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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 18:18

Le synopsis de Dargaud :

 

 

«Ce cinquième épisode de Blacksad, Amarillo, s'ouvre à La Nouvelle-Orléans : Weekly doit quitter la ville ; il y laisse John qui préfère rester sur place pour chercher du travail. Par chance, celui-ci croise justement un riche Texan qui lui propose de ramener sa voiture chez lui : un boulot simple et bien payé ! Le détective accepte, mais, dans une station-service, il se fait voler la voiture par Chad Lowell et Abe Greenberg – deux écrivains beatniks qui cherchent à rejoindre Amarillo, au Texas. Bientôt, une querelle entre les deux hommes, rivaux, vire au drame : Chad, poussé à bout, tire sur Abe qui meurt sur le coup. Obligé de fuir, Chad trouve refuge dans un cirque. John se lance à sa poursuite sur les routes américaines du Nouveau-Mexique, du Colorado, du Texas et de l'Illinois. »

 

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Et nous y revoilà. Bon !!!! Aujourd'hui Amarillo le tome 5 des aventures de John Blacksad. Le Vieux Fumetti est à la bourre. Le livre est sorti depuis un moment mais il ne peut pas tout lire. Il ne peut pas être partout. Il ne peut pas rendre compte de tout. En plus il rencontre Juanjo Guarnido ce vendredi...Pour un tête à tête dans un bar. Il vous racontera !!! Le Veinard. Bref, devait-il en parler maintenant ou attendre ? Non c'est trop important. Il faut chroniquer cette lecture. De but en blanc on sait à quoi s'attendre. C'est un Blacksad. C'est forcément bon. En plus et c'est là que c'est encore meilleur, c'est qu'il n'en sort pas un tous les jours. La rareté fait la cherté. C'est complètement cela. Le graphisme est géant. Le scénario est immense. Un plaisir à lire, à regarder et à mettre dans sa bibliothèque fièrement. On ne s'en lasse pas. C'est une série culte. En plus cela devient presque un sujet de collection. Tout le monde veut sa «première édition » et la totale en plus. On parle donc d'une série qui fait et fera date. La pochette est jaune sûrement un rappel de Amarillo ». Bon Le Vieux ne va pas en faire des tonnes, ni s'attarder. C'est excellent. C'est à lire et voilà. Merciiiiiiii.

 

Juanjo Guarnido est né en 1967 à Grenade. Il y apprend les Beaux Arts. Il travaille d'abord en Espagne, notamment pour Marvel. Il rejoint la France et on le voit travailler avec le studio Disney de Montreuil près de Paris. Puis commence l'aventure Blacksad qu'il développe avec Juan Diaz Canales qu'il avait rencontré dans sa phase animation chez Lapiz Azul. La saga commence...

 

Juan Diaz Canales est madrilène. Il nait en 1972. Il est le scénariste de Blacksad. Il a fait également les Beaux Arts. Il est pluridisciplinaire. Scénariste, dessinateur, il supervise des séries TV et des films d'animation. Il a créé son propre studio en Espagne où il demeure. 

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 19:33

Le synopsis de Delcourt :

 

 

«Romain et Augustin vivent ensemble à Paris. Augustin veut épouser Romain, qui dit oui, puis hésite. À l'heure où certains rejettent avec violence l'idée que deux hommes puissent s'unir, il craint de porter bien plus que son propre mariage. C'est leur histoire, avec les galères universelles des préparatifs ! C'est aussi l'histoire de leurs proches, ceux qui les comprennent comme ceux qui n'acceptent pas. »

 

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Joli sujet que celui-ci. Alors que les passions soulevées par le mariage pour Tous s'apaisent doucement, cet album plein de sensibilité est passionnant et touchant à lire. Thomas Cadène le gardois nous livre avec sa jolie plume un contenu plein de sensibilité et de finesse. Il est assez coutumier de l' étude des travers et des pratiques de nos contemporains. La sociologie adaptée à la Bande Dessinée. N'est-il pas blogueur du Rue89 ? Bref il sait nous conter la vie. Ses deux camarades dessinateurs ne sont pas en reste. Tout cela fait un joli mélange et nous donne cet album élégant, classieux même et plein de sensibilité. Les planches sont belles et bien travaillées. On aime les parcourir tout en suivant le récit. Tous ceux qui s'intéressent au sujet en connaissent la complexité et ils savent que rien n'est simple. Ils seront agréablement surpris. En résumé Le Vieux Fumetti a aimé ce livre et il le dédie à ses amis gays. Ils se reconnaîtront.

