Pour entamer ma narration sur les héros majeurs des comics US, j’ai choisi Wolverine. Ce personnage, qui est au départ mineur, devint au fil du temps un leader de la Marvel. Il apparait en 1974. Il est l’invité d’un épisode de «The incredible Hulk». Il ne quittera plus les pages des comics. Il intègre l’équipe du Professeur Xavier, les Xmen. A cette époque celle-ci a été remaniée déjà. Angel est parti, le Fauve a pris du recul. C’est donc un nouveau super héros aux pouvoirs proches d’un animal qui prend la suite. Wolverine ou Serval qui fut son nom à une époque en France pour les éditions Lug est le seul Xmen qui transgresse la sacro-sainte règle qui veut que l’on ne tue pas l’ennemi.

Les pouvoirs de Wolverine réside dans les transformations que subit le personnage. Il s’agit à l’origine d’une arme secrète développée par le gouvernement canadien. Son squelette est recouvert d’Adamantium qui le rend quasi invulnérable. Il possède des griffes rétractiles et son aptitude au combat en font un adversaire redoutable. Pour ce qui me concerne, c’est John Byrne qui le dessina le mieux et commença à lui donner de la densité. Il est incarné au cinéma par Hugh Jackman qui joue d’assez près le personnage en rendant bien compte de sa noirceur et sa propension à la solitude et à l’ asociabilité.

Ce midi, l’Oncle Fumetti a fait un tour au rayon BD d’un grand magasin sur les Champs Elysées…Il y avait un rayon réservé aux lectures que l’on nomme avec à propos «Pour adultes»….Et que l’on feuillette soit très à l’aise soit….Pas du tout.

Il y avait là, outre Kzara de Jean Yves Mitton, Gulliveriana de Milo Manara..Mais également et surtout, le déjà fameux «　L’institutrice» de Bruce Morgan publié chez Dynamite. Pauvre Oncle Fumetti, il était bien loin de Placid et Muzo…Tintin et le Capitaine Haddock étaient bien académiques face à cette sulfureuse lecture. Il en est resté tout chose.

Le dessin est agréable, la mise en page efficace..Pour ce qui est du scénario il n’a rien à envier à «Histoire d’O». La fameuse instit va de rencontres en rencontres et bien peu de choses lui sont épargnées. Je vous laisse découvrir ou pas…Moi j’ai vu, j’ai lu et puis voilà….Irgendwie, irgendwo, irgendwann.

Aujourd’hui sort Jérôme Bosch dans la série «L’Ordre du Chaos» chez Delcourt. Cet album est né du travail du dessinateur Geto qui colorise aussi le livre et des scénaristes Sophie Ricaume et Damien Perez. Il s’agit donc du premier opus sur les sept qui narre et narreront les aventures d’une secte ‘LOrdre du Chaos» qui au fil des siècles régule la vie du monde et espère dérégler l’apocalypse annoncée en manipulant et en agissant au travers de l’action de deux individus ; un Grand Rouage et un contre-rouage par époque, sept donc.

Ce scénario fonctionne bien. Il y a une vraie recherche historique. Les personnages réels, la retranscription de la vie publique sont bien rendus. Le dessin de Geto est puissant. C’est un vrai plaisir à regarder. Le livre est esthétiquement beau. Je n’ai pas trouvé de bio sur Geto. Son travail a été encore peu publié. J’avoue avoir été enthousiasmé par son dessin. C'est une vraie réussite.

Le 6 mai est sortie l’intégrale de Jugurtha chez Le Lombard. C’est une fresque historique tirée de l’histoire vraie d’un chef numide de l’antiquité. La Numidie était l’un royaume situé dans l’actuel Algérie même si les frontières n’étaient pas les mêmes. C’était un royaume berbère. Jugurtha en fut un des rois. Il défendit son royaume contre l’envahisseur romain. Ce personnage fut créé par Jean Luc Vernal et dessiné successivement par Hermann, Franz et Michel Suro. Il fut colorisé par Gabrielle Horvath, Alain Sirvent.

Ses aventures parurent dans le journal de Tintin entre 1975 et 1995. Il y eut 15 albums.

Ce personnage connut un succès certain même s’il fut en concurrence avec d’autres personnages de la même époque et ayant le même style ou du moins évoluant dans des univers similaires.

Le premier tome vient donc de sortir. Faites vous plaisir.

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Attention à partir du 20 mai sort le tome 2 de la Série des Dieux et des Hommes initiée par Jean Pierre Dionnet auprès duquel se succéderont de nombreux dessinateurs aussi talentueux que célèbres. Cette fois-ci Baldazzini s’y «colle»…

Je vous laisse découvrir le synopsis de Dargaud :  

«Dans cet album, apprend comment, dans des années 1970 différentes de celles que nous avons connues, une secte dirigée par une femme magnifique, vêtue d'une manière « hippie préhistorique », évolue dans un paradis artificiel dans la forêt pétrifiée, non loin de San Francisco et de Los Angeles. On découvre qu'il s'agit c'est d'un « faux » dieu, et comment un véritable dieu lui rend visite pour dévoiler la supercherie. Cependant, portée par la foi de la communauté, cette femme acquiert le pouvoir de s'élever dans le ciel, comme les dieux, et prouve ainsi que les hommes peuvent eux aussi détenir un peu de ce pouvoir qu'on appelle « divin ». Une deuxième histoire, plus courte, fait revenir le seigneur des Mouches...»

Baldazzini est un dessinateur italien né dans la province de Modène en 1958. C’est un artiste chevronné et talentueux. Il est considéré comme un maître de la bande dessinée érotique italienne. Il collabore à de nombreux projets et notamment il créé le personnage d’Alan Hassad avec Brollli. De plus il exerce son talent dans le domaine de la photographie, de la peinture également. Il a exposé aux Etats Unis, en Italie comme en France.