13 juin 2011
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Voici un livre que je n’ai pas acheté. On ne peut pas tout acheter non plus. Je l’ai toutefois lu. Cette histoire se déroule durant l’antiquité. Il y en a eu souvent. Cette
fois-ci il ne s’agit pas de la Rome Antique ou de l’Egypte Ancienne. Il s’agit de peuples hittites. Les Hittites étaient un peuple que l’on situe en Cappadoce. Cela permet de mieux comprendre
leurs localisations et d’avoir une idée de ce qu’ils étaient.
Voici le synopsis de l’éditeur.
«L'homme n'a-t-il appris à marcher que pour aller se battre ? On serait tenté de le croire à la lecture de ce récit écrit par S. Runberg et dessiné par Miville-Deschênes. Leur série s'ouvre en
effet sur la conquête d'Urar par les Hittites, première étape d'une guerre sanglante...»
Sylvain Runberg est cosmopolite. Né à Tournai, sous l'étoile de Tintin, il a depuis vécu aux Pays-Bas, en Allemagne, en Angleterre, au Danemark, en France et en Suède. Etudiant
sur Aix-en-Provence pendant quatre ans, il obtient une Maîtrise d'histoire contemporaine, mais trouve tout de même le temps d'organiser des événements musicaux, et de faire quelques voyages,
évidemment. Il décide de s'orienter vers la bande dessinée.
François Miville-Deschênes est né à Bonaventure, petit village côtier de la province de Québec, il passe sa jeunesse à s'évader à travers le dessin. Depuis sa première BD, réalisée à l'âge de
cinq ans, il abat inlassablement croquis et planches. D'Europe en Afrique, il peaufine son trait, accumule les expériences, visite les grandes villes. Il envoie quelques dossiers aux différents
éditeurs européens. Les Humanoïdes Associés, séduits, lui proposent le scénario de Millénaire, qu'il dessine depuis avec un brio certain. Il poursuit son travail avec «reconquêtes».
Ce livre est esthétiquement beau. L’histoire, construite autour de batailles, de stratégie de conquêtes, d’amours, retranscrit bien l’univers de ces peuples sauvages. Tout
est maîtrisé dans ce travail. C’est une jolie réussite.
Published by L' Oncle Fumetti
13 juin 2011
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Aujourd’hui notre Oncle a jeté son dévolu sur un livre sorti ces jours-ci chez Dargaud. Il nous livre le synopsis ci-dessous :
«1863, aux États-Unis, en pleine guerre de Sécession. Telle une enclave perdue dans l'État d'Indiana, une petite communauté a été créée par un groupe d'hommes et
de femmes qui souhaite ainsi vivre une expérience audacieuse. Chacun partage ses biens, mais la communauté « Fraternity » – ainsi appelée en raison des valeurs sur lesquelles s'appuie ce modèle
de microsociété – repose sur un équilibre fragile. Très vite les dissensions apparaissent, surtout après l'intégration d'un jeune garçon découvert dans la pleine forêt voisine. Un « monstre »
aurait même été aperçu au moment de sa capture, une créature qui semblait veiller sur lui. Plus tard, un groupe de soldats en fuite débarque dans la communauté de plus en plus
divisée.»
Diaz Canales Juan est né le 21 avril 1972. Il étudie les Beaux Arts à Grenade. Il essaie de se lancer dans la BD en Espagne. Pourtant il s’attache au marché français, son style
étant prétendument très français. Il part pour Angoulême muni de son énorme portfolio. Là, il trouva un autre jeune et hyperactif artiste, nommé Joann Sfar. Ils collaborent. Il travaille avec
plusieurs éditeurs Soleil, Delcourt, Bayard Press…et donc Dargaud. C’est une valeur confirmée.
Juan Díaz Canalès est né en 1972 à Madrid, en Espagne. Il s’interesse très tôt à la BD. Il rencontre Juanjo Guarnido avec lequel il se liera d’amitié. Juan Díaz Canalès restera en
Espagne alors que Juanjo Guarnido partira en France travailler aux studios d’animation de Disney. Mais cela ne les empêche pas de réfléchir à un projet de bande dessinée qui prendra forme sous le
nom de Blacksad. Une série écrite par Díaz Canalès dans le plus pur style polar noir des années 50. Il obtient un franc succès avec cette série partout en Europe. C’est un des grands scénaristes
de sa génération.
