Si vous n’avez pas encore fait vos achats de Noël Oncle Fumetti vous propose 4 livres. Quatre profils différents, quatre univers différents mais à chaque fois un style et de la qualité. A l’honneur deux auteurs et créateurs normands : Guillaume Sorel et Emmanuel Lemaire…
Ils sont tous à découvrir si ce n’est pas fait déjà. Bonnes lectures et bons achats.
Ailefroide Altitude 3954 de Olivier Bocquet et Jean-Marc Rochette chez Casterman.
Le synopsis de Casterman :
« De Grenoble à la Bérarde en mobylette. Des rappels tirés sur la façade du Lycée Champollion. Avec l'exaltation pure qui tape aux tempes, quand on bivouaque suspendu sous le ciel criblé d'étoiles, où qu'à seize ans à peine on se lance dans des grandes voies. La Dibona, le pilier Frendo, le Coup de Sabre, la Pierre Alain à la Meije, la Rébuffat au Pavé : le Massif des Écrins tout entier offert comme une terre d'aventure, un royaume, un champ de bataille parfois. Car la montagne réclame aussi son dû et la mort rôde dans les couloirs glacés. »
Olivier Bocquet est scénariste mais c’est un touche à tout. Il a écrit et réalisé, pour la télévision, des programmes courts pour la jeunesse, des bandes annonces et des publicités. Après un premier roman, il s’est lancé dans le scénario de bande dessinée en 2013 avec La Colère de Fantômas publié chez Dargaud. Le voici chez Casterman avec laquelle il a enchaîné plusieurs albums dont Lune et l’autre, La Princesse des glaces, Le Prédicateur, ou encore le chapitre final du Transperceneige, avec Jean-Marc Rochette.
Jean-Marc Rochette est né en 1956. Il est, dès 1974, au sommaire d’Actuel, le magazine de la contre-culture. Deux ans plus tard, il fait son entrée à L’Écho des savanes et publie une série d’histoires courtes rassemblées dans Les Dépoteurs de chrysanthèmes. Au début des années 1980, tout en réalisant Edmond le cochon (scénarios de Martin Veyron) et Claudius Vigne, il se lance dans Le Transperceneige, grand récit de science-fiction imaginé par Jacques Lob. Il signe ensuite Requiem blanc, sur un scénario de Benjamin Legrand, avant de s’éloigner de la bande dessinée pour se consacrer à la peinture. Il y revient dans les années 1990, notamment pour prolonger Le Transperceneige dont l’ultime volet est paru en 2015 chez Casterman. Sur ce projet il est à la fois scénariste et dessinateur.
20 000 lieues sous les mers de Jules Verne et Gary Gianni chez Mosquito.
Le synopsis de Mosquito :
« ..Des navires font naufrage sous les coups d'une créature mystérieuse. La Marine américaine expédie une frégate avec le célèbre professeur Aronnax pour débarrasser les océans de ce monstre. Mais alors que la fameuse rencontre a lieu, le professeur est loin de se douter qu'un fabuleux voyage sous-marin l'attend… ».
Gary Gianni est diplômé de l'académie des Beaux-Arts de Chicago en 1976, il débute professionnellement comme illustrateur au Chicago Tribune. À partir de 1990, il travaille dans les comics books, en particulier aux côtés Mignola sur Hellboy. Il a reçu le Prix Eisner de la meilleure histoire courte pour Batman d’ombre et de lumière en 1997. Par la suite de 2014 à 2012 il a repris le flambeau de John Cullen Murphy en réalisant les « strips » de Prince Vaillant. Il a également illustré des romans de Robert E. Howard et George R. R. Martin. C’est une référence.
Bluebells Wood de Guillaume Sorel chez Glénat.
Le synopsis de Glénat :
« Depuis la disparition de sa femme, William vit reclus dans sa maison située entre une côte brumeuse et une forêt aux allures de conte de fées. Incapable de se reconstruire, il mène une existence solitaire et sans saveur, ne parvenant à se réfugier que dans la peinture. Ses seules visites de l’extérieur sont Victor, son ami et agent, et Rosalie, sa jeune modèle. Jusqu’au jour où William fait la rencontre d'une créature aussi belle que farouche et pour laquelle il nourrit des sentiments contradictoires : une sirène. Mais est-elle seulement réelle ? Ou ne s’agit-il que d’une illusion venue pour remplacer le fantôme de sa femme disparue. »
Guillaume Sorel est né à Cherbourg en 1966. Il enchaîne les écoles et notamment l’École supérieure des Beaux-arts à Paris. Il nous propose des livres depuis une dizaine d'années et par exemple le très beau « Les derniers jours de Stephan Zweig » déjà paru Casterman ou le très apprécié Hôtel Particulier chez le même éditeur. Vous aurez sûrement lu La Horla chez Rue de Sèvres. Il est de retour.
Rouen par cent chemins différents par Emmanuel Lemaire chez Warum.
Le synopsie de Warum :
« ’Auto-bio est un art parfois douloureux... Manu est auteur de BD. Il vit à Rouen et il est en train de terminer son premier album, qui raconte un séjour à Rotterdam, avec son amoureuse. Le jour il est bibliothécaire, le soir, il dessine. Tout devrait être pour le mieux, dans le meilleur des mondes sauf que… Il vient de se faire plaquer. Pas pratique quand on écrit sur son histoire d’amour. Et pour ne rien arranger, il déteste la routine et développe un TOC pas possible : tous les jours, il doit changer de trajet. En zigzaguant, à cloche-pied, à l’envers ou en guidant des touristes, Manu explore les cent chemins imaginaires qui relient son appartement à la bibliothèque municipale. Tout en tentant, au passage, d’oublier son amour perdu et de finir son album. Un album qui parle de rupture, des affres de la création et des infinis moyens de se perdre et de se retrouver dans la capitale normande. »
Emmanuel Lemaire vit à Rouen, où il est bibliothécaire le jour et dessinateur la nuit.Le jour, Emmanuel travaille pour une bibliothèque et la nuit, il dessine. Fasciné par les paysages urbains, il a décidé d’en faire des histoires en bande dessinée. Depuis, en allongeant le pas, il explore le monde le crayon à la main. Il a écrit un premier album autobiographique, Rottedam, une ville au fil de l’eau (Delcourt) ainsi que des œuvres consacrées à la Normandie