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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 07:33

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:14

Le synopsis de Futuropolis :

 

 

«Olivier Morel a réalisé un documentaire, L’Âme en sang, qui donne la parole à six vétérans — des fantômes hantés par des fantômes —, qui portent l’insupportable de ce qu’ils ont vécu : vu et fait en Irak. Ce film poignant, utile, diffusé sur Arte en 2011, et dans de nombreux festivals aux États-Unis et en Europe, rappelle que le nombre de suicides de vétérans est aujourd’hui supérieur à celui des soldats tués sur le sol irakien. Ils sont 70 000 vétérans aux USA, dont 22 mettent fin à leur vie chaque jour. Mai 2010, le tournage est fini et Morel est frustré car il n’a pas pu tout mettre: le passé, l’inconscient, l’imagination, le rêve, les projections psychotiques…, ne peuvent pas faire partie de la dramaturgie documentaire. Un ami commun le met en relation avec Maël. Après avec vu son film et ses carnets de repérages, Maël, tout à la fois enthousiaste et plein d’incertitudes et d’interrogations quant à la responsabilité qu’il endosse, décide de faire une bande dessinée. Cet album n’est pas le livre du film. Il raconte l’histoire du film. »

 

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C'est un livre coup de poing que l'on feuillette aujourd hui. Une œuvre atypique et vraisemblablement très complexe à mettre sur le papier. Pourtant c'est une réussite. Ce roman graphique fruit de la collaboration entre le dessinateur Mäel et le cinéaste Olivier Morel est passionnant. C'est prenant aussi. Après les vétérans du Viet Nam, voici le récit du retour à la vie courante des vétérans de la guerre en Irak. Les deux auteurs font témoigner des hommes. C'est poignant et assez effrayant. La qualité graphique est là mais elle s'efface devant le récit. C'est bien mis en page et c'est édifiant. Alors bien sûr certains vont dire, ils sont allés faire leurs métiers. Ce pour quoi ils étaient payés et ce à quoi ils s'étaient engagés. Certes. Mais le sort des hommes est important à prendre en compte. Dans ce livre on apprend également à connaître et à comprendre le travail de Olivier Morel. C'est

un de ces livres à tiroir que l'on lit et que l'on relit. C'est très intéressant. C'est à découvrir. Une BD-reportage comme il en existe de plus en plus. C'est cela aussi la BD. Un support pour l'information

et le journalisme. C'est sorti depuis septembre.

 

Olivier Morel est franco-américain. Il vit aux Etats Unis. Il est cinéaste et auteur de séries radiophoniques. II est enseignant en littérature comparé et en français à l'Université de Notre Dame.

 

Mäel à 37 ans et vit à Valence. Il est musicien mais aussi dessinateur de Bandes Dessinées. On l'a découvert avec des publications chez Dupuis, Delcourt ou avec le premier tome de Notre Dame La Guerre en co-production avec Kris chez Futuropolis déjà. 

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 18:17

Le synopsis de Des Ronds dans l'O :

 

 

«De Paris à Beyrouth, d'Istanbul à Bagdad, de Karachi à Bombay, en bateau, à pied, en voiture, Charles se rapproche peu à peu de Katmandou, le haut lieu de la drogue et des hippies à la fin des années 60. Qu'il s'associe à des trafiquants d'armes, participe à la récolte du cannabis, monte des arnaques ou joue l'acteur à Bollywood, sa route est jalonnée d'aventures extraordinaires durant lesquelles il évoque de façon saisissante sa découverte de l'opium, du haschisch, le « grand voyage » du LSD ou le flash de la première piqûre. Jamais peut-être un homme, sauvé in extremis, n'était allé aussi loin et n'avait pu en revenir pour dire ce qui se passe là-bas. »

 

