Le synopsis de Delcourt :
« Cet été, Lucie part en vacances sans sa maman. Accueillie par un jeune couple affairé habitant une maison sur les côtes italiennes, ses journées s’écoulent paresseusement entre promenades sur la plage, jeux avec le chien et apprentissage de la langue du pays… Mais quelles sont ces créatures étranges qui viennent bouleverser sa routine ? ».
Puisque c’est l’été. Puisque ce sont les vacances. Puisque c’est l’époque où l’on va à la plage il était temps de parler de ce livre. Cet album en noir et blanc et muet est très intéressant. Loin de laisser le lecteur abandonné dans son livre, Grégory Panaccione nous « drive » dans ses planches et sait nous émouvoir. C’est rempli de sensibilité. Le trait est fin et expressif. Il donne toute sa dimension à la dramaturgie. On suit très facilement le récit. C’est vraiment une réussite. C’est à mettre absolument dans votre sac de plage.
Gregory Panaccione est né en 1968. À 14 ans, il entre à l’école Estienne de Paris, où il apprend les bases du dessin, du graphisme et de la gravure sur cuivre classique. Il poursuit ensuite ses études artistiques aux Beaux-Arts. Il se lance dans la bande dessinée. Son premier album, un récit muet, Toby mon ami( Delcourt, 2012), est suivi d’Âme perdue (Delcourt, 2013), de Match (Delcourt, 2014), d’Un océan d’amour avec Lupano (Delcourt, 2014), récompensé du prix BD de la Fnac en 2015, puis de Qui ne dit mot avec Stéphane De Groot au scénario (Delcourt, 2015). Il vit à Milan.