Le synopsis de Glénat :
« Depuis la disparition de sa femme, William vit reclus dans sa maison située entre une côte brumeuse et une forêt aux allures de conte de fées. Incapable de se reconstruire, il mène une existence solitaire et sans saveur, ne parvenant à se réfugier que dans la peinture. Ses seules visites de l’extérieur sont Victor, son ami et agent, et Rosalie, sa jeune modèle. Jusqu’au jour où William fait la rencontre d'une créature aussi belle que farouche et pour laquelle il nourrit des sentiments contradictoires : une sirène. Mais est-elle seulement réelle ? Ou ne s’agit-il que d’une illusion venue pour remplacer le fantôme de sa femme disparue. »
Ce qui est remarquable chez Guillaume Sorel c’est la cohérence. Si vous le suivez un tant soit peu il ne vous aura pas échappé que son univers est stable et quasiment pour ne pas écrire toujours fantasmagorique ou plus simple fantastique. Vous ne serez pas déçu dans ce cas. Il nous revient avec un scénario très personnel mais qui ne dénotera pas avec La Horla ou Hôtel Particulier. La dramaturgie est elle-même cohérente. Le graphisme est sûrement un must chez cet artiste et même cet artisan. Belles planches. Coloration directe. Tout contribue à créer une atmosphère envoutante autant que gothique. Bref tout est pour le mieux et tout est fait pour passer un agréable moment. Si vous aimez rêver et tourner des pages à nulles autres pareilles c’est un incontournable.
Guillaume Sorel est né à Cherbourg en 1966. Il enchaîne les écoles et notamment l’École supérieure des Beaux-arts à Paris. Il nous propose des livres depuis une dizaine d'années et par exemple le très beau « Les derniers jours de Stephan Zweig » déjà paru Casterman ou le très apprécié Hôtel Particulier chez le même éditeur. Vous aurez sûrement lu La Horla chez Rue de Sèvres. Il est de retour.