 

 

Thomas Cadène est né en 1976. Il est gardois de Nîmes. Il est à la fois scénariste, dessinateur, blogueur et même directeur de collection. Un homme de talent éclectique qui a déjà un parcours riche. Nous le connaissons tous pour la série Les Autres Gens chez Dupuis.

 

Jospeh Falzonest diplomé en Bande Dessinée à l’Institut Saint Luc en juin 2008. Il participe au 6ème tome duNeuvième Rêvecréé pour la quinzaine de la BD de Bruxelles en 2007 On le connait aussi et déjà pour Jours de cendrepublié par Sarbacane en 2010.

 

Didier Garguiloest né en 1974 à Marseille. Il a grandi à la Réunion, l'île maternelle. À 19 ans, il quitte l'océan indien pour intégrer à Lyon l'école Emile- Cohl, dont il sort diplômé en 1996. Il se lance en 2006 dans l'illustration jeunesse (Milan, Rageot, Okapi...). Le voici chez Delcourt.

 

 

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 15:56

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En 2011, Albert Uderzo a fait don à la Bibliothèque nationale de France des planches originales de trois albums d’Astérix : Astérix le Gaulois, de La Serpe d’or, et enfin de Astérix chez les Belges dont René Goscinny, décédé le 5 novembre 1977, ne vit jamais la publication.

 

Il était somme tout assez logique que La Bibliothèque de France organise une exposition sur le plus célèbre de nos gaulois. C'est ce qu'elle fait depuis le mois d'octobre et jusqu'au 19 janvier...Même si l'on parle d'une prolongation jusqu'au 26. A vérifier. 

 

C'est pout tout un chacun l'occasion de revenir sur cette œuvre majeure du 9ème Art et qui vient d'être agrémentée d'un nouvel opus Astérix chez les Pictes, premier album sans Uderzo.

 

On y retrouve le parcours des deux auteurs, Goscinny et Uderzo et la genèse de ce personnage si particulier. On y découvre des planches originales, des scénarios, le tout remis dans un contexte historique avec des éléments archéologiques. C'est la possibilité de prendre la mesure de cette œuvre et de la place prise par celle-ci sur notre territoire mais aussi à travers le monde. La possibilité aussi de replonger dans cet univers drôle, satyrique et aussi intellectuel. Une bonne occasion de se cultiver et de se faire plaisir. A ne pas manquer.

 

Jusqu'au 19 janvier 2014.

 

Quelques infos pratiques :

 

Du mardi au samedi de 10h à 19h
Le dimanche de 13h à 19h
A partir du week-end du 30 novembre, ouverture le dimanche matin à 11h. 
Lors des vacances scolaires : fermeture de l'exposition à 20h.
Les lundis 23 et 30 décembre : ouverture exceptionnelle de 14h à 20h.
Les 24 décembre et 31 décembre : fermeture à 15h
Fermé les jours fériés

 

tarif plein : 7 €
tarif réduit : 5 €

billet couplé 2 expositions : 10 €

 

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 18:48

Le synopsis de Mosquito :

 

 

«Nicholas Grisefoth a beau être roué, il est confronté à plus fourbe. Les ordres monastiques se livrent un combat sans merci autour des reliques de Saint Henrik. Dans cette Finlande, qui tente d'émerger d'un Moyen-âge sanglant, Nicholas sortira-t-il son épingle d'un jeu pipé ? »

 

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Le Vieux Fumetti il aime bien Mosquito. Il ne s'agit pas là des versions domestique ou tigre de nos chers insectes suceurs de sang mais de la talentueuse maison d'édition de la rue des Sablons à Saint Egrève. Ils savent toujours trouver la reédition juste, l'album de qualité à sortir dans de jolis formats à l'italienne. Cette fois-ci, ils nous proposent le tome trois des aventures de Nicholas Griseforth ce forban finnois moyen-ageux. C'est très dépaysant et intéressant. Que ceux qui savaient qu'il y avait une bande dessinée en Finlande lèvent le bras !!!! En tout cas on découvre et c'est excellent. Il faut aimer les planches noir et blanc et le style réaliste. Fumetti en est. Il y a une vraie filiation avec de la Fuente ou Breccia et ceux qui lisent les chroniques du Vieux savent que le fossile aime. Hannu Lukkarinenoutre que son nom fleure bon le « mot compte triple » au scrabble est un maître des jeux d'ombres et des à plats à bon escient. Le scénariste Russuvuori a le récit fin et trépidant. On s'attarde sur les planches et on se régale de la maîtrise dandiesque du créateur de ce personnage. C'est malin et cela renouvelle la BD de cape et d'épée. On en redemande. Cours-y vite !!!

