Le synopsis de Futuropolis :
« Eugénie Guillau fut religieuse… avant de devenir maîtresse de la fessée et du fouet dans le Paris du début du XXe Siècle. Son histoire authentique, aurait pu donner un livre vulgaire. Christophe Dabitch a enquêté sur sa vie et en en tiré un récit intelligent et dérangeant sublimé par l’élégance du dessin de Jorge Gonzalez. Une authentique prouesse artistique à classera aux côtés des œuvres érotiques d’Aragon ou Schiele. »
Très beau livre. Le sujet est peu ordinaire. Cela tient au sujet donc au personnage dont il est question. Il est rare et très particulier. Le synopsis en dit déjà beaucoup. Ce qu’il ne dit pas c’est la qualité du travail relatif à la dramaturgie. Cela aurait pu être vite vulgaire ou graveleux cela ne l’est pas. Cela tient aussi au travail graphique de Jorge Gonzalez mais pas que. Pour les lecteurs des précédents travaux de Dabitch on trouvera un lien certain par exemple avec La ligne de fuite qui est un des albums préférés du Vieil Oncle Fumetti. Pourtant le dessinateur n’est pas le même. Même atmosphère. Même tonalité. C’est très doux et sensible. Très beau tout simplement. L’intrigue est intéressante. On s’attache au personnage. Un très bel album.
Christophe Dabitch est né à Bordeaux en 1968. Après une maîtrise de lettres à la Sorbonne, de sciences politiques à Paris et l'IUT de journalisme à Bordeaux il devient journaliste indépendant. Il anime des rencontres littéraires et devient critique. Il est l'auteur d'un carnet de voyage en compagnie du dessinateur David Prudhomme : Voyages aux pays des Serbes, éditions Autrement, publié en 2003.Il écrit des scénarios de bande dessinée,notamment Abdallahi et Jéronimus avec Jean-Denis Pendanx ou La Ligne de fuite et Mauvais garçons avec Benjamin Flao.
Jorge Gonzalez est né en Argentine en 1970. Il vit en Espagne actuellement. Il a publié une dizaine d’ouvrages en Espagne ou en Amérique Latine dès 2004. Il n’est donc pas un débutant. Il a collaboré en France chez Dupuis. On lui doit Le Vagabond, Dandonéon, Chère Patagonie ou encore Retour de Kosovo avec Gani Jakupi sous le patronage de Amnesty International déjà avec Futuropolis