Le synopsis de Casterman :
« Dans un avenir proche, en une fraction de seconde, le monde numérique disparaît, comme aspiré par une force indicible. Un homme, seul, malgré lui, se retrouve dans une tourmente planétaire. »
Enki Bilal est de retour. Le Vieux Fumetti sait qu’il n’apprendra rien aux aficionados de ce leader du 9e art. Il aura fallu attendre 3 ans pour voir apparaître un nouvel album. Le « Mister » ne s’est pas arrêté mais c’est un artisan et une nouvelle création demande du temps, pour l’écriture comme pour le travail graphique. Nous le savons tous précis et exigeant. Un nouvel album donc qui traite de sujets dans l’air du temps. En effet après maints sujets politiques ou géopolitiques (Les Phalanges de l’Ordre Noir, Partie de chasse, avec Pierre Christin), de rêves d’immortalité (La trilogie Nikopol), de cauchemars obscurantistes prémonitoires (Le cycle du Monstre), ou de planète recadrant les humains (La trilogie du Coup de Sang), il aborde non sans brio le monde digital en nous confrontant à ce monde d’addictions et d’enjeux multipolaires… Un vrai régal dans un style qui lui est propre si connu et reconnu. A lire absolument.
Enki Bilal est né le 7 octobre 1951 à Belgrade. Il est dessinateur, scénariste de bandes dessinées. En 1960 il emménage à Paris. En 1967 naturalisation de lui et de sa famille. En 1971 il gagne un concours du Journal Pilote. En 1980 il publie sa première série « La foire aux Immortels ». En 1985 il fait des recherches graphiques pour Jean Jacques Annaud pour le film «Le Nom de la Rose ». Il obtient le Grand Prix du 14e Salon International de la Bande Dessinée d'Angoulême en 1987. En 2013 : Il expose au Musée du Louvre une vingtaine de photographies de tableaux célèbres dans lesquelles il dessine des fantômes « Les Fantômes du Louvre ».C'est un des plus grands dessinateurs contemporains.