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24 mai 2015 7 24 /05 /mai /2015 06:55

Aujourd'hui dans "la vidéo du dimanche", deux grands américains : John Romita puis Joe Kubert. Crayonnés, encrages et ombrages. Des maîtres.

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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 06:55
Naugatuck de Sergio Toppi chez Mosquito.

Le synopsis de Mosquito :

« A travers trois histoires, Sergio Toppi met en scène des personnages du grand nord des Etats-Unis, trappeurs et Indiens se côtoient dans un univers rude et hostile.

Tant que tu vivras : Un Indien nous raconte la fin de son père qui avait troqué des peaux contre un fusil et de l'alcool, puis sa rencontre avec celui qui a fait de lui un homme. Nous saurons aussi comment il a renoncé à utiliser les objets des Blancs pour pouvoir chasser en paix dans les grandes plaines. Naugatuck 1757 : Farquharson est écossais. Il a fui le joug anglais pour l'Amérique. Ce joueur de cornemuse vit à travers la prophétie de sa famille :
"Quand sous les coups de l'ennemi, notre instrument prendra une nouvelle voix, nous serons capables de tout !" Et les prophéties, c'est bien connu, sont là pour se réaliser.Little Big Horn 1875 : "Nous avons piégé Tête Jaune et tous les siens sur une colline et nous allons les écraser comme des fourmis." Le sort de Custer est scellé. Les Sioux et les cheyennes de Sitting Bull, Crazy Horse et Two Moon vont graver leur dans l'Histoire. Toppi nous raconte comment ces événements étaient prévus depuis fort longtemps.

Difficile à décrire. C'est un Toppi. A ce stade de perfection dans le dessin cela touche au sublime. Alors oui c'est une réédition mais quand c'est beau et aussi bien mis en page on se laisse faire. Il n'y a pas grand chose à dire. Le Mister était un artiste incroyable de talent. Il n'y a pas que le trait il y a aussi la mise en page, la présentation. L'originalité du propos est intéressante. En fin de compte le grand Sergio Toppi se sera révélé être un humaniste. Merci Monsieur.

Sergio Toppi est né en 1932. Il débute dans l'animation. Dans les années 70, il se révèle en faisant se développer la bande dessinée transalpine. Dans les années 80, Toppi va développer un style profondément original et novateur. Dans les années 2000, Les planches de Toppi seront sélectionnées pour l'exposition «les maîtres de la bande dessinée européenne» à la Bibliothèque Nationale puis au Musée de la bande dessinée d'Angoulême. Sa contribution au 9ème Art est immense et son travail prolixe est d'une créativité exceptionnelle. Le 21 août 2012, Toppi décède à Milan des suites d'un cancer.

Naugatuck de Sergio Toppi chez Mosquito.
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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 06:55
Crédit photo : Casterman
Crédit photo : Casterman

«...C’est un peu stressant, quand on est assez confortable dans un domaine. C’est vrai qu’en bande dessinée, je peux faire ce que je veux, c’est un luxe. C’est rare de pouvoir s’exprimer librement aujourd’hui et d’en vivre. Là, j’abandonne ça. Donc il y a de quoi hésiter. Mais je réagis aux choses de manière physique. Et là, je ne peux plus physiquement faire de la bande dessinée, tracer des cases sur une feuille, mettre un dessin dedans. Je ne peux plus... » Tiré d'une interview donnée à Aurélie Champagne en octobre 2011 pour Rue89.

Nicolas de Crécy est né en 1966. Il fait partie de la première promotion de l'école de Bande Dessinée des Beaux Arts d'Angoulême. Il en sort diplômé en 1987. Il travaille ensuite pour les studios Disney de Montreuil. Il publie en 1991 son premier livre, Foligatto, sur un scénario de Tjoyas, immédiatement salué par la critique. Il a publié pas loin de 22 livres. Il se dit que son style ait été plagié lors de la réalisation du film d'animation «Les Triplettes de Belleville ». Il est plusieurs fois primé et il a notamment le prix « Max und Moritz » de la meilleure BD étrangère en 1993 en Allemagne.

