Le synopsis de Casterman / Univers d'auteur :
«De nos jours, une jeune femme se suicide dans son appartement… mais ce n’est que le début de son histoire. Sous le regard d’un chat complice, manifestement capable de continuer à la voir, elle se met à hanter l’immeuble où elle a vécu, témoin involontaire mais intéressé du quotidien intime de ses anciens voisins. Ici un couple illégitime vit une passion charnelle, avec la complicité un peu perverse du mari trompé, là ce sont des parents dévorés d’angoisse face à la disparition inexplicable de leur petite fille, ou encore ce solitaire apparemment capable de faire surgir d’incroyables bacchanales des trésors de sa bibliothèque – sans oublier un jeune peintre sans le sou pour lequel la défunte ressent manifestement une attirance certaine… »
C'est à la découverte d' une très jolie œuvre que Casterman nous convie le 29 mai. Guillaume Sorel ce magicien, nous livre une histoire comme on en lit peu dans l'univers du 9 ème Art. On découvre un personnage atypique et touchant dont on suit le parcours avec intérêt, complicité et avec une vraie tendresse. C'est intimiste. Très poétique. Le dessin est fin, élégant et le Vieux Fumetti dirait «racé ». Les planches sont mises en scène simplement. On commence le livre avec un premier plan très beau avec une femme lisant un livre devant une cheminée sur laquelle est posé un trumeau. Nous entrons dés lors dans l'atmosphère envoutante du bouquin. La colorisation grise finit de classer le livre. Les textes aussi sont poétiques. En résumé, de la finesse dans le trait, une atmosphère très spéciale et un personnage attachant. Du bon. Du joli. Du beau. C'est pour le 29 mai. C'est un travail de Guillaume Sorel. On en prend pour 104 pages.
Guillaume Sorel est né à Cherbourg en 1966. Il enchaîne les écoles et notamment l’École supérieure des Beaux-arts à Paris. Il nous propose des livres depuis une dizaine d'années et par exemple le très beau « Les derniers jours de Stephan Zweig » déjà paru Casterman.