Cinquième épisode : De retour à Shanghai, Tintin et Tchang retournent chez M. Wang, où Tintin se remet rapidement de la blessure par balle infligée par le faux photographe. Au bout d'une semai...
Quatrième épisode : Bravant les éléments, Tintin a décidé de se rendre dans la petite ville de Hou-Kou pour retrouver le professeur Fan Se-Yang. Sur le chemin, il a sauvé de la noyade un jeu...
Troisième épisode : Alors qu'il s'apprêtait à partir à la recherche du professeur Fan Se-Yeng, Tintin est arrêté par les autorités japonaises. Il ne doit son salut qu'à M. Wang qui l'aide ...
Deuxième épisode : en route vers les Indes, Tintin est kidnappé et ramené en Chine par les hommes de M. Wang. Celui-ci, membre de la Société secrète des fils du dragon, a révélé à Tintin...
Premier épisode : Tintin réside toujours dans le palais du Maharadjah de Rawhajpoutalah, qui l'avait aidé à démanteler une puissante organisation de trafiquants d'opium dans Les Cigares du Pha...
«L'oeuvre complète enfin réunie du dessinateur le plus fou de l'industrie du comic book, actif seulement entre 1939 et 1941, dont L'An 2 avait déjà publié un choix d'histoires sous le titre "Je détruirai toutes les planètes civilisées !" ».
Pour ceux qui ne connaissent pas, voici un personnage qui nous vient de l’âge d’or de la BD US. Oncle Fumetti veut parler de Fletcher Hanks. Déjà son patronyme a tout de celui d’un personnage de BD.Son dessin est inimitable. D’aucuns diront que c’est heureux. C’est vrai que c’est démodé mais c’était les prémices de notre Art tant aimé. Il n’a rien à envier à un Milton Caniff ou à un Alex Raymond. Il est jute moins connu et reconnu. Au niveau du scénario c’est très « barré ». C’est classique au niveau de la mise en page mais le contenu des planches et la colorisation laissent parfois perplexes. C’est en tout cas intéressant et divertissant. Cela fait partie de l’histoire de la BD et à ce titre les puristes que nous sommes ne peuvent que s’il intéresse. Foncez !!! C’est super.
Fletcher Hanks est né en 1887 dans le New Jersey. Il a travaillé de 1939 à 1941 dans les studios de Fiction House et Fox Features Syndicate, dont il était le membre le plus âgé et le seul auteur complet. Il a travaillé sur ses séries Stardust the Super Wizard, Tabu the Wizard of the Jungle, et Fantomah, une super-héroïne, avant même l’avènement du féminisme et de Wonder Woman. Il a sûrement contribué à lancer la mode des super héros. On en sait peu sur lui. On l’a prétendu alcoolique, violent. Il meurt en 1976 à New York.
« Depuis la disparition de sa femme, William vit reclus dans sa maison située entre une côte brumeuse et une forêt aux allures de conte de fées. Incapable de se reconstruire, il mène une existence solitaire et sans saveur, ne parvenant à se réfugier que dans la peinture. Ses seules visites de l’extérieur sont Victor, son ami et agent, et Rosalie, sa jeune modèle. Jusqu’au jour où William fait la rencontre d'une créature aussi belle que farouche et pour laquelle il nourrit des sentiments contradictoires : une sirène. Mais est-elle seulement réelle ? Ou ne s’agit-il que d’une illusion venue pour remplacer le fantôme de sa femme disparue. »
Ce qui est remarquable chez Guillaume Sorel c’est la cohérence. Si vous le suivez un tant soit peu il ne vous aura pas échappé que son univers est stable et quasiment pour ne pas écrire toujours fantasmagorique ou plus simple fantastique. Vous ne serez pas déçu dans ce cas. Il nous revient avec un scénario très personnel mais qui ne dénotera pas avec La Horla ou Hôtel Particulier. La dramaturgie est elle-même cohérente. Le graphisme est sûrement un must chez cet artiste et même cet artisan. Belles planches. Coloration directe. Tout contribue à créer une atmosphère envoutante autant que gothique. Bref tout est pour le mieux et tout est fait pour passer un agréable moment. Si vous aimez rêver et tourner des pages à nulles autres pareilles c’est un incontournable.
Guillaume Sorelest né à Cherbourg en 1966. Il enchaîne les écoles et notamment l’École supérieure des Beaux-arts à Paris. Il nous propose des livres depuis une dizaine d'années et par exemple le très beau « Les derniers jours de Stephan Zweig » déjà paru Casterman ou le très apprécié Hôtel Particulier chez le même éditeur. Vous aurez sûrement lu La Horla chez Rue de Sèvres. Il est de retour.
