Cette semaine va s’ouvrir le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême. D’ores et déjà Oncle Fumetti a fait son choix parmi la Sélection. 3 livres. Pourquoi ce choix parce qu’il les a lu, parce qu’il les a aimé et parce qu’il les a chroniqué. Il a encore du goût le Vieux !!! On va voir si un de ses livres à le Fauve D’or. Une petite pièce sur le « Malaterre » de Pierre Henry Gomont.
Malaterre de Pierre-Henry Gomont chez Dargaud.
Le synopsis de Dargaud :
« Coureur, menteur, buveur, noceur... Gabriel Lesaffre a toutes les qualités. Depuis l'enfance, il est en rupture avec son milieu familial. Épris de liberté, il ne supporte pas l'autorité. Un jour, il tombe amoureux d'une lointaine cousine, Claudia. Elle a dix ans de moins que lui. Coup de foudre, mariage, trois enfants : Gabriel se laisser séduire par les charmes de la vie de couple et les délices du confort bourgeois. Mais ses vieux démons se rappellent à son bon souvenir. Gabriel s'ennuie. Il plaque tout, s'envole pour l'Afrique, reste cinq ans sans donner de nouvelles. Puis il réapparaît, fidèle à lui-même. Mêlant manipulation, persuasion et belles promesses, il obtient la garde de Mathilde et Simon, les deux aînés, et les emmène avec lui en Afrique équatoriale. Pour ces deux jeunes ados, une nouvelle existence commence : ils découvrent l'Afrique et une vie « festive, bigarrée, frivole et un peu vaine ». Mais ils doivent aussi supporter les incessants problèmes d'argent de leur père, héritier d'un domaine qu'il est incapable de gérer, et son penchant insurmontable pour la boisson. Et si le rêve africain finissait par se dissiper dans les vapeurs d'alcool ? ».
Pierre-Henry Gomont est né en 1978. Dès 2010, il fait ses premiers pas en BD. En 2011, il signe son premier album, Kirkenes (Les Enfants rouges), scénarisé par Jonathan Châtel. Dans la foulée, il écrit et dessine Catalyse (Manolosanctis). Il enchaine puisqu’en 2012, il publie Crématorium (Kstr), écrit par Éric Borg. Il enchaîne ensuite les titres : Rouge karma (Sarbacane, 2014), avec Eddy Simon, et, en solo, Les Nuits de Saturne (Sarbacane, 2015) et Pereira prétend (Sarbacane, 2016). Pour ce dernier album, adapté du roman d'Antonio Tabucchi, il reçoit le Grand Prix RTL de la bande dessinée ainsi que le prix de la bande dessinée historique des Rendez-vous de l'Histoire de Blois. En 2018, l'auteur complet signe Malaterre, un roman.
Sheriff of Babylon de Tom King et Mitch Gerads chez Urban Comics
Le synopsis de Urban Comics :
« Le règne de Saddam Hussein est terminé. Les Américains sont aux commandes, et pourtant rien ne semble sous contrôle. Dans la Green Zone, Christopher Henry, l'ancien policier de San Diego devenu instructeur militaire, le sait mieux que quiconque. Envoyé sur place pour former une nouvelle force de police irakienne, il apprend le meurtre de l'une de ses recrues dont le corps a été retrouvé sur la Grand Place. Épaulé de Sofia, une Irakienne élevée en Amérique, et de Nassir, un vétéran de la police baghdadi, il débute l'une des enquêtes les plus périlleuses de sa vie… ».
Mitch Gerads est américain. Il vit à Phoenix. Il est un dessinateur exclusif de DC Comics. Il a reçu les Ringo et Eisner awards version Illustrateur. Une vraie pointure. Il a créé ou repris : Mister Miracle, Batman, The Punisher et donc Sherrif of Babylon.
Tom King est né en 1978. Il est américain. Il a travaillé pour la CIA de 2001 à 2008. En 2012 il publie « Once Crowded Sky ». Il rejoint alors l'industrie du comic book comme scénariste. On lui doit donc la mini-série Sheriff of Babylon1 publiée aux États-Unis chez Vertigo (et en France, chez Urban Comics), où il utilise certains éléments autobiographiques liés à sa carrière à la CIA.
Ailefroide Altitude 3954 de Olivier Bocquet et Jean-Marc Rochette chez Casterman.
Le synopsis de Casterman :
« De Grenoble à la Bérarde en mobylette. Des rappels tirés sur la façade du Lycée Champollion. Avec l'exaltation pure qui tape aux tempes, quand on bivouaque suspendu sous le ciel criblé d'étoiles, où qu'à seize ans à peine on se lance dans des grandes voies. La Dibona, le pilier Frendo, le Coup de Sabre, la Pierre Alain à la Meije, la Rébuffat au Pavé : le Massif des Écrins tout entier offert comme une terre d'aventure, un royaume, un champ de bataille parfois. Car la montagne réclame aussi son dû et la mort rôde dans les couloirs glacés. »
Olivier Bocquet est scénariste mais c’est un touche à tout. Il a écrit et réalisé, pour la télévision, des programmes courts pour la jeunesse, des bandes annonces et des publicités. Après un premier roman, il s’est lancé dans le scénario de bande dessinée en 2013 avec La Colère de Fantômas publié chez Dargaud. Le voici chez Casterman avec laquelle il a enchaîné plusieurs albums dont Lune et l’autre, La Princesse des glaces, Le Prédicateur, ou encore le chapitre final du Transperceneige, avec Jean-Marc Rochette.
Jean-Marc Rochette est né en 1956. Il est, dès 1974, au sommaire d’Actuel, le magazine de la contre-culture. Deux ans plus tard, il fait son entrée à L’Écho des savanes et publie une série d’histoires courtes rassemblées dans Les Dépoteurs de chrysanthèmes. Au début des années 1980, tout en réalisant Edmond le cochon (scénarios de Martin Veyron) et Claudius Vigne, il se lance dans Le Transperceneige, grand récit de science-fiction imaginé par Jacques Lob. Il signe ensuite Requiem blanc, sur un scénario de Benjamin Legrand, avant de s’éloigner de la bande dessinée pour se consacrer à la peinture. Il y revient dans les années 1990, notamment pour prolonger Le Transperceneige dont l’ultime volet est paru en 2015 chez Casterman. Sur ce projet il est à la fois scénariste et dessinateur.