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9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 09:09

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La Bande Dessinée peut être un art extrêmement complexe et élaboré mais aussi d'une simplicité incroyable tout en véhiculant des idées politiques, sociétales voire même philosophiques. Copi a été un des précurseurs ou en tout cas, un de ces artistes qui aura cassé des codes ou ouvert des brêches dans lesquelles d'autres s'introduiront par la suite. Qu'auraient été les carrières de certains sans l'audace d'un Copi qui faisant fi des sacro-saintes planches, des plans en plongée ou en contre-plongée ou autres panoramiques,  en profite pour proposer du simplissime mais génial plan à une case dans laquelle deux personnes se font face et discertent. Personne. Ce créateur protéiforme aura autant fait évoluer la BD moderne qu'un Moebius, un Hal Foster ou un Jack Kirby. En proposant autre chose avec conviction et talent. Les éditions Olivius ont eu la bonne idée de nous proposer un recueil de cet artiste argentin intemporel qui nous a quitté à la fin des années 80. Merci à eux. A redécouvrir. La Bande Dessinée d'Amérique du Sud est d'une qualité incroyable.

 

 

Copiest né à Buenos Aires en 1939. Il fuit la dictature péroniste pour venir s'installer à Paris. Il collabore avec le Nouvel Observateur en tant que dessinateur. Il est aussi un dramaturge prolifique. Il a travaillé notamment avec Jérôme Savary, Alejandro Jodorowsky et Alfredo Arias. Son œuvre théâtrale (Eva Perón,Une visite inopportune) est publiée en France aux Éditions Christian Bourgois. Il est mort à Paris en 1987.

 

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 19:32

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Le synopsis de Milady Graphics :

 

«Steve Niles, Nat Jones, Rick Remender, Mark Kidwell, Jay Fotos, Joshua Ortega et bien d’autres, ont imaginé ce qui se cache derrière les mythiques illustrations de Frank Frazetta. Chevauchez un dragon avec Morden le Rouge, l’homme au casque ailé et à la puissante hache de guerre. 

Retrouvez la terrible créature des marais née dans Les Ombres de Mirahan. »

 

Il n'y a pas de mal à se faire du bien. Quand en plus c'est du très bien c'est encore mieux. Milady la filiale BD de Bragelonne Editions nous a proposé il y a quelques tetmps un album original. Il s'agit de proposer à des créateurs d'imaginer ce que pourrait être les aventures des héros mythiques du Génial Frank. Oncle Fumetti est le fan absolu de Frazetta...Pensez qu'il a dormi sous une reproduction du « Dark Kingdom » toute son adolescence. Entre un poste tiré de «Nuit »

 

de Philippe Druillet et de ce chef d'oeuvre de Frazetta... Magnifique apprentissage. Mais passons cette idée est excellente. La réussite est au rendez vous. Bien sûr le graphisme n'est pas à la hauteur du Maître mais c'est très bien fait. Il manque le « Death Dealer » mais là on touche au fabuleux. On n'y touche pas. Déjà qu'il traîne des figurines de ce personnage on ne va pas en rajouter. Donc laissez vous faire cet album est bien pensé et bien réalisé. C'est digne d'une bibliothèque de connaisseur. Bonne lecture. 

 

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 14:23

Le synopsis de Futuropolis :

 

 

Janvier 1915. Champagne pouilleuse. Cela fait six mois que l’Europe est à feu et à sang. Six mois que la guerre charrie ses milliers de morts quotidiens. Mais sur ce lieu hors de raison qu’on appelle le front, ce sont les corps de trois femmes qui font l’objet de l’attention de l’étatmajor. Trois femmes froidement assassinées. Et sur elles, à chaque fois, une lettre mise en évidence. Une lettre d’adieu. Une lettre écrite par leur meurtrier. Une lettre cachetée à la boue des tranchées, sépulture impensable pour celles qui sont les symboles de la sécurité et du réconfort, les ultimes remparts même de l’Humanité. Des femmes... C’est impossible. Tout s’écroulerait. Ou alors c’est la guerre elle-même qu’on assassine... »

 

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Récit policier encore. 14-18 la première guerre mondiale. Les tranchées. Des femmes y meurent assassinées. Deux hommes mènent l'enquête. Un tueur en série sévit, il faut l'arrêter. L'histoire se déroule sur plusieurs années de 1915 à 1918. Il y a eu quatre albums qui se sont étalés entre 2009 et 2012. Futuropolis nous propose une intégrale. Le dessin est racé. Ceux qui connaissent ne détromperont pas le Vieux. Ce scénario est intéressant et peut convenir à la relecture. Il y a toujours quelque chose à découvrir et à redécouvrir. C'est une œuvre de haut vol.