« Bernado je suis et serai à jamais, moine, guerrier et voleur de renom. Je chante Guillaume l'Hébreu, l'homme au nez crochu, prince de Narbonne, et chef de guerre sans égal. J'ai rencontré Corb-Nez en l'an de grâce 797. J'étais alors l'esclave de Youssef, wali de Cardona... Guillaume l'Hébreu, dit Corb-Nez, était un vassal de Charlemagne. C'est à ce guerrier vainqueur de mille batailles que l'empereur confia la plus délicate des missions : lui ramener Witgar, l'épouse fière et indomptable du roi de Bourgogne, enfuie chez les Maures. »
Il est cartonné. Il fait 88 pages. Il est paru il y a 5 jours. Qu’est-ce donc ? La nouvelle production de Jérôme Charyn. Il n’est plus avec François Boucq. Infidèle va !!! Le voici avec Emmanuel Civiello. Le Monsieur a bon goût. Graphiquement parlant bien entendu. Que l’on ne se méprenne pas. Très beau livre. Allons droit au but. Forcément allez-vous dire. Le Vieux Fumetti enfonce les portes ouvertes. Quand deux promoteurs des belles œuvres se rejoignent cela produit du beau. Et c’est le cas. Magnifiques pages. Des planches travaillées. Des colorisations superbes. Le récit est sublimé par le travail de Monsieur Civiello. Pour le reste c’est du Charyn. Si vous aimez les personnages forts. Le travail sur la psychologie des personnages vous allez être servi. Et puis cela suffit… Courrez l’acheter cela fait passer un superbe moment. On va pas en faire des lignes et des lignes de toutes façons vous les lirez pas….
Jerome Charyn est né en 1937 à New York. Il est scénariste sur ce projet. On le dit prolifique, impressionnant mais il est aussi récompensé par de nombreux prix. Il est romancier, essayiste. Le voici lancé dans cette épopée sans concession.
Emmanuel Civiello, dit Manu a été tôt considéré comme un petit prodige dans le monde de la bande dessinée. Il n'a que 22 ans quand il crée le premier tome de La Graine de folie qui fait l'effet d'une petite bombe dans la BD fantastique. Son travail est très suivi et même scruté. Il travaille tous azimuts. Delcourt, Albin Michel, Sidar Daniel Maghen, Le Lombard. Et tous de le réclamer.
« J’ai fait Tintin au Congo sans grand enthousiasme. Mais tout a évolué et changé, moi aussi j’ai changé. Tintin reporter est un miroir, d’ailleurs tout journaliste est une espèce de miroir qui reflète les événements qu’il va regarder. Tintin a été le miroir de ce que la plupart des gens pensaient du temps de la Russie Bolchevique. Quant à l’idée colonialiste, pratiquement tout le monde a été colonialiste. Tintin n’était pas raciste mais il était colonialiste comme tout le monde l’était à l’époque. »
Entretien en 1979 entre Hergé et Michèle Cédric sur la RTB, 1ère diffusion sur France Culture le 21/07/1993 dans le cadre de la CRPLF (Communauté des Radios Publiques de Langue Française).
Milton Arthur Caniff est né le 28 février 1907 dans l’Ohio. Il est bien évidemment un auteur de bande dessinée américain.Il est surtout connu pour sa création de ce qu’on nomme outre atlantique des comics strips et principalement ceux de Terry et les Pirates mais aussi Steve Canyon. C’est un maître de la BD en noir et blanc. Il a été le quatrième auteur à être ajouté au Will Eisner Awart – Version Hall of Fame en 1989.
Son père était imprimeur. Il est donc très tôt habitué aux techniques de l’époque dans ce domaine. Il fait des études artistiques et devient diplômé des Beaux-Arts de l'Université de l'Ohio. Après des petits métiers été en parallèle il crée des bandes dessinées et dès 1922, il publie une de ses créations dans le journal local. Il publie ses premières illustrations sont publiées dans Dayton Daily News, dans le Dayton Journal et dans le Daily News de Miami.
Il en passe de journaux en journaux. Il rencontre Noel Sickles qui deviendra son complice dans la profession. En 1934, il est recruté par le Chicago Tribune New York News Syndicate.
Cette même année en octobre, le New York Daily News l'embauche pour créer une nouvelle série, Terry et les Pirates sur une suggestion de Joseph Medill Patterson. Elle devient très vite un succès. Encore de nos jours elle est considérée comme une des séries essentielles du neuvième art. Pour produire son « strip » quotidien, il est assisté par Noel Sickles. Avec ce dernier, il a aussi réalisé des publicités sous le nom de Paul Arthur. En janvier 1947, il commence sa nouvelle série, Steve Canyon pour le Field Newspaper Syndicate. Caniff reste alors sur ce personnage jusqu'à sa mort le 3 mai 1988.
Steve Canyon est un pilote qui vient d'être démobilisé après la seconde guerre mondiale et se trouve sans emploi et donc sans argent. Il crée alors une agence nommée Horizons Unlimited. Il accepte alors des missions en tous genres qui sont autant de prétextes à des aventures tumultueuses peuplées de femmes fatales très proches de l’archétype de celles que l’on trouve dans le cinéma US des années 50. Il rempile dans l'armée pour les guerres de Corée puis du Vietnam. Amoureux des nombreuses héroïnes qui traversent ses histoires, il finit par épouser une de ses collaboratrices la belle Summer Smith. Ce personnage qui en aura influencé d’autres héros du même type aura vécu une quarantaine d’années sous le dessin de son créateur. Une longévité rare. .