Ces chers disparus de la bd par l'Oncle Fumetti...Les 4 As de Georges Chaulet et François Craenhals.
Le Vieux Fumetti continue à dresser un état des lieux de la Bande Dessinée au gré de ses souvenirs et s'attarde sur quelques vieilles gloires maintenant disparues. Il en va ainsi des 4 As. Ces adolescents auront été les héros d'une quarantaine d'aventures entre les années 1957 et 2007 d'une série phare de Casterman. Cela fait quand même un demi-siècle de bons et loyaux services. L'originalité de cette série tient au fait qu'au départ il s'agit de romans pour enfants écrits par Georges Chaulet, célèbre également pour avoir créer le personnage de Fantomette, illustrés par François Craenhals et publiés par Casterman dans la collection « Relais « et ce, dès 1957. Il en sortira six livres. Par la suite en 1964, il est décidé de les publier en bande dessinée. Le succès sera immédiat. Les albums recevant un accueil très supérieur à ceux des romans, il en sera ainsi jusqu'en 2004 à la disparition de Monsieur Craenhals. Les deux auteurs assureront les aventures de leurs personnages tout au long de 43 albums. Il paraîtra un ultime en 2007, reprise de Sergio Salma et Alain Maury qui ne connaîtra pas un grand succès. Ces livres content les enquêtes de quatre ou plutôt de cinq héros si l'on ajoute le chien Oscar, qui vivent, à 300 à l'heure, au gré de leurs aventures, de multiples rebondissements. On compte ainsi : Lastic, le leader et jeune garçon fan de mécanique et grand sportif, la charmante Dina, jolie rousse, aimant la mode qui est l'archétype assez négatif pour ne pas dire misogyne de la jeune fille apeurée et un peu sotte, le Doc jeune garçon au profil de premier de la classe qui sait tout sur tout et s'exprime ponctuellement en latin et enfin Bouffi que le seul surnom suffit à présenter. Ces personnages d'une autre époque qui ne survivront pas au décès de François Craenhals ont été un vrai grand succès de librairie. Ils sont maintenant passés à la postérité. Il est vrai que les mangas et des personnages plus actuels les ont irrémédiablement démodés. Il ne reste plus guère que les nostalgiques pour perpétuer le souvenir de ces jeunes héros.