Le synopsis de l'Association :
« Dans une plaine inconnue, une colonie de moineaux s’interrogent sur la faim et sur la signification des choses, quand un événement imprévu va troubler la banalité de leur existence. Au milieu des corbeaux, des cygnes et d’un idiot vivant avec sa vieille mère, un oeuf mystérieux tombe depuis le ciel. Les faits étranges se multiplient autour d’eux, et peu à peu ils sont gagnés par l’angoisse. Dans ce monde indéfini, les moineaux doivent faire front pour éviter les disparitions, les attaques d’un aviateur échoué, et l’inconnu qui s’abat sur eux. »
Il est parfois nécessaire de sortir de chez soi pour découvrir des livres hors normes. C'est là le rôle des libraires de nous présenter des œuvres différentes et ils le font souvent très bien. Ce sont autant d'agitateurs d'idées ou de relais par leurs volontés de présenter le travail des artistes et des éditeurs. Le Vieux Fumetti est sorti de chez lui et de sa bibliothèque pour croiser un OVNI....Big Questions de Anders Nilsen. Il s'agit là d'un livre mystérieux. N'allez pas chercher un graphisme novateur ou talentueux. Non le dessin n'est pas le sujet. Attention il n'est pas médiocre mais il est simple et il n'est que le véhicule d'idées, de pensées et de concepts dont certains il faut bien le reconnaître nous échappent totalement. On suit les aventures des oiseaux et aussi leurs échanges en se demandant parfois où ils veulent en venir mais cela permet au minimum de se remettre à réfléchir pour peu que l'on ait arrêter et au moins de s'interroger. C'est talentueux, novateur et cocasse. Le Vieux Fumetti s'est bien amusé et interrogé et il avait envie de faire partager ce coup de cœur. Le livre est beau et en noir et blanc. L'Association comme 6 pieds sous Terre ou comme Les Requins marteaux savent nous présenter des œuvres différentes et cela fait du bien. Merci à eux. Allez voir, c'est un truc de dingue...
Anders Nilsen est en 1973 aux Etats Unis dans le New Hampshire. Il est scénariste et dessinateur de romans graphiques. Véritable révélation parmi la nouvelle génération des auteurs américains, il est sans doute celui qui a su le mieux s’affranchir de ses glorieux aînés.