Le synopsis de Casterman :
« Lupo, un humain solitaire, erre à la surface d’un vaisseau gigantesque, tentant de survivre et de rencontrer les aliens qui l’ont enlevé près de 50 ans auparavant.
Il fait face à une contamination par un organisme hostile transformant toutes formes de vie en créatures mutantes et causant d’importants dysfonctionnements au vaisseau. Est-ce cela qui force les extra-terrestres à se retrancher dans les entrailles du vaisseau, derrières de monumentales portes, infranchissables à tout autre ? »
En ce moment nous sommes dans un creux… La monde de la BD est en crise ; cf le boycott du Festival d’Angoulême déjà mis à mal par le Covid-19. Et pourtant il ne s’en est jamais vendu autant. Oncle Fumetti sait que l’on vend plus d’albums. C’est possiblement vrai pourtant il a toujours préféré la qualité à la quantité. Et la qualité n’est pas là. Par conséquent nous n’allons pas bouder notre plaisir. Amaury Bündgen nous propose un album très travaillé visuellement. C’est sophistiqué et recherché. Il y a de la maturité techniquement. On replonge un peu dans la BD des années 70/80 quand il y avait de la création et de la prise de risque. Le scénario sort des sentiers battus. Tout n’est pas égal mais dans l’océan de pauvreté actuelle c’est un album qui propose et intéresse. Bonne lecture.
Amaury Bündgen est découvert lors d’un speed dating au salon Lyon BD en 2018, C’est à quarante ans, qu’il se lance dans ce qui était jusqu'alors une passion. Il signe avec cet album sa première création dans la BD. On le dit influencé par le manga Blame de Tsutomu Niheï, mais également par de nombreux autres auteurs japonais, européens ou américains. Il vit et travaille à Lyon.