Le synopsis de Futuropolis :
"Dans un futur incertain, un père et ses deux fils comptent parmi les survivants d'un cataclysme dont on ignore les causes. C'est la fin de la civilisation. Il n'y a plus de société. Chaque rencontre avec les autres est dangereuse. Le père et ses deux fils, comme les quelques autres personnages rencontrés, la Sorcière, Anguillo, les jumeaux Grossetête, les Fidèles, adeptes fous furieux du dieu Trokool, vivent dans un monde néfaste et noir. L'air est saturé de mouches, l'eau empoisonnée. L'existence du père et de ses deux fils est réduite au combat quotidien pour survivre. Le père écrit chaque soir sur un cahier noir. Qu'écrit-il ? Quel est son secret ? Nous l'ignorons, ses fils aussi. Ils aimeraient bien apprendre à lire, ils aimeraient bien savoir comment on vivait "avant". Mais le père, lui, refuse d'en entendre parler…."
Ecrire qu'un livre de Gipi ne ressemble à aucun autre, c'est un peu une lapalissade. C'est un peu comme enfoncer une porte ouverte. Il suffit de tourner les pages, de regarder le dessin. On ne voit cela que rarement. On peut trouver une personnalisation d'un style chez d'autres, comme Blutch, De Crécy ou quelques autres mais Gipi est sincèrement à part. Il est coutumier des chroniques de ce blog. C'est la preuve de rien mais de beaucoup quand même. Pour faire simple c'est un album à regarder plus qu'à lire. C'est un roman graphique de Gipi. Rien d'autre à ajouter. A découvrir absolument.
Gipi de son vrai nom Gianni Alfonso Pacinotti est un surdoué. Il est italien et dès 1994 il publie ses premiers strips. Son talent est plus que reconnu ; ses récompenses sont légions ; Son livre Notes pour une histoire de guerre reçoit un prix à Angoulême en 2006 pour le meilleur album, prix Max und Moritz à Erlangen pour le meilleur album étranger, le prix au Romics pour le meilleur livre de l'Ecole italienne en 2004....un autre prix à Naples et même une nomination au Eisner awards toujours en 2006. Un plébiscite. Un artiste à suivre de très près encore et toujours.