26 octobre 2012
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Le synopsis de Dargaud :
«Deuxième tome de l'uchronie WW 2.2, Opération Felix est une intrigue politique qui
se déroule sur fond de bataille militaire ; Robledo et Toledano y dévoilent les dessous de la succession d'Hitler...
WW 2.2, résumé du 2e épisode. Gibraltar, tenu par les Anglais, est la clé de la Méditerranée. Les Allemands, qui ont convaincu les Espagnols d'entrer en guerre avec eux, mettent sur
pied un plan d'attaque commun : l'Opération Felix. Une manoeuvre tactique audacieuse qui prouvera le génie militaire allemand. Julius Kleeber, jeune et énigmatique capitaine allemand, reçoit
l'ordre d'enquêter sur d'éventuelles trahisons. Ses découvertes vont mettre au jour la terrible lutte de pouvoir à laquelle se livrent les dignitaires nazis pour prendre la tête du
régime..»

Le deuxième tome de WW 2.2 est déjà dans les bacs. Cette
bonne idée d'histoire est une réussite. Le premier tome sorti en août dernier a reçu un bon accueil. Il est vrai que revivre la deuxième guerre mondiale sur la base d'un scénario renouvelé et
transformé est une bonne idée. Elle permet toutes les audaces. Le scénariste reste David Chauvel. Il est appuyé par José Robledo. Cela permet de la cohérence dans le projet et entre les albums.
Le dessinateur change. Cette fois-ci un espagnol s'y colle. Le dessin a pour base technique la ligne claire. C'est une belle réalisation. Les dessins sont esthétiquement beaux. Les espagnols sont
présents dans le monde du 9ème Art et c'est bien. Ils l' ont toujours été et de longue date : Arnal, Ribera, Munuera... Ce livre est passionnant à lire. L'histoire est intéressante et
palpitante. On n'est pas forcément obligé d'aimer les histoires de guerre. C'est avant tout un livre d'espionnage, un thriller...C'est bien mené et au risque de se répéter esthétiquement le livre
est une vraie réussite. A lire et à découvrir. C'est sorti.
David Chauvel est né le 18 décembre 1969. Il est le scénariste de cette
série. Il lit V pour Vendetta et se découvre une vocation pour l'écriture. Bien lui en prend. Il fait de jolies rencontres utiles notamment Lucien Rollin, Erwan Fagès ou Jérôme Lereculey. Il
travaille avec quelques belles maisons : Delcourt, Glénat.
José Robledo est madrilène en 1979. il commence des études de
philosophie. Il suit des cours de cinéma. Par la suite il obtient un diplôme (une licence) de Beaux Arts à l'Université Complutense de Madrid.
Martial Toledano est né à Talavera de la Reina en 1980.
Il est licencié des Beaux-arts de l'université Complutense de Madrid, où il fait la
connaissance de José Robledo en 2001. Après un parcours en
Espagne, en 2007, ils commencent la réalisation de leur première série franco-belge, la
trilogie Ken Games pour les éditions Dargaud.
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25 octobre 2012
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Le synopsis de Casterman :
«À Rome, César vient d’apprendre qu’en Egypte,
on a enlevé Césarion, le fils né de son union avec la reine Cléopâtre. Très inquiet, il délègue Alix à Alexandrie pour enquêter sur cette disparition. Mais il semble que d’autres oreilles aient
eu vent de ce projet. À Ostie en effet, d’où ils projettent de s’embarquer pour l’autre rive de la Méditerranée, Alix et Enak sont espionnés et suivis par des inconnus qui, pour toute indice de
leur présence, abandonnent derrière eux une mystérieuse pierre gravée de facture égyptienne. Plus tard, en mer, les deux amis sont à nouveau victimes de ceux qui les traquent : on tente ni
plus ni moins de les assassiner ! Après avoir trompé leurs poursuivants, et finalement réussi à débarquer en Egypte, Alix et Enak optent pour la confrontation ouverte et demandent audience à
Cléopâtre en personne, pressentant qu’elle n’est peut-être pas étrangère à tous les événements qu’ils viennent de traverser…»