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OK !!!! Le Vieux Fumetti est en retard encore. C'est classique en fin d'année allez savoir pourquoi toutes les maisons d'édition y vont de leurs books. Du coup le Vieux est débordé. Il tape avec deux doigts vous dis-je. Donc...On croirait que Noël approche à moins que ce soit Angoulême et la perspective d'y être nominé ou primé. C'est humain en plus. Business ou Honneur. Excédent brut d'exploitation ou reconnaissance de ses Pairs. Deux saines motivations. Donc...La Maison de l'avenue de Paris à Vincennes nous propose une adaptation du roman de Charles Duchaussois 'Flash. Le sujet était brulant à l'époque en 1971. La liberté sexuelle et la drogue. Les hippies ont disparu mais le mythe subsiste. Ce best seller tiré à plus de 6 millions d'exemplaires avait été un coup de tonnerre. Avec le temps il est devenu un sujet de curiosité et pour les jeunes générations la possibilité de découvrir un monde que l'on pourrait qualifier d'incroyable. Imaginez que l'on vive cela maintenant. La société de maintenant n'est-elle pas plus sage et coincée ? .En même temps, cette période de fin des trente glorieuses était le crépuscule d'une ère de prospérité. Nous n'en sommes plus là. Nous qui échaînons les crises. Pour le moins ce travail proposé par Koltarek et Jef est de qualité. Ce roman graphique est beau. Les planches se suivent sans fausse note. Jef nous livre un très joli album. C'est coloré comme à l'époque. On croirait voir surgir les marguerites sur les tongs. Joke !! Private Joke !!!! L'adaptation de Koltarek est pleine de finesse. Il est vrai qu'il ne faut pas trahir et adapter convenablement l'oeuvre de Duchaussois. Refaire surgir les ombres du passé et ne pas travestir la vérité. C'est fait. C'est un album bien né et on attend le tome 2.

 

Thomas Koltarek est né en 1980 au Puy en Velay. Il nous vient du 7e Art. C'est un homme d'images. C'est un aussi un voyageur au long cours qui passe à la réalisation. Il devient enseignant en cinéma. Il est aussi musicien. En résumé un touche à tout. Sur ce projet il est à la fois scénariste et adaptateur.

 

Jef...Fumetti ne sait pas ni où ni quand il est né. C'est un autodidacte. C' est un musicien. C'est un dessinateur. Hey les gars pensez à votre e-réputation !!! Bon sur ce projet il dessine. Il a travaillé avec Corbeyran. On voit donc qu'il sait choisir les collaborations. Il a un joli trait et du talent.

 

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 07:38

Vendredi dernier Oncle Fumetti a eu le plaisir de poser quelques questions à Juanjo Guarnido. Il vous propose

de recevoir ses réponses. Merci à Mary Arteta pour les images et la post-production. 

 

Merci également à Clotilde Palluat et François Le Bescond de Dargaud.

Merci à Juanjo Guarnido.

 


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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:41

Bonjour Matthias Schultheiss .

 

Vous publiez ces jours-ci le cycle 2 du Rêve du Requin chez Glénat. Nous ne vous connaissons pas assez bien en France, même si vous y avez ont été publié abondamment . Votre éclipse a duré plusieurs années. Qu'avez-vous fait pendant ce temps ?

 

Au cours des 11 ans durant lesquelles je n'ai pas publié, j'ai fait beaucoup de choses. Des scripts pour les séries TV, de la peinture et j'ai enseigné en tant que professeur dans les médias. J'ai rénové une vieille ferme. Repensé à ma vie « Crime et «Chatiment ». Pour moi, c'était se mettre en congé de ma vie. Cela a toujours été un combat . C'était sauvage. Cela avait commencé à me détruire. Je devais me retrouver.

 

Parlez-nous de votre relation avec le public français ?

