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27 mai 2018 7 27 /05 /mai /2018 06:55

 

Pour faire le lien avec la chronique de cette semaine sur la sortie de son livre Herzl publié chez Denoël Graphic voici la vidéo du conférence de Camille de Toledo. Merci à la Maison de la Poésie pour cet emprunt.

 

Camille de Toledo (ou CHTO) né à Lyon le 25 juin en 1976. Il est essayiste, écrivain…Il est aussi  plasticien et vidéaste. On lui doit des romans, des films une dizaine dont un en sélection à Cannes) et maintenant ce roman graphique.

 

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23 mai 2018 3 23 /05 /mai /2018 11:06

 

Le synopsis de Denoël Graphic :

« 1882. Ilia Brodsky, l'orphelin des shtetls, Juif sans terre chassé de Russie par les pogroms, traverse l'Europe avec sa sœur Olga. À Vienne, il croise le jeune Theodor Herzl, un dandy qui commence à percer dans le monde des lettres. Cette rencontre fugace avec l'homme qui imaginera quelques années plus tard le futur État d'Israël va changer sa vie. À Londres, où il côtoie les réseaux anarchistes de l'East End, puis à Paris, Ilia se met à enquêter sur Herzl. ».

Il n’est pas facile d’écrire sur Herzl. Ce n’est pas un personnage complexe pas forcément. Mais il est à l’origine de la création de l’Etat d’Israël et forcément cela peut cliver. Il n’en reste pas moins que ce travail des deux artistes que sont De Toledo et Pavlenko est bien construit. Avoir transféré à un personnage juif la narration de ce livre et la découverte de ce personnage pas si connu permet la prise de distance et apaise. Le travail historique est rigoureux et la dramaturgie est solidement menée. Le travail artistique d’Alexander Pavlenko est superbe. C’est beau et efficace. C’est un bijou. On tourne les pages et on admire. Un régal des yeux !!! Avoir pu mettre autant de brio dans un livre de plus de 320 pages est une incroyable performance. C’est complet. Il y a le contenu et ce livre incroyablement esthétique. Un livre rare. A découvrir absolument. C’est sorti depuis deux mois.

 

Camille de Toledo (ou CHTO) né à Lyon le 25 juin en 1976. Il est essayiste, écrivain…Il est aussi  plasticien et vidéaste. On lui doit des romans, des films une dizaine dont un en sélection à Cannes) et maintenant ce roman graphique.

Alexander Pavlenko est né en 1963 à Ryazan en Russie. Il étudie l’histoire et l’animation. Depuis 1962 il vit en Allemagne. Il illustre les œuvres de Pushkin, Georges Batailles, de Sade, Oscar Wilde et d’autres. Il collabore également avec Gallimard. Il a été publié par Harpers Bazaar, Premier notamment.

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17 mai 2018 4 17 /05 /mai /2018 10:57

 

 

Le synopsis de Dargaud :

« Alors que la civilisation des oasis est à son apogée, le dieu solaire Ahura Mazda et son frère ennemi, Angra Manyu, se sont chacun choisi un héros pour prolonger leur lutte dans le monde des hommes... Mais de la rencontre entre Amru et Vivana doit naître ce qui scellera le crépuscule des dieux et décidera du devenir de l'humanité... »

En voilà un scénario et un album intéressants. Déjà on a peu l’occasion de voir le travail d’un créateur iranien. On doit remercier la Maison Dargaud pour cette nouveauté voire cette audace. Quand un tel talent parce que c’est le cas est associé à un scénariste chevronné et talentueux cela ne peut faire que des étincelles et c’est le cas. Les planches sont bien conçues. Les rythmes du récit sont maîtrisés. Il y a de la construction et une bonne utilisation de la dramaturgie. La colorisation mise en œuvre par Amad Mir est douce et agréable à l’œil. Le scénario nous sort de notre quotidien difficile et pesant du moment. On s’évade et c’est d’abord ce que l’on demande à une bonne BD ; nous divertir et nous surprendre. C’est le cas et vivement la suite.

Ahmad Mir est Iranien. Il est né en 1987. Il étudie le design à Téhéran. Il enchaîne en devenant storyboarder et dessinateur de décors dans l'animation. Puis vient le secteur du jeu vidéo comme dessinateur de personnages, enfin arrive la BD dans son cursus et l’illustration pour la presse également.

