« France, XVIe siècle. Monsieur de Beaufleur, riche noble de la cour, meurt empoisonné. De forts soupçons pèsent sur son épouse et, afin d'éviter tout scandale, le Roi envoie ses mousquetaires à la poursuite de la veuve. Las, l'un d'eux est un ancien amant de Madame de Beaufleur qui a une certaine propension à régler ses affaires par le sexe et qui ne manquera pas d'atouts pour le convaincre à nouveau ». Il s'agit là du synopsis de la Maison Delcourt. Cet album est sorti chez cet éditeur en 2013 dans le cadre de la collection Erotix. Cette œuvre y a bien sa place. La charmante personne qu'est Madame de beaufleur prise dans une intrigue mêlant politique, héritage et capes d'épées, nous entraîne dans des aventures sexuelles des plus prolifiques et ce dès les premières planches, sodomie dès la troisième planche, double pénétration six pages plus loin,éjaculations faciales, l'inévitable scène lesbienne et le viol collectif. C'est assez osé. On a même pu parler de pornographie. Bref les amateurs seront satisfaits. L'intrigue classique passe un peu après alors que tout y est pour que le contenu romanesque apporte également. Un regret sans doute.
Giovanni Venturi est un dessinateur italien. Il est de la lignée des Manara et de Frollo. Le trait est soigné et très travaillé. On alterne les dessins très fins avec des physionomies très réussies. On trouve aussi des ombrages et les aplats qui mettent en valeur les courbes de toutes sortes. Un livre réussie dans le cadre stricte de l'érotisme.