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18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 06:55
La République du catch de Nicolas de Crécy chez Casterman.

Le synopsis de Casterman :

« Avec La République du catch Nicolas De Crécy signe son retour chez Casterman. Et quel retour ! Dans une ville aux airs de New York sur Loire, il nous campe un polar déjanté, dans lequel un marchand de piano mélancolique, bigleux et beaucoup trop petit donne du fil à retordre à sa famille mafieuse. Bébé maléfique, manchot pianiste, courses poursuite et combat de catch entre fantômes, l’imagination de Nicolas de Crécy ne connaît pas de limite. »

Nicolas de Crécy est de retour. Il ne nous avait pas vraiment quitté parce que son style est très

présent. Il est souvent cité en exemple par ses pairs comme une référence en matière de créativité et de graphisme. Il n'était jamais apparu dans ce blog parce que le Vieux Fumetti n'écrit que depuis cinq années et qu'il n'avait rien proposé depuis un moment. Il entre dans notre «cercle et cela rend Fumetti joyeux. Le livre alors. Le style est là. C'est du de Crécy. C'est très reconnaissable. C'est très particulier. C est un trait très fin et presque délicat. C'est très précis également. Pour le scénario. Qu'écrire. C'est déroutant. C'est onirique. On lit et on relit. On savoure. On se laisse porter par la magie de la dramaturgie. Un régal en somme. C'est vraisemblablement un des livres du semestre. Peut-être de l'année. De Crécy fait partie de ces auteurs dont on peut être sûr que l'oeuvre marquera. A noter que le livre est publié dans le même temps au Japon par la Shueisha Publishing. C'est sûrement pas neutre. Oncle Fumetti a aimé en tout cas.

Nicolas de Crécy est né en 1966. Il fait partie de la première promotion de l'école de Bande Dessinée des Beaux Arts d'Angoulême. Il en sort diplômé en 1987. Il travaille ensuite pour les studios Disney de Montreuil. Il publie en 1991 son premier livre, Foligatto, sur un scénario de Tjoyas, immédiatement salué par la critique. Il a publié pas loin de 22 livres. Il se dit que son style ait été plagié lors de la réalisation du film d'animation «Les Triplettes de Belleville ». Il est plusieurs fois primé et il a reçu notamment le prix « Max und Moritz » de la meilleure BD étrangère en 1993 en Allemagne.

La République du catch de Nicolas de Crécy chez Casterman.
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17 mai 2015 7 17 /05 /mai /2015 06:55

Ce dimanche matin réveil en musique avec un accéléré sur ombrage, encrage et contraste. Merci à Mac Borcz. Quand la techno se marie au dessin. 7 mns de plaisir.

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16 mai 2015 6 16 /05 /mai /2015 06:55
Egg de Aurélien Maury et Gilbert Pinos chez Tanibis.

Le synopsis de Tanibis :

«Mis au placard par une société qu'il ne comprend plus, Zak Thunder, héros de l'espace au passé glorieux, ronge son frein à bord de son vaisseau quand un mystérieux signal en provenance d'une planète inconnue vient rompre la monotonie de sa retraite.Tel un Flash Gordon sous amphétamines, Zak fonce tête baissée dans l'aventure bravant tous les dangers malgré les incessantes mises en garde de son robot personnel Nestor. Zak va se retrouver confronté au pire, l'écosystème de la planète malmenant sa virilité au plus haut point... »

