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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 08:02

Tout d’abord le synopsis :


« Qui suis-je ? », « D’où je viens ? » ainsi commence l’incroyable histoire de la jeune Aurore. Et seul, Vokko, un mystérieux animal à la crinière ondulée, guide spirituel, semble pouvoir l’aider à y répondre. Crinière rousse flamboyante, yeux bleus, impétueuse, Aurore appartient à une tribu qui, depuis des millénaires, croit aux esprits des ancêtres, et vit de la chasse, de la pêche et de la cueillette. Un temps révolu. La tribu est aujourd’hui divisée : d’un côté, ceux qui ne croient plus en rien ; et de l’autre, ceux qui continuent à espérer, à lutter... Un soir, un phénomène magique, extraordinaire se produit : une lueur brillante, dorée, envahit le ciel... Quelques jours plus tard, un ruisseau scintillant traverse le village, et transforme Aurore en pierre ! Pour la sauver, ses parents décident de suivre le ruisseau pour remonter jusqu’à sa source... Quant à Aurore, piégée, elle doit s’efforcer d’inventer une chanson qui témoignerait de l’essence de son peuple. Une rédemption ?

 

aurore-bd-volume-1-simple-32107.jpg

 

Ce livre est un ovni dans le monde de la BD. L’Oncle qui a tourné et tourné des pages n’a jamais rien vu de tel. C’est très atypique et c’est bien. Dans l’absolu c’est un conte pour enfants mais en fait c’est bien plus que cela. C’est très philosophique. L’action se déroule chez les Inuits. L’Oncle ne se rappelle pas avoir lu une histoire chez les esquimaux. Le dessin de Enrique Fernandez est très joli à regarder. Le graphisme est très proche de ce qui peut se faire dans l’ illustration. Les couleurs flattent l’œil. C’est un conte initiatique mais aussi une jolie aventure. L’Oncle aime bien rêver et se projeter dans des mondes oniriques. Cela fait sortir du quotidien. En résumé, une jolie histoire, un joli dessin et tout va bien. Un joli livre à offrir.

 

Enrique Fernandez est barcelonais. C’est un spécialiste de l’animation. C’est un story-boarder. Il est donc passé tout naturellement du 7 ème au 9 ème art. Il travaille assez rapidement pour Paquet puis Delcourt et enfin chez Drugstore. Joli CV. Le voici chez Soleil qui l’autorise à se montrer sous un aspect plus intimiste. Ils ont bien fait. 

 


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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 16:12

D’abord le synopsis :

 

« Black City. Une ville à l’Ouest des Etats Unis surgie du néant. Centre de tri pour les soldats de l’armée nordiste, elle voit passer tous les rebus de l’humanité prompts à s’engager pour fuir quelque passé sordide. Dans cette antichambre de l’Enfer, il y a la Maison de

Madame Deveraux et ses Anges de Black City, trois catins à soudards tentant de racheter leur liberté au prix de leur souillure… »

 

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C’est un album vraiment à part. Certains esprits chagrins ou moqueurs vont penser que l’Oncle Fumetti  est dans sa période « Trash » ou sexuelle ou érotique. Que le vieux s’émoustille. Que nenni. L’Oncle lit des Bandes Dessinées. Celle-ci en est une bonne. Alors certes, elle n’est pas à mettre entre toutes les mains. Le dessin est cru. Le propos est cru. Doit-on s’abstenir de lire de tels ouvrages ? Non. Le dessin est très beau. Le scénario est excellent et c’est dans la vraie vie. Alors ne boudons pas notre plaisir. Je trouve qu’il y a du Pratt dans le dessin. C’est joliment mis en couleur. Les tons sont justes et rendent l’ensemble élégant.

 

Il y a encore peu d’informations sur le net concernant ces deux artistes, l’un au scénario et l’autre au dessin. Ils font en tout cas une entrée fracassante dans le monde de la Bande Dessinée hexagonale. Ce sont deux noms à retenir et il nous reste à espérer qu’ils continueront à nous servir des albums de ce niveau.

