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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 16:34

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Quand on s'appelle Fumetti, il est des noms et des concepts que l'on ne peut ignorer. Dylan Dog est de ceux-là. Qui parle de fumetti parle de ce personnage. C'est le héro italien de BD par excellence. Mais qui est Dylan Dog ? C'est un détective privé ex-policier et ex-alcoolique. D'aucuns diraient que c'est un euphémisme mais nous ne les écouterons pas. Basta !!! Un détective donc...Mais ses enquêtes sont bien particulières, elles portent sur l'ésotérisme, le surnaturel et l'horreur.

Il est né en 1986 de l'imagination de Tiziano Sclavi. Il est publié par la Maison d'édition milanaise Sergio Bonelli editore. Il a pris forme au départ sous le trait de Angelo Stano. D'autres prirent la suite. Ce dessinateur lui donna la physionomie de Rupert Everett pour ceux ou celles qui connaissent. Cet acteur a d'ailleurs joué ce personnage dans un film qui lui est consacré, tourné en 1994 sous la direction de Michele Soavi. Ce qui nous faut savoir à nous Français c'est que c'est une star en Italie. Il sort un album tous les mois et le tirage a pu monter à 1 million d'exemplaires pour certains livres. C'est tout simplement fabuleux. A titre de comparaison, un album de XIII tire à 500 000 exemplaires ou un Kid Paddle à 300 000, donc il nous faut réaliser que DD a plus de succès que nos propres héros, en Italie tout du moins. Il enquête donc dans le paranormal. Il a un second, un domestique qui ressemble à Groucho Marx. Il existe également des méchants que l'on puise dans le bestiaire habituel de l'horreur, des monstres classiques, zombies, loup-garous etc...Il n'est pas ou quasiment pas publié en France. Les éditions Lug, Hors Collection s'y sont « collés » sans grand succès. Glénat a fait quelques tentatives également. Il est à se demander pourquoi. Perché. Non lo so !!!

 

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 05:11

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On ne mesurera jamais tout à fait la contribution de l'Allemagne au 9ème art. En effet, le profane ne réalise pas tout à fait que deux des Grands Anciens de cet Art sont allemands d'origine. Il en va ainsi de Wilhelm Busch, créateur de « Max und Moritz » mais aussi de Rudolph Dirks son quasi- contemporain. C'est à ce dernier que nous allons nous intéresser. Pour le premier, le Vieux Fumetti vous renvoie à sa chronique daté du 1er avril 2011. Donc...Rudolph Dirks. Il est né à Heide en Allemagne en 1877. Il migre pour les Etats Unis en 1884 avec sa famille. Son père sculpteur a choisi Chicago pour s'installer. Assez rapidement le jeune Rudolph se découvre un talent pour le dessin et s'installe à New York avec son frère Gus. Il décide d'adapter les personnages lus dans son enfance et qui sont l'objet d'un véritable culte dans son pays d'origine, « Max und Moritz ». Ils les rebaptisent « Katzenjammer Kids » et les proposent non sans les avoir quelque peu adaptés au lectorat américain. Les comics-strips seront publiés dans le New York Journal de William Hearst dès 1897. Par la suite Dirks se brouille avec Hearst et va proposer ses héros à Joseph Pulitzer qui a un journal concurrent. Il s'en suivit un procès mémorable entre les deux magnats de la presse new-yorkaise. Deux séries parallèles paraîtront. Une rareté dans le monde de l'édition. Les « Katzenjammer kids » content les aventures de deux garçons qui évoluent dans un pays tropical inconnu et qui poursuivent de leurs turpitudes d'autres personnages que sont le Capitaine, l'Astronome ou leur cousin Oscar. Ils sont sous la garde de leur tante qui dans la version initiale est leur mère. Ils auront aussi pour nom Hans et Fritz selon la version anglo-saxonne. Dans la version « Pulitzer » la série  «Katzenjammer Kids » se transforme en « The Captain and the Kids ». On les connaît en France sous le nom de Pim Pam Poum. Ils sont appelés initialement « Les garnements » Dès 1938, ils sont publiés sous le nom de Pim Pam Poum dans le journal de Mickey. Ils connaîtront un énorme succès...Le dessinateur américain Harold Knerr dessina la série de 1912 à 1949...Pour information, Katzenjammer signifie «Chats qui pleurent » et désigne de manière argotique « la gueule de bois ». Ils étaient encore publiés en 2010 soit une longévité de 113 années. L'éditeur Michel Lafon les a réédité en octobre en ressortant certaines des meilleures planches

