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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 16:43

Merci à tous mes lecteurs. C fun.

 

Oncle Fumetti.

 

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9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 08:03

Jean Torton ou Jéronaton est né en Belgique à Ghlin en 1942. Il se découvre très tôt du talent pour le dessin. Il était naturel qu'il rejoigne la fameuse école...L'Institut Saint Luc. Il rencontre Hergé a qui il propose des dessins. Celui-ci l'engage dans son studio. Il y cotoye Jacques Martin, Bob de Moor, Edgar P. Jacobs ou Roger Leloup. Il est recommandé au rédacteur en chef de Tintin par Hergé. Il travaille pour le Journal belge Le Soir. Il y dessine des bandes dessinées. Il change de média et réalise les décors pour des dessins animés : Astérix et Cléopâtre et le temple du soleil. En 1971 il retourne chez Tintin et livre un travail qui marquera le début d'un autre métier.

 

jeronaton2  jéronaton7

 

Il fournit donc une œuvre sur la conquête de l'Amérique du Sud par les conquistadors ; Conquista des amériques avec deux albums  L’Histoire de Popocatepetl et Les Conquérants du Mexique . Il ne sait pas qu'il deviendra une des références dans ce domaine. Il scénarise seul puis avec Jean Luc Vernal. Parallèlement il devient ponctuellement le coloriste de Funcken. Il collabore avec Métal Hurlant également.

 

Jeronaton.jpg Jeronaton4.jpg

 

Il change de nom pour devenir Jéronaton qui est un anagramme de son vrai nom. Il débute ainsi une carrière de peintre et d'historien-ethnologue des civilisations aztèques et mayas ou incas. Il prête son talent à la réalisation d'oeuvres très proches de l'illustration et du travail d'historien. Il nous livre Champakou ou l'Oeuf du Monde chez les Humanoïdes Associés. Il collabore avec Casterman à des albums dans la série « Les voyages d'Alix » avec : Les Mayas en deux parties, les Aztèques et les Incas. Il propose aussi deux albums dans la série «Alix raconte » sur Alexandre Le Grand ou Néron pour lequel il est coloriste. Il travaille aussi sur une série sur la Bible en dix volumes ou sur les évangiles. Son trait classique et superbe se prête bien à ces travaux historiques. Il est un des derniers grands anciens de la ligne claire. On le rencontre souvent au festival de BD de Crespières dans les Yvelines. Il se prête avec gentillesse et talent aux demandes de dessins de ses fans. Il doit d'ailleurs un dessin à Oncle Fumetti... ;-)

 

jéronaton5  jeronaton6.jpg

 

jeronaton1.jpg


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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 06:56

Fin octobre est paru chez Glénat, Josse Beauregardune bande dessinée scénarisée par Thomas Mosdi et mise en image par le dessinateur italien Majo.Nous avons souhaité aller à la rencontre de ce dernier. Il répond à nos questions et nous donne accès à des crayonnés et aux planches publiées.

 

josse   

 

 

Bonjour Majo, Nous vous connaissons peu ou pas assez en France. Présentez vous, s'il vous plaît ?

 

Je travaille dans la BD depuis 22 ans. J'ai publié pour la première fois en 1991, j'étais un des dessinateurs et cofondateurs de la série "Full Moon Project", mêlant horreur et paranormal. Avec les mêmes collègues, j'ai créé le titre de SF "Hammer", publié par Star Comics. Chez le même éditeur, j'ai fait partie de l'équipe de "Lazarus Ledd". J'ai commencé chez Bonelli en 1997, en intégrant le team de "Dampyr". C'est comme ça que Camilla Marmonnier, mon agent, m'a repéré et nous avons commencé ensemble l'aventure en France, chez Soleil, par 2 épisodes de "Lost Atlantide" et "Atlantide Experiment", scénarisés par Thomas Mosdi.

 

Parlez nous de Dampyr qui est très connu en Italie et moins en France...Comment est né ce projet ?