Mael a fait un beau travail autour de cette histoire. Nous connaissons son talent. Kris n'est plus à présenter on connait sa collaboration avec Jean Denis Pendanx sur Svoboda toujours chez Futuropolis. N'hésitez pas à découvrir ce travail. C'est le centenaire du début de cette guerre dévoreuse d'hommes. Nous sommes donc en pleine actualité.

 

Kris est né à Brest le 4 septembre 1972. Il fait des études d’histoire et exerce des jobs de barman puis de libraire. Il décide d’abandonner une éventuelle carrière dans l’Education nationale pour s’adonner à sa passion : l’écriture de scénarios. Côté BD, il débute chez Delcourt où il publie en 2002. Par la suite, il participe en 2004 à un colle ctif d’adaptation des poèmes d’Arthur Rimbaud en BD. Côté cinéma, il réalise un premier court-métrage sur sa ville, Au fond sur le parapet des ponts, pour lequel il reçoit le Prix Estran du meilleur scénario. Depuis, il enchaine les succès en BD principalement chez Futuropolis.

 

Maelalias Martin Leclerc est dessinateur. Il est aussi chanteur à ses heures. On le connait pour des albums comme Tamino ou Les Rêves de Milton chez Glénat ou Dupuis. Il a aussi collaboré avec Delcourt. 

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 18:02

Le synopsis de Sarbacane :

 

 

«Piquier tue. Il tue dans les villes – Rouen, St Brieuc, Paris… Il tue sans logique apparente. Mais il tue toujours selon le même rituel : une victime anonyme, un doigt coupé et un signe cabalistique tracé au sang, sur un mur. Pourquoi ? Il l’ignore lui-même. C’est « la voix » dans sa tête qui le force à agir, interférence spectrale lui chuchotant ses consignes, comme des mélopées de cauchemar. De son côté, l’inspecteur Kowalski enquête. Accumulant les indices, il dessine peu à peu le portrait-robot de son suspect – un raté, licencié de la vie, broyé dans les rouages de la matrice… jusqu’à ce qu’un nouveau rebondissement l’arrête : Piquier est mort depuis un an exactement »

 

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Encore une fois Oncle Fumetti est en retard. Pourtant il n'aurait pas fallu. Sylvain Escallon le jeune montpelliérain a fait des siennes et nous propose un roman graphique du plus bel effet. Ce livre est sorti en novembre et s'il n'est pas passé inaperçu, on en a pas parlé assez. Donc le Vieux appesantie. Ambiance noir et blanc. Style réaliste. C'est esthétiquement réussi. Le scénario

est bâti autour d'une histoire de tueur en série. C'est classique et nous sommes assez nombreux à aimer ce genre de thème...Le silence des agneaux, Seven, Zodiac... Cela rencontre toujours du succès. La Bande Dessinée aime ce genre d'histoires sombres et glauques. Il nous faut noter que cette BD est tirée du roman intitulé Lazarus de Emanuel Dadoun paru également chez Sarbacane...Une forme de recyclage en somme. Bref, en résumé, un histoire de tueur en série, un jeune artiste déjà primé et une maison d'édition qui prend des risque. Rien de devrait s'opposer

à ce que ce livre rencontre son public. C'est sorti depuis novembre.

 

Sylvain Escallon est montpelliérain. Il est né en 1990. Il est illustrateur et dessinateur. En 2011, il obtient le diplôme du Cycle Professionnel Illustration de l’Ipesaa et remporte le premier prix du concours de BD Jeunes talents organisé pour la Comédie du Livre de Montpellier. C'est son premier livre. 