 

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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 08:37

Le synopsis de Futuropolis :

 

« Près de Collioure, tout appartient aux de Brignac : « les vignes, les maisons, les gens, enfin leur travail ». Mattéo et son ami Paulin « en savaient quelque chose, ils y bossaient, et dur encore ! Le pressoir n’était pas que dans les chaix ». Quant à Juliette, l’amour de Mattéo, recueillie par les de Brignac à l’âge de trois ans, elle est considérée par « eux » comme un membre de la famille. Mattéo, qui « n’avait pas envie d’être charitable » pensait qu’elle « faisait juste partie des meubles ». En août 1914, quand éclate la guerre, cette « saleté de chien d’aveugle qui nous tirait dans la merde et bouffait nos gosses », le destin de Mattéo bascule. Fils d’un anarchiste espagnol, disparu à jamais en mer, Mattéo, parce qu’il est étranger, échappe à la mobilisation générale.... »

 

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Mattéo, Gibrat. Deux noms. Une œuvre et son créateur. Une forme de chef d'oeuvre. Cette intégrale qui est sorti hier chez Futuropolis reprend et solidarise les deux premiers tomes de cette saga qui commence en 1914 au démarrage de la Grande Guerre et nous entraîne jusqu'en 1939.

Le Vieux pense que jamais une Bande Dessinée n'aura été aussi aboutie. Jean Pierre Gibrat maîtrise le dessin d'une manière extrêmement pointue artistiquement. Les portraits, les paysages, les villes...Tout est d'une élégance incroyable. Cela tient de la peinture beaucoup plus que du dessin. On ne va pas vous faire l'article dans cette chronique. On connaît tous Gibrat. C'est un Maître. Pourtant maîtriser l'écriture et le dessin à ce point tient du prodige. Qu'est ce qui prédomine chez lui ; le dessin ou l'écriture. Fumetti ne saurait le dire. Il y a dans son travail le génie narratif qui tient en haleine le lecteur. Il y a aussi et on l'oublie souvent un travail d'historien fabuleux...Il ne s'agit pas que de noircir du papier en narrant une histoire et de la retranscrire par le dessin. Il faut également coller à la réalité historique. Il faut faire du repérage de lieux, retrouver le style des tenues de l'époque ou valider les faits et les coutumes d'une autre période. En prenant conscience de tout cela, on réalise mieux l'immensité de ce travail ou même de ce génie...Consolider autour d'un même projet une telle somme de travail, de techniques, de sens artistique et de rigueur tient du miracle. Gibrat est un génie. Ne loupez pas cette œuvre, découvrez cette intégrale. Au delà du plaisir de la lecture et de l'oeil, c'est à la découverte ou à la redécouverte d'une œuvre majeure du 9ème Art que vous convie Futuropolis, Jean Pierre Gibrat et bien plus modestement Oncle Fumetti. A ne pas rater. C'est un 120 pages agrémenté d'inédits ; une vingtaine de pages. C'est une édition limitée.

 

Jean Pierre Gibrat est né en avril 54 à Paris. Il vit en Normandie. Il collabore avec des auteurs et des créateurs chevronnés tels que Jackie Berroyer, Guy Vidal ou Daniel Pecqueur. Ses illustrations sont très prisées. Il travaille ainsi pour Elle, Le Nouvel Observateur, L'Evènement du Jeudi, le Figaro Magazine ou Sciences et Avenir. Il collabore aussi avec Okapi et je bouquine. Il est à la fois, scénariste et dessinateur. Hormis le cycle Mattéo, le Sursis est une autre de ses œuvres majeures. Il reçoit en 2010 le Grand Prix du Festival de BD de la ville de Blois.