Et voici le tome 31 des aventures d'Alix. Bien entendu ce Maître de la ligne claire qu'était Jacques Martin n'est plus
ni à la plume, ni à la mine de plomb et pourtant notre jeune héros de 64 ans revit et partage de nouveau avec Enak des aventures rocambolesques autant qu'antiques. Une nouvelle fois il est envoyé
en Egypte et de nouveau à la demande de son mentor Jules César. Cette fois-ci le fils de JC est enlevé. Comme toujours le jeune homme se joue des conjurations et autres stratagèmes. Graphiquement
le travail de Venanzi est excellent. On se croirait de retour à la grande époque de la Tiare d'Oribal ou de la Griffe Noire. Cela fonctionne bien. Le trait y est. Bien entendu les puristes n'y
trouveront pas leurs comptes mais le travail est de bonne facture. Au delà de ces terminologies toutes comptables, on notera la venue de François Corteggiani qui vient apporter son sens du
scénario. C'est bien mené et on prend plaisir à lire cet album. Personnellement Le Vieux Fumetti aimerait que l'on sorte ce personnage de son classicisme et qu'il soit confié à la jeune
génération pour le relooker et lui redonner un nouveau souffle...on ne peut pas tout avoir. Il sera dans les bacs le 14 novembre. Après la Toussaint. Les Chers Têtes blondes vont devoir attendre
la fin des vacances.
François Corteggiani est un scénariste plus que prolixe. Il est en activité depuis 1970. Il a
collaboré à ce qui se fit et ce qui se fait de mieux dans notre Cher Genre....Journal de Mickey, Pif Gadget. Il a repris la jeunesse de Blueberry. Un scénariste de talent dont la longévité est
gage de qualité.
Marco Venanzi est belge. Il évolue dans la BD depuis une quinzaine d'années. Il est un dessinateur
réaliste. Il collabore avec Glénat avec Juillard et Cothias. Il avait déjà signé pour le dessin et l'écriture l'album n° 29 «le testament de César ».
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24 octobre 2012
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Il était une fois...Un dessinateur qui se prit pour un éditeur et qui y parvint. Je veux dans ce blog évoquer le souvenir de Robert Bagage. Le Vieux Fumetti n'est pas un spécialiste de ce
personnage et du genre qu'il contribua à faire paraître mais il a été lecteur de ces petites BD petit format qui apparaissaient pour le plus grand nombre comme un art mineur et un sous produit,
un ersatz de BD. Ce n'était pourtant pas dénouer de qualités graphiques. Le scénario était à l'avenant et les thématiques se mêlaient : policier avec Nylon Carter dessiné par George Estève
de 1956 à 1964, western avec Red Hawk, humoristique avec Romero le Torero... Aventures, science fiction aussi avec le fameux Super boy.
A l'origine, Robert Bagage était scénariste et dessinateur. Il était né en 1916. Il travailla successivement pour les éditions Fleurus et pour la S.A.G.E. Il dessinait sous le pseudonyme de
Robba. On lui doit donc le lancement de la revue Super Boy en 1949. Cette revue fut un des premierspetits formats français sans doute la plus connue. Il dessina les trente premières couvertures
(nous en reprenons quelques unes pour illustrer cet article). A l'époque, il était entouré de dessinateurs italiens ou espagnols. Ces artistes étaient le plus souvent anonymes. Ces dessinateurs
reprenaient des produits venus d'Angleterre qu'ils développaient pour la maison d'édition. Pour revenir à celle-ci, il la créa en 1946. Elle s'appelait au départ «Editions du siècle » puis
Impéria en 1951. Il s'entoura par la suite de dessinateurs français qui eurent une renommée mieux établie que leurs prédécesseurs tels que Félix Molinari, Bon Roc (dessinateur de Brik) ou Georges
Estève déjà mentionné ou le regretté Raoul Auger qui collabora avec Tintin, Vaillant et Pilote. Super Boy parut de 1949 à 1986. Une belle longévité d'une quarantaine d' années. Pourtant ce style
d'éditions perdirent de la vitesse et de la notoriété. Il reste malgré tout difficile d'expliquer son déclin ainsi que celui de cette maison d'édition. Elle ferma en 1986. Ce sont sans doute le
fait des aléas de la création, des coûts économiques et une absence de renouvellement de la ligne éditoriale qui en furent la cause. Robert Bagage disparut en 2003. Il laisse une trace
indélébile. Nul doute que son action dans l'édition de bande dessinée eut une influence notable sur ce milieu artistique et créatif. Pour ce qui est du Vieux Fumetti, Super Boy fût une de
premières BD qu'il lut....
PS : Pour en savoir plus, je vous invite à lire les articles de Hamil Boualem et Dominik Vallet qui sont de vrais spécialistes de ce domaine. Leurs articles sur Wikipedia sont des
références. La boutique Lambiek de Amsterdam est une référence en la matière également.
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23 octobre 2012
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Le synopsis de Pavesio :
« Quand des pommes pourries se nichent au cœur des forces de l'ordre et que les
citoyens ont peur, le dernier rempart de la justice ne peut être... qu'un cochon ! Dans une Chicago années trente un peu différente de ce que l'on imagine, où les requins contrôlent l'industrie,
les chattes sensuelles peuplent les night-club et où gorilles et bull-dogs sont les hommes de main très fidèles d'un boss crocodile, l'enquête sur un homicide devient pour le paresseux détective
sans illusions Joe Bacon la clef d'accès à un effroyable méli-mélo entre crime, industrie et politique... Sans compter qu'aller jusqu'au fond des choses pourrait lui coûter bien plus cher qu'il
ne croit...»