C'est couillu si vous voulez passer l'expression au Vieux Fumetti. On croirait qu'Alex Raymond est revenu d'entre les morts et nous reserre son antique héros en le mettant au goût du jour. Loin de nous de parler de plagiat ou de récup mais on ne peut pas ne pas y penser. Ce Zak c'est le clone moderne du bon vieux Flash. C'est une bonne BD qui se la joue série B. Le héros est intéressant. Le graphisme est moderne. C'est la ligne claire revisitée. Planches simplissimes mais élégantes. Quelques cases ; 1, 2 à 4 et toc !! on raconte une histoire. Ajouter que la colorisation est tonique mais bien vue. Un encrage qui met en exergue les traits et le décor. Bref c'est excellent. Le Vieil Oncle a aimé. C'est un 10 par 13 de 88 pages avec une couverture cartonnée. Le prix est raissonnable en plus. Cours-y vite !!..On vous met un lien pour vous aider !!!!!

Aurélien Maury est né en 1973. Il a étudié le cinéma à l'Université Lyon 2. Il a participé à la création des éditions Tanibis. Il est aussi graphiste freelance et donc auteur-dessinateur de bande dessinée.

Gilbert Pinos est ...On sait pas qui c'est ??? Le scénariste du livre.

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14 mai 2015 4 14 /05 /mai /2015 06:55
Murderabilia de Alvaro Ortiz chez Rackham.

Le synopsis de Rackham :

« Le jeune Malmö Rodríguez a vite abandonné ses études, habite avec des parents qu’il déteste, est sans emploi mais ne cherche pas du travail. Il voudrait être écrivain, mais il n’écrit presque jamais. Tout ce qu’il possède ce sont deux chats noirs, héritage d’un oncle qui vient d’être terrassé par un infarctus. À première vue, on les prendrait pour des chats quelconques, mais un étrange personnage est disposé à les acheter en échange d’une coquette somme d’argent. Malmö accepte le marché, saute sur un bus et part livrer les chats au mystérieux acheteur, sans se douter que cette rencontre va changer sa vie pour toujours. »

Certaines personnes vouent à des objets, les Murderabilia une vénération qui peut procéder d'une pensée magique qui leur attribue des pouvoirs ou leur évoquer des associations positives en les transportant dans un univers mental désirable, alors qu'ils devraient plutôt provoquer de l'aversion..C'est ce que nous indique wikipedia pour ce terme. Ce préambule lance assez bien la chronique du Vieux. C'est une histoire à part et c'est ce que nous cherchons tous. Du neuf. Rackham sait faire. C'est vrai les Maisons d'Editions plus modestes savent prendre des risques. Il faut produire des nouveautés et des artistes nouveaux. Alvaro Ortiz en est. On le connait peu. Il a une bibliographie encore courte mais il nous propose un style singulier. C'est travaillé et même fouillé. On reconnaît la patte des ibères. Ils sont plusieurs à être nombreux à posséder ce sens du dessin. L'école espagnole du dessin est excellente. En tout cas il crée son propre univers. Il dessine et scénarise. Bien lui en a pris. Le Vieux Fumetti a beaucoup aimé. A découvrir absolument.

Alvaro Ortiz est né en 1983. Il a étudié le graphisme à l'Ecole Supérieure de l'Aragone et l'illustration à l'Escola Massana de Barcelone.En 2003, il a remporté un concours de BD Injuve et collabore à la couverture de l'album Red collective. En 2005 il travaille sur un chantier naval avant de faire des illustrations pour El Heraldo de Aragon. En 2010, il remporte la bourse AlhóndigaKomik qui lui permet de rester pendant un an à la Maison des Auteurs à Angoulême. Le voici chez Rackham.

Murderabilia de Alvaro Ortiz chez Rackham.
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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 06:55
Les bonnes lectures d'Oncle Fumetti... Farniente de Lewis Trondheim et Dominique Hérody chez L'Association.

