31 octobre 2018
3
31
/10
/octobre
/2018
12:32
L’Italie est le berceau de la BD érotique. Depuis quelques articles sur ce thème Oncle Fumetti n’aura pas manqué de le rappeler. Dans le cas qui nous intéresse L'histoire évoque les activités solitaires d’une jeune femme allongée dans son canapé. Anita, il s’agit d’elle, lit un roman en attendant que son programme TV débute. Déjà plus de 10 minutes de retard. La jeune femme somnole. Tout à coup (sans faire d’esprit) une paire de mains commence à glisser sous son chemisier et à la caresser. Le désir monte et Anita éteint son écran. De fait les mains disparaissent et la jeune femme revient dans son état normal. Elle décide alors d’aller se coucher et de terminer son chapitre. A peine allongée, elle éprouve à nouveau le plaisir qu’elle avait devant son poste de télévision…
Rien de bien intéressant dans le scénario. Ne vous attendez pas à des rebondissements et à des aventures tumultueuses. Les albums de cette série sont surtout le prétexte pour exhiber le corps de la femme de manière érotique. Il est aussi l’occasion de mises en pages à l’époque, novatrices. C’est à découvrir pour tout cela. En effet, Le découpage est parfois expérimental et peut donner un sentiment de fouillis mais ce n'est inintéressant. C’est un témoin d’une époque plus libre et plus créative... Plus transgressive. Ces récits érotiques raviveront quelques émois aux nostalgiques des poitrines naturelles et à bien d’autres choses. Le style est facilement reconnaissable. Le trait est fin et la maîtrise du mouvement, retranscrivent à merveille la sensualité de l’héroïne, pour le plus grand plaisir des amateurs du genre. Ils ont trois albums pour cela.
Guido Crepax, pseudonyme de Guido Crepas, né en 1933 à Milan. Il y est mort en 2003. Il est connu pour son art consommé de dessinateur de Bande Dessinée érotique. Il a d'ailleurs profondément influencé la bande dessinée européenne de la seconde moitié du XXe siècle pour son style réaliste et facilement reconnaissable.