 

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 18:06

 

Le synopsis selon Chris Hedges  :

 

« Des pays industrialisés, les États-Unis affichent : — le plus fort taux de pauvreté (générale et infantile) ; — la plus forte disparité salariale ; — la plus mauvaise note des Nations Unies concernant l’inégalité entre hommes et femmes ; — le plus fort taux de mortalité infantile… Et la liste est longue encore ! « Voici deux ans, Joe Sacco et moi avons parcouru les territoires américains dévastés par la surexploitation : des régions sacrifiées sur l’autel du profit et du progrès technologique. Au travers de textes et de dessins, nous avons voulu décrire la vie de ces habitants écrasés par les lois d’un marché débridé ; dépeindre ces zones où êtres humains et milieu naturel sont laissés à l’abandon après avoir été exploités pour en tirer un maximum de bénéfices ; rendre compte de l’impact du capitalisme sauvage sur les familles, les travailleurs, les communes et les écosystèmes.»

 

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C'est une œuvre majeure que nous livre les deux auteurs. Les deux hommes se sont déplacés dans les Etats Unis. Pas celui de Hollywood ou de Wall Street. Pas dans celui des belles rues de Big Apple...mais dans les quartiers et les zones où le profil et le grand capitalisme n'ont pas été ou n'ont plus été depuis des années. A la veille des élections américaines et à une époque où les anciens pays de la révolution industrielle peinent à se réformer et à trouver leurs voies entre un « New Deal » et une New Way of Life ». Joe et Chris dressent un constat implacable sur la misère des hommes et sur la décadence de la civilisation US à bout de souffle. C'est une BD témoignage que nous feuilletons avec attention et effroi. C'est mené avec un vrai souci journalistique, comment en pourrait il en être autrement ? Cela sonne comme un compte rendu de guerre. On y découvre le quotidien d'hommes ordinaires qui s'organisent dans la précarité et la misère. C'est prenant et réaliste. A mettre entre toutes les mains. La BD est un formidable vecteur d'informations. Après ce livre vous en serez plus que persuadés. Après La Bosnie et Gaza, Sacco s'affirme dans ce style si particulier d'auteur de bande dessinée d'investigations. Chris Hedges prête à la réalisation de ce livre tout le savoir faire d'un professionnel récompensé par un « Pulitzer ». A lire. Le livre est sorti.

 

 

Chris Hedgesde son vrai nom Christopher Lynn Hedges est un journaliste américain né en 1956. Il a remporté le Prix Pulitzer en 2002 pour son travail sur le terrorisme global. Il reçoit également en 2002 une récompense d'Amnesty International pour son travail de journaliste. Il est correspondant de guerre spécialisé dans les sociétés et dans les politiques du Moyen Orient et d'Amérique. Il est journaliste au New York Times.

 

Joe Saccoest né en 1960 sur l'île de Malte. Il émigre en Australie puis au Etats Unis à 12 ans. Il est auteur de bande dessinée. En 1981 il obtient une maîtrise d'Art dans l'Orégon. En 1992 il passe plusieurs mois en Palestine et en Israel et publie en France deux albums : « Palestine : Une nation occupée » ( en 1993) et « Palestine : Dans la bande de Gaza », regroupés ultérieurement. Ce sera sa première œuvre majeure. D'autres suivront...

