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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 18:02

Le synopsis de Sarbacane :

 

 

«Piquier tue. Il tue dans les villes – Rouen, St Brieuc, Paris… Il tue sans logique apparente. Mais il tue toujours selon le même rituel : une victime anonyme, un doigt coupé et un signe cabalistique tracé au sang, sur un mur. Pourquoi ? Il l’ignore lui-même. C’est « la voix » dans sa tête qui le force à agir, interférence spectrale lui chuchotant ses consignes, comme des mélopées de cauchemar. De son côté, l’inspecteur Kowalski enquête. Accumulant les indices, il dessine peu à peu le portrait-robot de son suspect – un raté, licencié de la vie, broyé dans les rouages de la matrice… jusqu’à ce qu’un nouveau rebondissement l’arrête : Piquier est mort depuis un an exactement »

 

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Encore une fois Oncle Fumetti est en retard. Pourtant il n'aurait pas fallu. Sylvain Escallon le jeune montpelliérain a fait des siennes et nous propose un roman graphique du plus bel effet. Ce livre est sorti en novembre et s'il n'est pas passé inaperçu, on en a pas parlé assez. Donc le Vieux appesantie. Ambiance noir et blanc. Style réaliste. C'est esthétiquement réussi. Le scénario

est bâti autour d'une histoire de tueur en série. C'est classique et nous sommes assez nombreux à aimer ce genre de thème...Le silence des agneaux, Seven, Zodiac... Cela rencontre toujours du succès. La Bande Dessinée aime ce genre d'histoires sombres et glauques. Il nous faut noter que cette BD est tirée du roman intitulé Lazarus de Emanuel Dadoun paru également chez Sarbacane...Une forme de recyclage en somme. Bref, en résumé, un histoire de tueur en série, un jeune artiste déjà primé et une maison d'édition qui prend des risque. Rien de devrait s'opposer

à ce que ce livre rencontre son public. C'est sorti depuis novembre.

 

Sylvain Escallon est montpelliérain. Il est né en 1990. Il est illustrateur et dessinateur. En 2011, il obtient le diplôme du Cycle Professionnel Illustration de l’Ipesaa et remporte le premier prix du concours de BD Jeunes talents organisé pour la Comédie du Livre de Montpellier. C'est son premier livre. 

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 16:53

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Le synopsis de Glénat :

 

« Si je vous dis : une souris joviale, avec des grandes oreilles rondes, assistée d’un chien fidèle et d’un ami un peu dans la lune, vous me répondez… Mickey, bien sûr ! Personnage emblématique s’il en est, Mickey a déjà été le héros de plus de 10 000 aventures en bandes dessinées et est apparu dans plus d’une centaine de films. Une véritable vedette qui méritait bien un album rien que pour elle ! »

 

 

Glénat a choisi de gâter les fans de Mickey. Courant février est sorti un album d'une quinzaine d'histoires. Les dessinateurs et les scénaristes sont tous différents. L'avantage d'avec le Journal de Mickey c'est que l'on dispose de leurs noms. C'est bien agréable pour qui s'intéresse à la création. Le livre regroupe des histoires de 1998 à 2009. Et d'apprendre que François Corteggiani a scénarisé une histoire de ce héros légendaire en 2002...Oui oui celui qui a travaillé sur la jeunesse de Blueberry ou sur Pif le chien.... Bref, c'est sympathique de se replonger le temps d'un livre sur ce petit personnage malin et aventureux. C'est un 144 pages couverture cartonné au format 180 x 243. Pour la modique somme de 14,95 euros vous vous ferez plaisir ou vous ferez plaisir. A noter qu'un album concernant Donald et surnommé « Incorrigible » est sorti un peu avant aussi (voir ci-dessus). Allez une nouvelle collection qui commence...Un peu de couleurs dans votre bibliothèque.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 11:15

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 10:18

OncleFumetti

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 10:10

Le synopsis de Les Enfants Rouges :

 

 