 

Les Français ont un grand sens de la tragédie et des héros « perdus ». Ils ont de grands auteurs et des illustrateurs merveilleux. L'esprit et la vie . Vous avez l'art de vivre. On le retrouve dans ce que vous faites. On le retrouve dans votre art culinaire. Vous avez le sens de la vie . Vous mettez du style dans tout ce que vous faites. Et ce qui est particulièrement important , les Français décident eux-mêmes ce qu'est l'art..Cela ne vient pas d' élites autoproclamées . Et si je ne comprends pas votre langue , c'est comme de la bonne musique, comme un bon vin rouge . Je sens les vibrations sur ma peau . C'est magnifique.

 

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Vous avez étudié à l'Académie des Arts de Hambourg. Pourquoi avez-vous fait de la bande dessinée ?

 

J'étais un rêveur. J'ai rêvé m'éloigner. J'ai pensé à mes histoires, à la vie que j'aurais voulu vivre. J'ai observé les gens, leurs malheurs et leurs failles. Cela m'a toujours intéressé. Ces histoires doivent être connues. J'ai toujours été un conteur mais j'ai toujours été fasciné par les visages, les portraits que je voyais quand je me rêvais dans leurs vies. Nous avons eu la même vie . Nous sommes un grand club. Le club des désespérés. Toujours lutter pour le bonheur.

 

Quelle est la place de la bande dessinée en Allemagne ? Comment est-elle différente de ses collègues belges et français ?

 

Je pense que les comics et les romans graphiques sont un phénomène de niche. Les mangas ont ouvert un vaste marché de la jeunesse . La classe moyenne éduquée et les élites intellectuelles ne les acceptent pas. Pour le reste ce sont toujours quelques œuvres sur les juifs, les exilés, notre passé et les problèmes de société. Nous autres allemands sommes toujours devant un miroir à ressasser ce que nous avons fait de mauvais. Mea culpa. Ce sont les intellectuels d'exception qui sont discutés de temps à autre dans les grands magazines . Tout le reste de l'art en vigueur est rejeté comme un art stupide.

 

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Vous avez une carrière riche, mais quelles sont vos influences? Quels artistes ?

 

Mes premiers modèles étaient Modesty Blaise et Rip Kirby . De Rip Kirby j'ai copié les mains pendant des heures. Dans mon blog sous l'onglet « bandes dessinées inédites » ; Jonny Tucker et le Loup de St.Paulie font nettement référence au style de Modesty Blaise. Puis vient Hermann que je trouve meilleur narrativement et cinématographiquement que Bluberry. Cela pourrait être développé par Spielberg . Puis viennent les illustrateurs comme Norman Rockwell, Frazetta et d'autres illustrateurs de couverture américains.

 

Vous avez travaillé avec Dark Horse en Amérique ou Kodansha au Japon . Vous connaissez bien les comics américains, les mangas et la BD européenne. Que préférez-vous ?

 

Je pense que les États-Unis sont plus proches de nous que les Japonais . Il y a aussi une différence si je travaille pour une compagnie comme Kodansha , ou pour DC ou pour Marvel qui ont des exigences très fortes dans la direction de l'histoire. Marvel probablement encore plus que Kodansha qui souhaite mettre en forme ses propres idées.

 

 

 

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Vous reprenez les aventures de Patrick Lambert. Parlez-nous de ce personnage ? En quoi il est si spécial pour vous ? N'étiez-vous pas allé au bout de son voyage. ?

 

À une époque où cela n'allait pas bien pour moi, j'ai réalisé que quelque chose devait changer. Je me suis assis dans un bar dans le port . J'avais lu dans un article qu'un parasite pouvait attendre vingt années sur un arbre dans la tête d'une fourmi morte. Parfois, la tête de la fourmi éclate et le parasite tombe... Le cycle recommence . C'est un déclencheur . C'est l'histoire d'un malheureux infecté par ce parasite. Tout à coup Lambert s'est assis à côté de moi et m'a souri . Cela s'est produit pendant environ 3 heures . Je l'ai écouté et je me suis laissé à lui . Mais le mal a un pouvoir suggestive . Il a pris possession de moi . Il est devenu mon ami sombre et il fait depuis le sale boulot pour moi.

