Le synopsis de Casterman :
« Peut-être est-ce à force de rester debout devant la fenêtre. Je ne regarde pas toujours les gens. Il y a beaucoup d’autres choses. La lumière qui transforme un mur, la manière dont les arbres bougent… Et comment tout se confond peu avant qu’il fasse nuit. C’est alors que c’est le plus beau, car on peut courir après les ombres de sa tête. »
Quand Lorenzo Mattotti dessine et publie, Oncle Fumetti est sur le qui-vive. Le Vieux ne pense t-’il pas que Guirlanda est un des chefs d’œuvre du 9e art ? Le Vieux n’a t’ il pas proclamé à de nombreuses fois sa préférence pour le noir et blanc ? Bien sûr que si. Maître Mattotti est de retour au travers d’une collaboration avec Lilia Ambrosi et plus avec Jerry Stransky son alter ego. C’est encore cette fois-ci une œuvre qui ne doit rien à personne. C’est personnel et si personnel. C’est simple mais si sophistiqué au sens étymologique du mot. Des planches épurées. Du noir et blanc. C’est pur et complexe. C’est simple et beau à la fois. Ce n’est pas antinomique. Bien sûr que non. Les deux auteurs nous proposent un regard sur le monde et sur la ville. C’est contemplatif et poétique. C’est passionnant. C’est enrichissant. A découvrir absolument. 176 pages au format 171 x 242 en Noir et Blanc. C’est sorti.
Lorenzo Mattoti est né en janvier 1954 à Brescia, en Italie. Il étudie l’architecture puis vient au graphisme. Il est illustrateur et auteur de BD. Il a collaboré avec Le Monde et Le New Yorker. Il révolutionne son art. Un artiste contemporain parmi les plus grands.
Lilia Ambrosi est une scénariste de bande dessinée italienne. L’homme à la fenêtre est l’unique œuvre d’Ambrosi traduite en français. Elle a participé aux scénarios de nombreux travaux de Lorenzo Mattotti publiés dans des revues en Italie