«Antoine Simiac, surnommé « le poète », est un jeune et charismatique leader d’un parti de gauche. Son ascension vers les sommets de l’état est fulgurante. Mais quelques mois avant l’élection présidentielle, qu’il avait toutes les chances de remporter, Simiac est assassiné. Son meurtrier, François Mastrado, est arrêté et écroué. Cependant, doutes et questions subsistent : cet homme a-t-il vraiment agi seul et de son plein gré ? L’ a-t-on manipulé ? Qui avait réellement intérêt à éliminer le poète de la course au pouvoir ? Lorsque, dix-sept années plus tard, l’assassin sort de prison, l’heure est peut-être venue d’obtenir des réponses et de solder les comptes… »

 

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La maison d'édition de Nathalie Meulemans, Les Enfants Rouges, nous propose une œuvre originale le 6 mars. Il s'agit de l'adaptation en Bande Dessinée ou sous forme de roman graphique, de ce qui était initialement une pièce radiophonique. C'est pour le moins pas banal. C'est un roman noir. Une histoire politico-policière sombre et dramatique. C'est bien écrit et bien scénarisé. Vincent Gravé que les profanes connaissent encore peu, met tout son talent à la réalisation de ce roman graphique. C'est très intéressant graphiquement à regarder. C'est transgressif...Ne vous attendez pas à une BD classique avec ses cases, ses planches et ses phylactères. Il faut savoir s'affranchir des codes et prendre ce travail à la fois comme un roman et à la fois comme une création artistique. C'est tout l'intérêt de ce style de travaux qui nous sortent de nos routines bédéesques. Cela laisse de la place pour chacun ; le scénariste, le graphiste et le lecteur qui  prend aussi ce qu'il veut y trouver. C' est moins bordé que dans nos albums à strips. Cela fait du bien à la tête. C'est du bon roman graphique avec du bon scénario. A découvrir.

 

Vincent Gravé est né en 1973. Il dessine depuis l'enfance. Il est enseignant et illustrateur. Il a travaillé avec Eric Liberge. Il a dessiné sur un scénario de CharlElie Couture Loin du Mythe chez Carabas.Il reçoit le Prix Cognac Polar 2009 avec son compère Joseph Incardona.

 

Marcus Malte alias Marc Martiniani est né en 1967. C'est un écrivain de roman noir. Son livre Garden of Love publié chez Zulma en 2007 et repris par Folio en 2010 a été plusieurs fois primé.

 

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 08:24

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Le tome 2 de Radiant le manga de Tony Valente publié chez Ankama sort le 7 mars. Nous avons souhaité en savoir plus. Tony revient dans nos colonnes pour répondre à nos questions.

 

 

Bonjour Tony et bienvenu !!! Alors pour commencer, comment a été reçu le premier tome de Radiant ?

 

Trèèèèèèès très bien! Beaucoup mieux que ce à quoi je m'attendais en fait! On réimprime beaucoup de tome 1 pour la sortie du tome 2, les libraires sont au taquet... C'est la première fois que le démarrage est aussi bon pour un de mes titres. Les retours des lecteurs sont hallucinants ! Il y a déjà de vrais fans, certains ont relu le tome 1 près de 10 fois... Ca met une sacré pression pour la suite ! Mais une bonne pression ! Qui fait un peu peur quand même...

 

 

Qu'est ce que cela change de voir son talent reconnu encore un peu plus  ?

 

 

Je ne suis pas sûr que ce soit une reconnaissance d'un talent ou quoi que ce soit d'artistique... Il me semble que la vraie différence cette fois-ci, c'est l'adhésion aux personnages que j'ai créés. Quand je vais en festival ou en librairie dédicacer, beaucoup de lecteurs me parlent des personnages, comme si ils les connaissaient mieux que moi. Ca c'est génial !! J'ai aussi eu des témoignages super touchants de la part de tous jeunes, notamment un petit gars pas très bien dans sa peau et qui est victime de rejet à l'école. Il m'a dit que l'attitude de Seth face aux regards des autres le motivait beaucoup et l'inspirait pour garder le moral. Jamais j'aurais imaginé toucher à ce point quelqu'un ! Pour le coup c'est ce petit lecteur qui m'a motivé pour la suite !

 

 

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Tu as été très sollicité dans les salons et notamment à Japan Expo. C'est agréable ou pas ?

