /mars /2016 07:55
Parole de BD...Philippe Caza

« A mes débuts, je m’inspirais de très près de photos et je travaillais en noir et blanc avec des zones d’ombres et de lumières très franches modelées, nuancées, par un travail aux petits points (au stylo tubulaire Rötring). Pour la couleur, j’ajoutais des jus d’encre transparente et je faisais parfois des reprises à la gouache et des collages. Par la suite, j’ai mis de moins en moins de petits points (trop long et trop fatigant) pour travailler le modelé avec la couleur elle-même. Je me suis mis à l’aérographe que j’ai utilisé pendant bien des années et que je n’ai remisé que très récemment, trop heureux d’abandonner cet engin infernal au bénéfice de l’ordinateur. J’ai fait pas mal de choses à l’acrylique, aussi, dans le domaine de l’illustration, le plus souvent avec cerné noir, proche du style BD, mais parfois plus proche de la peinture proprement dite, sans cerné et où la touche est apparente. Depuis quelques années, j’utilise beaucoup l’ordinateur, en partant d’un dessin sur papier, soit travaillé au crayon et modelé (Abzalon, par exemple), soit encré avec un cerné noir – qui ensuite ne reste pas forcément noir, d’ailleurs. ». Tiré d'une interview sur le site actusf.com par Jérôme Vincent.

Caza de son vrai nom Philippe Cazaumayou est né en 1941 à Paris. C'est un auteur français de Bande Dessinée et un illustrateur. Son parcours est riche. À 18 ans, il monte à Paris et devient apprenti chez un affichiste, puis il est graphiste publicitaire indépendant. Dans les années 70, il partage son activité entre des illustrations et couvertures pour diverses publications notamment les Editions Opta, éditeur fameux pour les connaisseurs avec lesquels Philippe Druillet et Moebius collaborèrent également.. Il dessine des histoires courtes dans le magazine Pilote. Il illustre les œuvres d'auteurs connus comme ; Farmer, Asimov, Merritt, Brackett. Ses séries les plus fameuses sont ; Le Monde d'Arkadi ou Amiante. Sa carrière est longue et très réussie. Il est moins connu que certains mais son trait est reconnaissable des puristes qui lui vouent une grande admiration.

Parole de BD...Philippe Caza
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