 

Ce mois-ci est publié le premier volume du second cycle. Votre style est puissant . La violence est très présente. Comment trouvez vous une telle énergie créatrice ?

 

 

La vie est ton énergie. Ce sont les déceptions, les défaites et même les victoires durement acquises qui donnent la force . Toutes les histoires sont des paraboles et je suis sûr qu'en chacun d'entre nous se trouve Lambert . La colère contre l'injustice, la joie sauvage quand nous avons gagné. Le désir de la violence et de la solitude que nous pouvons ressentir maintenant . C'est seulement une question de savoir si nous pouvons l'admettre ou non . Mais ce n'est pas grave, Lambert vit en nous, même si nous ne le réalisons pas . Il est le Christ noir qui vit mal pour nous sans barrières morales et culturelles . Il est le Vrai, l'homme effréné à la recherche de la rédemption.

 

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Comment travaillez-vous ? À quel rythme ? Quelles techniques ?

 

Depuis le volume 4 je colorie avec l'ordinateur . Pour une page, j'ai besoin pour le dessin et la recherche de 3 à 4 jours . C'est devenu extrêmement coûteux . Il sont entretemps devenus des peintures . Je dessine sur papier et scanne le dessin. J'écoute de la musique. Le plus souvent Smooth Lounge sur SKY.fm

 

 

Le premier cycle a déjà été publié dans les années 80 en Allemagne chez Carlsen et chez Glénat en France . Comment pouvez-vous reprendre un univers et un personnage plus de vingt ans plus tard ? Quel est l'état d'esprit artistiquement ?

 

J'ai déjà dit pourquoi j'ai pris une pause . J'avais renvoyé Lambert. Il n'avait plus de nouvelles histoires pour moi et je pense que j'étais devenu une bonne personne . Mais même devenu plus âgé, la lutte ne s'arrête pas . La vie peut être merveilleuse, mais il y a aussi des moments difficiles . "Le Voyage avec Bill" a été la tentative pour voir le monde changé. Puis le doute et "Daddy" est venu me semblait-il . J'ai été attiré dans la zone industrielle de Hambourg . Lieu Rotenburg . C' est traversé par des canaux . J'y avais enterré et a vécu une faible vie. Puis un été des souvenirs sontt venus et j'ai dû créé " femme sur la rivière. J'ai remarqué que le contenu réel de ma vie pouvait être des histoires racontées. Je ne pouvais pas lui échapper . Je me suis remarié et a été ensuite attiré loin de Hambourg dans une maison de ferme . Il y avait un vieux hangar à outils avec un tracteur et un petit four Je m'y asseyais souvent la nuit et je réfléchissais à la complexité de la vie . Les étoiles étaient claires et froides visiblent uniquement par les petites fenêtre. Et soudain, il s'est assis à côté de moi de nouveau et m'a souri de côté. " Je sais que vous avez encore besoin de moi », a déclaré Lambert . " Oui " ai-je répondu et j'ai dit , "Je t'aime mon noir ami. ».

 

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Quels sont vos futurs projets ? Restez vous encore dans la Bande Dessinée encore un moment ?Était-ce un passage éphémère ?

 

J'ai deux idées merveilleuses, mais il y a un problème de temps. Je ne veux pas passer sur la planche à dessin le reste de ma vie . Lambert est ma voie. Il est important et je vais le suivre.

 

Merci Matthias Schultheiss pour toutes ces réponses et pour cette profondeur. Bon courage à vous et à Patrick Lambert.