 

J'ai intégré l'équipe de "Dampyr" par pur hasard ! Je me suis pointé chez Bonelli, j'ai fait des essais sur "Tex"et "Zagor", mais mon style n'était pas adapté à ces personnages. Le scénariste Mauro Boselli était en train de créer avec Maurizio Colombo cette nouvelle série et me proposa d'en esquisser le personnage principal. Celui-ci, Dampyr, devait rappeler l'acteur Ralph Fiennes dans le rôle de Lenny Nero dans le film de K. Bigelow "Strange Days". Mon travail plût aux scénaristes et je m'occupai donc du premier numéro, qui parut début 2000. Depuis, j'ai dessiné le numéro 13 n° et j'en ai un autre en préparation.

 

Josse-beauregard-Majo_bassa.jpg    Josse Beauregard 2

 

Pourquoi travailler en France ? Est-ce un choix économique ou plutôt artistique ?


J'ai voulu essayer la France parce que j'avais envie de nouvelles expériences, de nouvelles techniques, de nouvelles façons de travailler, de voir mon dessin colorisé... Je voulais un milieu stimulant, prolifique, concurrentiel. Mon but était celui de me proposer en tant qu'auteur complet, mais mon engagement très prenant avec Dampyr m'en empêcha. J'ai constaté par la suite que je suis trop lent pour faire trop de choses à la fois, et j'ai dû me confronter à un nouveau marché. J'attendrai donc un moment plus favorable, là c'était trop tôt.

 

Comment est née la collaboration avec Thomas Mosdi ?

 

J'ai choisi de suivre Thomas Mosdi, après notre connaissance sur la série Soleil, parce que "Josse Beauregard" est une série historique ! J'adore les histoires qui se déroulent dans la passé, qu'elles soient en costumes ou d'aventure. Si vous regardez bien, mes histoires chez Dampyr sont bourrés de flash-back historiques.

 

Quel est votre rythme de travail ?

 

Je suis lent, je ne peux pas faire plus de 7 maximum 8 pages par mois. Je passe énormément de temps sur la documentation historique, j'étudie dans les détails l'iconographie de l'époque, l'architecture, etc.. Pour les personnages secondaires, je fais des études à partir de personnes réelles. Je passe du temps aussi sur la reconstruction des ambiances, souvent aidé par les photos.

   Josse Beauregard 3

josse beauregard 4

Quelles sont les techniques utilisées ?

Vous remarquerez que sur Josse, je n'encre plus. "Atlantide Experiment" a été mon premier travail destiné à la couleur après de longues années de noir et blanc. J'ai donc dû enlever des marques, des signes, "nettoyer". Déjà dans le deuxième volume, on pouvait remarquer que j'étais beaucoup plus sûr de moi sur cette voie. Pour Josse, grâce aussi au genre de l'aventura, j'ai complètement changé de méthode. Pour évoquer le passé, j'ai choisi un trait imprécis, ensuite je peaufine énormément avec un crayon aiguisé, ensuite je le convertis à l'aide de Photoshopet là je le passe en n&b.

Merci à Camilla Marmonnier pour sa collaboration.  NEW BLOG :  http://agencebd.blogspot.fr/
Josse-beauregars-Story-Board.jpg

 


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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 09:27

Le synopsis de Dargaud :

 

« Avec ce 1er tome, Le Trône de fer, George R.R. Martin et Daniel Abraham nous proposent l'adaptation en BD de A Game of Thrones, le plus grand succès de la fantasy depuis ces quinze dernières années !

A Game of Thrones, résumé du tome 1 « Le Trône de fer ». Sur le continent de Westeros, dans un monde médiéval où la magie et les créatures légendaires auraient disparu, les familles Baratheon, Stark et Targaryen s'engagent dans une lutte sans merci pour le trône. Dans la province du Nord, des signes annoncent l'arrivée de l'hiver tant redouté, et, pire, il semble que des monstres légendaires se réveillent... Le Trône de fer est le 1er volet de l'adaptation en bande dessinée de A Game of Thrones, un roman et une série télé de medieval fantasy au succès mondial ! »

 

Game-of-thrones-couverture.jpg

 

 