Le 9 ème art italien est à l'honneur. Le Vieux Fumetti en a souvent parlé ou plutôt fait
état, la Bande Dessinée made in Italy est de qualité. De nombreux auteurs du passé et du présent ont su nous ravir de leurs talents. S'il fallait une preuve supplémentaire, nous pourrions
présenter cet album publié par la vénérable Maison Pavesio ; Bacon. Dans cet ouvrage, Marco Natale nous présente sa vision du Chicago du crime organisé. Tout y est corruption, mafia,
femmes fatales, hommes de main et un vrai méchant qui domine et organise le «Business »...Le Parrain. Face à lui ou à eux, l'incorruptible détective, le Philip Marlowe façon Marco
Natale....Joe Bacon. La variante est que tout ce joli monde est représenté par autant d'animaux directement sortis et conçus dans l'imaginaire de ce dessinateur talentueux. C'est
anthropomorphisme à donf....Cochon pour le détective, chattes, crocodile, gorilles.... Toute cette joyeuse ménagerie se charge de tous les vices et tares humaines pour dépeindre et présenter ce
thriller talentueux et ironique. Le dessin est excellent. Noir et blanc et l'on s'attend à voir paraître un Robert Mitchum panama sur la tête...Ça défouraille, çà cogne comme chez les humains...Bref c'est une vraie bonne BD policière. Ne vous y trompez pas. Le tome 2 est sorti en Italie. Preuve
que ce personnage prend racine...A découvrir absolument. Grazie mille.
Marco Natale est italien. Depuis 2001, il est illustrateur dans la publicité, dans
l'édition. Il collabore à de nombreux projets pour les Maisons Lattes, Loescher, Filippo et d'autres encore. Il enseigne à l'école internationale de Bande Dessinée de Turin. Il travaille
également dans l'animation.

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22 octobre 2012
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Le synopsis de Dargaud :
«Du comte de Bonneval, Voltaire disait : « On lui passera tout, parce qu'il était un
homme aimable », soulignant ainsi les sentiments ambivalents suscités par cet incroyable personnage, tout autant aimé et admiré que honni ou jalousé par ses contemporains. Un homme du XVIIIe
siècle, plein de panache et de fougue, qui vécut passionnément et connut un destin chaotique, épique et tragique d'officier français sous Louis XIV, de général d'infanterie pour l'empire
d'Autriche, puis de pacha ottoman à Constantinople. - 2e des 4 volets de Bonneval Pacha ; un énorme travail de recherche documentaire et une mise en images somptueuse pour une bande dessinée
qui répare les oublis de l'Histoire.»