(traduit de l'allemand par Oncle Fumetti)

 

 

 

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 09:15

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Ce dimanche un événement important s'est déroulé pour les fans d'Hergé : Une vente aux enchères de près de 200 lots, des œuvres originales, sculptures ou dessins consacrés à Tintin, par la maison des ventes Piasa. Le plus gros lot, une statue à l'effigie du héros, est parti pour 62 500 euros. Cette statue en plâtre patiné, une pièce unique, était estimée entre 60 000 et 80 000 euros. Elle est donc partie dans la fouchette basse. L'objet a été réalisé par le sculpteur Belge Nat Neujean. La statue avait été inaugurée en 1976 par Hergé à à l'occasion des 30 ans du journal Tintin. C'était à Bruxelles. Parmi d'autres on aura noté des inédits de Rackham le Rouge, un ensemble de trois dessins originaux inédits du sous-marin du "Trésor de Rackham le Rouge". Un des dessins adjugé 27 800 euros, montrait l'appareil piloté par Tintin et présenté par le professeur Tournesol (vers 1944-1945).

 

A cette occasion, une version rare d'un album des Aventures de Tintin reporter au pays des Soviets a atteint la somme de 8 290 euros. Dans le même temps un ouvrage des Aventures de Tintin reporter au Congoa été acquis pour un montant de 12 750 euros. Un menu du repas donné en 1966 à Bruxelles pour le 20e anniversaire du journal Tintin, enrichi d'une dédicace et d'un dessin de Hergé à l'adresse de l'épouse de l'éditeur du journal, a quant à lui été vendu 3 960 euros.

 

 

Pour ceux qui douteraient que le 9ème art est sujet à la spéculation et à l'intérêt des collectionneurs, l'incertitude est levée. 

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 09:15

Le synopsis de Glénat :

 

 

« Quelques jours après que Lambert ait fui Lagos avec Sarah, leur bateau se retrouve au milieu d’une terrible tempête. Après un combat désespéré, les vagues gigantesques précipitent le bateau vers un naufrage certain. Sans eau, exposé à un soleil brûlant, dérivant sur l’eau infinie, Lambert veut abandonner. Mais les esprits qu’il a invoqués surgissent de la nuit tropicale étoilée. Un allié, un frère, un écorché comme Lambert, on ne le lâche pas. Ils ne peuvent être qu’avec lui. Et en Lambert la bête se réveille. La vie, à n’importe quel prix. Peu importe si ça doit saigner. Lutter, tuer, haïr, pour pouvoir vivre. »

 

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Attention !!!! Le Vieux Fumetti tient à vous prévenir. Matthias Schultheiss est de retour. On l'avait perdu de vue. Les aventures de Patrick Lambert s'étaient arrêtées comme cela...Simplement. Sans que l'on ne sache trop pourquoi. On sait maintenant que l'auteur a eu une vie professionnelle beaucoup plus tournée vers le scénario et la TV allemande. En tout cas, si Fumetti en croit cette lecture le retour est fulgurant, radical et violent. Violent comme cette série. Violent comme le héros. Il convient de dire que la piraterie n'est pas un monde de bisounours. Toutefois Schultheiss nous le dépeint d'une manière très crue, très forte. Encore un fois c'est radical. Il se dégage de ce travail une brutalité et une vérité étonnante. C'est esthétiquement réussi. Les planches sont découpées à la serpe ou au cordeau, on ne sait pas. Les faciès sont agressives, beaux ou laids on ne sait pas...En tout cas, on est pris dans le truc et on n'en sort pas. Le Vieux vous recommande les planches avec le requin, le vrai, c'est beau et farouche à la fois. C'est une vraie belle réussite graphique. Pour Fumetti, c'est d'abord graphique. Dans un deuxième temps, le héros au monocle et le contexte dans lequel il évolue, sont fascinants. En résumé, c'est riche, puissant. A lire mais par des initiés. C'est sûrement pas à mettre au pied du sapin pour votre petit dernier...

 

Matthias Schultheiss est né en 1946 à Nuremberg. Sa carrière démarre pour sa phase connue en 1981 avec la sortie du roman graphique Trucker. Son arrivée en France est signalée par la publication de Guerre Froide en 1985 chez Albin Michel. S'enchaînent en suite, le Théorême de Bell, le Rêve de requin ou Folies Ordinaires de Bukowski chez Glénat. Sa carrière BD redémarre en 2006 avec des collaborations chez Kodansha une maison d'édition japonaise. Puis retour chez Glénat. Il vit en Allemagne. Allez voir son blog : matthias-schultheiss.de. 