C’est un livre d’une grande beauté par le dessin. Le scénario est au niveau. Le travail est soigné. Il s’en dégage une grande puisance. Cette force vient renforcée le récit très
particulier. C’est un mélange de drame, de suspense, de poésie et de philosophie. C’est prenant et passionnant. Une BD 100 % espagnole, publiée par les Français un bel exemple de communautarisme
européen. A lire.
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9 juin 2011
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Aujourd’hui j’ai envie d’écrire sur un livre que j’ai feuilleté chez mon spécialiste préféré. Je ne sais pas si c’est une bande dessinée. De but en blanc c’est une BD. Il y a des
cases, des dessins mais pas de textes. En même temps c’est logique comme les auteurs n’ont pas cherché à faire d’anthropomorphisme les animaux qui en sont les acteurs ne parlent pas. En fait il
ne s’agit que de la vie de la jungle dans laquelle un tigre se déplace en croisant d‘autres créatures…Une BD animalière en somme.
Ce livre est une merveille. C’est beau, très beau même. J’ai été touché par la beauté et l’esthétisme de cet ouvrage. Les auteurs Federico Bertolucci pour le dessin et Frédéric Brrémaud ont
réalisé le plus joli livre de ce début d’année à mon humble avis. Un bijou.
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8 juin 2011
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L’Oncle Fumetti se met à la lecture de «Djohns". Il a acheté Psykoparis de Martinage et Roulot chez Soleil. Après déchiffrage, notre Oncle a beaucoup aimé. Le livre est
tonique, comme le dessin. Le scénario part sur des chapeaux de roue. Il y a du «Kill Bil» dans cette BD. Visiblement c’est une série. Le lieu de l’action est à Paris. Un Paris où les gens qui ont
des looks très contemporains se battent à l’épée. On passe du sabre de cavalerie, à la katana en passant par le Claymore cher à Sir William Wallace…Bref les héros sont attachants. Des groupes
mafieux partent à la recherche d’un carnet dérobé par des jeunes cambrioleurs à une mamie usurière. Cela promet une multitude de rebondissements…A lire absolument.
Corentin Martinage est né en 1985. Il est doué pour le dessin. Il rencontre très vite son compère Tristan Roulot qui est né lui en 1975. Ce binôme déjà prometteur va faire des
étincelles.
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6 juin 2011
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Samedi soir l’Oncle Fumetti est allé au théâtre à Montpellier. C’est le printemps de comédiens dans le parc du Domaine d’O pendant un mois. Donc l’Oncle s’installe. Il est
accompagné par la Dame de son cœur. Il ne savait pas ce qu’il allait voir, même pas le titre.. Il regarde, apprécie. A la fin, il réalise qu’il vient de voir une œuvre, jouée par les excellents
comédiens de la compagnie genevoise Super Trop Trop, qui n’est autre que «Quartier lointain» le manga de Jirô Taniguchi.
Le synopsis du livre est donc de la pièce est le suivant :
«Un Japonais de quarante huit ans se remet difficilement des excès d’alcool commis la veille ; à tel point qu’il se trompe de train pour rentrer chez lui. Il se retrouve dans celui qui se
dirige vers la ville de son enfance et il en profite pour se rendre sur la tombe de sa mère. Ce retour sur les traces de sa jeunesse va se transformer en bond dans le temps car notre héros va
être transporté dans la peau de ses quatorze ans.»
C’était remarquablement joué. La mise en scène était innovante. Je trouve excellent que le monde de la Bande Dessinée puisse à la fois toucher le cinéma, le théâtre. Je trouve extraordinaire que
les dessinateurs puissent faire l’objet d’expositions dans des lieux prestigieux. C’est une belle reconnaissance pour cet art longtemps considéré comme mineur.
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2 juin 2011
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Encore une histoire de la mythologie grecque. Le lecteur va se dire que c’est vu, lu et que cela suffit. Que nenni…Le personnage masculin séducteur invétéré est puni par Athéna et
se retrouve dans un corps de femme. Vous imaginez la suite ?!?!..Pas forcément. Le scénario est enlevé, le dessin précis et agréable et les couleurs douces. Le livre en lui-même est beau. C’est
une vraie réussite, c’est une intégrale et c’est chez Dargaud. Il ne faut pas s’en priver.
Le scénariste Serge Le Tendre n’est plus à présenter. Il est une des meilleures plumes de la bande dessinée française. Il a collaboré avec les plus grands dessinateurs. On relève Pendanx, Taduc,
Rossi, Serrano et Loisel. J’en oublie et je m’en excuse.
