Tentons un synopsis :
« Il suffit d'ouvrir la porte peinte pour sentir dans son sang la chaleur de l'aventure, pour flâner dans les rues magiques d'Ymmelstone, inhaler la douce fumée sucrée des braseros, voir les chats et les magiciens, les fontaines et les ponts, et apprendre des anciennes prophéties. »
L'Oncle Fumetti a plus que parcouru « Illein » de Andreï Arinouchkine. Il l'a lu. A ce stade de la bande dessinée cela devient de la peinture. Andreï Arinouchkine nous avait habitué à des albums magnifiques. Celui-ci n'échappe pas à la règle. Il s'agit d'une forme de perfection. Oncle dit... « Une forme de perfection ». Il est évident que ce style aura ses détracteurs néanmoins c'est esthétiquement très très beau. C'est évidemment très adapté aux histoires dans lesquelles Andreï souhaite nous entraîner. C'est beau, agréable à lire. C'est un livre de plus à avoir dans sa bibliothèque. On le placera à côté de « Ewen », de « sa Majesté de nulle part » ou de « L'oiseau de feu ». L'Oncle qui le rencontra lors d'une convention de BD en Île de France... « Dans le Grand Nord !!!»..pense que même ses dédicaces sont parfaites..Rageant pour ses collègues.
Andreï Arinouchkine est né en Biélorussie en 1964. Très tôt ses prédispositions pour la peinture et le dessin sont décelées. Il intègre une école spécialisée de Minsk. Malheureusement il travaille un temps à la chaîne dans une usine de textile. Son vrai métier d'illustrateur le rattrape. Il obtient un diplôme à Minsk et ses premiers ouvrages pour enfants paraissent. Dans les années 90 il tente sa chance en France. Il travaille pour Casterman sur l'adaptation d'un conte russe avec au scénario Corbeyran. En 2001 paraît le très beau « Sa Majesté de nulle part ». Par la suite il travaille avec Tiburce Oger. Il travaille aussi pour la Maison Maghen sur Ewen. Enfin en 2011...Illein.