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Oncle Fumetti
Un autre regard
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Le synopsis de Delcourt :
«Un célèbre archéologue monte une expédition pour explorer le tombeau de Dédale et prouver ainsi l'existence supposée de l'architecte mythique. Chose curieuse, aucun expert n'a été appelé, seulement des volontaires rassemblés dans le plus grand secret. Tous ignorent qu'en lieu et place du mausolée, ils pénètrent dans le labyrinthe de la légende, conçu pour enfermer le Minotaure.»
Une belle idée de scénario. Le mythe de Thésée et du Minotaure revisité ou utilisé. Foi d'Oncle Fumetti, ce mythe n' a pas été trop adapté ni détourné dans le 9ème Art. C'est donc une jolie innovation. Cela s'intègre en plus très bien dans le cadre de cette série «La Grande Evasion» que propose Delcourt. Le dessin est agréable, réaliste et rigoureux. Une jolie colorisation de Lou. L'ensemble est agréable. Cela ressemble à une BD des années 70 avec ce qu'il faut de modernités. Mathieu Garella est un scénariste aguerri qui nous a donné beaucoup d'excellentes histoires et il sait nous emmener avec lui. Il multiplie les collaborations avec bonheur et c'est bien. Cet album paraît le 22 août.
Mathieu Garella est normand. Il est né en 1976. Il est né dans cette bonne ville de Rouen. Ses sources d'inspiration sont multiples...L' Histoire, les sciences et le cinéma. Il nous livre toujours d'excellentes histoires bien construites.
Stefano Palumbo est italien. Il est né en 1973. Il est napolitain. Il étudie à Varese ainsi qu'à Bologne puis donne des cours de dessin à Come. Ses inspirateurs sont multiples : Moebius, Pratt ou Mignola et même Miyazaki. C'est donc un dessinateur éclectique au trait sûr.
Le synopsis de Paquet :
«Seck voit le corps de son père, mort depuis dix ans, diriger sa vie. Et il lui obéit. Karen, elle, rêve de monstres gigantesques surgissant des flots, mais parvient malgré tout à garder les pieds sur terre pour deux, elle et Seck. Mais Seck est fragile, et peu à peu tous les éléments se mettent en place pour provoquer en lui une lente descente au coeur des ténèbres…»
Le 11 juillet est ressorti «Nocturno» de Sandoval. C'est un très bel album de 240 pages. Le récit est sombre, intéressant. Il nous narre les aventures de Seck. Le dessin de Tony Sandoval ne laisse pas indifférent. C'est une œuvre ancienne presque de jeunesse que nous découvrons ou redécouvrons. Le graphisme donc est pointu, esthétique et surtout poétique. Ce récit riche mais essentiellement noir mêle énormément de sentiments contrastés autant que complémentaires ; haine, amour, tristesse et joie. C'est beau, riche et puissant. Une belle œuvre qui aura sa place dans toutes les bonnes bibliothèques. Si elle n'y est pas déjà...
Tony Sandoval mexicain. Il est né en 1973. Il est à la fois scénariste et dessinateur. Il commence à avoir une place importante dans le 9ème art. La qualité de son travail et son originalité l'ont fait se révéler au grand public ces dernières années. On lui doit quelques ouvrages de qualité tels que « les Bêtises de Xinophixérox » ou « le cadavre et le sofa ».
le synopsis de Dupuis :
«1960-1963. Lancée en 1954 dans Le Journal de Spirou, La Patrouille des castors devient une des séries mythiques des années 60 ; toujours relevées d'une pointe de mystère, les aventures des castors, jeunes scouts au grand coeur, emportent l'adhésion d'un public toujours plus nombreux. Sont réunis ici "Le Traître sans visage", "Le Signe indien", "Les loups écarlates" et "Menaces en Camargue".»
Aujourd'hui c'est la journée «Nostalgie». Le Vieux vous propose de relire les aventures de «La Patrouille des Castors». C'est une page importante de l'Histoire du 9ème qui se présente. Point de scénario à répétition à l'époque victorienne...Point d'avatars de Sherlock Holmes ou de copycats du Docteur Jekyll un peu facile. Aujourd'hui c'est de" l'adolescent des années 50" avec son chapelet de bons sentiments et de bon sens qui vient nous distraire. Dans les années soixante, MiTacq et son compère Charlier nous content les aventures de garçons débrouillards qui résolvent des énigmes policières. Ces personnages sont cinq et se présentent sous leurs noms de scouts ; Poulain, Faucon, Chat, Tapir et Mouche Laborieuse. Les profils psychologiques sont précis et complémentaires. C'est distrayant, charmant et c'est une bonne bouffée de notalgie pour les plus anciens et une jolie découverte pour les plus jeunes. C'est certes un peu naîf et suranné mais cela ne fait pas de mal. Cela permet aussi de redécouvrir le style de MiTacq qui a été un grand inspirateur de toute une génération de dessinateurs. C'est sorti et c'est joliment agréable dans ce chaud été 2012.