Et voici le Trône de fer volume 1, l'oeuvre de George Martin adaptée en bande dessinée. On connaît majoritairement cette œuvre (A song of Ice and Fire), déjà mise en image par HBO. Elle fait l'objet de multiples adaptations entre jeu vidéo ou jeu de plateau. Etait-il utile de l'adapter en Bande Dessinée ? On pouvait en effet, se poser la question à bon escient. Le Vieux Fumetti trouve que oui. C'est une vraie nouvelle passerelle vers l'oeuvre initiale. Après chacun en fonction du graphisme, de la mise en page et du format trouvera à dire et à redire mais les travaux sur l'adaptation des livres et les dessins sont bons. Certaines personnes trouveront plus faciles de se contenter du roman ou de l'adaptation filmée voire du jeu vidéo. C'est une question de choix..et de faciliter. Il est en effet pas toujours aisé de faire basculer son imaginaire vers celui d'un romancier, d'un cinéaste ou d'un dessinateur et d'accepter de se remettre en cause ainsi. Il n'en reste pas moins vrai que ce travail est de bonne facture. L'avantage du dessin c'est qu'il permet d'accentuer les traits de caractère et les aspects physiques sont retravaillés et sont peut être plus proches du livre que ne le sont ceux de la série. C'est dû à la plus grande liberté que donne le dessin par rapport à l'image. Cela reste un travail intéressant et à se procurer si on est un fan. C'est sorti.

 

Georges R.R. Martin est l'auteur de romans. Il est un habitué des best-sellers notamment sa série fantasy «Le Trône de Fer ». Il est scénariste et producteur. Il a travaillé sur « La Cinquième Dimension ».

 

Daniel Abraham (photo du haut) est un scénariste plusieurs fois primé. Il est un habitué des collaborations avec Georges R.R. Abraham.

 

Tommy Patterson (photo du bas) est un dessinateur chevronné. Il a illustré Farscape, The Warriors ainsi que Tales from Wonderland.

 

game of throne tommy patterson    game of throne daniel abraham

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 10:02

festival_de_la_bd_d_ajaccio_7_8_9_decembre_2012_full_actu.jpg

 

Les 7,  8 et 9 décembre les fans corses de BD et les autres auront le plaisir de rencontrer un vrai beau plateau

de créateurs sur trois jours au Palais des Congrés...Excusez du peu  !!! Mitton, Alexe, Bertocchini, Al Coutelis, De Groot, Plisson et Pompetti..mais pas que !!! Un joli week end en perspective sur l'Île de Beauté et la belle ville d'Ajaccio.

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 08:23

Le synopsis de Glénat :

 

«Non, Picsou n’a pas toujours été un vieux canard pingre au coffre empli de dollars… De 1877 à 1947, du manoir McPicsou aux filons d’or du Klondike, en passant par le pont d’un bateau ou par les bras de Goldie O’Gilt, Picsou a embrassé le passage du XIXe au XXe siècle en vivant des aventures dignes d’un Hemingway ou d’un Jack London ! Cette biographie du personnage créé par Carl Barks a été construite à partir d’informations distillées au fil des histoires du grand maître. En résulte un concentré d’aventures extrêmement riches, drôles et vite devenues cultes, qui valurent à leur auteur un Eisner Awards en 1995.»

 

 

la-jeunesse-de-picsou-1-glenat.jpg

 

 

Oui le monde de Disney est fait bien parti du 9ème Art. Oui Oncle Piscou est un héros de BD. Il suffit de regarder l'intégrale Don Rosa publiée par Glénat pour s'en convaincre. Le premier tome sort le 5 décembre. Aujourd'hui !!!!! Lorsque l'on parcourt cette intégrale de Don Rosa, le premier tome, on est surpris de la modernité du personnage. Le travail de Don Rosa est excellent. Il date des années 90. Il obtient à Eisner en 1995 pour cette œuvre. Don Rosa a souhaité donner une jeunesse à Piscou et il a pris soin d'étudier l'oeuvre de Carl Barks en fan et en professionnel. Il l'a synthétisé pour construire cette œuvre. Il n'y a rien de ringard à lire ce travail sur ce personnage emblématique de l' univers de Disney et du Grand Barks. Beaucoup contempleront cette ouvrage avec...condescendance. C'est une erreur. C'est bien dessiné. C'est construit. Quelle intelligentsia bien pensante aura l'aplomb de dire le contraire. Alors certes peu d'inventivité dans le découpage des planches. Pas de révolution mais c'est bien conçu. C'est scénarisé et plaisant à lire. Il y a un ancrage dans le monde réel qui densifie les histoires. A l'ère du dessin sur ordinateur, qui parfois, dans sa froide perfection nuit à la sensibilité des travaux, ces planches intégralement dessinées à la main sont charmantes et replongent les lecteurs dans leur enfance et donnent accès aux plus jeunes lecteurs à une autre orientation du 9ème art. Et si la simplicité et le dessin intégral à la main était la vraie voie du 9ème Art. Et si on revenait à un travail « old school » et aux basiques. De la vraie BD. A découvrir et sûrement plus que cela. Cela agrémentera avec efficacité les meilleures collections de fans.