Richard Marazano est né en 1971 en Île de France. C'est un passionné d'arts, de sciences. Il intègre le célèbre atelier des Beaux-Arts d'Angoulême. Son premier album sort en 1995 aux éditions Le Cycliste avec Eric Dérian au dessin. Il s'agit de « Humain trop humain ». Il collabore ensuite avec Soleil sur la série « Zéro absolu » avec Christophe Bec. Puis viennent les collaborations avec Les Humanoîdes Associés, Glénat. La série Cuervos qu'il crée avec Michel Durand, reçoit un prix. Il est primé également grâce « au complexe du chimpanzé », dessiné par Jean Michel Ponzio chez Dargaud.

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15 mai 2018 2 15 /05 /mai /2018 10:50

 

Le synopsis  de Mosquito :

« Rome, 2072. Rocco est un génial informaticien, spécialiste de la sécurité. Le meilleur dans son domaine. Il est mal à l'aise dans un monde où la réussite doit être de mise, où les gens prennent des drogues pour améliorer leurs capacités au travail. Il est chargé de sécuriser le ministère de la santé dont le ministre subit la pression d'un grand groupe de bio-génétique, spécialisé dans le clonage. Alors qu'il termine son travail, un commando déboule et abat le ministre. Rocco est témoin de l'attaque et ne doit son salut qu'à une fuite spectaculaire. A sa grande surprise, la presse ne mentionne pas l'assassinat. C'est sûr, il s'est fourré dans une drôle d'histoire dont les enjeux le dépassent. Quels alliés trouvera-t-il ? A quel point a-t-il été manipulé ? A quel jeu jouent les multinationales ? »

Très bonne BD que celle-ci. Le thème de la conspiration du grand groupe financier n’est pas une nouveauté mais il est traité avec efficacité par le très talentueux Corrado Mastantuono. Dès le début on est emporté par l’action. Ce sont des planches claires ; une sorte de ligne claire d’ailleurs, avec des cases grandes et limpides. Peu de texte avec un rythme narratif soutenu pour suivre le récit speed comme le héros. Le personnage principal est d’entrée sympathique. Il est moderne, attachant et efficace. On adhère de facto. On lui adjoint une héroïne sexy en diable. C’est un poil violent mais notre société ne l’est-elle pas quand on peut se faire poignarder au coin d’une rue parisienne ? Bref du bien et bel ouvrage. Encore une fois l’éditeur Mosquito est notre ouverture sur l’Italie, ses talents et sa créativité. Un régal à découvrir.

Corrado Mastantuono est né à Rome le 20 décembre 1962. Il est  diplômé de l' Istituto Nazionale per la Cinematografica e la Televiona . Il travaille dans l’animation jusqu'en 1989, puis il commença sa carrière dans la bande dessinée dans le magazine L' Eternauta en 1990. Il travaille par la suite pour  Disney en Italie. Il est à la fois concepteur et écrivain. En 1997, il crée le personnage de Boum Boum. En 1994 Il rejoint les éditions Bonelli, où il illustre la série Nick Raider, pour lequel il est également devenu l'artiste de couverture. Depuis 1998, il fait partie du personnel artistique sur la série Magico Vento. Il a été de nombreuses fois primé dans son pays notamment.

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7 mai 2018 1 07 /05 /mai /2018 07:24

 