Farniente, c'est l'histoire d'un couple, jeune même si on ne cerne pas trop leurs âges. Fille et garçon. Ils sont en vacances et se posent une multitude de questions. Tantôt métaphysiques. Tantôt drôles. Tantôt nostalgiques. Tout y passe. Ce sont des petites tranches de vie. Une page par historiettes, par planches en six cases.Ce sont des petites réflexions futiles qu'on se pose quand on a rien d'autre à faire. On peut se reconnaître en eux. Oncle Fumetti s'est reconnu quand il regarde les gens passer à la terrasse de son rade favori. En tout cas, encore une collaboration inattendue ! Lewis Trondheim, qu'on ne présente pas et Dominique Hérody, professeur à l'Ecole d'Art d'Angoulême conjuguent leurs talents dans ce 27ème livre de la collection « Mimolette » chère à Matt Konture. Le dessin est élégant esthétiquement. Des petites aquarelles. Hérody a un vrai talent. Quand aux scénarios de Lewis Trondheim, ils se situent dans sa veine la plus quotidienne, à savoir les échanges ordinaires d'un couple en vacances. L'apparente banalité, rarement innocente et parfois féroce, de ces journées pleines de vacuité et peuplées de rien. La sensualité du dessin d'Hérody, fait de Farniente un livre à lire aussi bien en situation exacte (dans le sable) qu'en période normale. Il est sorti en 2002. Donc cherchez, fouillez... Le jeu en vaut la chandelle.

Farniente dans sa version anglaise :"Exactly the same".

Farniente dans sa version anglaise :"Exactly the same".

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10 mai 2015 7 10 /05 /mai /2015 06:55

Aujourd'hui le géantissime Hugo Pratt et le non moins célèbre Jean-Claude Forest, 13 mns de plaisir. www.ina.fr

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9 mai 2015 6 09 /05 /mai /2015 06:55
La Ribambelle en Ecosse de Roba et Vicq chez Dupuis.

Le synopsis de Dupuis :

« Le chardon d'or, emblème de la famille Mc Dingelling a été dérobé par le clan rival, les Mc Klangbang. La Ribambelle décide d'accompagner Archibald qui part en Ecosse rejoindre son oncle. Nos héros se retrouvent rapidement au milieu de la lutte qui oppose les deux clans. »

Dupuis fait tourner son patrimoine éditorial en rééditant sous une forme soignée une aventure de la Ribambelle. Le prétexte est de proposer, sous le nom de l'ancienne maison d'édition Niffle, une histoire de ce groupe de jeunes parue au moment de l'âge d'or de la BD franco-belge. L'année de parution initiale est différente suivant les spécialistes. Dupuis nous parle de 1963 alors que d'autres puristes de 1966. Sûrement une histoire de publications en épisode et dans un deuxième temps sous album. Pour ceux qui ne connaissent pas il s'agit de jeunes enfants sûrement des ados qui sont six ; on trouve le chef Phil un blondinet sympa et sérieux, Grenadine la fille, Archibald un jeune écossais, Dizzy le jeune black tonique et dynamique enfin viennent Atchi et Atcha deux jeunes japonais champion de judo. Ils vivent des aventures un peu partout. Les voici présentés et reproposés aux collectionneurs et aux jeunes lecteurs. C'est sympa et drôle à relire même pour le Vieux Fumetti. A noter que le dessinateur est Roba que tout le monde connait pour avoir créé et dessiné Boule et Bill et le scénateur est Vicq. Sympa à relire et intéressant pour les fans de Roba et de cette série arrêtée.

Jean Roba est un auteur de bande dessinée né le 28 juillet 1930 à Schaerbeck dans la région de Bruxelles. Il y est mort en 2006. Il crée Boule et Bill en 1959. Il travaille avec Franquin sur Spirou et Fantasio. Il a été un pilier de l'hebdomadaire Spirou.

Vicq de son vrai nom Antoine Raymond est un scénariste. Il est né en 1936 et est disparu en 1987. On lui doit des scénarios de Lucky Luke, Le vieux Nick ou même Gaston Lagaffe.

La Ribambelle en Ecosse de Roba et Vicq chez Dupuis.
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