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 16:53

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Le synopsis de Glénat :

 

« Si je vous dis : une souris joviale, avec des grandes oreilles rondes, assistée d’un chien fidèle et d’un ami un peu dans la lune, vous me répondez… Mickey, bien sûr ! Personnage emblématique s’il en est, Mickey a déjà été le héros de plus de 10 000 aventures en bandes dessinées et est apparu dans plus d’une centaine de films. Une véritable vedette qui méritait bien un album rien que pour elle ! »

 

 

Glénat a choisi de gâter les fans de Mickey. Courant février est sorti un album d'une quinzaine d'histoires. Les dessinateurs et les scénaristes sont tous différents. L'avantage d'avec le Journal de Mickey c'est que l'on dispose de leurs noms. C'est bien agréable pour qui s'intéresse à la création. Le livre regroupe des histoires de 1998 à 2009. Et d'apprendre que François Corteggiani a scénarisé une histoire de ce héros légendaire en 2002...Oui oui celui qui a travaillé sur la jeunesse de Blueberry ou sur Pif le chien.... Bref, c'est sympathique de se replonger le temps d'un livre sur ce petit personnage malin et aventureux. C'est un 144 pages couverture cartonné au format 180 x 243. Pour la modique somme de 14,95 euros vous vous ferez plaisir ou vous ferez plaisir. A noter qu'un album concernant Donald et surnommé « Incorrigible » est sorti un peu avant aussi (voir ci-dessus). Allez une nouvelle collection qui commence...Un peu de couleurs dans votre bibliothèque.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 11:15

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 10:18

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 10:10

Le synopsis de Les Enfants Rouges :

 

 

«Antoine Simiac, surnommé « le poète », est un jeune et charismatique leader d’un parti de gauche. Son ascension vers les sommets de l’état est fulgurante. Mais quelques mois avant l’élection présidentielle, qu’il avait toutes les chances de remporter, Simiac est assassiné. Son meurtrier, François Mastrado, est arrêté et écroué. Cependant, doutes et questions subsistent : cet homme a-t-il vraiment agi seul et de son plein gré ? L’ a-t-on manipulé ? Qui avait réellement intérêt à éliminer le poète de la course au pouvoir ? Lorsque, dix-sept années plus tard, l’assassin sort de prison, l’heure est peut-être venue d’obtenir des réponses et de solder les comptes… »

 

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La maison d'édition de Nathalie Meulemans, Les Enfants Rouges, nous propose une œuvre originale le 6 mars. Il s'agit de l'adaptation en Bande Dessinée ou sous forme de roman graphique, de ce qui était initialement une pièce radiophonique. C'est pour le moins pas banal. C'est un roman noir. Une histoire politico-policière sombre et dramatique. C'est bien écrit et bien scénarisé. Vincent Gravé que les profanes connaissent encore peu, met tout son talent à la réalisation de ce roman graphique. C'est très intéressant graphiquement à regarder. C'est transgressif...Ne vous attendez pas à une BD classique avec ses cases, ses planches et ses phylactères. Il faut savoir s'affranchir des codes et prendre ce travail à la fois comme un roman et à la fois comme une création artistique. C'est tout l'intérêt de ce style de travaux qui nous sortent de nos routines bédéesques. Cela laisse de la place pour chacun ; le scénariste, le graphiste et le lecteur qui  prend aussi ce qu'il veut y trouver. C' est moins bordé que dans nos albums à strips. Cela fait du bien à la tête. C'est du bon roman graphique avec du bon scénario. A découvrir.

 

Vincent Gravé est né en 1973. Il dessine depuis l'enfance. Il est enseignant et illustrateur. Il a travaillé avec Eric Liberge. Il a dessiné sur un scénario de CharlElie Couture Loin du Mythe chez Carabas.Il reçoit le Prix Cognac Polar 2009 avec son compère Joseph Incardona.

 

Marcus Malte alias Marc Martiniani est né en 1967. C'est un écrivain de roman noir. Son livre Garden of Love publié chez Zulma en 2007 et repris par Folio en 2010 a été plusieurs fois primé.

 

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 08:24

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Le tome 2 de Radiant le manga de Tony Valente publié chez Ankama sort le 7 mars. Nous avons souhaité en savoir plus. Tony revient dans nos colonnes pour répondre à nos questions.