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 08:04

L'année 1962 sera sans doute marquée d'une pierre blanche dans toutes les bonnes histoires de la Bande Dessinée. Elle vit la naissance d'une héroïne nouvelle manière : la troublante et plus que féline Barbarella.

 

jean-claude-forest-barbarella-1964.jpg

 

 

En effet pour la première fois en France, cette "créature" due au très grand talent de Jean Claude Forest,  son créateur, revendiquait les prérogatives dues à son sexe : charme, sensualité, humour et non conformisme, liberté sexuelle et choix de ses partenaires. Publiées par V-Magazine de 1962 à 1964 les aventures de Barbarella reçurent un très bon accueil. Elle ne fut pas du goût des censeurs qui s'empressèrent d'interdire l'album à l'affichage et au moins de dix-huit ans.  Barbarella constitua à l'époque la première BD pour adultes. Elle annonce et matérialise la libération sexuelle qui fut une des avancées apportée par la fin des années 60...Tout cela fut confirmé et amplifié par Mai 68,

Cette femme évolue dans un monde imaginaire. Elle passe de planète en planète. La ressemblance avec Brigitte Bardot qui est le sex-symbole de l''époque est bien réelle. . Passant de planète en planète elle n'hésite pas à "collectionner" les partenaires quand bien même ils seraient extraterrestres ou même prostituée-robot. Le personnage semble n'avoir de cesse de passer outre les formes les plus traditionnelles de l'accouplement pour se situer au-delà d'une hétérosexualité. Ne répare t'elle pas par ses caresses dans un épisode cette prostituée-robot sur le point de se suicider faute d'avoir pu lutter contre sa frigidité ? . Comme vous l'aurez compris c'est pour l'époque très libertaire et libérée même si cela serait pour la nôtre que simplement  très érotique. Pour ne pas aborder que cet aspect du personnage il n'en reste pas moins vrai qu'elle évolue dans un vrai univers construit. C'est un univers onirique et imaginaire avec quelques personnages emblématiques. On y retrouve notamment :

 

Narval : Un homme aquatique qui vit dans un bocal à poisson rouge lui-même dans un vaisseau spatial

Pygar : Un ange, le dernier des ornithanthropes (homme-oiseau). Aveugle il est guidé par Barbarella.

 

Ce personnage a été mis en image par Roger Vadim à la même époque sous les traits de Jane Fonda.

 

albums-04.jpg

 

Barbarella fut donc une icône des années 70..On remarquera les codes couleurs de la BD qui sont très typiques de ces années.  Elle est aujourd' hui passée de mode et  a disparu des librairies. Il paraissait intéressant d'évoquer ce phénomène de l'époque.. Il ne semble pas que ses aventures aient été rééditées récemment. 

 

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 08:28

L'Oncle se met au manga. Il a commencé il y a un moment déjà mais il s'y met de plus en plus. Il lit en ce moment « Hotel » de Boichi chez Glénat.

 

hotel-boichi-glenat.jpg

 

Le mangaka nous propose un livre composé avec ce qui s'apparente à des nouvelles. Comme dans la littérature classique. En l'occurence, ce recueil en contient cinq. Les thématiques principales sont l'égoïsme, l'irresponsabilité collective, la quête de la liberté tout autant que le poids de la destinée. L'auteur met l'humanité en face de ses responsabilités en narrant et en dessinant des histoires courtes qui nous entraînent dans un futur proche. Il nous laisse entrevoir ce qu'il pourrait nous arriver. C'est dense, intéressant et très bien dessiné. Au delà du manga qui rebute toujours certains de nos contemporains, ces contes modernes riches et philosophiques nous ouvrent, si ce n'est déjà fait, les yeux...A découvrir

 

Boichi est coréen. Il naît en 1973. Il travaille principalement au Japon. Il collabore avec la maison d'éditions Kodansha. Glénat s' apprête à publier en 2012 la série Lakia qui fait «fureur » au Japon et qui a été publié initialement par cet éditeur. Ses thématiques habituelles sont la Science-Fiction, l'action et la fantasy.  