 

Juha Ensio Ruusuvuori est né en 1957 en Finlande. Il est écrivain. Il a reçu le Master of Arts de l'Université de Tampere. Il a travaillé comme photographe pour le journal Kaleva. Il est pluridisciplinaire à la fois homme de télévision et de radio. Il est sur ce projet scénariste.

 

Hannu Lukkarinen est né en 1949. Il est illustrateur, caricaturiste et dessinateur. Entre autre, il a tiré quatre albums des aventures de Nicholas Grisefothin(nom de son héros en finnois. Sa carrière est déjà longue en années, il commence dès 1979, et en travaux. Il est trop peu connu dans notre pays. Il travaille encore. Son dernier album date de 2006.

 

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 13:45

Le synopsis de Glénat Comics :

 

«Dans la petite ville d’El Dorado, les choses ne semblent pas se passer de façon très naturelle... Des créatures démoniaques ont fait alliance avec les notables pour s’emparer des lieux et contrôler ses habitants. Un groupe de collégiens va se trouver aux prises avec l’impensable... »

 

 

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Un Humberto Ramos pour finir l'année. Juste avant les Fêtes. Il s'agit de l'édition française d'une série précédemment sortie aux Etats Unis avec le même titre. Glénat nous propose sous le même tome les 6 premiers épisodes de la version US. Il y aura donc sur notre territoire trois albums. Le prochain sortira cette année et donc le mois prochain à priori et le tome 3 en 2014. C'est très bien ficelé. Il faut bien entendu aimer le style de Humberto le génial mexicain. C'est très actuel. Graphisme précis, mélange de mangas et de comics. C'est très encré. Sandra Hope qui a eu cette tâche est douée. Il y a de belles planches très modernes dans leur mise en page avec de jolis portraits et plans. Le scénario est pas forcément original mais Brian Augustyn sait gérer les effets. Il n'a pas été au contact de Mike Mignola sans qu'il n'en reste quelque chose. Bref du bien bel ouvrage. On se prend au jeu au fil de la lecture et c'est bien. Une bonne découvre.

 

Umberto Ramos est en 1970 au Mexique. Il est un dessinateur de comics. Il travaille chez DC Comics comme chez Marvel. Il a explosé avec Crimson. Son style est caractéristique. Il a renouvelé le graphisme des Comics US.

 

 

Brian Augustynest né en 1954. Il est scénariste mais aussi éditeur. Il a écrit Gotham by gaslightpour Mike Mignola. Son talent de scénariste est grand. Son travail a été reconnu et distingué par un Wizard Fan Award en 1994. Il a travaillé pour la Marvel comme pour DC.

 

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 10:40

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Courant octobre le nouveau livre « Carnet du Pérou » de Fabcaro est sorti chez 6

pieds sous terre. Un album atypique de cet auteur aux talents multiples. Il répond aux questions d' Oncle Fumetti.

 

Bon Anniversaire pour tes 40 ans !!! Comment est venu cette idée de « Carnet du Pérou » ?

 

Je ne saurais pas vraiment dire... J'avais envie de dessiner différemment, de sortir un peu des cases, la forme carnet avec dessins dans tous les sens me tentait, du coup le carnet de voyage s'est imposée assez naturellement.

 

Pourquoi le Pérou et comment ?

 

J'avais très envie de jouer sur les clichés, c'est un pays d'une grande richesse historique et culturelle et qui en même temps regorge de clichés très ancrés dans l'imaginaire collectif.

 

Comment dessine-t-on un tel livre ? Comment choisit-on les dessins et la mise en page ?

 

Je me suis appliqué à respecter les règles tacites du carnet de voyages, textes et réflexions autour du voyage mêlés de dessins et croquis sur le vif. Et quelques petits dérapages.

 

 

Comment repasse-t-on au dessin quand lors des derniers livres tu étais plutôt scénariste ?

