Le synopsis de Delcourt :
« Un homme avance dans les vallées alpines, accompagné d’un robot de portage L2S. Il cherche un refuge, loin des terres basses infestées par un virus mortel. Jan ne se fait pas d’illusions : les trois quarts de la population humaine ont été emportés par l’épidémie. Restent quelques foyers isolés et un fol espoir, presque une légende… Celle d’un labo qui aurait trouvé un remède contre la nouvelle peste… »
Jean-Pierre Pécau revient au registre de l’anticipation et de la SF de ses débuts (Nash, Zentak…). C'est un bien parce que ces dernières années il nous a servi beaucoup d''uchronies. Ce n'est pas un tort mais ce n'est pas de la vraie SF. Il était bien aidé par son métier de base en outre. Dans la Science Fiction les références historiques sont moins présentes. On est alors plus dans l'imaginaire. C'est alors pour le lecteur un vrai plaisir. L’ambiance est ainsi plus prenante et intéressante. Il maîtrise bien les dialogues. Le héros est de facture classique. C'est un archétype : solitaire, aguerri, opiniâtre, gonflé d’espoir, un passé trouble aussi. Son compagnon est un robot-mule dont les limites de conversation sont drôles, croisement original entre une table basse et un datacenter. Sa quête ? Evidemment, la recherche d’un monde meilleur que les ruines apocalyptiques héritées des outrances et des incompétences humaines. Enfin, qu’il s’agisse des restes de notre civilisation ou des vastes paysages de montagne enneigée. Il nous faut évoquer le travail de Damien. C'est superbe. De la ligne claire remis au goût du jour. C'est dynamique. Il forme avec Pécau un vrai bon duo. Comme dans toujours avec ces configurations on attend la suite.
Jean-Pierre Pécau est né à Paris. Il est scénariste. Il est historien de formation. Il est professeur un temps puis il travaille pour une société d’importation de jeux de rôles, Donjons et Dragons. Simultanément, il participe à la rédaction des premiers numéros du journal Casus Belli. Les connaisseurs savent de quoi il s'agit. Il se lance dans la BD avec Zentak. Suivent Little Blade, Nash et son best-seller : L’Histoire secrète. En 2010, il lance avec Fred Blanchard et Fred Duval la série uchronique Jour J. À travers la BD, Pécau renoue avec sa passion pour l’Histoire. En 2013, il participe au scénario du premier tome deL’Homme de l’année et lance une nouvelle série : Paris Maléfices En 2014, il lance deux nouvelles séries : Les 30 Deniers et Lignes de Front.
Damien Jacob est né le 28 novembre 1970 à Châtenay-Malabry. C'est à Angoulême qu'il vit. Après avoir obtenu un brevet de technicien en arts graphiques option maquettiste, il travaille en 1991 dans une agence de publicité spécialisée en produits pharmaceutiques, où il exécute des maquettes. Il abandonne son poste pour intégrer en 1992 l'Institut Saint-Luc de Bruxelles et entrer à l'École des beaux-arts d'Angoulême l'année suivante. Il fait ses premiers pas aux Éditions Le Cycliste avec La Meute, un album en noir et blanc qui révèle ses qualités graphiques. Puis il présente cet album aux Éditions Delcourt qui l'encouragent à développer un autre projet. C'est alors qu'il rencontre Jean-Pierre Pécau par l'intermédiaire de Def (dessinateur de Zentak). La collaboration avec celui-ci s'avère très fructueuse, lui laissant une grande marge d'autonomie et donc de créativité. C'est ainsi qu'ils publient ensemble les trois albums de la série Les Fées noires aux Éditions Delcourt. En 2003, il débute avec Pécau la série Arcane majeur, en y intégrant son goût particulier pour les cadrages cinématographiques. Le tome 5 est prévu pour février 2008. Aux éditions Le Cycliste, La Meute