 

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 06:10

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Le Vieux Fumetti continue à dresser un état des lieux de la Bande Dessinée au gré de ses souvenirs et s'attarde sur quelques vieilles gloires maintenant disparues. Il en va ainsi des 4 As. Ces adolescents auront été les héros d'une quarantaine d'aventures entre les années 1957 et 2007 d'une série phare de Casterman. Cela fait quand même un demi-siècle de bons et loyaux services. L'originalité de cette série tient au fait qu'au départ il s'agit de romans pour enfants écrits par Georges Chaulet, célèbre également pour avoir créer le personnage de Fantomette, illustrés par François Craenhals et publiés par Casterman dans la collection « Relais «  et ce, dès 1957. Il en sortira six livres. Par la suite en 1964, il est décidé de les publier en bande dessinée. Le succès sera immédiat. Les albums recevant un accueil très supérieur à ceux des romans, il en sera ainsi jusqu'en 2004 à la disparition de Monsieur Craenhals. Les deux auteurs assureront les aventures de leurs personnages tout au long de 43 albums. Il paraîtra un ultime en 2007, reprise de Sergio Salma et Alain Maury qui ne connaîtra pas un grand succès. Ces livres content les enquêtes de quatre ou plutôt de cinq héros si l'on ajoute le chien Oscar, qui vivent, à 300 à l'heure, au gré de leurs aventures, de multiples rebondissements. On compte ainsi : Lastic, le leader et jeune garçon fan de mécanique et grand sportif, la charmante Dina, jolie rousse, aimant la mode qui est l'archétype assez négatif pour ne pas dire misogyne de la jeune fille apeurée et un peu sotte, le Doc jeune garçon au profil de premier de la classe qui sait tout sur tout et s'exprime ponctuellement en latin et enfin Bouffi que le seul surnom suffit à présenter. Ces personnages d'une autre époque qui ne survivront pas au décès de François Craenhals ont été un vrai grand succès de librairie. Ils sont maintenant passés à la postérité. Il est vrai que les mangas et des personnages plus actuels les ont irrémédiablement démodés. Il ne reste plus guère que les nostalgiques pour perpétuer le souvenir de ces jeunes héros.

 

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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 06:36

le synopsis de Casterman :

 

« Dans un univers en partie animalier dont l’histoire semble avoir suivi un cours très semblable au nôtre, le soldat Otto Listig perd ses deux mains lors des combats qui sévissent dans les tranchées de la guerre de 14-18. Une dizaine d’années plus tard, à Retropolis, Otto s’est reconverti en entrepreneur de spectacles nocturnes et canailles, avec la complicité d’une sorte de cyclope féminin, Oedipa, qui l’aide à surmonter son handicap. Mais Otto ne se contente pas de frayer avec les milieux interlopes : secrètement, il n’hésite pas à vendre certaines de ses filles à un politicien très inquiétant, dont les ambitions sont apparemment sans limites. C’est dans ce contexte qu’il fait la connaissance de Polly, une héritière délurée au tempérament rebelle : elle vient d’échapper à la surveillance presque militaire du chaperon qui la tient sous sa coupe depuis dix ans…»

 

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Etrange univers que celui-ci se dit Le Vieux Fumetti. C'est dans un monde à la Tim Burton que nous entraîne Miss To. Ce livre est dérangeant. Il sort des normes et c'est bien. La créatrice nous propose une sorte de conte philosophique. Il s'agit des aventures d'un soldat démobilisé après avoir été blessé gravement durant la Grand Guerre. Il rencontre une jeune ado, Polly, en rébellion, brillante, insolente autant qu' anarchique. La rencontre s'avérera détonante. La plongée dans ce monde partiellement animalier ajoute à l'intérêt à cette œuvre. Cette création, la première de cette scénariste dessinatrice, a bien sa place dans la collection KSTR. Fumetti trouve une réelle ambition au travail de cette jeune femme talentueuse dont on se demande ce qui est le plus remarquable ; le trait ou la plume. Le dessin est original et l'utilisation des couleurs est habile. On sort un peu ébouriffé de cette lecture. C'est complexe et il faut mieux le relire pour en tirer le maximum de la substance proposée...Comme un bon film que l'on redécouvre en détaillant le jeu des acteurs ou pour redécouvrir le montage. En résumé une œuvre intéressante qui réveille le monde parfois un peu ronronnant de la BD. C'est très bien ainsi. C'est un 120 pages en format 19x28. Il sort le 14 novembre.