 

 

Bonjour Tony et bienvenu !!! Alors pour commencer, comment a été reçu le premier tome de Radiant ?

 

Trèèèèèèès très bien! Beaucoup mieux que ce à quoi je m'attendais en fait! On réimprime beaucoup de tome 1 pour la sortie du tome 2, les libraires sont au taquet... C'est la première fois que le démarrage est aussi bon pour un de mes titres. Les retours des lecteurs sont hallucinants ! Il y a déjà de vrais fans, certains ont relu le tome 1 près de 10 fois... Ca met une sacré pression pour la suite ! Mais une bonne pression ! Qui fait un peu peur quand même...

 

 

Qu'est ce que cela change de voir son talent reconnu encore un peu plus  ?

 

 

Je ne suis pas sûr que ce soit une reconnaissance d'un talent ou quoi que ce soit d'artistique... Il me semble que la vraie différence cette fois-ci, c'est l'adhésion aux personnages que j'ai créés. Quand je vais en festival ou en librairie dédicacer, beaucoup de lecteurs me parlent des personnages, comme si ils les connaissaient mieux que moi. Ca c'est génial !! J'ai aussi eu des témoignages super touchants de la part de tous jeunes, notamment un petit gars pas très bien dans sa peau et qui est victime de rejet à l'école. Il m'a dit que l'attitude de Seth face aux regards des autres le motivait beaucoup et l'inspirait pour garder le moral. Jamais j'aurais imaginé toucher à ce point quelqu'un ! Pour le coup c'est ce petit lecteur qui m'a motivé pour la suite !

 

 

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Tu as été très sollicité dans les salons et notamment à Japan Expo. C'est agréable ou pas ?

 

Je viens pour rencontrer les lecteurs, alors quand il y a une file interminable pour la dédicace, c'est vraiment motivant. Surtout que les lecteurs qu'on rencontre en faisant du manga sont plus investis dans ce qu'ils lisent, ils ne viennent pas accumuler des dédicace de tous les auteurs, ils viennent parce qu'ils ont aimé lire mon bouquin. Ca change pas mal de l'expérience que j'avais des salons lorsque je faisais de la bd...

 

Comment évolue ton perso dans le tome 2 ?

 

Alors ça... Je ne sais pas trop... Disons qu'il est toujours le même, mais peut-être qu'il commence à se formuler un peu plus pourquoi il veut détruire le Radiant.

 

Comment évolue l'histoire ? 

 

Il y a une dimension un peu plus politique que dans le tome 1, sur le fond... Mais en surface ça reste boules de feu et blagounettes.

 

Par curiosité tu comptes faire combien de tomes ?

 

10 ou 15 me paraît être correct si je vais en ligne droite jusqu'à la fin de mon histoire... Mais j'ai tendance à prendre un peu de place, on peut tout à fait imaginer que ce soit plus long ! Pour ça il faut que je tienne le coup et que les lecteurs suivent. Il y en aura déjà 4, ça c'est sûr. On verra si ça tourne assez pour continuer ou pas !

 

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Tu continues à tout faire tout seul ?

 

Oui, pour l'instant...

 

Comment travailles tu ? Tu fais un storyboard ou tu avances au gré à gré avec un scénario écrit ?

 

J'ai les grandes lignes de l'histoire en tête ou dispatchées sur tout un tas de notes, mais je me laisse la liberté d'écrire chaque chapitre selon l'envie et l'inspiration du moment... en jalonnant le récit d'éléments importants. J'écris chaque chapitre sous forme de story-board ( croquis rapide de mise en place) puis je crayonne et j'encre le tout.

 

C'est pas trop difficile de tenir la cadence ? Le tome 1 étant sorti en juillet cela fait

le deuxième tome, 6 mois après c'est rapide non ? Tu y passes tes nuits et tes jours ?

 

Si c'est très dur ! Je passe beaucoup de temps à écrire l'histoire et lorsque je passe au dessin je suis obligé de sprinter comme pas possible... ça fait des journées bien harassantes, matin au soir et toutes les soirées quasiment... Plus les week-ends régulièrement et quelques fois les nuits. Ca fatigue, j'avoue...

 

Ton trait est précis. Tu refais beaucoup tes planches ou cela vient comme cela ?