Deuxième livre de la série. Le premier est sorti en mars
dernier. 6 mois de gestation chez Mister Micol et voilà la suite des aventures du comte de Bonneval. On revient sur cet oublié de l'histoire. Ce personnage digne de Dumas est très contemporain.
Il est un converti. Il devient le Pacha de Constantinople. Nous voici en 1706, de Bonneval est disgracié par le très puissant Charmillat. En attendant de savoir ce qu'il va advenir de lui, il
s'engage au service de l'Autriche et le voici qui combat l'armée de son pays natal...La France. N'est-il pas à cette occasion condamné par contumace et pendu...Mais l'est-il vraiment ? Je vous
laisse le découvrir par la lecture. Le dessin de Micol fonctionne encore. La cohérence entre les deux albums est totale. Le récit est vivant et Gwen de Bonneval nous transmet la passion qu'il a
de son ancêtre. C'est une très bonne série. On se prend à se passionner pour ce personnage-caméléon qui passe les régimes, intègre des cultures différentes. C'est très enrichissant. Le dessin de
Micol convient à cette fresque historique. Le Vieux aime et l'écrit.
Gwen de Bonneval est né à Nantes en 1973. Son parcours se fait
dans le monde de l'édition et de la communication. En 1998 il entre à l'Atelier des Vosges et se consacre à la Bande Dessinée. Il crée l' « atelier du coin » avec des amis et y
dessine et scénarise. Il devient un temps rédacteur en chef de la revue « Capsule cosmique ». Il dirige la collection BD de Sarbacane (cf l'article précédent sur El Paso). Il
revient à ses activités d'auteur et collabore à de nombreux projets
Hugues Micol est né en 1969. Il est parisien. Ses inspirateurs sont
Moebius, Prat ou Munoz. Il entre à l'Ecole Supérieure des Arts Graphiques de Paris. Il travaille en free-lance. Il a publié notamment « Le chien dans la vallée de Chambara » chez
Futuropolis (cf l'article du 17 mars 2011 dans ce blog)...un de plus jolis albums de ces deux dernières années selon Fumetti...mais aussi « Les contes du 7ème souffle » chez
Vents d'Ouest.

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21 octobre 2012
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le synopsis de Sarbacane :
« Le livre commence avec la visite d’un jeune garçon à son père, détenu
en prison. Au parloir, entre échanges de regards et petites phrases, les souvenirs vont refaire surface… Flash back.
On retrouve le père et le fils, qui tels des hors-la-loi, de
ville en ville, parcourent les routes mythiques des États-Unis, la violence en embuscade. Au fil d’une série de tableaux, on assiste au changement de ce père inflexible, brutal et amer, hanté par
ses échecs, et dont la carapace va peu à peu se fissurer face au regard pur de son fils. On comprend alors que sa vie d’homme en sera irrémédiablement changée. »

C'est à un « road movie » que nous ont convié
Ducoudray et Quignon. Sauf qu'il ne s'agit pas de cinéma mais de BD. Point de Thelma et Louise mais un père et son fils. La BD est un magnifique flash back et là on retrouve le cinéma... C'est un
voyage initiatique et familial entre un père et un fils .
Une histoire prenante et triste qui narre la relation forte entre deux êtres dans un
maelstrom de violences, de voyages et de villes qui se succèdent. Père et fils vont se découvrir pour le meilleur et pour le pire. C'est beau, poétique et touchant. Le dessin de Bastien Quignon
est tendre et emprunt de poésie, trouve le Vieux Fumetti. Le scénario est intéressant, prenant...il y a quelque chose de « Un monde parfait » le film de Eastwood avec Kevin
Costner même si la thématique diverge un peu. On se résume. C'est original. C'est tendre. C'est touchant...Donc on fait quoi ? Ben on achète... C'est sorti et c'est chez
Sarbacane.
Aurélien Ducoudray est né en 1973 à Chateauroux. Il est scénariste. Il
touche au journalisme. Il fait du documentaire. Il travaille avec Futuropolis sur divers projets tels que Chimpanzé, La faute aux chinois....
Bastien Quignon est né en 1986 en région parisienne. Il a beaucoup
voyagé et déménagé notamment en Asie du Sud Est. Il reçoit son enseignement à l'Académie des Beaux Arts de Tournai en Belgique. Il en est diplômé.

