Le synopsis de Rue de Sèvres :
«Madrid, aujourd’hui. Niceto octogénaire passe sa retraite entouré de sa bande de vieux copains, de son fils Roman et de son petit-fils Alvaro. Dans l’Espagne marquée par la crise, le quotidien n’est pas simple. Il devient réellement inquiétant lorsque les amis de Niceto commencent à mourir les uns après les autres, dans des circonstances de plus en plus étranges et violentes…Quand Niceto disparaît à son tour, c’est une véritable course contre la montre qui démarre pour Roman et Alvaro. »
Après Blacksad avec JuanJo Guarnido et la reprise de Corto Maltese avec Ruben Pellejo on aurait pu croire l'homme repu, et l'artiste satisfait. Il n'en est rien. Juan Diaz Canales se la joue solo et nous propose un album propre. Propre au sens de personnel, pour soi en somme. Mais aussi propre, comme qui dirait bon ou solide comme vous voulez.Clean quoi !? Le Vieux Fumetti aime le noir et blanc. Il a toujours été fan de l'age d'or de la BD quand le récit était sublimé par des cases sobres et travaillées. Canales sait faire et nous en donne pour notre argent. Le récit nous narre la vie de la middle class madrilène quand elle glisse lentement vers la pauvreté. C'est prenant et profondément humain. C'est aussi un polar bien mené. Il est dépaysant et assez cynique. C'est donc diablement intéressant. L'Espagne est sur le devant de la BD européenne et c'est fun et agréable pour nous. C'est sorti. Cela fait donc 112 pages au format, 21x27,5 cm. Cela vous fera 17 euros !!!
Juan Diaz Canales est madrilène. Il nait en 1972. Il est le scénariste de Blacksad. Il a fait également les Beaux Arts. Il est pluridisciplinaire. Scénariste, dessinateur, il supervise des séries TV et des films d'animation. Il a créé son propre studio en Espagne où il demeure. Il vient de reprendre Coro Maltese le légendaire personnage de Hugo Pratt pour Casterman avec Ruben Pellejo. Il reprend le cours de sa carrière en publiant ce nouvel album chez Rue de Sèvres.