 

Il m'arrive de crayonner plusieurs fois une case quand ça ne vient pas, il m'arrive aussi de réécrire un chapitre entier lorsqu'il n'est encore qu'à l'état de story-board, mais une fois l'encre posée et le dessin fini, je ne refais pas... Je ne refais jamais de page en fait. Ce n'est pas de la flemme, c'est juste que slorsque je fais des erreurs, elles restent sous mon nez. Quand je revois mes pages, les erreurs me sautent aux yeux et me forcent à faire gaffe sur les pages suivantes. Ca m'aide à progresser un peu, en plus de permettre un rythme plus soutenu ! Et puis je ne suis pas illustrateur, améliorer un dessin sans cesse me prend vraiment la tête... Je ne trouve mon plaisir qu'en faisant vivre des personnages et en racontant des histoires !

 

Tu as le temps de réfléchir à d'autres choses ?

 

Oui, mais c'est un vrai malheur... Finalement Je fonctionne vraiment d'avantage comme un scénariste que comme un dessinateur, du coup j'ai des dizaines d'idées de projets par an, mais absolument pas le temps de les développer! Je trouve un certain équilibre en ramenant le maximum de choses possible dans l'univers de Radiant. Pas mal d'idées qui devaient donner lieu à d'autre projets sont venu enrichir l'univers ou la suite de l'histoire. Mais j'ai quand même au moins deux autres histoires qui me taraudent assez régulièrement et qui ne trouvent pas leur place dans Radiant... Si je ne trouve pas le temps de les faire, peut-être que dans quelques temps j'écrirais pour d'autre dessinateurs !

 

Eh bien merci et bon succés à Radiant 2. A bientôt avec Oncle Fumetti.

 

 

 

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21 février 2014 5 21 /02 /février /2014 08:14

Le synopsis de De la Martinière :

 

 

«Paris, au cœur de l'île de la Cité, se trouve le siège de la B.R.B : Brigade de répression du banditisme. Chargée de traquer voleurs, escrocs, auteurs de cambriolages, braquages, et autres attaques à main armée en bande organisée, la brigade se veut secrète, scrupuleusement protégée. Cas exceptionnel, Raynal Pellicer a obtenu l’autorisation de suivre quatre mois durant le quotidien d’une équipe d’enquêteurs. L’ouvrage se veut ainsi une immersion sous la forme d’un « carnet de voyage ». Les dessins à l’aquarelle de Titwane, se mêlent aux textes de l’auteur, apportant un regard unique sur l’un des plus prestigieux services de la Police judiciaire. »

 

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Superbe carnet que celui-là. Dans un premier temps, on se demande si c'est de la BD. Qu'est-ce qui sépare l'illustration de la Bande Dessinée ? Difficile de savoir. Fumetti dira qu'il s'agit d'un roman graphique. Cela permet tout et surtout cela permet de sortir du cadre. Pour le moins ce livre est magnifique. Titwane que le Vénérable découvre est un artiste incroyablement doué. Son travail est ciselé. Les dessins parfois simples à la mine de plomb, à la plume sont parfois aquarellisés.

Portraits, scènettes, architectures, véhicules ou armes, tout est prétexte à illustrer la narration de Raynal Pellicer. Il s'agit de 208 pages de pur bonheur avec des récits d'enquêtes. On sort de la fiction pour entrer dans la réalité. On découvre un monde méconnu et mis en relief par le dessin. C'est élégamment mis en page. C'est passionnant et esthètiquement beau. Arriver à rendre superbe un livre sur du journalisme policier n'est pas sans mérite. A découvrir absolument tant c'est une réussite.

 

Raynal Pellicer nous vient du documentaire et de la télévision. Il est le scénariste de ce livre. Il a travaillé pour Arte, France 3 ou Canal +. Il est aussi écrivain. Il apublié toujours chez ce même éditeur «présumés coupables » en 2008 ou « Photomatons » en 2011.

 

Titwane de son vrai nom Pierre-Antoine Thierry est illustrateur et graphiste. Il a travaillé beaucoup dans le monde de la communication. Il a collaboré en 2011 en travaillant sur le carnet de l' émission « Ce soir on dîne ailleurs ». Il est membre de l'atelier Cachalot. Il est installé à Tours.

 

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