 

 

Même si je consacre beaucoup de temps au scénario, je n'en délaisse pas pour autant le dessin, je continue à dessiner tout le temps sur différents projets. Alterner dessin et scenario permet de ne se lasser ni de l'un ni de l'autre.

 

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Quelles techniques as-tu employées ? Encre, Mines de plomb ?...

 

Pour les noirs, toujours pareil : stylo Pilot V5 et feutre pinceau. Avec une petite nouveauté cette fois-ci qui a été de passer certaines pages en grisé. Et surtout l'utilisation de brou de noix au pinceau pour la partie carnet, qu'on a ensuite transformée en bleu.

 

Est-ce que ce projet marque une évolution dans ta carrière ?

 

Non, plutôt une continuité. C'est une sorte de journal intime déguisée qui s'inscrit assez logiquement dans un travail entamé chez 6 pieds sous terre avec mes deux précédents livres.

 

Qu'est ce qui te donne le plus de plaisir ? Le dessin d'humour ou ce style de travail ?

 

Les deux. J'ai juste besoin de varier mon dessin en fonction de mes envies.

 

Est-ce complémentaire ?

 

Disons que l'un peut servir à nourrir l'autre.

 

Est-ce que tu penses à d'autres projets de ce style ?

 

Pas sous cette forme, le carnet de voyage, je ne pense pas y revenir. Mais l'autobiographie, oui, forcément, je sais que j'y reviendrai, j'ai l'impression de ne faire que ça au fond. Même si j'ai un peu peur de m'ennuyer à force...

 

Est-ce typiquement un projet « 6 Pieds sous terre » ou aurais-tu pu le proposer aux maisons d'éditions plus généralistes, comme Dargaud avec qui tu collabores aussi ?

 

Je ne pense pas qu'un tel projet aurait intéressé des gros éditeurs comme Dargaud. Ça manque d'histoire, ça part trop dans tous les sens, c'est trop confus. Carnet du Pérou est plus un concept qu'une histoire, les gros éditeurs préfèrent les histoires. De toute façon c'était cohérent d'un point de vue éditorial que je le fasse chez 6 pieds sous terre comme je disais précédemment.

 

Quels sont tes projets ? 

 

Je suis en train de boucler «Amour passion et CX diesel» saison 3 avec James et Bengrrr et «MARS !» Avec Fabrice Erre. Et d'autres petites choses dans tous les sens, dont ParapléJack que je fais pour Mauvais Esprit toutes les semaines, Talk Show pour Alimentation générale, entre autres.

 

On parle de la reprise Achille Talon ? Avec toi au scénario ? Qui serait au dessin ? Peux-tu m'en parler ?

 

C'est Serge Carrère qui est au dessin. C'est un genre beaucoup plus classique que ce que j'ai coutume de faire, mais quand Dargaud me l'a proposé, je n'ai pas hésité une seconde. D'abord parce que je trouve l'exercice intéressant, ensuite pour faire plaisir au petit garçon que j'étais quiadorait Achille Talon. Après, ça n'est pas toujours évident de coller à un cahier des charges très précis, presque de l'ordre du patrimoine, tout en gardant sa personnalité. Mais c'est aussi ça qui est excitant.

 

Merci Fabcaro pour ses réponses. Bon succès à ce livre et à bientôt pour les nouvelles aventures d'Achille Talon.

 

 

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 07:03

Le synopsis de Dargaud :

 

 

« Il a trahi. Marcus doit se rendre à l'évidence : Arminius, qu'il considère comme son frère, prépare une rébellion contre Rome, la cité qui leur a tout donné. Deux hommes, deux destins, une amitié déchirée et l'Histoire qui avance, inéluctablement. Dans ce livre IV des Aigles de Rome, Enrico Marini fait du récit historique une époustouflante aventure humaine, riche et tragique, et son dessin réaliste nous plonge au coeur des tourments des héros et des soubresauts du règne d'Auguste. »

 