 

 

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 17:27

Borgia....Ce nom est connu depuis longtemps mais il est à la mode depuis quelque temps. La télévision via une série sur Canal + et la Bande Dessinée via une réédition de l'intégrale chez Drugstore des livres de deux intervenants majeurs du 9ème Art, j'ai nommé, Messieurs Manara et Jodorowsky, se sont donnés le mot pour nous rafraîchir les neurones.

 

Borgia.jpg

 

C'est donc un joli cadeau de Noël que vous propose Drugstore. Une réédition de luxe de la BD est dans les bacs. Oncle Fumetti la connaissant, il peut en dire qu'elle est beaucoup plus sulfureuse que la version TV. Lucrèce y est beaucoup plus débauchée et son paternel de Pape n'est pas beaucoup plus sobre. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est l'occasion et pour ceux qui connaissent c'est un beau livre à ne pas mettre entre toutes les mains et sous tous les regards. C'est une édition numérotée avec des dessins inédits. Qu'on se le dise !!! Sapristi !!!

 

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 14:34

 

Tentons un synopsis :

 

« Il suffit d'ouvrir la porte peinte pour sentir dans son sang la chaleur de l'aventure, pour flâner dans les rues magiques d'Ymmelstone, inhaler la douce fumée sucrée des braseros, voir les chats et les magiciens, les fontaines et les ponts, et apprendre des anciennes prophéties. »

 

Illein.jpg

 

 

 

L'Oncle Fumetti a plus que parcouru « Illein » de Andreï Arinouchkine. Il l'a lu. A ce stade de la bande dessinée cela devient de la peinture. Andreï Arinouchkine nous avait habitué à des albums magnifiques. Celui-ci n'échappe pas à la règle. Il s'agit d'une forme de perfection. Oncle dit... « Une forme de perfection ». Il est évident que ce style aura ses détracteurs néanmoins c'est esthétiquement très très beau. C'est évidemment très adapté aux histoires dans lesquelles Andreï souhaite nous entraîner. C'est beau, agréable à lire. C'est un livre de plus à avoir dans sa bibliothèque. On le placera à côté de « Ewen », de « sa Majesté de nulle part » ou de « L'oiseau de feu ». L'Oncle qui le rencontra lors d'une convention de BD en Île de France... « Dans le Grand Nord !!!»..pense que même ses dédicaces sont parfaites..Rageant pour ses collègues.

 

Arinouchkine.jpg

 

Andreï Arinouchkine est né en Biélorussie en 1964. Très tôt ses prédispositions pour la peinture et le dessin sont décelées. Il intègre une école spécialisée de Minsk. Malheureusement il travaille un temps à la chaîne dans une usine de textile. Son vrai métier d'illustrateur le rattrape. Il obtient un diplôme à Minsk et ses premiers ouvrages pour enfants paraissent. Dans les années 90 il tente sa chance en France. Il travaille pour Casterman sur l'adaptation d'un conte russe avec au scénario Corbeyran. En 2001 paraît le très beau « Sa Majesté de nulle part ». Par la suite il travaille avec Tiburce Oger. Il travaille aussi pour la Maison Maghen sur Ewen. Enfin en 2011...Illein. 

 

 

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 17:58

L'Oncle Fumetti est allé à la rencontre de Guy Delisle le 4 décembre.... Il vous laisse découvrir la vidéo.