On doit au Club français du Livre en 1967 l’adaptation de cette œuvre si classique de Homère par Georges Pichard (1920-2003) et à son complice, le scénariste Jacques Lob (1932-1990). Lob remodèle alors totalement l’histoire en conservant les principaux personnages (Polyphème, Éole, Circé, les sirènes, la descente aux enfers, Hélios et Calypso). La science-fiction devint la trame du drame des humains, devenus les jouets des Dieux. Ils se révéleront n’être rien d’autres que des extra-terrestres technologiquement très avancés.  L’érotisme flagrant de cette transposition fit refuser l’adaptation par l’éditeur. Il est vrai que la nudité des personnages est omniprésente. On y découvre une superbe Athéna et une non moins magnifique Circé. C’est l’Italie la première qui salua et publia cette œuvre trop méconnue. On la retrouve  dans la revue italienne Linus qui publia la première partie (1968), puis dans son équivalent en France : Charlie mensuel. Malheureusement, parce que bien en avance sur leur temps et donc pas assez appréciés par les lecteurs, les auteurs durent cesser d’animer leurs héros et les laisser reposer... Repos qui dura trois ans avant la reprise par Phénix d’abord, par France-Soir ensuite (1974). Depuis Glénat, Dargaud l’ont publié et c’est devenu un classique de ce dessinateur spécialiste de la BD érotique. Pour le plaisir Oncle Fumetti ne résiste pas à vous signaler la page 7 qui montre un Zeus avec une bouteille de soda à la main nous présenter un visage si proche de celui du Che. Pour le reste la BD est surtout intéressante par le style de Pichard si caractéristique en noir et blanc, of course !!! Et par son aspect si transgressif des années 70. 

Jacques Lob reste encore trop méconnu. Il fut le seul scénariste couronné par le Grand prix de la ville d’Angoulême (1986), en principe décerné aux dessinateurs de BD. Il travailla avec de nombreux dessinateurs et pas des moindres : Mézières, Jijé, Druillet et Pichard donc. Il ne sera jamais l’adepte des happy ends. Ses scénarios étaient souvent pessimistes. Il reste un des plus grands du passé récent. Il serait temps de lui rendre hommage.  

Georges Pichard est né en janvier 1920 et nous quitte en juin 2003. C’est un auteur de bande dessinée français. Après avoir suivi les cours de l’Ecole d’arts appliqués Pichard travaille dans la publicité. Il donnera des cours de bandes dessinées et des cours de graphisme à l’Ecole d’arts appliqués où il aura des élèves comme Gotlib. Il rencontre Lob, qui sera plusieurs fois son scénariste. Plus tard, ses séries de bandes dessinées seront publiées dans Pilote, Charlie Mensuel et France-Soir. Il est un représentant de la BD pour adultes. Il aime mettre en scène des femmes bien en chair aux prises avec l'adversité, comme Blanche Épiphanie,Ténébrax et Paulette sur des scénarios de Georges Wolinski. Paulette est la série qui le fait connaître en France. Il y aura également Caroline Choléra, et Marie-Gabrielle de Saint-Eutrope, dont le graphisme est assez élaboré. Dès 1977 Georges Pichard entame une carrière d'auteur complet et s'engage davantage vers des œuvres érotiques voire un peu plus. On citera MCPM (Maison de correction Princesse Mélanie), Madoline, La voie du repentir, La Perfection Chrétienne

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15 avril 2018 7 15 /04 /avril /2018 06:55

Ce dimanche une vidéo du France Inter dans laquelle le talent du dessinateur de Gramercy Park publié chez Gallimard est révélé ; Christian Cailleaux.

Christian Cailleaux est né en 1967. Il est de La Garenne-Colombes. Il étudie les Lettres et la Philosophie puis il intégre l’ École Nationale d'Art de Cergy. Il devient illustrateur. Il part pour l’Afrique où il anime des ateliers de dessin dans les Centres Culturels ou les Alliances Françaises d'une quinzaine de pays du continent. Il sort un premier album chez Dargaud. Puis après avoir collaboré avec la Maison Treize Etrange, il publie entre 2003 et 2005 sa première contribution au catalogue de Casterman. Puis vient en 2006, Frankenstein chez Albin Michel Jeunesse, sur une adaptation de Michel Piquemal. Après deux voyages en Inde en 2005 et 2006, le récit de cette expérience sur un nouveau continent a donné lieu à Tchaï Masala, paru chez Treize Etrange en mai 2007. Encore à propos de mers et de lointains, un nouvel album intitulé R97, les hommes à terre, en collaboration avec l'écrivain Bernard Giraudeau, est paru en avril 2008 aux éditions Casterman.