 

Je viens pour rencontrer les lecteurs, alors quand il y a une file interminable pour la dédicace, c'est vraiment motivant. Surtout que les lecteurs qu'on rencontre en faisant du manga sont plus investis dans ce qu'ils lisent, ils ne viennent pas accumuler des dédicace de tous les auteurs, ils viennent parce qu'ils ont aimé lire mon bouquin. Ca change pas mal de l'expérience que j'avais des salons lorsque je faisais de la bd...

 

Comment évolue ton perso dans le tome 2 ?

 

Alors ça... Je ne sais pas trop... Disons qu'il est toujours le même, mais peut-être qu'il commence à se formuler un peu plus pourquoi il veut détruire le Radiant.

 

Comment évolue l'histoire ? 

 

Il y a une dimension un peu plus politique que dans le tome 1, sur le fond... Mais en surface ça reste boules de feu et blagounettes.

 

Par curiosité tu comptes faire combien de tomes ?

 

10 ou 15 me paraît être correct si je vais en ligne droite jusqu'à la fin de mon histoire... Mais j'ai tendance à prendre un peu de place, on peut tout à fait imaginer que ce soit plus long ! Pour ça il faut que je tienne le coup et que les lecteurs suivent. Il y en aura déjà 4, ça c'est sûr. On verra si ça tourne assez pour continuer ou pas !

 

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Tu continues à tout faire tout seul ?

 

Oui, pour l'instant...

 

Comment travailles tu ? Tu fais un storyboard ou tu avances au gré à gré avec un scénario écrit ?

 

J'ai les grandes lignes de l'histoire en tête ou dispatchées sur tout un tas de notes, mais je me laisse la liberté d'écrire chaque chapitre selon l'envie et l'inspiration du moment... en jalonnant le récit d'éléments importants. J'écris chaque chapitre sous forme de story-board ( croquis rapide de mise en place) puis je crayonne et j'encre le tout.

 

C'est pas trop difficile de tenir la cadence ? Le tome 1 étant sorti en juillet cela fait

le deuxième tome, 6 mois après c'est rapide non ? Tu y passes tes nuits et tes jours ?

 

Si c'est très dur ! Je passe beaucoup de temps à écrire l'histoire et lorsque je passe au dessin je suis obligé de sprinter comme pas possible... ça fait des journées bien harassantes, matin au soir et toutes les soirées quasiment... Plus les week-ends régulièrement et quelques fois les nuits. Ca fatigue, j'avoue...

 

Ton trait est précis. Tu refais beaucoup tes planches ou cela vient comme cela ?

 

Il m'arrive de crayonner plusieurs fois une case quand ça ne vient pas, il m'arrive aussi de réécrire un chapitre entier lorsqu'il n'est encore qu'à l'état de story-board, mais une fois l'encre posée et le dessin fini, je ne refais pas... Je ne refais jamais de page en fait. Ce n'est pas de la flemme, c'est juste que slorsque je fais des erreurs, elles restent sous mon nez. Quand je revois mes pages, les erreurs me sautent aux yeux et me forcent à faire gaffe sur les pages suivantes. Ca m'aide à progresser un peu, en plus de permettre un rythme plus soutenu ! Et puis je ne suis pas illustrateur, améliorer un dessin sans cesse me prend vraiment la tête... Je ne trouve mon plaisir qu'en faisant vivre des personnages et en racontant des histoires !

 

Tu as le temps de réfléchir à d'autres choses ?

 

Oui, mais c'est un vrai malheur... Finalement Je fonctionne vraiment d'avantage comme un scénariste que comme un dessinateur, du coup j'ai des dizaines d'idées de projets par an, mais absolument pas le temps de les développer! Je trouve un certain équilibre en ramenant le maximum de choses possible dans l'univers de Radiant. Pas mal d'idées qui devaient donner lieu à d'autre projets sont venu enrichir l'univers ou la suite de l'histoire. Mais j'ai quand même au moins deux autres histoires qui me taraudent assez régulièrement et qui ne trouvent pas leur place dans Radiant... Si je ne trouve pas le temps de les faire, peut-être que dans quelques temps j'écrirais pour d'autre dessinateurs !

 

Eh bien merci et bon succés à Radiant 2. A bientôt avec Oncle Fumetti.