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Il sort aujourd 'hui. Difficile de ne pas en parler. Cela va être le best-seller de cette fin d'année avec Astérix, Thorgal, Blake et Mortimer ou Blacksad. La question que l'on peut se poser est ; est-ce une bande dessinée commerciale ? Si l'on entend par commercial qu'elle va très bien se vendre, oui. Si l'on entend par là que c'est un produit de piètre qualité et que c'est un produit sur mesure pour vendre et faire de l'argent, non. Enrico Marini est au sommet de son art, du nôtre et cet album vient s'ajouter à de nombreux autres de lui qui sont excellents. La série est une merveille de graphisme, de sérieux au niveau de la recherche historique. Le scénario est pointu et très bien mis en page. Tout est parfait. Les personnages qui ont pour les principaux ; c'est le cas pour Arminius, vraiment existé sont justes. Tout fait que cela fonctionne bien. Même la valeur temps est importante car les albums sont distillés au compte goutte ; un album en 2007, puis en 2009 et 2011...Voici le tome IV en 2013. Tout pour maintenir le lecteur et le fan sous tension. Bref, Oncle Fumetti est comme les autres...Il aime. Un, deux, trois...Partez !!!

 

Enrico Marini est italien. Il est né à Liestal en 1969 en Suisse. Il vient à la BD très tôt à l’âge de 14 ans. Il étudie à Bâle dans une école des Beaux Arts. Sa carrière débute dès 1987. Il est à la fois scénariste et dessinateur. Il est talentueux tant par son dessin que par son talent de narrateur. C’est avec certitude un des plus grands dessinateurs contemporains. 

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 08:39

Le synopsis de Delcourt :

 

 

«Ils ne se connaissent pas et se donnent rendez-vous dans un train pour s'adonner à des jeux sexuels ; un serial dragueur emmène deux filles chez lui en pensant que la nuit sera chaude ; une étudiante américaine se procure du plaisir en se frottant contre tout ce qu'elle trouve dans la rame du métro jusqu'au jour où... Certaines histoires ont été vécues par Ovidie elle-même. À vous de deviner lesquelles. »

 

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La Bande Dessinée est un vecteur de connaissances et participent à tous les domaines. C'est très similaire à ce que propose le cinéma. Cela signifie que l'on peut trouver dans le 9ème Art une partie érotique ou même pornographique. Dans le courant de la semaine dernière est sorti un album qui entre dans ces domaines. A chacun de les situer en fonction de ce qu'il ressent. Il s' agit pour les deux auteurs de nous présenter des nouvelles dans lesquelles des personnages se livrent à des exercices que la morale réprouve parfois. D'aucuns appellent cela des déviances ou des fantasmes. Après on aime ou pas. On ne peut toutefois pas mettre ces livres à l'index. C'est bien fait. Cela se regarde facilement. Le noir et blanc sied bien à cet exercice. Rien de bien grave dans les scènettes selon le Vieux Fumetti. On sait que la BD érotique est appréciée et cet album pourra rejoindre sans rougir les autres livres sur la bibliothèque tout en haut...Pour que les trop jeunes lecteurs ne les prennent pas encore. Bonne lecture.

 

Ovidie est une réalisatrice, écrivaine et ancienne actrice de film pornographique. Son pseudo est directement tirée d'un personnage d'un livre de Ptiluc que le Vieux Fumetti connaît et aime bien. Après une première publication BD dans l'ouvrage collectif Duo chez Fluide Glacial, elle a travaillé avec les éditions Delcourt en tant que scénariste pour l'album Histoires Inavouables, dessiné parJérôme d'Aviau sur ce livre qui nous intéresse.Depuis janvier 2013, elle tient un blog féministe sur le site  d'informations Metronews.

 

Jérôme d'Aviau est un illustrateur, dessinateur et scénariste de bande dessinée né en 1970 à Paris également connu sous les pseudonymes Poipoipanda et Poipoi. Il a travaillé avec diverses maisons d'éditions ; 6 pieds sous Terre, Drugstrore, Ankama et maintenant Delcourt. 

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 14:05

Le synopsis de Le Lombard :

 

 

«Alors que Thorgal, à bord du Bateau-Sabre, se dirige vers Bag Dadh à la recherche d'Aniel, la belle et mystérieuse Salouma lui apprend que les Magiciens Rouges ont condamné son fils à mort afin qu'il renaisse en tant que Maître des Magiciens Rouges. Salouma lui raconte l'histoire de la ville de Bag Dadh et de la Confrérie des Magiciens Rouges. A la lumière de ce récit, Thorgal se trouve face à un dilemme : sauver son fils ou sauver Bag Dadh de la tyrannie ? La vie de son fils vaut-elle la souffrance d'une ville entière ? ».