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 18:18

Le synopsis de Dargaud :

 

 

«Ce cinquième épisode de Blacksad, Amarillo, s'ouvre à La Nouvelle-Orléans : Weekly doit quitter la ville ; il y laisse John qui préfère rester sur place pour chercher du travail. Par chance, celui-ci croise justement un riche Texan qui lui propose de ramener sa voiture chez lui : un boulot simple et bien payé ! Le détective accepte, mais, dans une station-service, il se fait voler la voiture par Chad Lowell et Abe Greenberg – deux écrivains beatniks qui cherchent à rejoindre Amarillo, au Texas. Bientôt, une querelle entre les deux hommes, rivaux, vire au drame : Chad, poussé à bout, tire sur Abe qui meurt sur le coup. Obligé de fuir, Chad trouve refuge dans un cirque. John se lance à sa poursuite sur les routes américaines du Nouveau-Mexique, du Colorado, du Texas et de l'Illinois. »

 

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Et nous y revoilà. Bon !!!! Aujourd'hui Amarillo le tome 5 des aventures de John Blacksad. Le Vieux Fumetti est à la bourre. Le livre est sorti depuis un moment mais il ne peut pas tout lire. Il ne peut pas être partout. Il ne peut pas rendre compte de tout. En plus il rencontre Juanjo Guarnido ce vendredi...Pour un tête à tête dans un bar. Il vous racontera !!! Le Veinard. Bref, devait-il en parler maintenant ou attendre ? Non c'est trop important. Il faut chroniquer cette lecture. De but en blanc on sait à quoi s'attendre. C'est un Blacksad. C'est forcément bon. En plus et c'est là que c'est encore meilleur, c'est qu'il n'en sort pas un tous les jours. La rareté fait la cherté. C'est complètement cela. Le graphisme est géant. Le scénario est immense. Un plaisir à lire, à regarder et à mettre dans sa bibliothèque fièrement. On ne s'en lasse pas. C'est une série culte. En plus cela devient presque un sujet de collection. Tout le monde veut sa «première édition » et la totale en plus. On parle donc d'une série qui fait et fera date. La pochette est jaune sûrement un rappel de Amarillo ». Bon Le Vieux ne va pas en faire des tonnes, ni s'attarder. C'est excellent. C'est à lire et voilà. Merciiiiiiii.

 

Juanjo Guarnido est né en 1967 à Grenade. Il y apprend les Beaux Arts. Il travaille d'abord en Espagne, notamment pour Marvel. Il rejoint la France et on le voit travailler avec le studio Disney de Montreuil près de Paris. Puis commence l'aventure Blacksad qu'il développe avec Juan Diaz Canales qu'il avait rencontré dans sa phase animation chez Lapiz Azul. La saga commence...

 

Juan Diaz Canales est madrilène. Il nait en 1972. Il est le scénariste de Blacksad. Il a fait également les Beaux Arts. Il est pluridisciplinaire. Scénariste, dessinateur, il supervise des séries TV et des films d'animation. Il a créé son propre studio en Espagne où il demeure. 