 

 

 

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21 février 2014 5 21 /02 /février /2014 08:14

Le synopsis de De la Martinière :

 

 

«Paris, au cœur de l'île de la Cité, se trouve le siège de la B.R.B : Brigade de répression du banditisme. Chargée de traquer voleurs, escrocs, auteurs de cambriolages, braquages, et autres attaques à main armée en bande organisée, la brigade se veut secrète, scrupuleusement protégée. Cas exceptionnel, Raynal Pellicer a obtenu l’autorisation de suivre quatre mois durant le quotidien d’une équipe d’enquêteurs. L’ouvrage se veut ainsi une immersion sous la forme d’un « carnet de voyage ». Les dessins à l’aquarelle de Titwane, se mêlent aux textes de l’auteur, apportant un regard unique sur l’un des plus prestigieux services de la Police judiciaire. »

 

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Superbe carnet que celui-là. Dans un premier temps, on se demande si c'est de la BD. Qu'est-ce qui sépare l'illustration de la Bande Dessinée ? Difficile de savoir. Fumetti dira qu'il s'agit d'un roman graphique. Cela permet tout et surtout cela permet de sortir du cadre. Pour le moins ce livre est magnifique. Titwane que le Vénérable découvre est un artiste incroyablement doué. Son travail est ciselé. Les dessins parfois simples à la mine de plomb, à la plume sont parfois aquarellisés.

Portraits, scènettes, architectures, véhicules ou armes, tout est prétexte à illustrer la narration de Raynal Pellicer. Il s'agit de 208 pages de pur bonheur avec des récits d'enquêtes. On sort de la fiction pour entrer dans la réalité. On découvre un monde méconnu et mis en relief par le dessin. C'est élégamment mis en page. C'est passionnant et esthètiquement beau. Arriver à rendre superbe un livre sur du journalisme policier n'est pas sans mérite. A découvrir absolument tant c'est une réussite.

 

Raynal Pellicer nous vient du documentaire et de la télévision. Il est le scénariste de ce livre. Il a travaillé pour Arte, France 3 ou Canal +. Il est aussi écrivain. Il apublié toujours chez ce même éditeur «présumés coupables » en 2008 ou « Photomatons » en 2011.

 

Titwane de son vrai nom Pierre-Antoine Thierry est illustrateur et graphiste. Il a travaillé beaucoup dans le monde de la communication. Il a collaboré en 2011 en travaillant sur le carnet de l' émission « Ce soir on dîne ailleurs ». Il est membre de l'atelier Cachalot. Il est installé à Tours.

 

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 06:07

Le synopsis de Paquet :

 

 

«Alors qu’elle nage au détour d’une rivière, Mila rencontre Agnès. Entre ces deux filles solitaires va naître une amitié profonde, fraternelle, presque physique. D’histoires en escapades, de bosquets en ravins, Mila la brune et Agnès la blonde nous emmènent hors du temps, dans un espace où les règles s’abolissent, un terrain de jeu libre et ouvert. »

 

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Récit onirique et magnifique de Sandoval. On connait l'oeuvre de ce créateur hors pair. Ce livre est dans la lignée des précédents. Deux personnages, deux jeunes filles qui dès leur rencontre sont fascinées l'une par l'autre. Leurs jeux sont à la fois naîfs et en même temps sont autant

de rites iniatiques. Leurs échanges sont aussi jolis que doucement pervers. Ce récit onirique laisse la part belle à une histoire érotico-fantastique. Les décors sont fantasmagoriques. De but en blanc on a le sentiment que le livre est destiné à une population juvénile pourtant il ne faut pas se laisser distraire par le graphisme recherché et fin de Sandoval. Ce livre peut choquer par certaines scènes comme celle du baiser, du vomissement. Cela reste un récit féérique et parfois macabre qui ne laisse pas insensible la rétine du lecteur. C'est à découvrir autant pour le graphisme que l'on connait maintenant bien tant il est identifiable que par ce récit merveilleux autant qu'étrange. A découvrir absolument.

 

 

Tony Sandoval est mexicain. Il est né en 1973. Il est à la fois scénariste et dessinateur. Il commence à avoir une place importante dans le 9ème art. La qualité de son travail et son originalité l'ont fait se révéler au grand public ces dernières années. On lui doit quelques ouvrages de qualité tels que « les Bêtises de Xinophixérox » ou « le cadavre et le sofa ».