Christian Rossi a travaillé avec de nombreux scénaristes de bande dessinée comme Serge Le Tendre (Les errances de Julius Antoine, Tiresias, La Gloire d’Hera), Pierre Makyo
(Jordan), Denis Lapière, Philippe Bonifay, Enrique Abuli ou… Jean Giraud (Jim Cutlass).
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2 juin 2011
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Voici le synopsis mis en ligne sur le site de Delcourt :
«Un coupeur de bambous découvre au sein d'une de ses pousses une petite fille haute de vingt centimètres. Celleci ne tarde pas à grandir pour devenir la plus belle femme du Japon. Les
prétendants se pressent pour se disputer sa main, si bien qu'elle donne à cha cun une tâche impos sible à accomplir. Tous échoueront, jusqu'à l'Empereur lui-même. Car la belle ne peut se marier :
elle n'est pas humaine..»
C’ est un joli conte japonais que voici. C‘est un joli livre que voilà. Il a été scénarisé par Daisuke IHARA et mis en image par Eri NISHIMURA . Le dessin est net et précis. C’est élégant et
délicat. Le livre est agréable à lire et à feuilleter. Une jolie façon de rendre hommage au Japon dans ces temps difficiles pour eux. Il est sorti le 18 mai dernier.
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2 juin 2011
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«Que lis tu Oncle Fumetti ? Je lis Nietzsche. Pardon !!! Mais tu ne lis que des BD Mon Oncle. Justement c’est une BD sur Nietzsche. Ah bon !!!. Oui elle est dessinée par
Maximilien Le Roy et les textes sont de Michel Onfray. Elle est éditée chez Le Lombard.»
Cet album n’est pas une nouveauté. Toutefois je trouve intéressant d’en reparler car dans ce cas la philosophie et le 9ème art cohabitent. C’est le pari difficile tenté par les
deux auteurs. Livrer une biographie de Friedrich Nietzsche sans trop d' austérité grâce à la poésie et la douceur du dessin de Maximilien Le Roy avec les textes et l’analyse de Michel
Onfray. Cela rend l’ensemble passionnant et facilite l’accès à ce philosophe complexe…A lire ou à relire.
Michel Onfray, né le 1er janvier 1959 à Argentan. est un philosophe français. Il a publié de nombreux ouvrages dont certains ont connu d'importants succès de librairie, notamment le Traité
d''athéologie. Ses cours d''histoire de la philosophie sont régulièrement diffusés et podcastés sur la radio France Culture.
Maximilien Le Roy est né en 1985 à Paris. Il étudie à la fois dans sa ville natale et à Lyon. Il voyage beaucoup Rwanda, Inde, Palestine. Son talent est reconnu et apprécié.
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31 mai 2011
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Attention grande vente aux enchères salle des ventes Rossini 7 rue Rossini dans le 9 ème le 11 juin. Il y a de tout à tous les prix...de la BD en édition originale, des pièces provenant de
dessins animés de Disney. Il y a des dessinateurs illustres : Moebius, Franquin, Uderzo. Il y a tous les prix. Renseignez vous....
Published by L' Oncle Fumetti
30 mai 2011
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Les Pieds Nickelés est une bande dessinée créée par Louis Forton publiée pour la première fois en 1908. L’histoire raconte les aventures de trois personnages principaux,
Croquignol, Filochard et Ribouldingue, trois petits filous, à la fois escrocs, hâbleurs et indolents. Avec la première guerre mondiale les personnages prennent un nouveau tour. Ils incarneront
désormais les valeurs populaires françaises d’ingéniosité et de débrouillardise connues sous le nom de « système D ». Ils continuent à être dessiné par Forton jusqu’à sa mort en 1934. Il faudra
attendre la reprise par Pellos en 1948 que les Pieds Nickelés renouent avec le succès. C’est à son époque que chacun des personnages prend sa silhouette, en accord avec sa propre personnalité.
Ainsi :
Ribouldingue devient le gros barbu sympathique ;
Filochard est le petit borgne, au caractère sanguin ;
Croquignol est, pour sa part, grand et assez fin.
Bien qu'ils se déguisent régulièrement, ils ont aussi la même tenue vestimentaire récurrente :
Croquignol porte le monocle, un petit chapeau, et une veste jaune ;
Ribouldingue porte la casquette verte, assortie au chandail vert ;
Filochard porte le béret, un col roulé rouge et une veste noire.
Après 80 ans de vie, 126 épisodes et après une éclipse, ils ressuscitent sous le dessin de Stéphane Oiry chez Delcourt.
Published by L' Oncle Fumetti