En mai de cette année, cela fera 32 années que l'Incal Noir aura été publié pour la première fois par les Humanoïdes Associés. Cela semble si loin et en même temps c'est si proche. Qui n'a pas aimé ce personnage de John Difool detective privé qui reçoit une pyramide aux pouvoirs exceptionnels ce qui l'entrainera dans des aventures épiques. Le Vieux Fumetti s'en souvient. Il était jeune alors... En refeuilletant ces pages quelques années après on ne peut que constater que ces planches sont encore d'une qualité et d'une modernité incroyables. Moebius sera toujours Moebius. Quand un grand scénariste tel que Jodorowski lui prête sa plume le résultat est remarquable. Cette créativité, c'est énorme dirait la jeune génération. Et ce Deepo, cette mouette du béton si familière. Il est en tout cas évident que cet univers a influencé non seulement le monde de la BD mais celui du 7ème Art. Il est impossible que Luc Besson n'est pas utilisé ou ne se soit inspiré de l'univers créé par Moebius pour son film Le Cinquième élément. Beaucoup de choses y sont : l'architecture des villes, les vaisseaux urbains qui volent de batiments en batiments, la foule cosmopolite avec ces humains et ces aliens. Même la colorisation avec ces couleurs si « flashy ». Jodorowsky et Moebius avec cette série qui dura le temps de 6 albums et un Hors Série sont entrés dans la légende de la Bande Dessinée.
Opus 1 : L'Incal Noir en mai 1982
Opus 2 : L'Incal Lumière en janvier 1982
Opus 3 : Ce qui est en bas en Septembre 1983
Opus 4 : Ce qui est en haut en juin 1985
Opus 5 : La Cinquième essence, première partie : Galaxie qui songe en janvier 1988
Opus 6 : La Cinquième essence, deuxième partie : La planète Difool en Juin 1988
Hors Série : Les Mystères de l'Incal en novembre 1989