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 12:35

Le synopsis de Carabas :

 

 

« Un polar en noir, blanc et rouge, signé Jason. Une poignée de billets jetés au travers la figure, un chat perdu et retrouvé, un père égaré lui-aussi et une jeune femme, elle, perdue pour de bon. Au grand dam de Danny Delon, détective privé en gabardine et chapeau mou. Le même qui arpente les kilomètres d'asphalt des films noirs.

 

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Difficile de raconter une histoire. C'est parfois le résultat d'un style graphique. Une histoire de mise en place des cases dans la planche pour guider le regard du lecteur mais parfois pas. Dans le livre publié par Carabas et proposé par Jason les planches et les dessins sont minimalistes. Il ne s'agit pas de dire que le travail est mal fait ou limité. Il s'agit de dire qu'il y a un parti pris dans la présentation de la narration. Jason nous destine une œuvre simple dans le concept. Le charme opère et passe aussi par l'imaginaire du lecteur. Il s'agit et le synopsis l 'explique bien, de raconter une histoire policière. Les planches sont de quatre cases. Peu de phylactères, peu de mouvements accentués, pas d'ombrage. Simple et efficace. On ne peut pas demander moins. Le lecteur suit et comprend l'histoire. C'est cela aussi la BD. Tout se passe dans la suggestion. C'est à ce titre que cette œuvre est singulière et intéressante. Proposer et suggérer. Le Vieux Fumetti achèèèète. Bonne lecture et bonne découverte.

 

Jason alias John Ame Sæterøy est norvégien et est né en 1965. Il découvre la BD avec Tintin. Dès 15 ans il propose ses propres travaux, des strips à un journal de son pays. Il est prolixe dès les années 2000. Il est un dessinateur de la BD indépendant. Il ne publie que des « One shots ». On remarquera « J'ai tué Adolf Hitler ». Une vingtaine d'albums a son actif. Celui-ci est sa dernière production.

 

 

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 12:51

Le synopsis de Futuropolis :

 

 

«Dans ce récit envoûtant, Miriam Katin relate son parcours avec sa mère en Hongrie durant la Seconde Guerre mondiale, alors que toutes les deux fuient les persécutions nazies. Tandis que son père est enrôlé dans l'armée hongroise, Miriam et sa mère sont contraintes de quitter Budapest, refusant d'être parquées avec les autres juifs promis à la déportation. Elles se font passer pour une servante russe et sa fille illégitime, vivent dans la clandestinité, croisent des officiers allemands, une ribambelle de traîtres et de collaborateurs, des paysans dépassés et des soldats soviétiques sans foi ni loi. Dans cette fuite éperdue, certains d'entre eux vont pourtant les aider. »

 

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C'est un livre remarquable et fort que souhaite évoquer Oncle Fumetti aujourd 'hui. Il s'agit d'un très beau libre dessiné et conçu par Miriam Katin. Cette autobiographie graphique en noir et blanc a été éditée en janvier dernier par Futuropolis. Il s'agit du récit de la vie de cette auteure venue sur le tard à la Bande Dessinée. Elle nous narre le périple et la vie qui a été la sienne durant la seconde guerre mondiale avec sa mère. Nous connaissons peu ce qui a pu se passer par delà nos frontières et ce qu'ont pu connaître les peuples d'Europe Centrale pris dans l'étau entre armée allemande et armée soviétique. Cela se déroule sur fond de déportations de juifs. C'est poignant à lire et instructif. Dans ce genre de configurations, la bande dessinée se fait vectrice de la culture et vectrice de l'Histoire. Les planches sont fortes et brutes. Le trait est à l'image du récit, lourd. Ce n'est pas péjoratif. Il apporte son surplus de gravité. Le noir et blanc est propice à la narration. C'est simple et grave. C'est une belle découverte.

 

Miriam Katin est née à Budapest en 1942. Elle quitte la Hongrie en 1956. Elle s'installe en Israël

où elle devient « artiste graphique » dans l'armée. En 1963 elle s'installe à New York. Il y travaille dans la décoration. C'est en 2000 qu'elle vient à la Bande Dessinée. En 2006 sort «We are on our own », Seules contre tous, qui sera primé en 2008. Elle a sorti depuis « Lâcher prise » qui est aussi autobiographique. Il est sorti également chez Futuropolis.

 

 

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