 

Anne-Laure To nous vient du monde de l'animation. Elle a fait l'école parisienne des Gobelins l'école de l'Image. C'est une spécialiste de la 3D. Elle est parisienne. Rétropolis est sa première bande dessinée.

 

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 09:59

Le synopsis de Le Lombard :

 

«La sentence des Walkyries est tombée : de retour sur terre, Kriss ne restera en vie que si elle réalise une action digne de l'élever au rang de reine. Et ce n'est pas tout, si elle a le malheur de faire le moindre mal à n'importe quel être vivant, ne fût-ce qu'un simple poisson, la flèche qui se trouve toujours fichée dans sa poitrine s'y enfoncera un peu plus. C'est aidée d'une alliée providentielle, Hildebrün, que Kriss va tenter de conquérir un nouveau royaume.»

 

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Pour écrire sa chronique sur Kriss de Valnor, le Vieux s'est permis le plaisir de relire les deux premiers tomes. C'est pas du luxe...Non pas que l'intrigue soit complexe mais remettre tout dans son contexte est parfois nécessaire. L'opus III des aventures de Kriss de Valnor sort demain. Cette série vaut mieux que ce rattachement aux « les Mondes de Thorgal »...Alors certes il y a du merchandising derrière tout cela. On créée un besoin et on le développe. Mais cette épopée a une vraie âme. Le personnage est plus que connu des fans mais les deux auteurs ont su prendre leurs marques avec tact et intelligence. On se prend à attendre la suite. Il y a une cohérence entre les univers de Thorgal et celui-ci. On sait que Rosinsky tenait à une identité visuelle entre les mondes et Giulio de Vita tout en montrant son savoir faire a su créer cette synergie. Yves Sente veille également dans son rôle de scénariste à l'intégrité de l'ensemble. Cela ne bride pas le personnage même si....On en veut plus. Nous attendons avec impatience que cette série est sa propre autonomie et se démarque encore un peu plus. Cet album est encore une transition. On présent que la bride va être lâchée par la suite. Ce n'est pas pour cette fois mais l'ensemble est plaisant et tient la route. Ne boudez pas votre plaisir. Allez-y sans peur, ni réticence.

 

Yves Sente n'est plus à présenter. Il est diplômé de l'American High School de Chicago.Il est licencié en Affaires publiques et Internationales. Le droit menant à tout, il se tourne vers la Bande Dessinée et l'écriture. En 1991 il devient rédacteur en chef des différents magazines de l'éditeur le Lombard. Il rénove cette maison tout en ne renonçant pas à ses scénarios....Même en travaillant anonymement pour Dargaud sur un scénario de Blake et Mortimer « La machination Voronov »....

 

Giulio de Vita est italien et est né en 1970. Il travaille pour Marvel Italie. Il travaille dans la publicité et le clip video ce qui enrichit son parcours. Il rejoint la BD franco-belge et collabore avec Corteggiani et Giroud. On le retrouve en 2006 en Italie chez Disney. Le voici chez Le Lombard au chevet de Kriss de Valnor. 

 

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 07:39

Reno Lemaire le dessinateur de Dreamland publié par Pika Edition a été interviewé en juillet par Oncle Fumetti... 

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 06:27

Le synopsis de Les Humanoïdes Associés :

 

« Deux amis partent, le temps d’un week-end, dans un coin de montagne chargé de souvenirs : ceux du troisième ami, celui qui n’est plus, qui a disparu, happé par cette montagne que tous trois connaissaient si bien. De conversations en confidences, les deux copains racontent leur ami absent, leur amitié éprouvée et toutes ces choses qu’on ne dit pas, mais qui flottent dans le silence… »

 