MiTacq est né en 1927 en Belgique. Il commence à dessiner très jeune. Il passe fugitivement par Saint Luc. Dès 1954 il dessine des pages de 'L'Oncle Tom » sous le pseudo de Balou. Il crée 'La Patrouille des Castors avec Charlier. Ce sera sa série la plus aboutie et celle qui aura le plus de succès. On comptera une trentaine d''albums entre 1954 et 1993. Une quarantaine d'années de carrière pour cette série. Une rareté mais pas une exception. Il crée également Jacques Le Gall et Stany Derval qui sera également un succès de librairie. Il est un ami de René Follet qui collabore avec lui. Leurs styles très réalistes s'accordent bien.
Jean Michel Charlier est né en 1924 à Liège. Avec lui on touche à un des scénaristes les plus prolixes de la BD franco-belge et un des plus talentueux. Il a collaboré avec les plus Grands de son époque. Les séries prestigieuses s'enchaînent et des plus belles : Blueberry, Barbe Rouge, Les chevaliers du ciel, Buck Dany, La Patrouille des Castors...Les dessinateurs à ses côtés sont des références ; Uderzo, Jijé, MiTacq, Forton....Son imagination aura émerveillée des générations de lecteurs. Il nous quitte en 1989.
Le loooong synopsis de Soleil :
«Londres, 1890. L’inspecteur Tobias Gregson est une des valeurs montantes du Yard. Mais sa carrière serait accélérée s’il n’était pas considéré comme un humaniste trop sensible et avant-gardiste, et surtout s’il n’avait pas pour fonction principale d’être le défouloir quotidien de son supérieur Lestrade. Alors lorsqu’un transfert de prisonniers ne se passe pas comme prévu, Gregson se retrouve au placard. Un blâme qui va vite se transformer en opportunité afin de démontrer sa vraie valeur aux yeux du patron des patrons, le commissionner Fix. À la tête d’une équipe atypique réunissant un gamin des rues, ancien informateur de Sherlock Holmes, un médecin psychiatre aux méthodes atypiques ainsi que son étrange assistante, Gregson va faire alliance avec le diable : coopérer avec la pègre londonienne pour traquer deux fous extrêmement dangereux qui ont profité du fiasco de l’opération de transfert pour se volatiliser. Deux aliénés mentaux qui vont apprendre aux citoyens de Londres la signification du mot terreur.»
Et voilà !!!! Un bon bouquin sort et le Vieux était en vacances. On ne l'attend plus !!! Nous voici rendus à l' époque victorienne qui est une période historique très mise en valeur dans le milieu de l'édition. Il faut dire que c'est propice aux belles histoires romantiques ou policières. La sociologie de cette époque est idéale. Les contrastes entre les classes de la société étaient propices aux méandres de l'âme humaine . Le début de l'ère industrielle et l'essor des villes créent des rassemblements humains hétérogènes qui favorisent le crime...Les pires crimes. Dobbs qui n'est pas à son coup d'essai nous a concocté un petit bijou de scénario qui nous ravit...Tout y est. Perger est à l''unisson. Traits brillants, mises en page efficaces. Belles couleurs. Une belle BD qui se lira «al dente» sur la plage ou ailleurs. C'est sorti.
Stéphane Perger est né en 1975. Il vient du Nord. Il est à la base graphiste. Il collabore avec la belle Maison «6 pieds sous terre». Il enchaîne avec Emmanuel Proust Edition puis Marvel Comics. Le voilà chez Soleil.
Olivier Dobremel alias Dobbs est formateur, scénariste et conférencier. Il est montpelliérain. Il collabore maintenant depuis plusieurs années avec Soleil sur des scénarios portant sur des livres tels que : Serial killers, Ed Gein, Mr Hyde contre Frankenstein, Allan Quatermain ou encore Alamo. Il a sorti 11 albums depuis 2009. Il est prolixe mais c'est de la prolixité talentueuse.
Le synopsis de Dargaud :
«Amadeo a pour devoir quotidien de lire à un vieil homme son horoscope. Il est loin d'imaginer que cet aveugle, canne à la main, a été montreur d'ours aux États-Unis, puis assistant d'un chef mafieux ! Une histoire d'amour, de vengeance, de lâcheté...»
Et voici le nouveau livre de Zidrou..C'est un récit d'amour, de vengeance et de lâcheté. D'aucuns diront une histoire d'homme. Que nenni !!!!! Le Vieux Fumetti n'est pas de cet acabi. Enfin il ne croit pas !!! Ce scénariste talentueux et aux multiples facettes nous sert une histoire brillante et intéressante. Les dialogues sont crus. C'est sans concession, vrai et prenant. Les dessins sont beaux. Le trait est puissant. Les couleurs franches attirent le regard. Un bel album...
Benoît Drousie est né en 1962 à Bruxelles. In commence comme instit. Il se lance dans l'écriture. En 1991 il s'ouvre à la BD avec Ducobu...s connu pour ce personnage. Il scénarise pour le Lombard, Casterman et Dupuis. En 2010 sort le très beau « Lydie » qu'il concocte avec Jordi Lefebre. Il vit en Espagne.