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21 octobre 2012
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Le synopsis de Dargaud :
« Steve Rowland, de Fabien Nury et Richard Guérineau, est le 5e album de
XIII Mystery, une série dirigée par Jean Van Hamme, dont chaque tome est dédié à l'un des personnages secondaires de XIII. XIII Mystery, résumé de l'épisode 5. Steve Rowland est une brillante
recrue des SPADS, une unité militaire d'élite. Mais il est aussi le numéro XIII, treizième homme d'une conspiration politique aux objectifs terrifiants. Obéissant aux ordres, il a abattu le
président des États-Unis. Il est ainsi entré dans l'Histoire... mais dans cet album, c'est son histoire qui nous est racontée. Celle d'un petit garçon qui, entre un père violent et raciste et une
mère perdue et alcoolique, devient un homme impitoyable... malgré Kim. À moins que ce ne soit à cause d'elle ? »

Dargaud et Jean Van Hamme ne se sont pas trompés en
confiance cet album et le Vieux dirait « cette mission » à Nury et Guérineau. Fameux duo en effet. Nury au Scénario et Guérineau au dessin. Belle réunion. L'album est excellent. Comme
le reste de la série. En fait on aime ou on déteste XIII. Il n'y a pas de juste milieu. Il est vrai que c'est violent et marquant par le contenu. Les personnages défilent parfois et des plus
sympathiques comme si on souhaitait ne garder que la gravité et la noirceur dans ces histoires. Avec celle-ci pas de répit...Verres cassés, hémoglobine, trop plein d'alcool, racisme, explosions,
détonations, violence et encore violence. L'histoire et le personnage veulent cela sans doute. Il n'en reste pas moins vrai que le livre est réussi dans sa globalité. Pour ceux qui aiment c'est
prenant, haletant et le dessin est au diapason. Vous en apprendrez beaucoup sur votre héros. Alors que les vrais fans ne boudent pas leur plaisir. L'album est sorti.
Fabien Nury est né en 1976. Il nous vient de la publicité où il occupe
le poste de concepteur/rédacteur. Pourtant le monde de la BD l’attire. La rencontre avec Xavier Dorison il fait franchir le pas. Sa contribution est maintenant riche. Il a travaillé pour les
Maisons Glénat et Dargaud. Il obtient en 2011 le prix de la meilleure série à Angoulème. Après Atat Gull il revient avec XIII Mystery.
Richard Guérineau est né en 1969. Il étudie les arts plastiques.Très
vite il préfère la bande dessinée. Il collabore à des nombreux projets...l'As de pique avec Corbeyran puis le chant des Stryges. En 2008 un western avec Henri Meunier Après la
nuit...le voici dans l'univers de XIII.

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21 octobre 2012
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Le synopsis de Le Lombard :
« Le Mage Azzalepstön a convaincu Louve de dissocier sa personnalité afin
d'éliminer toute violence en elle. Mais elle se sent prise au piège et veut réunir ses 2 moitiés. Elle tente alors de récupérer sa vraie personnalité tandis que sa « part sauvage » veut retrouver
la main du dieu Tyr pour le compte du Mage, qui pourra alors augmenter ses pouvoirs. En échange de cette main, sa « part sauvage » obtiendra une liberté totale, ce qui signifie la mort de la
véritable Louve ! »