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12 avril 2018 4 12 /04 /avril /2018 11:03

 

Le synopsis de Gallimard :

« New York, 1954. Sur le toit d'un immeuble, une jeune femme s'occupe patiemment des ruches qui l'entourent et semble attendre quelque chose. Dans l'immeuble d'en face, un caïd de la pègre reste cloîtré chez lui à l'exception d'une mystérieuse sortie hebdomadaire. Ils ne se connaissent pas, mais ils se voient. Entre eux, le vide, une voiture de flics et un parc dont l'accès est réservé à quelques privilégiés. Qu'est-ce qui pourrait lier cette ancienne danseuse de l'Opéra de Paris et cet homme insaisissable que tout le monde craint ? »

Très belle Bande Dessinée que celle-ci. C’est par un trait très fin et raffiné que Christian Cailleaux a choisi de traduire les mots de son scénariste le très actif Timothée de Fombelle. Il s’agit d’une aventure new yorkaise d’une jeune femme lancée dans une inrigue policière très élégante par le contenu et la dramaturgie. C’est esthétique, très travaillé et les planches limpides et très peu bavardes s’enchainent tout en nous laissant découvrir cette intrigue intéressante et classieuse. C’est beau et simple à la fois et il convient de lire plutôt que d’en parler donc on vous laisse lire. A noter une très belle colorisation.

Christian Cailleaux est né en 1967. Il est de La Garenne-Colombes. Il étudie les Lettres et la Philosophie puis il intégre l’ École Nationale d'Art de Cergy. Il devient illustrateur. Il part pour l’Afrique où il anime des ateliers de dessin dans les Centres Culturels ou les Alliances Françaises d'une quinzaine de pays du continent. Il sort un premier album chez Dargaud. Puis après avoir collaboré avec la Maison Treize Etrange, il publie entre 2003 et 2005 sa première contribution au catalogue de Casterman. Puis vient en 2006, Frankenstein chez Albin Michel Jeunesse, sur une adaptation de Michel Piquemal. Après deux voyages en Inde en 2005 et 2006, le récit de cette expérience sur un nouveau continent a donné lieu à Tchaï Masala, paru chez Treize Etrange en mai 2007. Encore à propos de mers et de lointains, un nouvel album intitulé R97, les hommes à terre, en collaboration avec l'écrivain Bernard Giraudeau, est paru en avril 2008 aux éditions Casterman. Le voici au dessin sur cette création.

 

Timothée de Fombelle est né en 1973. Il est le scénariste de ce projet. Il se passionne très jeune pour le théâtre et l'écriture. En 1990, il fonde les «Bords de Scène», compagnie théâtrale étudiante, qui sera le laboratoire de ses premiers textes. Il devient aussi professeur de lettres et enseigne dans la région parisienne et au Vietnam. Il a très tôt un parcours très riche dans le monde du Théâtre. En 2006 et 2007, il publie son premier roman «Tobie Lolness» chez Gallimard Jeunesse. Ce livre en deux volumes est traduit dans vingt-neuf langues. Il a reçu une vingtaine de prix, parmi lesquels le «Grand Prix de l'Imaginaire», le «prix Tam-Tam», le «prix Sorcières», le «prix Saint Exupéry» et plusieurs prix européens : «Marsh Award» (G-B), «Crayon d'argent» (Pays-Bas), «Premio Andersen» (Italie). Après un lot plus certain de publications, en février 2014, son roman «Céleste ma planète» inspire à l'Orchestre national d'Ile de France une adaptation sous forme de conte symphonique pour voix et orchestre, publié en coffret livre-CD et joué à la Salle Pleyel. Cet homme ne s’arrête jamais et le voici dans ce projet de BD très en phase avec son parcours.

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11 avril 2018 3 11 /04 /avril /2018 11:05

 

« …lorsque vous représentez une réalité par le trait et au travers d’un mouvement relativement rapide, vous allez forcément essayer d’avoir une exécution rapide dans le dessin pour être capable de suivre l’élan de ce que vous représentez. Et c’est tout ceci qui est en jeu dans ce que l’on appelle le croquis. A l’inverse, lorsque vous représentez un mouvement plus lent, voire même un objet immobile, votre dessin va être plus précis, plus lent, plus posé. Il y a donc un rapport entre l’énergie qui est utilisée pour le dessin et ce que le dessin lui-même transmet d’énergie de ce qui a été représenté.. ».Tiré d’une interview donné à Courte-Focale.fr en 2014 à Guillaume Gas.