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 19:33

Le synopsis de Delcourt :

 

 

«Romain et Augustin vivent ensemble à Paris. Augustin veut épouser Romain, qui dit oui, puis hésite. À l'heure où certains rejettent avec violence l'idée que deux hommes puissent s'unir, il craint de porter bien plus que son propre mariage. C'est leur histoire, avec les galères universelles des préparatifs ! C'est aussi l'histoire de leurs proches, ceux qui les comprennent comme ceux qui n'acceptent pas. »

 

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Joli sujet que celui-ci. Alors que les passions soulevées par le mariage pour Tous s'apaisent doucement, cet album plein de sensibilité est passionnant et touchant à lire. Thomas Cadène le gardois nous livre avec sa jolie plume un contenu plein de sensibilité et de finesse. Il est assez coutumier de l' étude des travers et des pratiques de nos contemporains. La sociologie adaptée à la Bande Dessinée. N'est-il pas blogueur du Rue89 ? Bref il sait nous conter la vie. Ses deux camarades dessinateurs ne sont pas en reste. Tout cela fait un joli mélange et nous donne cet album élégant, classieux même et plein de sensibilité. Les planches sont belles et bien travaillées. On aime les parcourir tout en suivant le récit. Tous ceux qui s'intéressent au sujet en connaissent la complexité et ils savent que rien n'est simple. Ils seront agréablement surpris. En résumé Le Vieux Fumetti a aimé ce livre et il le dédie à ses amis gays. Ils se reconnaîtront.

 

 

Thomas Cadène est né en 1976. Il est gardois de Nîmes. Il est à la fois scénariste, dessinateur, blogueur et même directeur de collection. Un homme de talent éclectique qui a déjà un parcours riche. Nous le connaissons tous pour la série Les Autres Gens chez Dupuis.

 

Jospeh Falzonest diplomé en Bande Dessinée à l’Institut Saint Luc en juin 2008. Il participe au 6ème tome duNeuvième Rêvecréé pour la quinzaine de la BD de Bruxelles en 2007 On le connait aussi et déjà pour Jours de cendrepublié par Sarbacane en 2010.

 

Didier Garguiloest né en 1974 à Marseille. Il a grandi à la Réunion, l'île maternelle. À 19 ans, il quitte l'océan indien pour intégrer à Lyon l'école Emile- Cohl, dont il sort diplômé en 1996. Il se lance en 2006 dans l'illustration jeunesse (Milan, Rageot, Okapi...). Le voici chez Delcourt.

 

 

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 15:56

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En 2011, Albert Uderzo a fait don à la Bibliothèque nationale de France des planches originales de trois albums d’Astérix : Astérix le Gaulois, de La Serpe d’or, et enfin de Astérix chez les Belges dont René Goscinny, décédé le 5 novembre 1977, ne vit jamais la publication.

 

Il était somme tout assez logique que La Bibliothèque de France organise une exposition sur le plus célèbre de nos gaulois. C'est ce qu'elle fait depuis le mois d'octobre et jusqu'au 19 janvier...Même si l'on parle d'une prolongation jusqu'au 26. A vérifier. 

 

C'est pout tout un chacun l'occasion de revenir sur cette œuvre majeure du 9ème Art et qui vient d'être agrémentée d'un nouvel opus Astérix chez les Pictes, premier album sans Uderzo.

 

On y retrouve le parcours des deux auteurs, Goscinny et Uderzo et la genèse de ce personnage si particulier. On y découvre des planches originales, des scénarios, le tout remis dans un contexte historique avec des éléments archéologiques. C'est la possibilité de prendre la mesure de cette œuvre et de la place prise par celle-ci sur notre territoire mais aussi à travers le monde. La possibilité aussi de replonger dans cet univers drôle, satyrique et aussi intellectuel. Une bonne occasion de se cultiver et de se faire plaisir. A ne pas manquer.

 

Jusqu'au 19 janvier 2014.

 

Quelques infos pratiques :

 

Du mardi au samedi de 10h à 19h
Le dimanche de 13h à 19h
A partir du week-end du 30 novembre, ouverture le dimanche matin à 11h. 
Lors des vacances scolaires : fermeture de l'exposition à 20h.
Les lundis 23 et 30 décembre : ouverture exceptionnelle de 14h à 20h.
Les 24 décembre et 31 décembre : fermeture à 15h
Fermé les jours fériés

 

tarif plein : 7 €
tarif réduit : 5 €

billet couplé 2 expositions : 10 €

 

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