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C'est un petit bijou que vous propose Le Vieux Fumetti aujourd'hui, « Week end avec préméditation ». Ce huis clos est superbe à lire. C'est le récit intimiste des échanges de deux trentenaires qui reviennent avec réticence mais envies et peurs sur les lieux où ils sont allés avec un ami maintenant disparu. Des récits sur les trentenaires nous en avons eu déjà beaucoup. C'est toujours plus ou moins réussi, celui-ci est travaillé, original mais pas pathos. Les situations sont bien étudiées, le dialogue est ciselé et c'est très bien rendu. Cet album date du début des années 2000 mais les Humanos nous le proposent de nouveau et c'est une bonne idée. Le dessin de Tirabosco est à la fois simple en noir et blanc mais il laisse transparaître toute la sensibilité du récit et de la trame. C'est touchant, joli et agréable à lire. Découvrez cet album. C'est un joli moment de lecture et de découverte. Vous le trouverez d'occasion en cherchant bien ou attendez le 31 octobre pour le découvrir. C'est un 112 pages en 19 x 26 dans sa nouvelle présentation. Allez-y sans crainte. C'est très bon.

 

Pierre Wazem  est né en 1970 en Suisse. En 1988, il entre aux Arts Décoratifs de Genève. Il hésite entre illustration et BD. Il participe au journal « Sauve qui peut » avec Zep. Il collabore avec des journaux suisses. Par la suite les collaborations se multiplient comme en 2005 année durant laquelle il prend la suite de Hugo Pratt pour dessiner « Scorpions du désert ». Il est au scénario sur ce livre.

 

Tom Tirabosco (à droite) est né à Rome en 1966.Il est dessinateur.  Il vient s'installer à Genève. Il a une attirance naturelle pour les grands peintres. Ses influences vont vers Bruegel, Le Titien et Véronèse mais aussi Dave McKean ou Dupuy et Berberian. Il a fait l'académie des Beaux Arts de Venise.


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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 08:22

Le synopsis de Emmanuel Proust Ed. :

 

«L’irréprochable Lord Montbarry, à la surprise de tous, rompt ses fiançailles avec la respectable Agnès Lockwood pour épouser en Allemagne une sulfureuse aventurière. Scandale ! Pour échapper au déshonneur, il fuit à Venise où il loue un somptueux palais. Loin de Londres, l’aristocrate anglais meurt dans des circonstances mystérieuses… laissant à sa jeune épouse une fortune colossale ! Il n’en faut pas plus pour éveiller les soupçons du romancier Wilkie Collins, grand amateur de crimes insolubles, qui va se rendre à Venise pour y mener sa propre enquête…»

 

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Première chez Fumetti..Un article sur une parution de Emmanuel Proust Editions. Il faut dire que Le Vieux sort peu et que les bandes dessinées ne vont pas toujours jusqu'à lui. Il fait donc des pieds et des mains pour s'informer des sorties. Ce livre est excellent. Fumetti a pu voir !!! Le dessin de Vincent Wagner est très riche Le travail sur les visages sont remarquables On parle encore trop peu de ce dessinateur. Allez voir son site. On le découvre mieux et son travail est de qualité. Le trait est élégant. Le choix des couleurs est intéressant. L'emploi du noir et des ombrages accentuent la noirceur de l'histoire et rend l'atmosphère plus mystérieuse. On retrouve là un peu son travail sur les ombres chinoises, trouve le Vieux. C'est très un bon parti pris artistique. Que dire de l'histoire. Elle est très bonne. C'est une histoire policière. Une enquête dont les rouages se révèlent passionnants. Le personnage de Wilkie Collins est digne des enquêteurs romanesques similaires. On veut parler d'un Poirot ou d'un Holmes. Le Vieux Fumetti s'est régalé. Roger Seiter est habile et on se délecte de cette aventure. Cette équipe de strasbourgeois fait du bon travail une nouvelle fois. Un bon livre encore de cette maison d'édition qui monte en puissance et en qualité. Cela sort le 15 novembre.

 

Roger Seiter est strasbourgeois. Il est historien de formation. Il se met à l'écriture dès 1989. Il collabore avec Glénat ou avec Delcourt. On retient notamment la série HMS travaillée avec Johannes Roussel chez Casterman.

 

Vincent Wagner est strasbourgeois. Il est né en 1971. Il est diplômé de l''école supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg. Il est dessinateur, illustrateur pour les plus jeunes. Il a déjà à son actif de nombreuses collaborations.

 

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