Oriol Hernandez a déjà collaboré avec Zidrou pour «Maman Noël » dans « Joyeuses nouvelles pour petits adultes et grand Enfants » un album collectif. Il vous vient de l'école Joso dans laquelle il a étudié de 1996 à 2003.
Le synopsis de Casterman :
«Après avoir connu la dictature et la guerre civile, le Nacencio, État d’Amérique latine, s’engage sur la voie de la modernisation. Afin de transformer la jungle du sud du pays en terres arables, les autorités font appel à la société japonaise de bâtiment Seshimo. Lorsque Yûji Seshimo, son jeune et brillant président, se rend sur place, il est kidnappé par des mercenaires qui demandent l’arrêt immédiat des travaux…Manoeuvre du lobby du blé américain afin de contrer un concurrent potentiel ? Baroud d’honneur des derniers partisans de la dictature ? Opération commando des forces révolutionnaires ? Complot des membres du conseil d’administration de Seshimo hostiles au trop jeune patron ? C’est à Ken’ichi, le frère de Yûj, qu’il revient de démêler l’écheveau. Accompagné de Gloria, la secrétaire de son frère, cet ancien du Vietnam, aujourd’hui détective privé aux Etats Unis, s’enfonce dans la jungle du Nacencio où l’attendent trahisons, courses-poursuites, guet-apens et autres réjouissances ! »
Il avait été annoncé il y a un an...Casterman le publie maintenant. Voici Enemigo de Jiro Taniguchi.
C'est un vrai grand thriller noir. Ce grand créateur japonais nous livre une œuvre haletante et réjouissante. C'est un vrai régal. Le dessin est connu...Même les non-initiés reconnaissent un Taniguchi. C'est le grand leader du manga mais aussi du 9ème Art dans son ensemble. Rappelons nous que ses livres sont adaptés au théâtre. Il est certain qu'il sera étudié dans nos facultés dans le futur....Si ce n'est déjà le cas. On se résume ; une intrigue prenante, un dessin précis et efficace, des personnages bien définis et attachants. Que les fans ne goûtent pas leur plaisir. C'est un délice.
Jiro Taniguchi est né le 12 août 1947 au Japon. Il débute dans la bande dessinée en 1970.. Il publie de nombreux ouvrages associés notamment à Natsuo Sekikawa. À partir de 1991, Jirô Taniguchi signe seul de nombreux albums, dont L'Homme qui marche, Le Journal de mon père, Quartier Lointain ou encore Terre de rêve, publiés par Casterman. Le premier volume de Quartier Lointain a remporté, lors du Festival d’Angoulême 2003.
Le synopsis de Dargaud :
« L'Invention du vide, c'est ce défi vain et pourtant magnifique lancé au vide par ces hommes qui, de tout temps, ont rêvé de gravir les plus hautes montagnes. Il faut dire que la montagne a ce don de rendre belles les tentatives des hommes à vouloir aller toujours plus haut. Parfois, elle ose se refuser à leur vanité, se faisant douleur et souffrance. Les Alpes ont ainsi été le théâtre régulier des assauts de ces hommes, au point d'être à l'origine du mot « alpinisme » ! Durant les années 1880, ces conquêtes furent l'objet d'une formidable compétition symbolisée par les aiguilles de Chamonix. S'inspirant des écrits d'Albert Frederick Mummery (1855-1895), Nicolas Debon raconte avec brio ces exploits inutiles et beaux à la fois. À la manière du Tour des géants, qui mettait en scène les cyclistes au début du siècle dernier, il raconte, de façon documentée et profondément humaine, cette épopée. À la fois grave et savoureux, cet ouvrage – qui reste d'abord une fiction – est aussi un sublime hommage à la montagne.»
Quand on ouvre ce livre on est d'abord frappé par les couleurs. Le bleu et l'ocre. Le Vieux
en est resté interdit. Il est vrai que c'est très en rapport avec la montagne. Il s'agit de cela.
La Montagne.. et ces pionniers qui osèrent la défier. A la fin du début du XX ème siècle, les hommes l'exploraient encore. Elle était bien évidemment dangereuse et les moyens techniques ne facilitaient pas l'entreprise. D'authentiques héros voulaient d'approprier des espaces vierges et voulaient dépasser leur limites tout en conciliant l'esprit sportif ;s Nous suivons dans cet album quelques aventuriers de l'époque. Nicolas Debon n'en est pas à son coup d'essai. Dans son album précédent il narrait les exploits des coureurs du Tour de France. Le voici avec les découvreurs de l'Alpinisme. C'est frais, passionnant et artistiquement très intéressant. Le talent d'illustrateur de Nicolas Debon est bien réel.Le livre est sorti.
Nicolas Debon est né en Lorraine en 1968. Il fait les Beaux Arts à Nancy. Il part une dizaine d'années au Canada. Il devient illustrateur. Il reçoit en 2007 le Boston Globe-Horn
Award un prix américain pour son travail sur la littérature «Jeunesse ». Il vit maintenant en Ile de France. En 2009, il publie «Le Tour des Géants» consacré aux pionniers du Tour de France.
Tous les fans aiment avoir des dédicaces de leurs dessinateurs préférés. Oncle Fumetti publie les siennes....Aujourd'hui Boulet.