 

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  L'album 34 de Thorgal est sorti. Alors ?! Est-ce une réussite ou est-ce un album de plus ? A notre

époque qui voit plutôt l'émergence de One shots, de dyptiques ou de tryptiques il est méritoire

de voir une série durer depuis aussi longtemps. Nous devons nous souvenir que ce personnage a vu le jour en 1977 et sûrement un peu avant. Il a franchi les années et pas des moindres puisque les possibilités techniques ont fortement évolué et que les modes balaient avec vitesse les créations les plus intéressantes. A ce titre ce que nous vivons au gré des aventures de ce viking

est rare et il faut le saluer. Maintenant tout repose sur le talent des scénaristes, des dessinateurs mais pas que...Les spécialistes du marketing ont aussi leurs places dans ce succès. Avoir pu ou avoir voulu voir se différencier la saga en l'éclatant en trois voies est brillant. Avoir su mettre en parallèle mais sans compétition des talents comme ceux de Surzhenko, De Vita et Rosinsky est très fort. Assurer la cohérence des scénarios entre Yves Sente et Yann est une preuve de maîtrise et d'intelligence. Reste cet album, il est intelligemment construit.Il distille les nouveautés, les rebondissements tout en dévoilant petit à petit les informations sur les secrets du héros. On peut juste déplorer que le dessin décline un peu. Si on compare les albums, le graphisme est moins précis. Les physionomies sont moins fortes. C'est sûrement du au passage de la technique à la plume vers la peinture à l'huile dans sa création. Toutefois Oncle Fumetti ne se permettra jamais de remettre en cause le travail de Rosinsky qui est et reste un formidable créateur et dessinateur. Nous continuerons donc à chouchouter notre addiction avec plaisir. A noter que l'album est proposé en deux versions, voir nos illustrations.

 

Yves Senten'est plus à présenter. Il est diplômé de l'American High School de Chicago.Il est licencié en Affaires publiques et Internationales. Le droit menant à tout, il se tourne vers la Bande Dessinée et l'écriture. En 1991, il devient rédacteur en chef des différents magazines de l'éditeur le Lombard. Il rénove cette maison tout en ne renonçant pas à ses scénarios. Il reprend avec brio les destinées de Blake et Mortimer pour Dargaud. Il prolonge le travail de Jean Van Hamme en reprenant le scénario des aventures de Thorgal chez Le Lombard.

 

Grzegorz Rosinski est polonais. Il arrive en Belgique en 1976. Il avait déjà une carrière très aboutie dans son pays d'origine. Il se frotte au style «franco-belge ». Il rencontre Jean Van Hamme avec lequel il crée Thorgal en lui donnant sa physionomie. La success-story commence. Cela ne l'empêchera pas de créer en parallèle ; Hans, la complainte des landes perdues ou le Grand Pouvoir du Chinkel avec Dufaux ou Duchateau.

 


 

 

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 16:29

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«Et à un moment donné, on a su qu'on pouvait peindre directement, qu'on pouvait scanner, etc. La bande dessinée sortait à ce moment-là de son côté un peu traditionnel : du genre un dessin au noir, ensuite on fait la mise en couleurs à part, les deux se mélangent, enfin bon. Donc c'est au moment où techniquement c'est devenu possible et à la portée je dirais, des éditeurs, qu'on s'est engouffré là-dedans. Moi j'étais sans doute l'un des premiers à vraiment abandonner complètement le dessin au trait, à l'encre pour laisser venir la peinture directe. » Enki Bilal. 

 

Enki Bilal est né le 7 octobre 1951 à Belgrade. Il est dessinateur, scénariste de bandes dessinées.

 

En 1960 il emménage à Paris. En 1967 naturalisation de lui et de sa famille. En 1971 il gagne un concours du Journal Pilote. En 1980 il publie sa première série « La foire aux Immortels ». En 1985 il fait des recherches graphiques pour Jean Jacques Annaud pour le film «Le Nom de la Rose ». Il obtient le Grand Prix du 14e Salon International de la Bande Dessinée d'Angoulême en 1987. En 2013 : Il expose au Musée du Louvre une vingtaine de photographies de tableaux célèbres dans lesquelles il dessine des fantômes « Les Fantômes du Louvre ».C'est un des plus grands dessinateurs ou artiste contemporain. 

 

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Une photo MAXPPP

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