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23 janvier 2019 3 23 /01 /janvier /2019 07:55

 

Les lecteurs de ce blog le savent bien, Oncle Fumetti est un fan de la BD italienne, de la BD érotique et de Milo Manara en particulier. La chance cette année c’est que nous aurons droit à une rétrospective de l’œuvre de ce génie du 9me art. On vous laisse découvrir le pitch de l’Exposition sur le « Signore !!!. A découvrir à l’ Espace Franquin du 24 au 27 janvier.

Très souvent associé à ses grands succès érotiques, Milo Manara est pourtant l’auteur d’une œuvre d’une extraordinaire variété, qui s’étend de la fin des années 1960 à nos jours. Ce maître du dessin, dont il n’a cessé d’explorer les potentialités depuis la découverte de Jean-Claude Forest et Guy Pellaert, a su créer un univers graphique dont il est aujourd’hui l’unique dépositaire. L’œuvre de Milo Manara épouse l’histoire de l’Italie, ses soubresauts et ses révolutions. Cette exposition s’articulera en six chapitres, riches de 150 planches originales et documents rares ou inédits, qui permettront de découvrir la production d’un artiste profondément attaché à la culture italienne et à certaines de ses icones les plus illustres.

Le visiteur observera les débuts du jeune Milo, entre fumetti populaires et radicalité politique, avant que le dessinateur ne fasse le choix d’un engagement purement artistique au service de l’aventure, sur les conseils d’Hugo Pratt. Sa rencontre déterminante avec le créateur de Corto Maltese sera l’occasion de revenir sur les albums majeurs signés avec celui que Manara considère comme son mentor et alter ego : une expérience qui le voit amorcer une mue stylistique dans son dessin et s’éloigner de l’ombre tutélaire de Jean Giraud-Moebius.

Les années 1980, très riches, occuperont une place centrale dans cette rétrospective. Elles voient Manara accéder à la notoriété grâce au Déclic et au Parfum de l’invisible, mais le visiteur pourra découvrir le versant de son œuvre érotique sous un éclairage nouveau, privilégiant humour et sensualité. En outre, une large partie de l’exposition sera également consacrée au rapport entretenu par Manara avec le cinéma, en premier lieu Federico Fellini, dont le dessinateur fut un acteur clé des derniers projets. Correspondances, croquis et planches originales témoigneront de cette relation vivante et fertile, qui apprit à Manara à envisager sa propre technique en bande dessinée sous un autre jour.

Enfin, le dernier chapitre permettra de rendre hommage au compagnonnage de Manara avec de grandes figures de l’histoire artistique italienne, depuis l’adaptation d’Apulée jusqu’à la récente biographie de Caravage, ce mauvais garçon qui fit basculer la peinture dans une nouvelle ère.

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