 

Ken Don Hugo Rosa dit Don Rosaest né en 1951 dans le Kentucky. Il est un ingénieur. Il est aussi dessinateur de comics. Il est un spécialiste de Donald Duck et de Donaldville. Il s'attache plus particulièrement à l'Oncle Picsou. Du fait de son talent et de sa connaissance de cet univers .Don Rosa apparaît comme le digne successeur de Carl Barks, le « père » de Balthazar Picsou. Don Rosa crée ainsi des histoires qui font référence aux histoires du Maître. Pour preuve de son admiration et de son respect, Don Rosa cache systématiquement dans la première image de ses histoires l'acronyme D.U.CK. qui signifie Dedicated to Unca Carl from Keno.

 

Carl Barks est américain et est né en 1901 dans l'Oregon. Dès 1931 il vend ses dessins. En 1935 il apprend que Disney cherche des dessinateurs. Il entre dans la grand maison une année après la naissance de Donald Duck en 1934, personnage auquel il est très attaché. Il quitte Disney en 1942 suite à un différend. Il continue à dessiner autour de Donald. C'est lui qui crée Uncle Scrooge (Oncle Piscou) en 1947. Il invente aussi Géo Trouvetout ou la sorcière Miss Tick. Pendant trois décennies, Carl Barks ne cesse d'écrire et de dessiner autour du canard Donald. Retraité en 66 Il obtient l'autorisation exceptionnelle de Disney de peindre des tableaux à l'huile représentant ses personnages. Il décède à 99 ans le 25 août 2000 d'une leucémie.

 

    Un-auteur-a-la-loupe-Keno-Don-Rosa    Carl Barks

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 10:07

Le synopsis de Casterman :

 

«La collection Ecritures a dix ans ! Depuis 2002, dans un format original qui ne s’interdit ni l’ampleur ni l’exigence, Ecritures accueille à la fois les nouveaux talents et des traductions d’œuvres étrangères remarquables par leur ambition, leur qualité ou leur sophistication narrative. Autour de Jirô Taniguchi qui en est très tôt devenu la figure de proue, des auteurs de tous les horizons géographiques et narratifs (Baru, Seth, Mattotti, Craig Thompson, Chester Brown, Georges Bess, Kim Dong-hwa, pour n’en citer que quelques-uns) sont venus s’agréger à ce projet innovant, souvent d’inspiration littéraire. Pour accompagner ce dixième anniversaire, Casterman a proposé à dix auteurs de tous horizons (certains francophones comme Cati Baur ou Fred Bernard, mais aussi de nombreux étrangers, anglo-saxons, japonais ou européens) de créer chacun une histoire originale d’une vingtaine de planches, à partir d’un « pitch » commun. L’amorce de La Villa sur la falaise est de Benoît Sokal : en bord de mer, une tempête d’une rare violence a littéralement coupé en deux une villa située sur un promontoire rocheux, exposant soudain à la curiosité de tous l’intimité d’une maisonnée et d’une famille, dans un curieux spectacle conjuguant l’incongru et l’indécent… »

 

lavillasurlafalaise.jpg

 

 

 