Voici une année le Vieux Fumetti écrivait une chronique
sur un album qui paraissait en marge de l' Odyssée de Thorgal. L'année dernière l'album était sorti le 4 novembre...Presque une année. Que dire sur cet opus II des aventures de Louve. Il est de
qualité. Il semble de la «mayonnaise » prenne autour de ce personnage. Le Lombard ne s'était pas trompé en confiant cette série à Yann et à Monsieur Surzhenko. Fumetti écrit Monsieur parce
qu'il est très enthousiaste devant le travail de cet artiste encore trop sous employé. On reprend très vite le fil de l'histoire et c'est avec un plaisir non dissimulé que le Vieux s'est installé
dans son fauteuil club en parcourant cette BD de bonne facture. Il va bien entendu vous laisser découvrir l''histoire. Le livre sort le 16 novembre. De belles ventes en perspective pour les
libraires.
Yann est insaisissable. Né à
Marseille le 25 mai 1954, ce personnage d’origine bretonne est installé à Bruxelles. Il goûte jeune aux joies de la publicité et de l'architecture avant d’intégrer le monde de la BD en réalisant
seul quelques "Cartes Blanches" pour le journal de Spirou en 1974. Son association avec Conrad est prolifique et réussit. Yann comprend rapidement que le dessin ne permet pas la
réalisation rapide de toutes les idées qui bouillonnent en lui. On le verra ainsi apporter son punch à notamment Yslaire (le premier épisode de "Sambre"), Batem et André Franquin ("Le
Marsupilami"), Morris ("Lucky Luke"). Après avoir placé ses pions chez presque tous les éditeurs, il rentre par la grande porte chez Dupuis en écrivant des récits épiques pour René Hausman dans
"Aire Libre" ("Les Trois cheveux blancs" et "Le Prince des écureuils"). Aujourd'hui, Yann est sans conteste l'un des scénaristes incontournables de la profession.
Roman Surzhenko est né en 1972. Il a un parcours très riche en Russie et en Ukraine. Malheureusement la richesse de son travail n’est pas parvenu jusqu’à nous. En 2009, les
Humanoïdes Associés en France lui confient la reprise graphique de la Meute de l'Enfer avec Philippe Thirault, après les départs successifs de Christian Hojgaard et Drazen Kovacevic, ce dernier
n'ayant pas souhaité poursuivre la réalisation du quatrième tome. Ses préférences en matière de style vont pour le style réaliste européenne. Ses favoris sont
notamment Serpiery, Gimenez, Rosinski, Manara, Giraud, Bilal… Youri Jigounov. De belles références.
Graza est connue pour avoir mis en
couleur des albums de Thorgal. Née en Pologne, elle a suivi des cours de dessin et peinture à l'Académie des Beaux-Arts de Cracovie. C'est là qu'elle rencontre Kas, futur dessinateur de la série
"Hans". Celui-ci deviendra son époux. Elle s’installe en Belgique avec lui.

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20 octobre 2012
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Le synopsis de Glénat :
« Après avoir été éparpillée dans les réalités parallèles de New Harlem, New
York et New Byzance, la famille Kosinski est enfin réunie. Zack, Charles et Veronika profitent de leur maîtrise de la matière noire pour s’échapper ensemble un moment de New Harlem et passer dans
une autre réalité : New Beijing. Mais ce monde se révèle aussi oppressant que celui dirigé par le Black Order, à tel point que dès l’aéroport, ils se font tous trois enfermer pour usage de
dollars non conformes… Voici la famille à nouveau séparée dans des camps de travail, où Zack va rencontrer une jeune femme affirmant venir d’une ville de Moscou
parallèle…»