Isao Takahata était un réalisateur japonais de films d’animation. Il était né le 29 octobre 1935 à Ise et il est décédé le

Oncle Fumetti souhaitait rendre hommage à cet immense créateur par cette courte chronique tant les passerelles entre la BD et le monde de l’Animation sont nombreuses.

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4 avril 2018 3 04 /04 /avril /2018 10:30

 

Le synopsis de Casterman :

« De Grenoble à la Bérarde en mobylette. Des rappels tirés sur la façade du Lycée Champollion. Avec l'exaltation pure qui tape aux tempes, quand on bivouaque suspendu sous le ciel criblé d'étoiles, où qu'à seize ans à peine on se lance dans des grandes voies. La Dibona, le pilier Frendo, le Coup de Sabre, la Pierre Alain à la Meije, la Rébuffat au Pavé : le Massif des Écrins tout entier offert comme une terre d'aventure, un royaume, un champ de bataille parfois. Car la montagne réclame aussi son dû et la mort rôde dans les couloirs glacés. »

C’est un travail pas banal que nous proposent les deux auteurs. C’est un récit initiatique. L’aventure humaine d’un jeune garçon qui se rêve alpiniste. On peut se demander si ce n’est pas un peu autobiographique. Oncle Fumetti ne le sait pas. Pour le moins c’est une belle BD. Le scénario sort du lot et cela fait du bien. On se croirait dans le Journal de Spirou à l’âge d’Or ; celui de la jeunesse du Vieux Fumetti. Il y a du René Follet là-dedans. Les planches sont simples, sobres et ce n’est pas péjoratif. C’est limpide. Peu de textes et des couleurs fortes. C’est beau et simple à la fois. Cela se lit et cela se regarde. C’est une belle réussite.

Olivier Bocquet est scénariste mais c’est un touche à tout. Il a écrit et réalisé, pour la télévision, des programmes courts pour la jeunesse, des bandes annonces et des publicités. Après un premier roman, il s’est lancé dans le scénario de bande dessinée en 2013 avec La Colère de Fantômas publié chez Dargaud. Le voici chez Casterman avec laquelle il a enchaîné plusieurs albums dont Lune et l’autre, La Princesse des glaces, Le Prédicateur, ou encore le chapitre final du Transperceneige, avec Jean-Marc Rochette.

Jean-Marc Rochette est né en 1956. Il est, dès 1974, au sommaire d’Actuel, le magazine de la contre-culture. Deux ans plus tard, il fait son entrée à L’Écho des savanes et publie une série d’histoires courtes rassemblées dans Les Dépoteurs de chrysanthèmes. Au début des années 1980, tout en réalisant Edmond le cochon (scénarios de Martin Veyron) et Claudius Vigne, il se lance dans Le Transperceneige, grand récit de science-fiction imaginé par Jacques Lob. Il signe ensuite Requiem blanc, sur un scénario de Benjamin Legrand, avant de s’éloigner de la bande dessinée pour se consacrer à la peinture. Il y revient dans les années 1990, notamment pour prolonger Le Transperceneige dont l’ultime volet est paru en 2015 chez Casterman. Sur ce projet il est à la fois scénariste et dessinateur.

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27 mars 2018 2 27 /03 /mars /2018 06:55

 

« Après avoir achevé un scenario d'une bande dessinée, je suis lessivé et je n'ai plus de recul par rapport à l'histoire. Alors quand je me lance sur une nouvelle bande dessinée, un one-shot ou un Blake et Mortimer, c'est une bouffée d'air frais. Je fais des lectures préparatoires qui me nettoient du scénario précédent. Je retrouve les personnages comme de bon vieux copains. »

Tiré de l’interview donné à Geoffrey Priol en juin 2016 et publié sur le site de France Info.

Yves Sente n'est plus à présenter. Il est diplômé de l'American High School de Chicago.Il est licencié en Affaires publiques et Internationales. Le droit menant à tout, il se tourne vers la Bande Dessinée et l'écriture. En 1991 il devient rédacteur en chef des différents magazines de l'éditeur le Lombard. Il rénove cette maison tout en ne renonçant pas à ses scénarios. Il a repris avec brio les destinées de Blake et Mortimer pour Dargaud. Il vient de publier récemment Cinq branches de coton noir chez Dupuis.

Crédit photo : Dargaud

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