Point de départ scénaristique : «la femme s’appelle Charlotte, elle a un enfant et a perdu ses parents, la maison est à moitié détruite, coupée en deux par une tempête et elle a comme seul voisinage un écrivain ». Simple mais efficace est en tout cas très jolie idée que celle-ci. Ce livre, cet album-collectif paru le 24/10/2012 permet de mettre en parallèle sur une idée, le travail, et l'imagination d'auteurs de bande dessinée. C'est d'autant plus intéressant que ces auteurs sont de cultures différentes. Il n'est pas possible et sûrement dénué de raison et d'intérêt de comparer des travaux de cet ordre. Chacun s'exprime et chacun le fait. Le plaisir réside dans le fait de mettre en face des visions et des travaux artistiques. Les lecteurs auront tous des avis différents en fonction de leurs sensibilités. Chacun des auteurs y est allé de son talent et de sa créativité et c'est passionnant à regarder. Le Vieux Fumetti a ses chouchous et il les garde pour lui. C'est en tout cas une jolie idée et une jolie œuvre. Le Pitch de départ trouvé par Sokal permet la poésie, l'audace, l'humour...tout en fait. C'est un livre à offrir et en tout cas à lire.

 

Pas de biographie cette fois-ci...ils sont trop nombreux !!!!!

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 15:17

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Rencontre très agréable entre Thimothée Montaigne et Oncle Fumetti. Merci à la librairie Azimuts de Montpellier.

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 19:18

le synopsis de Glénat :

 

« Après avoir pillé le trésor de l’empereur aztèque Moctezuma, le groupe d’aventuriers missionné par Cortés a pris la fuite et connaît l’enfer dans la jungle… Ce ne sont pas tant les attaques incessantes des indiens Otomis qui les inquiètent, mais surtout l’apparition d’une créature végétale et infernale : Txlaka, fils des racines de l'Oqtal. Heureusement pour eux, la violence Txlaka est aveugle, et frappe aussi les Otomis. Poussé par une force inconnue, Hernando Arroyo a ingéré l’une de ces racines, contenue dans une amulette volée à l’empereur aztèque. Une pulsion qui scellera le sort des aventuriers... »

 

9782723491570-L

 

Deuxième opus des aventures de nos héros dans la jungle sud-américaine. C'est un livre superbe. Il n'y a pas tant que cela des bandes dessinées dans des univers de ce style. On sait que Torton et

quelques autres ont produit quelques albums sur ce thème mais cela reste rare. Il est vrai que c'est une culture qui est méconnue de nous européens et il est mal aisé de s'y frotter. Dufaux et Xavier y réussissent à merveille. Les indiens Otomi sont très bien rendus et ils sont féroces à souhait. Il y a aussi cette magnifique créature appelée Txlaka. Je dois dire que la planche où on la voit apparaître est superbe. C'est un très beau travail de graphisme. La deuxième couverture est égale en qualité à celle du premier tome qui est un appel à la prise en main. Une fois le livre ouvert difficile d'en sortir. On passe de page en page avec plaisir. Les personnages vivent et meurent, mais pas tous, en apportant la dramaturgie indispensable à ce suspense maîtrisé. Un bel ouvrage au sens propre comme au figuré. Il est sorti aujourd hui. A ne pas rater.

 

 

Jean Dufaux est belge et est né en 1949. Il étudie à l'Institut des arts et diffusion de Bruxelles. Il devient journaliste. Très vite il rejoint le «Journal de Tintin». Il est un auteur majeur de la BD européenne. Il nous a livré de magnifiques séries de qualité telles que : Giacomo C, Ombres, Rapaces ou Murena...et bien d'autres.

 

Philippe Xavier est né en 1969. Très vite le continent américain aura sa préférence...Argentine, Chili, Etats Unis. Aux USA, il dessines des comics pour «Heavy Metal» ou le «Frank Frazzetta Illustred»..une référence. Il revient en Europe et collabore avec les éditions Soleil, Le Lombard ou...Glénat. Sa collaboration avec Dufaux est mature et nous livre de beaux livres structurés.

 

 Dufaux-copie-1.jpg   Xavier-copie-1.jpg

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 10:12

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Joli festival en cette fin de semaine avec des invités de marques : Wasterlain, Azara, Maury, Casini, Lepage, Katym, Le Hir...Faites vous plaisir.

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