 

 

 

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 09:23

L'Oncle Fumetti est féru d'Histoire. La Grande Histoire. L'avantage avec le 9ème Art, c'est qu'il permet de la présenter et même osons le mot de la « vulgariser » au sens noble du terme. Cette fois-ci il s'agit de s'approprier et de connaître le sort des « Poilus » d'origine étrangère et plus particulièrement d'Afrique. Ces Français venaient pour la première fois sur le sol de France pour sauver la Mère Patrie après un long périple. Ce livre nous raconte le destin de Alouache Ahmed Ben Hadji né à Constantine en 1884. C ‘est Tarek qui scénarise ce livre. Le dessin est de Baptist Payen. Cette Histoire est tirée de la vie de l'arrière grand père de Kamel Mouellef. 

 

turcos.jpg

 

 

Cet ouvrage nous éclaire sur cette époque difficile et sur la participation active souvent malgré eux de ces hommes venus de loin pour défendre leur  Pays et leur Patrie. C’est passionnant, enrichissant. C’est évidemment un épisode de notre Histoire dont on ne parle jamais. Un éclairage a déjà été apporté via le film « Indigènes », le livre apporte lui aussi une contribution riche. A noter une préface de Yasmina Khadra. A lire absolument.

 

Baptist Payen dit "Batist" se rend compte jeune qu’il aime dessiner. Il décide d’en faire son métier. Il intègre l’ENAAI (enseignement aux arts appliqués et à l’image) à Chambéry. Durant trois années il apprend l’illustration, le dessin animé et la bande dessinée. Diplôme en poche il part pour la grande ville...Après une période de petits boulots il rencontre Tarek. Il commence à réaliser ses premiers albums. En 2006 il reçoit le Prix du meilleur dessin à Décine.

 

baptist-payen.jpg

 

 

 

Tarek est diplômé de la Sorbonne en histoire médievale et en histoire de l’Art. A partir de 1999 il scénarise de nombreux albums pour Pointe Noire, Vents d’Ouest et Soleil. Son travail sur le premier cycle de Sir Arthur Benton, un récit d’espionnage dessiné par Stéphane Perger est très bien accueilli. Il reçoit, notamment, le « Saint Michel » pour le meilleur scénario à Bruxelles en 2007.

 

tarek-copie-1.jpg

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 17:03

Le premier tome de cette série a été un franc succès. Jérôme Bosch fut le premier personnage. Le tome 2 sort début janvier, le 4 pour être précis. Il est difficile d'avoir un visuel en ce moment. Oncle Fumetti a seulement trouvé une planche diffusée en avant-première il y a quelque temps. Le dessin est confié à Bruno Rocco. Les scénaristes sont Sophie Ricaume et Damien Perez. Vient amener son talent de coloriste Claudia Chec...Nul doute que cela s'annonce très intéressant. Surtout compte tenu du sujet.

 

Mais l'Oncle se demande qui est donc ce « Machiavel »; Ce fut un penseur italien de la Renaissance. Nicolas est son prénom. Il est florentin. Il est écrit que pour Machiavel, la politique se caractérise « par le mouvement, par le conflit et les ruptures violentes ». C'est une forme de cynisme. Nous verrons comment cela s'articule dans cet épisode. Tout semble permis pour se maintenir au pouvoir.

 

machiavel.jpg

 

Bruno Rocco est un dessinateur né en 1963 à Neuilly sur Seine. C'est d'abord un illustrateur. Il travaille essentiellement pour Glénat. Il sort une série appelée « Jeu de pourpre » sur un scénario de Makyo. Il participe au Décalogue, à la série ADN. En 2009 sort l'album « Jean Jacques » avec toujours Makyo et Frédéric Richaud.

 

Sophie Ricaume et Damien Perez ont déjà travaillé sur le tome 1 et assurent donc de l'unité du scénario en poursuivant sur le tome 2.

 

Claudia Chec ..De son vrai nom Checcaglini est une coloriste italienne. Elle a beaucoup collaboré avec Makyo qui a collaboré avec Rocco. Nous la retrouvons logiquement sur ce projet. Elle amène son talent, sa fougue et son expérience.

 

preview_tome2.jpg 

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 14:24

Merci Chers Lecteurs de me donner de votre temps !!!!!

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