Une nouvelle aventure de la famille Kosinski. Ce livre est
très surprenant. C'est aussi très intéressant parce que suivre les pérégrinations de la famille est complexe. C'est à la fois un livre de Science Fiction et aussi une histoire très policière.
Cela permet ou permettra de passer de ville en ville. Le livre démarre au quart de tour et se poursuit sur le même rythme. L'arrivée d'un nouveau personnage relance l'action et le suspense. Le
dessin austère de Aurélien Morinière convient très bien à cet album et à cette série. C'est à la fois prenant et captivant. Les personnages sont intéressants et on s'attache à eux. On a envie de
les voir sortis de cette aventure sans que l'on sache trop comment. Bien entendu en grand maître du scénario Corbeyran tire les ficelles...On se doute bien que les rebondissements ne manqueront
pas. Le Vieux Fumetti a bien aimé. Il attend la suite...
Corbeyran est né en 1964. Il débute en 1990 dans la BD. Il est
extrêmement prolixe. Comptez qu'il a publié en 2010 son 200è album. Enorme ! . Il se mêle de tous les styles : Thriller, Anticipation, Aventure, polar...Il travaille à la fois sur les
cycles « Uchronies ». Il travaille aussi sur la série XIII Mystery.
Aurélien Morinière est né en 1975 à Paris. Il est au départ dessinateur
maquettiste. Il se lance dans la BD. Il collabore avec Tarek sur un projet avec Pointe Noire. Il poursuit son travail dans le 9ème art en collaborant avec de belles maisons d'éditions ;
Soleil, Mosquito, Emmanuel Proust..Toujours avec Tarek. Le voici avec Corbeyran.
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18 octobre 2012
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Le synopsis de Soleil :
« Après un naufrage, Humphrey Van Weyden, un gentleman fluet, est
recueilli puis enrôlé de force comme mousse par Loup Larsen, un terrifiant capitaine de goélette, buveur, violent mais très cultivé. Ce capitaine, athé, éprouve peu à peu une sorte d’estime
teintée de mépris pour Humphrey, à l’inverse, très religieux : « si vous savez que quand vous mourrez, vous irez dans un monde meilleur, alors, pourquoi avez-vous peur de mourir ?
»
Ainsi naissent les premières joutes verbales – pleines d’humour et d’esprit –qui rythment ce passionnant récit d’aventure, et qui redoubleront à l’arrivée d’une jeune femme, un
futur enjeu pour ces deux hommes. »

Amener Jack London à la BD. Belle idée. Riche idée. Qui
mieux que cet auteur des XIX et du XXe siécles se prête le mieux à l'adaptation au 9ème art ? Les grands espaces, le Grand Nord, la ruée vers l'or, l'aventure, la nature, l'amitié, les
animaux...Tout s'y prête. Pourtant ce n'est pas chose facile. Si la thématique est simple, cette littérature n'est pas si facile que cela à retranscrire. Le lecteur s'est déjà fait à ces lignes.
Son imaginaire a déjà fait son travail et il n'est pas aisé d'en sortir. Ami lecteur et foi de Fumetti, Riff Rebs y est parvenu. Ce virtuose du dessin, ce transgressif du 9ème art nous propose un
magnifique album. Les planches sont superbes. Regardez bien le travail sur les couleurs. Constatez le détail des paysages, des scènes d'action. Remarquez bien les éclairages déjà vus dans
« A bord de l'Etoile Matutine » d'après Mac Orlan au bas de la page 71 par exemple ou encore la colorisation des planches...Très beau travail. On entre avec une facilité incroyable dans
le récit. Certes l'histoire est librement adaptée. Mais les personnages sont là. Le fameux capitaine, Loup Larsen...quel nom de héros... est magnifiquement illustré par ce maître du graphisme. A
n'en point douter, Jack L n'aurait pas renié ce personnage-là. C'est esthétiquement superbe. Décidément la collection Noctambule nous gâte. Vous n'aurez pas longtemps à attendre. L'album sort
début novembre mais parfois quinze jours peuvent sembler durer une éternité.
Jack London est né en 1876 à San Francisco. De son vrai nom John
Griffith Chaney, il était un auteur dont les thématiques principales étaient l'aventure et la nature sauvage. Il tira de sa vie et de ses lectures des histoires au contenu social très engagé. Il
écrivit notamment l'appel de la forêt plusieurs fois adapté au cinéma et une cinquantaine de nouvelles ou de romans. Il fut l'un des premiers américains à faire fortune dans la
littérature. Il mourut d'un empoisonnement du sang à quarante ans en 1916.
Riff Reb's est né en 1960 en Algérie. Il passa une partie de son
enfance au Havre.Dès 1983 sortent ses premières planches. En 1984 il crée avec Qwak l'atelier Asylum où les rejoindront Cromwell, Ralph, Edith et Joe Ruffner. ..En quelques années, cet auteur est
devenu le leader d'une nouvelle approche du 9ème art.

Published by L' Oncle Fumetti
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